Prunille.
Elle sourit, encore un peu plus, et rougit sur les pommettes. Disait-il vrai, ou cherchait-il seulement à lui être agréable ? Voyons... Non, certaines personnes la haïssaient corps et âme, même s'il s'avéraient qu'elles avaient rendu l'âme depuis la dernière fois qu'il s'étaient adressé la parole... Et puis il y avait ceux qu'elle aimait, mais qui refusaient de lui parler, comme son frère Yueel, mort avant leur réconciliation... Une personne avec qui elle s'était disputée, aussi, il faudrait qu'elle songe à se réconcilier... Même s'il était loin maintenant, et bien plus heureux ainsi. Enfin, ainsi allait la vie, et ces quelques pertes étaient compensées par de nombreuses nouvelles amitiés, et les irréductibles, qui étaient là avec elle depuis le début ! Qu'il était doux de penser qu'on avait des gens sur qui on pouvait compter...
Chacun aime et hait à sa propre manière, je crois... Il n'y a pas d'universelle façon d'aimer... Du moins je l'espère. Ou peut-être que si, finalement... Je veux dire, on aime pas ses enfants ou ses parents comme on aime son amant, mais... Quelle mère ne serait pas prête à se sacrifier pour la chair de sa chair ? Ceci dit, je n'en sais rien, ma mère à moi est morte quand j'étais toute petite... Mais je me souviens qu'elle était belle, et blonde comme moi. Je l'aimais beaucoup, mais je n'ai pas vraiment été malheureuse à sa mort, je pensais qu'elle reviendrait du pays d'Aristote et Christos, qu'en quelque sorte elle était... Partie en vacances.
Peu à peu, sa main se réchauffait dans celle de François, et elle se disait qu'elle n'allait pas tarder à devoir la retirer... Une main moite, c'était totalement aux antipodes du glamour ! Mais comment le faire sans que ça eut l'air... Désagréable, ou quelque chose comme ça ? En quelques instants, l'idée lui vint, une idée de génie ! Bon, elle passerait encore pour une folle, mais s'il voulait vraiment entretenir une relation régulière avec elle, il faudrait qu'il s'y habitue, et puis si cela l'effrayait, et bien... Tant pis... Elle ne savait pas se retenir d'être elle-même plus de cinq minutes. Cianfaranesque, le retour.
François, je suis désolée, mais... Je peux vous appeler François, n'est-ce pas ? En tout cas, appelez-moi Prunille autant qu'il vous siéra tant que nous sommes en privé... En public, je me ferais tirer les oreilles par notre procureur héraldique ! Donc, je disais, je suis désolée, mais là, tout de suite, maintenant, me voici prise d'une indécente et indicible envie... Envie de vous coudre une chemise ! C'est stupide et ce n'est pas vraiment le moment, mais... Je suis bizarre, c'est de notoriété publique !
Et voilà, elle peut enfin retirer sa main, et attraper son mètre-ruban. Loué soit le ciel !
Je vous conseille d'enlever votre chemise, c'est plus pratique, pour les mesures. Ah, au fait, quand je suis prise d'une folie de ce genre, la Maison offre !
Grand sourire, et déjà elle l'imagine vêtu d'une chemise de soie, moulante juste comme il faut... Ahem, on se calme.
_________________
Chacun aime et hait à sa propre manière, je crois... Il n'y a pas d'universelle façon d'aimer... Du moins je l'espère. Ou peut-être que si, finalement... Je veux dire, on aime pas ses enfants ou ses parents comme on aime son amant, mais... Quelle mère ne serait pas prête à se sacrifier pour la chair de sa chair ? Ceci dit, je n'en sais rien, ma mère à moi est morte quand j'étais toute petite... Mais je me souviens qu'elle était belle, et blonde comme moi. Je l'aimais beaucoup, mais je n'ai pas vraiment été malheureuse à sa mort, je pensais qu'elle reviendrait du pays d'Aristote et Christos, qu'en quelque sorte elle était... Partie en vacances.
Peu à peu, sa main se réchauffait dans celle de François, et elle se disait qu'elle n'allait pas tarder à devoir la retirer... Une main moite, c'était totalement aux antipodes du glamour ! Mais comment le faire sans que ça eut l'air... Désagréable, ou quelque chose comme ça ? En quelques instants, l'idée lui vint, une idée de génie ! Bon, elle passerait encore pour une folle, mais s'il voulait vraiment entretenir une relation régulière avec elle, il faudrait qu'il s'y habitue, et puis si cela l'effrayait, et bien... Tant pis... Elle ne savait pas se retenir d'être elle-même plus de cinq minutes. Cianfaranesque, le retour.
François, je suis désolée, mais... Je peux vous appeler François, n'est-ce pas ? En tout cas, appelez-moi Prunille autant qu'il vous siéra tant que nous sommes en privé... En public, je me ferais tirer les oreilles par notre procureur héraldique ! Donc, je disais, je suis désolée, mais là, tout de suite, maintenant, me voici prise d'une indécente et indicible envie... Envie de vous coudre une chemise ! C'est stupide et ce n'est pas vraiment le moment, mais... Je suis bizarre, c'est de notoriété publique !
Et voilà, elle peut enfin retirer sa main, et attraper son mètre-ruban. Loué soit le ciel !
Je vous conseille d'enlever votre chemise, c'est plus pratique, pour les mesures. Ah, au fait, quand je suis prise d'une folie de ce genre, la Maison offre !
Grand sourire, et déjà elle l'imagine vêtu d'une chemise de soie, moulante juste comme il faut... Ahem, on se calme.
_________________