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[RP ouvert]Etats d'âme

--Solitude
Que dire quand une personne que l'on aime vous dit qu'elle se sent mourir ?
Que dire quand vous vous trouvez confronter à votre impuissance ?
Que dire quand l'aurore est déjà vespérale ?

Brusquement on se sent fragile. On devient étrange, égoïste.
Le chagrin s'insinue de toutes parts dans notre cour, dans notre chair.
La folie nous sourit et la raison nous apaise juste ce qu'il faut.

Que dire quand on lit la détresse dans le regard
Que dire quand le corps amoindri, hurle de douleur.
Que dire quand Charon regarde, attendant.

Alors tout prend un sens, un sens nouveau.
On a conscience de la précarité, vraiment conscience
On ressent notre petitesse, si petit dans cet Univers immense

Que dire quand notre amour ne sert à rien
Que dire quand les mots deviennent dérisoires
Que dire lorsque l'on a plus rien à dire ?
--Solitude
Juste quelques mots, comme ça en l'air. Parce que j'ai envie de parler, mais je n'ai rien à dire,
Juste parler pour le plaisir, pour entendre le son de ma voix,
Juste pour aligner des mots sans suite, comme ça pour le plaisir d'entendre la musicalité. Je n'ai pas envie de chanter, ni de jouer de la musique, j'ai envie de bavarder, d'aligner de mots pour en faire une phrase, sera-t-elle cohérente ? quels mots vais-je utiliser ? tiens, le kaléidoscope, ce mot est dans ma tête depuis ce matin. Kaléidoscope, il représente quoi pour moi aujourd'hui ? mon âme ? mon âme serait un kaléidoscope merveilleux ? y trouverait-on toutes les couleurs ? mon âme.. mon âme est insondable, vais-je tenter d'y pénétrer ? de la parcourir pour m'y voir ? Ne serait-ce pas ouvrir la boite de Pandore ? Je peux m'y voir mais aussi m'y perdre. Mon âme ? je sais seulement que mon amour est dedans. Mon âme c'est moi et pourtant je ne la connais pas tant que ça, quelque fois elle me surprend, à être triste sans raison, quelque fois elle me domine, dicte mes réactions avant moi, j'ai l'impression de voir une autre personne parfois et là je m'interroge "pourquoi ?" je n'ai pas toujours la réponse. Quelque fois je refuse de voir la réponse, parce qu'elle me forcerait à plonger au plus profond de mon âme et je ne sais ce que je vais y trouver. Certainement ces monstres hideux qu'on nomme défaut. Jalousie. Envie. Désir. Non, pas le désir, le désir est fantastique, éprouver du désir c'est vivre, c'est apprécier, c'est aimer. Les sottes gens disent que le désir est mal. Le Désir n'est pas mal, c'est ce qui accompagne souvent le désir qui peut être mal, la jalousie est mal et pourtant je l'éprouve et je déteste cela. La haine accompagne le désir inassouvi. La violence aussi qui peut en découler, et moult choses encore.

Juste quelques mots, je suis comme une feuille qui glisse au fil de l'eau, mais là je bavarde, mon eau à moi ce soir sont des mots, ils m'emportent, ils m'emportent je ne sais où, et je me sens bien, ma plume glisse sur le parchemin, couchant des mots sans suite surement. je ne me relis pas, ce serait alors guidée ma main. Les mots m'entrainent, la feuille glisse sur l'eau et est emportée par les remous, la vitesse s’accélère, la rivière devient torrent, la feuille monte et descend en suivant les creux, les bouillonnements. Disparaitra-elle face aux éléments déchainés ? ils se déchainent de plus en plus, le torrent est devenu cascade, la feuille chute, elle chute alourdit par l'eau. Le vent ne peut la sauver, elle chute inexorablement et arrive dans un autre tourbillon et elle descend les rapides, elle se laisse aller, elle ne peut pas contrôler sa trajectoire et combien même elle le pourrait, elle n'en a point envie.

Juste quelques mots,
Juste pour dire que je suis en vie,
Juste pour dire que je reviens de loin.
Juste..juste pour dire que je t'aime. L'amour ? il y a trop de chose à dire, je n'ai point envie de parler d'amour en fait. J'ai plutôt envie de faire l'amour. Mais je parle, je parle, je suis si fatigante à être si bavarde, mais j'aime tant ça.
Juste quelques mots pour entendre ma voix,
Juste quelques mots pour être avec toi.
Juste quelques mots pour que tu me répondes n'importe quoi,
Juste quelques mots pour que j'entende TA voix.
Je t'aime, mon amour !
--Solitude
Ce matin alors que je dormais encore,
une fée est venue voleter devant moi,
j'ouvris les yeux et le monde fut ébloui.
Elle me parlait mais je ne voyais pas ses lèvres articulées et
je n'entendais qu'un chant parfait qui me charmait les sens.
Elle me chantait que ce que je cherchais était là.
Que l'amour absolu s'était penché sur moi.
Elle me chantait que dans les bras de l'aimé,
jamais plus malheur ne m'arriverait.
Alors j'ai osé lui demandé qui était l'être aimé et
elle m'a chanté que le nom était inscrit sur son aile.
Alors elle s'est approchée et je me suis penchée
et sur l'aile de la fée était écrit ton nom.
--Noir_desir


Lorsque l’aurore se fait sentir
Lorsque le néant nomme d’une voix douce et calme mon nom au milieu des ténèbres
Lorsqu’indifférence n’a d’égal que la folie qui nous étreint
Lorsque donner ne suffit plus
Lorsque les âmes hurlantes enveloppent doucement le corps
Lorsque le bruit de la vie n’est plus qu’une anecdote sans intérêt

Quand l’avidité d’être heureux devient lasse
Quand le bonheur n’est qu’aurore teintée de gris
Quand la présence n’est synonyme que d’absence
Quand le plaisir n’est plus que rêve
Quand le sourire n’est qu’une mascarade
Quand la joie ne se raccroche plus qu’à un mot

A quoi bon se laisser bercer doucement par la vie
A quoi bon s’enivrer de souvenirs déchus
A quoi bon rêver à l’irréalisable
A quoi bon s’accrocher à cet espoir souillé à jamais
A quoi bon se délacer sous un soleil en deuil
A quoi bon se lever pour marcher sur un chemin sans fin


Ho toi, ombre brune, enveloppes moi de tes désirs, laisses moi n’enivrer de ta passion mortuaire, laisses moi enfin me reposer que je puisse déposer ma tête sur ton épaule, que je puisse fermer les yeux sans aucune peur pour enfin… être heureux…
Theolenn
Je-démo…

Vers t'y qualité
Hors riz, on talle
Sangsue alitée
Habits sales

Des raies, zone Hâble
Et ma tomme ?
Labo minable
Référent d'homme

Strates, ego
Contre l'âme
Jeux d'égaux?
Mac à dames

...Niak

_________________
--Solitude
C'est la vesprée.
Mon coeur pleure.
Pourquoi ? Je ne surais le dire mais chaque jour pourtant quand l'heure vesperale arrive
mon coeur pleure.
Le cygne glissant sur l'onde ne me met plus en joie
Mon coeur pleure
la douce mélodie qui affleure à mes oreilles me laisse indifferente
Mon coeur pleure
Je ne perçois plus que la tristesse
Mon coeur pleure
J'entends le cri du soldat que la mort emporte
Mon coeur pleure
J'ouie le hurlement de la mère devant le mort-né
Mon coeur pleure
La plainte de l'homme qui a faim me parvint trop distinctement
Mon coeur pleure
C'est la vesprée
Mon coeur pleure
Je ne suis plus sensible qu'au malheur
Mon coeur pleure
Je souris à tous mais à l'interieur
Mon coeur pleure
C'est la nuit
Mon coeur dort
C'est l'aurore
Mon coeur rit
Mon coeur rira jusqu'à la vesprée.
Theolenn
J'ai toujours aimé les codes, les secrets et les double sens
Mais le message ce soir-là était si étrange d'apparence
Que ce fut navrant et triste tant le jeu était enfantin
Tant il était si improbable que cet homme eut un gardien

Il me parait et sans paraître, ses mots me désemparaient
Son ton était pur, ses rêves honnêtes, que sa plume traduisait
Pourquoi faut-il toujours que le bonheur des uns tue les autres
S'il pare, elle part ? Même Damoclès était meilleur apôtre…

Je suis le pianiste qui découvre le plaisir du duo
Et qui, seul devant son clavier, en cherche encore un écho
Est-ce que ça vaut vraiment la peine s'il faut toujours se méfier
Si même dans un jeu de mots, la liberté est surveillée …?


Un ami très cher à mon cœur (trop?) m'a dit un jour…
"Ne nous soucions ni de l'or, ni du temps, ni de la mort qui effraie tant les hommes, mais seulement de l'amour, de la beauté, de la poésie.
Ainsi, loin des lois du monde, nous régnons en souverains sur nos nuits, nos songes, l'imaginaire, et nous ne pouvons mourir : l'infini est notre compagnon de route
. "

Je gage…que la nuit, sans apparaître, en d'oniriques rencontres, l'histoire continue…
_________________
--Solitude
la vie est belle !
ce matin, le soleil rosit l'horizon
les roses s'ouvrent pour les papillons
les oiseaux chantent
l'air est parfumé
tout est beau, clair et limpide
et pourtant il n'y a pas si longtemps
la nuit était noire d'encre,
les phalènes ne trouvaient plus leurs chemins
la pluie pleurait dans mon coeur
j'étais perdue, égarée
la peur s'était faite ma compagne
puis dans cette nuit noire
surgit deux lacs profonds
éclairés miraculeusement par des étoiles
c'était tes yeux qui ont allumé ma nuit
Alors doucement, j'ai levé la tête
et mon regard de chauve-souris
a fait place à un regard de femme
un sourire est né sur mon visage
et il est devenu rire parce que
je t'aime
--Demoiselle.du.beon
De la solitude, je ne comprend qu'à présent la signification.
Comme une ombre qui glisse sur vous et vous fait frissonner,
On a peur, on la rejette, on essaie de la fuir pour la lumière.
Et pourtant, c'est dans la solitude que les plus grands pas,
Les premiers pas sans doute, se font, se défont et progressent
De la solitude, naissent les sentiments les plus forts, les plus durables
Vous les gardez bien enfouis en vous parce que personne autour
Pour les partager ou pour les utiliser, pour les exprimer d'une manière
Ou d'une autre, vous accumuler dans la pénombre de votre isolement
Et vous grandissez, en vous même, vous devenez un être à part entière
Que si vous n’étiez pas seul, sans famille, sans amis, sans amour
Qu'avec une foule dense et confuse, vous vous seriez perdu, abimé
Dans une lumière éblouissante et aveuglante où personne ne vous verrait

La solitude, on la subit pour son bien même si ça fait mal !
Alinoe_de_chenot
Le Temps

Tu cours après quoi ? dit le lutin

Après le temps répondit l'homme pressé

Tu as perdu dit le lutin
Personne ne peut attraper le temps. Il est dans l'œil de l'aimée, il est dans l'aile du cygne; il est dans le baiser volé, il est dans le ciel azur, il est partout où ton œil se pose, quand tu crois l'avoir en plongeant dans l'œil de l'amante, il est déjà parti se réfugier dans le rire insolent du saltimbanque et du rire, il fuit en te narguant se nichant dans la volupté d'une étreinte, puis redescend dans l'air sévère de ton supérieur, il est là et pourtant déjà ailleurs. Chaque fois que tu voudras le saisir il ira ailleurs dans la foultitude.
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Elektra.
L'injustice
Celle des hommes, celle des dieux, celle du destin
La privation de votre droit primaire, celui de vivre
Elle vous prend en traitre, vous attrape d'une main
Pour vous suspendre la tête au dessus du vide

La rage
Celle qui vient du plus profond de votre ventre brulant
Ce cri qui vous déchire les entrailles d'un seul coup
On voudrait hurler, frapper, à son corps défendant
Mais les poings serrés, on n'arrive pas à aller au bout

La douleur
Celle qui vous broie le cœur, l’âme, l'esprit, le corps
Cette sensation affreuse de perdre pieds à tout jamais
Quand plus rien ne peut arrêter la chute vers la mort
L’étreinte froide de ce mal vient lentement vous achever

L'abandon
Celui de la dernière chance, passage de la dernière limite
Les larmes qui coulent sans qu'on ne puisse rien faire
Les genoux qui ploient alors que notre monde s'effrite
Il n'y a plus rien qu'a se laisser aller, et perdre la guerre

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« A solis ortu usque ad occasum »
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