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[Rp] Dispensaire de Chinon

Stephandra
Marie Alice semble bien soucieuse et explique rapidement à la jeune femme de quoi il retourne. Stéphandra écoute avec la plus grande attention, d'autant qu'elle perçoit toute l'inquiétude dans la voix de sa Seigneurie, tout en parlant elles aident l'homme à se poser sur la couche libre.

Oh oui je veux bien. C'est sa blessure au bras, un coup d'épée qui a bien entaillé, qui s'infecte. J'ai beau tout essayé, rien n'y fait. Mais je ne suis que barbière, pas médecin.

Effectivement il est toujours délicat de soigner et encore plus quand le blessé fait parti des personnes à qui l'on tient, mais de cela elle ne dit mot, cela n'arrangerait rien et une blessure d'épée parfois réserve bien des surprises, malgré tout Marie Alice même si elle n'est point médecin a tout de même quelques notions des soins, à odir les soins prodigués

J'ai refait les points hier soir, certains avaient lâché. J'ai nettoyé, lui ai donné du millepertuis et du sureau en tisane mais la fièvre augmente toujours.


An même moment la Rossa arrive et donc profite des explications que lui répète sereinement Stéphandra, pas le moment d'ajouter un brin de panique alors que déjà l'angoisse est palpable. Elle sourit donc à Liloia

Bonjorn, ton aide me sera des plus utiles ma soeur oui mercé!

Puis à Marie Alice,

Entendu, vous avez ce que vous pouviez, peut-être la plaie s'est infectée sous les fils, ne vous souciez, nous allons l'examiner et faire le nécessaire pour rendre ce bras vigoureux!

Mot lentement et doucement prononcés, pas le moindre doute dans l'intonation mais le médecin sait que les plaies d'armes réservent bien des surprises si la fièvre ne cesse de monter, il ne faudrait point que la gangrène ait commencé son ouvrage et pour cela un seul moyen de le savoir, défaire le pansement, mettre la plaie à l'air et défaire les points soigneusement faits par Marie Alice.

Stéphandra regarde Liloia et lui murmure qu'il lui faut un bâton de réglisse et de l'alcool, puis d'autres choses pour refaire les soins mais avant tout nettoyer convenablement la plaie, demande également à son amie de rester pour la conseiller et l'aider, à deux elles ont souvent soignés.

En parlant en catimini avec la Rossa, Stéphandra commence à regarder la plaie avec attention, celle-ci est boursouflée par l'infection, une légère, très légère odeur de purulence se fait sentir, oui la plaie est en train de s'infecter et c'est pour cela que la fièvre monte, le corps se bat contre les microbes.

Faire tomber la fièvre est en aucun cas sa priorité, désinfecter la plaie par contre devient une urgence, Liloia tend un bâton de réglisse qu'elle a en besace et Stéphandra regarde Walan, il semble ailleurs comme occupé dans un autre monde, alors elle lui parle assez sèchement pour qu'il réagisse, du moins c'est ce qu'elle souhaite


Si vous voulez bien ce bâton de réglisse afin de mordre dedans, car la douleur risque d'être un peu forte

Tendant le bâton vers les lèvres de l'homme, ses azurs scrutent la plaie et ses oreilles guettent le moindre mot de Bella Rossa!
Krystel_martin
[Auprès de la Brune flamande et de la Blonde angevine]

Désespoir et humeur chagrine. "Dieu, prêtez donc vie à mon amie, à ma Sœur !" Mais où était donc les soigneurs ? Quelqu'un ! Vite !

Elle entendit un murmure. La voix de Sakura effleura la conscience de la pucelle, sans pour autant l'éveiller. Car Krystel était encore debout et portait toujours Sa Sœur d'armes. Les jambes rechignaient à soutenir la charge, mais pourtant, elle était debout, le regard et l'esprit perdus. Ses sens vagabondaient, elle ne ressentait plus qu'une chose : la peur de la mort, qui empestait la pièce où elle venait d'entrer. Et plus que la mort des autres, des inconnus dont elle n'avait cure pour le moment, Krystel avait peur de voir Mél mourir sur son épaule.

Krystel ?

C'était Daine, cette fois. Et Krystel ne l'entendait toujours pas. Perdue, complètement perdue, à la recherche de cette même Daine qui se tenait devant elle et qu'elle ne pouvait ni voir, ni entendre ! Et pourtant, que Diable ! Elle en avait vu d'autres, la Flamande ! Mais c'était différent. Là, il s'agissait de transporter une amie, une sœur d'armes qu'elle avait vu tomber. En un mot, la jeune fille était choquée.

Mel...

Krystel releva le nez, cligna trois fois des yeux. Une femme blonde s'approcha, ausculta Mél. Qui était cette jolie personne ?

Assez perdu de temps ! Vite il faut l'allonger séance tenante. Krystel je te charge de lui retirer ses effets. Il faut que je me lave les mains et que je prépare tout ce dont je vais avoir besoin pour sauver la vie de Mel.

Cette voix... Daine ?
"Daine ! Tu es là, saine et sauve !" En un instant, Krystel sortit complètement de sa torpeur, fit glisser Mél de son dos pour la poser le plus délicatement possible sur la table. Malgré les membres endoloris et le choc qui la faisait trembler, elle parvint à empêcher la tête de Mélusine de cogner lourdement la table. Elle défit alors la ceinture de la Blanche évanouie, lui ôta délicatement ses vêtements maculés de sang. Seule restait la chemise, maculée elle aussi. La voix vibrante d'émotion, Krystel demanda à la guérisseuse :

Dois-je aussi lui ôter sa chemise ? Elle semble tant collée à la peau que j'ai peur de faire du mal !
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Mariealice
Marie avait un peu reculé, s'était mise dans un coin où elle ne gênerait pas sans pour autant s'éloigner de trop, regardant et écoutant. Un sourire, bien qu'un peu faible à Liloia qu'elle avait croisé en taverne puis ses yeux se reportèrent sur Stephandra. La tête se mit à hocher à ses paroles, comme si c'était un rituel pour se convaincre que oui, tout irait bien.

Alors que Stephandra prenait les choses en main et tentait un bâton à Walan pour mordre dedans, elle croisa le regard du brun et lui sourit, faisant signe d'écouter. Quelques pas pour se trouver près de lui, elle prit doucement le bâton à la médecin et la fit glisser entre les lèvres de Walan elle-même. Il n'était visiblement déjà plus en état de réagir correctement. Et pour être certaine qu'il ne bougerait pas, elle l'enlaça, se collant à l'autre côté, celui du bras sain et fit signe de poursuivre.

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Stephandra
Regards croisés entre Marie Alice et Stéphandra, pas besoin de mot, elle comprend qu'elle peut poursuivre son affaire, pas de mot échangé non plus avec la Rossa, celle-ci est déjà partie à la recherche de ce dont elles auront besoin pour les soins, d'ailleurs elle revient déjà avec tout le nécessaire, Stéphandra regarde en détaille, analyse le tout.

Ensuite, elle reporte son attention sur le bras blessé, vérifie rapidement qu'il n'y ai pas de fracture et délicatement ôte les points un à un que Marie Alice a effectué sur le bras de Walan. Les points sont bien faits, nul doute qu'elle a l'habitude de ce genre de chose.

Stéphandra regarde la petite fiole de vinaigre blanc et hésite avec celle calva qu'elle garde toujours précieusement sur elle, rien de tel que l'alcool pour purifier une plaie quoi qu'on en pense, certains préfèrent couper les chairs abimées, ce n'est pas son cas, non elle est même contre car souvent ça entraine plus longue guérison et parfois autres complications.

Alors avant tout, Se nettoie les mains avec un alcool de miel et rose, puis elle imbibe un linge propre de vinaigre et nettoie la plaie en grattant l'abcès en train de se localiser, opération douloureuse pour Walan mais nécessaire, Stéph s'applique à la nettoyer de fond en comble, puis replace un filet de calva afin de terminer de nettoyer et laisser le sang "sale" finir de s'évacuer.

Walan grogne malgré le bâton de réglisse mais Marie Alice veille au mieux à ce que le médecin puisse poursuivre ses soins.

Pendant ce temps Liloia prépare une lotion chaudes d’eau de rose, et de fénugrec, de graine de lin, qu'elle ajoute à un cataplasme de farine d’orge. Mélange le tout pour en faire une patte simple à appliquer.

Stéphandra vérifie ne pas laisser de mauvaises structures dans la plaie et choisit une aiguille triangulaire avec un fil de lin bien solide pour entamer de refaire des points bien serrés. Stéphandra nettoie l'aiguille et le fil en les trempant dans le vinaigre blanc et commence la suture.Quelques points effectués, elle croise le regard de la brune, comprend que l'homme délire en souffrant, mais il lui faut poursuivre, elle se mord la lèvre inférieure et termine de faire ses points avec la plus grande application possible.

Quelques gouttes de sueurs froides longent son front, jamais drôle de faire ce style d'opération, peut-être aurait-elle du préférer une bonne saignée comme certains médecins font? Non, elle est persuadée d'avoir fait le bon choix, la saignée affaiblit et Walan n'a franchement pas besoin de cela.

Une fois la suture terminée, elle applique le cataplasme préparé par Liloia et l'applique sur la plaie. Utilise des bandes de linges propres, de celles dont on entoure les nouveaux nés et passe son avant bras sur son front.

Redresse la tête pour regarde Marie Alice, et s'adresse à elle


J'ai... J'ai désinfecté la plaie... Refait des points bien serrés et appliqué un cataplasme pour aider à la cicatrisation mais surtout éviter qu'elle ne se réinfecte.... Courte pause Il faudra refaire le pansement dans quelques heures et le veiller, je vais vous donner de quoi faire tomber la fièvre... Mais là, la fièvre nous prouve que son corps lutte contre l'infection, c'était une bonne chose.

Soupire légèrement, se relève pour aller se nettoyer les mains et avant bras, puis revient à Marie Alice.
Mariealice
Marie était restée près de lui, sans bouger d'un pouce, observant avec attention et le travail de Stephandra et son aide et le visage de Walan. La fièvre n'aidait pas ce dernier qui était de plus en plus pâle.

Lorsque les soins furent terminés, elle l'aida à s'allonger pour se reposer un peu, lui souriant pour le rassurer, encore. Puis la brune se tourna vers celle qui venait d'officier.


Merci. J'espère que cela aura plus d'effet que ce que j'ai pu faire.


Lentement Walan s'enfonçait, la fièvre montant encore.
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Andaine
Une plaie au ventre devait toujours estre prise avec beaucoup de sérieux car la paroi abdominale n'était protégée que par des muscles, et les lésions pouvaient atteindre des organes ou des vaisseaux qui allaient saigner et provoquer une hémorragie interne invisible de l'extérieur. Krystel avait déposé son petit fardeau sur la table puis avait questionné Andaine. Les prunelles argentées qui jusqu'à présent ne cessaient de fixer la plaie béante étonnamment profonde cillèrent et se posèrent sur la flamande. Toute son attention s'était portée sur Mel au détriment de la jeune fille qui l'accompagnait. L'apprentie était choquée, ça sautait aux yeux. Elle tenait à peine sur ses jambes, le corps secoué par des tremblements, la voix vibrante d'émotion. L'escuyère se mordit violemment la lippe; elle devait établir des priorités et la vie qui s'échappait du corps de la jeune femme allongée présentement sur cette table qui lui faisait face venait de passer en teste de liste.

La Blanche angevine opina du chef. Ses doigts fins se refermèrent sur une paire de ciseaux. Elle se pencha sur la table et découpa la chainse sur toute sa longueur de bas en haut dévoilant une partie du fresle corps de la mini muse. Redressant sa nuque gracile, elle s'adressa à Krystel.


De l'eau chaude mais non bouillante s'il te plaist ! Tu en trouveras à la cuisine près du vestibule. Nous imbiberons la chemise avec. L'eau infiltrera le tissu collé, de cette façon nous pourrons l'oster sans difficulté aucune.

Andaine avait suivi du regard la flamande jusqu'à ce que sa silhouette disparaisse de son champ de vision. Le pouls de Mel était toujours aussi rare et faible. La peau avait perdu de sa couleur naturelle, elle avait du mal à lui soulever les paupières et ses extrémités étaient froides. L'exploration visuelle de la plaie supputait une certaine profondeur qui l'inquiétait grandement. Et si des organes ou des vaisseaux situés dans l'abdomen avaient été atteints ? Elle ne voulait sonder ni élargir la plaie. Les opalines effleurèrent ses instruments de cyrurgie : écarteurs et sonde avant de se fixer de nouveau sur la plaie. Elle se pencha et n'observa point de corps étranger ni de petites esquille d'os à l'intérieur des lèvres. Aucun écoulement digestif ou urinaire. La présence de Krystel revenue promptement l'obligea à se redresser et à se secouer un peu. Elle sortit une flasque des fontes de sa ceinture et la tendit à la brunette.

Assieds toi sur la paillasse Krystel et prend quelques gorgées de cette eau de vie.

Quelques instants plus tard et une blessure bien dégagée. Sachant qu'une plaie pénétrante devait estre refermée plus vite et suturée par des points plus rapprochés et plus serrés, La guérisseuse réunit les lèvres de la plaie, s'empara d'une aiguille de bon acier et propre, montée sur un fil de lin fort et égal puis l'enfonça du costé extérieur dans l'une des lèvres de façon à traverser le mirach et le siphac, elle perfora ensuite dans l'autre lèvre le péritoine et le mirach en pénétrant de l'intérieur vers l'extérieur puis à la distance d'un petit doigt de points faits, avec la mesme aiguille et le mesme fil sans le couper ou le nouer, elle effectua un deuxième point. Elle s'appliqua ainsy sur toute la longueur de la plaie pour que le fil n'apparaisse que sur les costés puis elle le noua et le coupa définitivement.

La suture terminée, Andaine nettoya et désinfecta la plaie avec de la teinture alcoolique à l'ail selon les conseils de son maistre herboriste, Eric Aymercah et appliqua dessus un emplastre composé de plantain, de bétoine, d'ache filtrés, de résine clarifiée, de cire nouvelle et pure et de térébenthine. Elle termina par un bandage épais afin de recouvrir la plaie et de maintenir l'emplastre. Les jours qui s'en suivraient seraient déterminants pour Mélusine. Les yeux embrumés la saumuroise passa tendrement un linge humide sur le visage de sa sœur d'armes. Avait-elle perdu trop de sang ? Elle n'était point fiévreuse mais l'infection pouvait survenir bien plus tard. En l'état elle ne pouvait guère faire mieux que de veiller et prier. Pudiquement, elle recouvrit le corps en partie dénudé d'un drap propre et immaculé.

Il était temps de s'occuper de Krystel.

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Primum non nocere, deinde curare
Stephandra
De rien vostre Seigneurie, je le souhaite aussi, je vais lui préparer une tisane pour la fièvre, ensuite je suppose que vous le veillerez...

Lui sourit avec compassion et va préparer la dicte tisane de tilleul, sureau pour la fièvre et d'ail pour l'infection, un savant mélange dont elle adoucit un peu le goût.

Revient avec un petit plateau auprès de Marie Alice, observe Wallan couché sur la couche, pose le tout près du lit.


Je vais devoir aller voir mon fils au camp, mais je repasserai plus tard dans la nuit.

Inclinaison de tête respectueuse, esquisse de sourire encourageant, puis elle attrape le bras de Liloia et les deux filent rapidement, plus vite parties plus vite revenues dit on.
Walan
L'esprit embrumé par la fièvre, le voile du délire s'était parfois déchiré à cause de la douleur lorsque Stephandra s'était occupée de la plaie, le conduisant à mordre dans le bâton de réglisse que Marie lui avait glissé dans la bouche. C'est tout juste s'il avait senti la présence de celle-ci à ses côtés dans son délire.

Le délire continua néanmoins de longues heures, bien que Sans Repos ait lui-même perdu la notion du temps. Puis, lentement, presque imperceptiblement au début, la température baissa peu à peu, tandis que la plaie reprenait un aspect plus sain. Et un sommeil, encore fébrile certes, mais réel tout de même par rapport à l'état semi-comateux qu'il avait eut jusque là, finit par s'emparer de Walan.

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Krystel_martin
Elle n'en menait pas large, la Flamande. Elle tremblait de tous ses membres, de toutes ses forces. Pourtant il fallait tenir, ne pas vomir, ne pas s'évanouir... Elle avait vu ce lâche plonger sa lame dans le ventre de Mélusine. Elle voyait déjà la brune, l'autre Flamande, la Soeur et l'amie... morte. Les sens de Krystel étaient maintenant tournés vers cette clairière où Pino et elle l'avaient retrouvée battue et ensanglantée...

De l'eau chaude mais non bouillante s'il te plaist ! Tu en trouveras à la cuisine près du vestibule. Nous imbiberons la chemise avec. L'eau infiltrera le tissu collé, de cette façon nous pourrons l'oster sans difficulté aucune.

De nouveau, Daine la tira de derrière le mur de souffrance et de folie que ses sens lui fabriquaient. Mélusine respirait, et peut-être vivrait-elle, si le Très-Haut guidait bien les mains expertes de l'assistante guérisseuse. Alors, tel un automate, Krystel se dirigea vers la cuisine, chauffa de l'eau, et revint avec son fardeau chaud près des Blanches. En récompense, ou parce que Daine avait vu que la jeune fille était au bord de l'évanouissement, une flasque lui fut tendue, et ordre lui fut donné de s'asseoir. La pucelle ne se fit pas prier deux fois. Elle s'assit, but un peu et toussa. L'alcool lui brûlait l'œsophage, et la réchauffait un peu. Elle regarda ses mains ensanglantées. Alors, elle se mit à trembler, puis à pleurer en silence.

Et si Mélusine mourrait, quel mensonge allait-elle raconter à la Pucelle dorée pour atténuer sa souffrance ? Et quel mensonge allait-elle se raconter, à elle, pour oublier les circonstances de sa mort ? La jeune fille serra le poing. Les jointures blanches, les ongles plantés dans la paume. Légère morsure pour oublier, un bref instant, la douleur qu'elle ressentait à la pensée de la mort de Mélusine. C'était sa faute si Mél était là, c'était sa faute si elle était si impuissante à soulager son amie. C'était sa faute, sa très grande faute.

La Paradisiaque fit tomber la flasque d'Andaine. Alors qu'elle se baissait pour la ramasser, elle chuta lourdement à terre. Elle voulut se relever, mais tout tournoyait autour d'elle, au point de lui en donner la nausée. Elle voulut appeler, mais sa mâchoire était contractée, sa gorge nouée. A terre et muette, elle ne pouvait que fermer les yeux, et attendre d'aller mieux. Mais était-ce seulement possible d'aller mieux, alors que Mélusine était au plus mal ?

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Andaine
Mais l'enchaisnment des évènements est venu défier les pires scenarii pour une guérisseuse. Il était temps de s'occuper de Krystel. Ces mots venaient de traverser à peine ses pensées que parallèlement un objet avait chu à terre. La flasque contenant de l'eau ardente. Quittant le visage exsangue de Mel pour reporter son regard cendré sur celuy de la flamande bis, Andaine effleura la silhouette penchée de sa sœur d'armes qui oscillait dangereusement. Elle ne fut toutefois pas assez prompte pour lui éviter la chute. L'apprentie, visage livide, s'écroula lourdement sur le sol dallé de la pièce et resta allongée. La Blanche angevine contourna le corps blessé de la mini muse, pour porter secours à la jeune Krystel. Dans la précipitation, Andaine se cogna la cuisse dans un des coins de la table. Elle étouffa un juron.

Krystel... Krystel... Krystel...

Le rideau des longs cils de l'apprentie baissé, la guérisseuse ne pu que constater l'évanouissement de la jeune fille. Elle commença par lui tapoter les joues tout doucement puis la gifla carrément. Sans réaction aucune de la flamande. Trois doigts sur son artère radiale au bord externe du poignet. Moins de cinquante battements par tour de sablier. Elle faisait un malaise vagal. Probablement la vue de tout ce sang... Elle positionna doncques Krystel sur le dos, les jambes surélevées en glissant une chaise dessous toujours pour favoriser l’oxygénation de son cerveau. Elle desserra alors sa vesture, son col de chemise, sa ceinture, puis vérifia si la jeune femme n'était point blessée. Rassurée quelque peu, Andaine l'éventa sourcils en accent circonflexe avec un vieux parchemin à l'encre jauni une planche de son herbier. La belladone plante extresmement toxique mais dont on tirait une substance dite alcaloïde, de ses feuilles, l'atropine qui avait la propriété de paralyser le nerf vague. Si la jeune fille était sujette à ces malaises, la guérisseuse pourrait toujours lui en donner pour éviter de tourner de l'œil.

Toujours penchée sur la belle au bois dormant, Daine esquissa le plus doux des sourires.

Je ne suis point le prince charmant ! Dommage pour toy ! Un baiser et tu serais déjà réveillée...

En place et lieu j'ai l'impression d'estre une des trois marraines de la belle Krystel penchée sur sa paillasse.

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Primum non nocere, deinde curare
Ombres
Ombres arriva au dispensaire de Chinon plussieurs jours aprés ça blessure. La guérisseuse avait soignée sa blessure toute seule mais pensa que ça ne ferait pas de mal de la montrer à une personne neutre. A peine arrivé, elle entendit la voix de ces soeurs qui ce trouver aussi appareent dans ces lieux, la blanche s'avença vers elle pour les saluer.

Bonjour mes soeurs, vous allez bien? Bonjour à tous les autres aussi.
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Krystel_martin
Noir. Et chaleur. La Paradisiaque imaginait le Paradis un peu plus éclairé et un peu moins... chaud. Était-elle en enfer lunaire ? Non, car les plus grands savants affirmaient que l'enfer était gelé. Alors quoi ? Où diable était-elle ?

Une voix lui arrivait, étouffée. Quelqu'un l'appelait, mais elle était trop loin pour reconnaître la voix. Puis, soudain, quelque chose lui piqua les joues, avant de lui faire carrément mal. Quelqu'un la giflait, tout en l'appelant. Krystel ouvrit les yeux, et vit Andaine. La voix pâteuse, elle grogna :


Angneugneu... Gnaine ? Gné baiser ? Gné magnaine ?*

Elle cligna les yeux. Elle avait chaud, extrêmement chaud. Puis soudain, elle trembla. Elle regarda autour d'elle, vit des corps allongés. Elle se tourna ensuite vers l'assistante guérisseuse et lui demanda :

Qu'est-ce que... qu'est-ce qu'il se passe Daine ? On est toutes mortes ?

Ombres apparut alors dans son champ de vision, apparemment blessée. Que c'était-il donc passé ? Elle rassembla ses esprits, réfléchit. Mélusine, le sang, la traversée de la ville avec la Flamande sur le dos. Le dispensaire.

Alors, Krystel se remémora tout : elle n'était pas morte, elle venait de s'évanouir. Elle rougit et bafouilla quelques excuses incompréhensibles.



*Andaine ? Quel baiser ? Quelle marraine ?
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