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[RP] Dans le ciel, l'ombre d'une huître bleue...

Gerbert
Plein les bottes! Bottes que Gerbert n'avait pas, au demeurant. Le crapahut sur les sentes vallonnées c'est bon quand on a 15 ans. Après, c'est de la perversité... ou un cruel manque de bonne fortune.
Gerbert crevait la dalle, Gerbert avait mal aux nougats, Gerbert avait aussi passablement envie d'uriner, mais le groupe allait bon train.

- JOSIAAAANNE ! Soeur Titty! Monichon!...
Devant, la personne n'esquissa pas même un semblant de réaction. Ca faisait 20 lieues que Gerbert gueulait comme un putois que ses arpions étaient en sang, que le fond de l'air était frais, que la clappe était infecte, qu'il avait envie de couler un bronze ou qu'il était habitué à plus de considaration.
- Princesse !!!
D'une voix chevrotante, suppliante, le vagabond s'adressa à sa maîtresse, logeuse, muse... pour le moment muselée dans un silence contemplatif.
- Kun... mon beau... mon trésor...
Gerbert crut entendre un "Va crever"... ou un "Vais t'crever"... il n'était pas bien sûr, et il rentra la tête dans les épaules.
A sa décharge, Gerbert était le seul du groupe à pied, et il portait deux énormes ballots de lingerie, fanfreluches, plumes d'autruche couteuses que la Princesse trainait avec ses peaux de chats et autres fantaisies si féminines. Les autres, à cheval, avaient renoncé à le prendre en croupe, le vagabond ne cessant de se plaindre de la sellerie aussi confortable qu'un sac de noyaux de pêches, du pas de la monture qui lui secouait le cervelet et l'empêchait de se concentrer sur la transcendance de la sieste par rapport au labeur, ou de la vision peu édifiante du dos du cavalier qui "pourrait quand même faire un effort et lui faire la causette".
Du coup Gerbert marchait.
Et regimbait comme une aïeule troussée par un ruffian.
--Josi.josiane



Elle boude.
Josiane boude.
Pourquoi elle boude ?
Parce que sa maman lui a dit depuis toute petite que quand elle fait la moue comme ça elle est irrésistible. Et irrésistible elle veut l'être. Elle a fini d'apprendre avec la Princesse. La princesse, c'est la classe internationale. Du genre que même les plus nobles des nobles se courbent quand ils la voient passer. Et en général ils la ramènent pas. Parce que la Princesse, ça la gène pas de mettre des coups de pompe du haut de sa jument magnifiquement magnifique, à qui ne saura pas la traiter comme elle le mérite. Comme une Princesse quoi ! Josiane l'admire, Josiane l'aime, Josiane la suit partout.
Elle suit partout plein de monde en fait. Depuis quand, elle ne saurait dire, ça fait un bail qu'elle voit la petite troupe s'agrandir sans comprendre où tout ça va la mener.
Assez éclectique la troupe d'ailleurs.
On a :

- Un blond chef, du genre taciturne, que Josiane aurait bien entrainé dans une grange à foin du temps où elle avait encore envie d'entrainer des hommes dans les granges à foin. Maintenant non, elle a pu envie. De temps en temps elle le voit passer, lui dire ce qu'elle doit faire et puis disparaître aussi vite qu'il est venu. Pas pratique pour tâter la marchandise.
- Un clodo, Paul, aussi aimable qu'il est moche. Le genre à lui donner des p'tits noms qu'auraient un rapport avec sa plastique parfaite, oui oui parfaite que même ça fait des jalouses. Donc Paul qui voudrait la trainer dans le foin comme si elle était une catin de bas étage. Mais non, elle a de l'éducation Josiane, et des principes : pas de grosse bouffe à l'auberge, pas de foin. Pis t'façon Paul, il fait rien qu'à lui dire des méchanteries, alors elle l'aime pas.
- Une rousse. Ginette. Qu'elle connait pas plus que ça mais qu'a l'air marrante.
- Un type, vieux, qu'aurait une fille qui fait des gosses à tout ce qui porte braies, et qui serait en cloque du blond chef. Robert il s'appelle. Paraitrait que Paul est amoureux de lui, mais faut pas l'dire alors elle le dira pas. Même si Paul se gène pas pour lui faire du rentre dedans dès qu'il le voit. C'est pas ses oignons à Josiane. Pis elle trouve ça dégueulasse alors moins elle en parle, mieux elle se porte.
- Une blonde qu'est devenue maronnasse à force de se trainer dans la boue. Elle est pas sure de son nom, ça doit être florette ou un truc comme ça. Du genre à bouffer d'la salade qu'elle aurait gardé dans un baluchon au frais pendant des jours et de trouver ça génial. Chacun ses p'tits plaisirs hein. Florette c'est la salade.
- Un autre qui s'appelle Roger. Alors lui elle le connait pas. S'il était pas si coincé du cul elle l'aurait entrainé dans le foin aussi, après une bonne auberge hein. Mais il est pas causant. Des fois il passe, il boit un coup et il se casse. Elle sait pas qui il est.
- Une blonde, qui cause pas. Comment elle s'appelle déjà ? Aline... ouais Aline, c'est moche comme nom. Vaut mieux s'appeler Josiane. Aline elle cause pas, elle est toujours toute seule dans son coin, on s'demande pourquoi. Surement qu'elle est jalouse de la beauté de Josiane et que du coup elle fait la gueule. Ça peut être que ça. Bien fait, l'avait qu'à naitre belle.
Y'en a d'autres aussi, mais ils sont tellement sociables qu'elle les a jamais vus. Qu'ils crèvent. C'est ce qu'elle se dit. Mourront cons de ne pas avoir connu Josiane. LA Josianne, la seule l'unique, la merveilleuse.

Et puis y'a la Princesse. Sans qui Josiane serait perdue. Complètement cinglée mais tellement classe. Du genre à étriper des chats pour s'en faire des robes, ou à hurler à l'injustice et demander pendaison si on lui frôle l'épaule par mégarde. Si Josiane n'était pas aussi magnifique, elle serait moche rien qu'en la regardant. Comme d'autres le font. Avec leurs yeux de merlans frits subjugués par tant de prestance et d'autorité.

Voilà donc une troupe très éclectique qui se promène en terres limousoises. Elle sait pas comment on dit Josiane. Je ne fais que retranscrire moi.
Derrière, le clodo grogne, à côté la princesse trône sur sa jument au moins de sang royal, Florette grignote, d'la salade surement, et les autres, ils font ce qu'ils veulent, Josiane s'en cogne. Elle se cogne de pas mal de choses en fait. Sauf de la Princesse. Parce qu'un jour elle lui a dit qu'elle lui fera visiter son château.
Chacun sa vie.
Si la Princesse était pas là, Josiane n'y serait pas non plus. Elle serait là où est la Princesse en fait. Parce que c'est bien la seule à cause de qui elle peut filer en urgence derrière le premier chène croisé à force de se marrer.

Princesse ?
On fait quoi là ?
On va où ?
On mange quand ?
J'ai mal aux fesses, on s'arrête quand ?
J'peux mettre un coup d'botte à Paul ?


….........
Fleurinne
[On est toujours le suivant d'un suivant !]

Une belle cacophonie sortait de la colonne, Fleur avait laissé sa roulotte aux mains de Mia qui restait largement à l'arrière avec son fiston... Elle, c'était trouver un gros canasson, genre cheval de trait mais sans la charrue... l'était bien docile et tout marron donc elle l'appela naturellement... Black !
Au moins avec ça... ça fait bonne impression nan ?! Elle part un peu en avant, et se met sur une colline, ça lui rappelle ces montagnes, debout en équilibre sur le dos du cheval et les regarde passer en les pointant du doigt.

Un, deux, trois...
Une charrette passe au milieu...
hu? z'etes combien dans la charrette entassa là ?
Petit moment de flottement et....5...
Fleur compte vite fait sur ses doigts donc...
9.. 10, 11...
Nan mais ho... l 'plaf ? t'arrêtes de faire des aller et retour... tu m'embrouilles... j'osais plus si je t'ai compté humpf... tout ça pour aller faire un brin de causette à la blondinette...
Elle reprend donc...
Cinq, six, Sept... P 'tain... j'suis encore perdue...
Elle se tortille et pointe du doigt en comptant les têtes...
Rien à faire, ne sont trop loin maintenant...
Coup de talon sur les flancs de l'animal et elle rejoint la colonne. Elle ferme la marche. Fleur grogne car elle se prend le nuage de poussière en pleine tronche, pis elle n'est pas d'humeur alors elle râle jusqu'à l'entrée du minuscule village...

_________________
--Princessement_votre
Elle galope, se laissant porter par la course rapide, rythmée par le bruit sourd qui s'échappe des naseaux de l'animal à chaque foulée.
Le paysage défile à toute allure, à peine si elle aperçoit le charme de l'endroit. Pas un regard pour cette immense étendue aride et désertique, ou ce ravissant ruisseau à sec qui coule à l'ombre de cet arbre mort. Même le mélodieux chant des corbeaux qui s'y accrochent ne l'interpelle pas.
Elle court vers son prince.
Princesse !!
Elle l'aperçoit au loin, il l'appelle, il est grand, très grand. Musclé, très musclé.
Elle n'hésite pas à diriger sa monture sur la gueusaille qui se trouve sur le chemin, les piétinants avec un sourire sadique. Le sourire s'agrandit sur ses lèvres alors qu'elle s'approche. Le plat de l'épée s'abat sur les plus récalcitrants qui osent ne pas se prosterner et se jeter sur le côté à son approche.
Il se fait pourtant moins franc en le distinguant un peu mieux ce lointain amant, avant de grimacer franchement. Qu'il est laid !
Même l'animal semble en convenir car il fait un brusque écart pour ne pas s'approcher.

Les mirettes s'ouvrent d'un coup pour être éblouies par le soleil qui tape.
Disparu le mâle, plus de désert, ni de noble destrier, remplacé qu'il est par sa jument racée, qui à l'instant même refuse tout bonnement de poser le sabot ferré d'or -dernière excentricité de la donzelle- dans une flaque d'eau.
Le rêve laisse place à la réalité.
Mais qui sont ces gens ?
Une fois encore la brune Princesse ne se rappelle de rien, ou si peu.
Des gens qu'elle doit sûrement connaitre, vu qu'elle les suit. Et qu'ils la connaissent biensûr, car elle aperçoit bien qu'elle se trouve au milieu du cortège et que plus d'un lui lance de curieux regards mêlés d'admiration, de crainte et de respect.
A tous les coups ils l'envient.
La main se fait caressante alors qu'elle flatte l'encolure de sa bête, tandis que les yeux se durcissent en fixant les autres.


Pourrions-nous connaitre le nom du crétin d'abrutis d'sa mère la catin d'son bordel à la mord-moi l'noeud qu'a pas été foutu de nettoyer la route ?!
Hein, hein, c'est qui ?
J'vous déteste tous !
Pouvez bien crever !


Dédain total qui 'envahit alors qu'elle tourne la tête vers Paul. Elle le connait lui... Ou pas. Il a l'air chargé. Et d'apercevoir un bout de plume qui dépasse de son fardeau. La Princesse se penche et attrape l'objet de sa convoitise pour s'amuser à l'agiter vers l'oreille du porteur.

Princesse ?
On fait quoi là ?
On va où ?
On mange quand ?
J'ai mal aux fesses, on s'arrête quand ?
J'peux mettre un coup d'botte à Paul ?


La tête tourne de l'autre côté pour apercevoir une autre brune. Pas moche, mais c'est un détail, après tout elle n'est que gueuse, donc elle ne compte pas. D'ailleurs est-elle seulement capable de comprendre quoi que ce soit ? Guère possible, tout le monde sait que les petites gens ne sont guère disposées à la pensée haute et sensée qui caractérise les nobles.
La bouche se tord en une mimique dégouttée et franchement pas très princière alors qu'elle se tourne affolée vers le dit Paul.


PAUUUL ! On nous suit ! Y'a une brune là ! Là ! Plume inquisitrice tendue vers la Josiane.
Tue la ! Tue ! Tue j'te dis !!!
Gerbert
On appelle ça une bavure

La plume lui chatouillait l'oreille comme une langue en taverne. Paul grimaça. Il aurait bien mordu si ça n'avait été la Princesse.
Cette femme a quelque chose de l'Huître Bleue, c'est sûr. Le simple fait de l'avoir a son côté et les fourmis vous grimpaient dans les jambes, faisaient des courses de vitesse entre vos reins, vous grignotaient les entrailles. C'était exactement à mi chemin entre l'extase et le supplice. Et ça, seule une Envoyée de l'Huitre pouvait le provoquer, Paul en était convaincu. Princesse était la Messie. Il aurait cru que ce serait un homme, genre barbu avec de longs cheveux. Vêtu sobrement et prêchant la pauvreté et la charité. Mais il se rendait compte maintenant que ça ne marcherait jamais. Qui veut être pauvre et minable alors que la Princesse est belle, riche et noble?

La Voix celeste de la Princesse résonna dans l'ether immobile comme un coup de fouet. La plume s'agita follement vers Soeur Titty.

- Tue! Tue! Tue j'te dis!
Etait-ce possible? Soeur Titty, la première apôtre, celle qui avait vu alors que tous étaient aveugles! Celle qui qui la première avait décelé la Sagesse de l'Huître Bleue incarnée sur Terre pour nous sauver de la Médiocrité et de l'Ennui, les grands maux de notre temps. Etait il possible que Soeur Titty ait trahi?
Paul regarda la plume d'autruche non sans caresser le secret espoir de s'en parer un jour pour une parade endiablée et dévêtue devant un par terre de jeunes convertis et sous la lumière bleue des feux de la rampe...
Puis il revint à la situation présente et eut un ricabement bref à l'adresse de Soeur Titty, Josianne de son nom laïc.
Celle ci était devant les portes de la ville et en grande discussion avec ce qui semblait être un représentant de l'ordre ancien et païen: la maréchaussée.

- Maréchal Renardo! Passez au large, vous n'entrerez pas!" dit l'Infidèle avec une certaine morgue.
Frère Robert, Frère Gérard et quelques autres se portèrent aussi à hauteur de Soeur Titty et le ton monta dans les aigus.
Paul, Frère God de son nom liturgique, lâcha ses ballots et entreprit de les saccager consciencieusement, faisant jaillir culottes de mailles et brassière en bronze, mouchoirs en cuir d'éléphant et robe en peaux de chats.

- Mon épée! Foutre!
Pas le temps de chercher plus avant, Frères et Soeurs avaient démonté et entouraient le Maréchal en lui demandant de vider ses poches et faire don de ses richesses à l'Huître bleue. S'entêtant dans son paganisme et sa dévotion au Mal, celui ci refusait avec obstination. Et tirait lui même une longue épée à la lame cruellement affutée.
- Haro! Sus à l'Infidèle! Le Mal doit être excisé. Nul n'empêchera l'Envoyée de l'Huitre de répandre la bonne parole en ces murs!

Elevons un pudique nuage de poussière sur une scène d'une rare violence et d'une parfaite orthodoxie avec ce monde moyennageux et impitoyaaaable.
Laissons quelques instants pour que la poussière se repose paisiblement comme un linceul sur...


- Nom de l'Huitre! On n'y est pas allé de main morte!

Citation:
31-07-2011 04:05 : Vous avez frappé Renardo. Vous l'avez grièvement blessé.
31-07-2011 04:05 : Vous avez frappé Renardo. Vous l'avez légèrement blessé.
31-07-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Rochechouart.
Aaron_
Aaron secoua la tête en constatant le nombre de défenseurs de la ville … non ce n’était pas possible, jamais vu un pareil amuse gueule, ce ne serait pas cette nuit qu’ils repeindraient les murs en rouge, il n’y en aurait même pas pour tout le monde. Il espéra un instant que le douanier était du nombre, celui là méritait bien une petite correction.

Une poignée de gardes se dressait entre la ville et la masse de l’armée. Saisissant une flasque de chouchen, il en but une bonne rasade pour calmer sa déception, il se doutait un peu que ce serait facile en arrivant au petit matin mais là c’était pire que la curée … soit … puisqu’ils ne pouvaient leur opposer que cette résistance. Le breton s’élança mais déjà certains de ses compagnons taillaient dans les chairs du limousin.

Mibien an ankou … *les fils de l'Ankou*

des cris, quelques hurlements, du sang qui gicle et la ville leur était ouverte. En peu de temps, si peu de temps, tout fut fini et il n’avait même pas sali son épée … la remettant au fourreau, il chercha instinctivement du regard une jolie blonde et une belle brunette … une poitevine et une angevine, leur armée était tout de même composée d’une bien belle alchimie.

Citation:
31-07-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Rochechouart.

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Henora_feiz
Limousins ou : Rusés comme goupil

Elle rassemblait les éléments nécessaires à la confection de l’étoffe depuis le début du voyage. Un peu de rouge, beaucoup de bleu mais aussi, du jaune, assez pour les trois fleurs en tous cas. Le défis était de prouver à ses amis ses talents de couturière afin qu’en cas de blessure, ses doigts agiles soient sollicités. L’oriflamme était presque prêt.
Le mioche comme à son habitude, l’avait enfin laissée tranquille pour assouvir sa passion favorite : Laisser trainer ses oreilles en ville… A voler des informations, c’est sûr, on finirait par la lui couper. Il revînt le souffle coupé par un rire moqueur à l’encontre de notre jolie brune.


- Hey Héno ! T’es découverte ! Il savent ce que tu veux faire avec ton bout de tissu !

Regard perplexe de la brune….

- Si si ! Même que j’sais pas comment y’s’ont fait, mais’savent tous vos desseins !

Moue agacée de la brune et le mioche se sauve pour éviter la cruche.

Ah c’est ça… On m’espionne ! On fouille dans mes affaires ! Et dans mon dos en plus ! Diable soit des fauves à cornes !

Elle sort de la roulotte, l’oriflamme serré dans une main crispée de colère. Bref temps d’arrêt devant la demi poignée de défenseurs…

Bah… Sont où les autres ?

Une voix au loin : ‘Nous attendent à limoges ces malandrins !

Peste peste peste soit des limousins ! J’en ai marre qu’ils devinent tout à l’avance ! Hey Linette !

La brune déroule l’oriflamme sous les yeux de la blonde.

Tu as vu ce travail de précision ? Tu me fais plus confiance là en cas de chirurgie ? Hey mais arrêtes de te battre deux secondes, t’as bien le temps ! Tu vois la précision sur la couture des fleurs de Lys ?

Mais le regard de la blonde dévit à l’arrière d’Hénora, alertant par la même occasion la Kracotte qui se retourne et s’élance, encore furieuse, le manche de l’oriflamme en avant, vers son assaillante. Son cousin Balt lui avait dit, son atout, c’est sa souplesse et la gamine s’en souvient. Elle esquive de justesse l’arme de la Limousine et place toute sa force dans l’oriflamme, produisant un craquement sourd contre l’assaillante.
Leurs regards se croisent, la brune croit y voir quelque chose tandis que la dernière phrase prononcée par le blond lui revient en mémoire… « Souviens toi… Tu es une meute sanguinaire à toi toute seule ». Elle regarde ses mains bientôt recouvertes de liquide carmin et lâche l’oriflamme qui s’écroule sous le poids de sa proie.

Première découverte… Elle a tué et….. Elle a aimé… restant presque figée dans le regard de la blessée, elle attend. Bonheur et plaisir nouveau, dispensés par ce sentiment de contrôle. Elle veut remettre ça, très vite, pour ne pas oublier…. Mais autour d’elle, l’assaut s’est achevé…


Citation:
31-07-2011 04:05 : Vous avez frappé Devja. Ce coup l'a probablement tué.
31-07-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Rochechouart.

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Demi-sang et fière de l'être...
.line.
[Quand le sang coule mais pas sur ses mains…]

Malgré tout ce qui se passe en ce moment… Malgré le fait que le moral n’est pas là… La blonde est prête pour faire couler le sang Limousin. Elle est droite, fière… Un sourire malicieux au coin des lèvres.
Regarde autour d’elle et n’aperçois que quelques défenseurs… Vraiment peu… Et là, une grande déception envahit son être… Bah ouais ils s’étaient tous retranchés en la capitale, pour la défendre.
Léger haussement d’épaules, puis son regard se porte sur sa brunette préféré quand elle l’interpelle :


"Mais j’ai déjà dit que c’était pas Linette !! Mais Line rhooo, z’êtes pas possible avec vos surnoms hein !"

Et un soupire, elle laisse échapper entre ses lèvres… Puis elle regarde l’oriflamme… Euh ouais travail de précision, certes… Mais en ce qui concerne la confiance pour la chirurgie… Faut pas charrier hein, pour rien au monde, elle laisserait son corps entre les mains de la brunette, sauf si la mort elle veut… Pour sûr ça ne serait pas de chirurgie, mais de la charcuterie… Et elle s’empresse de lui dire :


" Teu teu teu, pas question de chirurgie… Si je viens à être blessée, même pas en rêve tu poses tes mains sur moi hein ! Tu vas faire de la charcuterie plutôt que ce que tu penses… Alors non je te fais pas confiance sur ce point…"

Puis le regard de la blonde se pose sur un ennemi… Sa brunette allait se faire attaqué, elle entrouvre la bouche pour mettre en garde sa brune, mais celle-ci à capté son regard et s’est retournée bien avant que la blonde n’est pu dire mot… Wouah quel coup !! La blonde en reste bouche bée…

Citation:
31-07-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Rochechouart.


Puis se reprenant, elle regarde autour d’elle… Oh bah zut c’était déjà fini… Bon bah pas pour aujourd’hui qu’elle aura le sang des autres sur ses mains… pas aujourd’hui, qu’elle utilisera son épée… Elle s’approche de la brune, pose sa main sur son épaule :


"Super Héno ! Quel coup ! Et pis la réaction… Même pas le temps d’ouvrir la bouche que Bam t’as mis le coup ! Mais t’es une redoutable guerrière toi !!"

Et de sourire malgré la déception… L’assaut était terminé… Et la blonde ne s’était pas battue… Alors elle se met à chercher du regard après deux beaux bruns... Pour vérifier, s'ils n'étaient pas blessés mais aussi pour voir si eux avaient du sang sur les mains...
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Fleurinne
[Pas de lapidation ce soir. ]

Fleur était éxiter comme un puces qui agace l'arrière oreille d'un chien, elle pique et mord de ses deux mendibules pour sucer le sang de son hôte, là ou la peau est tendre a souhait, elle n'a pas le temps de voir arrivée l'énorme griffe sur le coin de son antenne et paf... elle valdingue contre le mur en poussant un fort cri

AAAaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhh


La respiration hallétante et appeuré, le corps en sueur, elle se dresse vivement sur sa couche de fortune pour reprendre ses esprits. C'est a dire sur un coté de la place avec son tas de caillasse. Elle avait fini par s'endormir a force d'attendre sa potentielle victime.
Quelques crie se font entrendre


Non de non j'suis en retard ?!


Tel une image qui disparait, la Fleur quitte la place pour se retrouver sur les marches de la mairie, baton en main, bouclier bien vicé sur le bras et on pousse fort de l'épaule avec ses petits camarade pour forcer le cordon de sécurité pendant que d'autre tape dans l'tas.

ON ENTRE PAS !

SI ON ENTRE

Une nouvelle vague de pousser avec quelques coups de boules, injures et compagnie plus tard...

ON ENTRE PAS !!!!!
MAIS SI ON ENTRE...
J'VEUX DU ROMAIN, J'VEUX DU ROMAIN....
Fleur, t'es pas chez les Helvetes... T'es meme pas chez les bretons!!!!
Pffff Meme pas drôle.

Citation:
31-07-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Rochechouart.

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--Josi.josiane
Jouez avec vos émotions

Le temps de faire bouffer la plume à Léonard, l'âne qui accompagne Josiane pour porter ses bagages parce que ELLE, elle sait prendre ses précautions, les voilà arrivés devant la mairie d'un petit patelin paumé au milieu de nulle part, aux ruelles désertes et aux tavernes ridiculement rares.

Eh ben j'sens qu'on va bien s'faire ch...


A t'elle à peine le temps de lancer, qu'une cohue s'ensuit, du blond d'la brune, du Gerbert et même Léonard (Gerbert Léonard elle est bonne non ?) se ruent direct sur le petit bâtiment moitié pierre moitié paille pour investir les lieux. Josiane regarde son âne qui s'éclate au milieu de tout ça et fulmine. Ses sous vêtements, les rouges en plus, sont en train de dégringoler au milieu de tout ce bordel, de se faire piétiner, dégueulasser, et c'est pas pour lui plaire. Elle descend donc de sa magnifique jument baie brun nommée Mone, parce que Josiane et Mone, et rentre dans le tas pour récupérer ici une tite culotte, là un bustier, un peu plus loin des bas, et souvenir d'un mariage raté, sa ceinture de chasteté qu'elle garde comme une vieille relique. Si un jour par malheur elle venait à avoir une fille, elle lui collerait ça entre les guiboles, ça lui apprendrait la vie.

Citation:
31-07-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Rochechouart.


Leonard est déchainé, rue et brait, en un mot il s'éclate, et en bonne amoureuse de la faune terrestre soeur Titty se dit qu'elle a pas le droit de le priver de ça, et le regarde avec dans les yeux une tendresse infinie. Verserait presque une larmichette si elle était sure que personne ne la verrait.
Ca saigne par endroit, mais elle entend les rires de ceux qu'elle aime, et donc, de savoir qui saigne, elle s'en cogne. Il sera bon de noter une fois pour toutes que Josiane se cogne de presque tout. Ça évitera de le répéter.
Elle croise les bras, encourage par instant en braillant un camarade qui semblerait en difficulté,


Vas y !! pêtes z'y la gueule à c'péteux !!


ou plus délicatement

Mais démonte lui la trogne p'tainnnnnnnnnnnnnnn
!! lààààà sur ta gauche mais làààààààààààààààààààà j'te dis !!! y'en a un qu'est pas mort !!


... et finit par bailler.
Elle a déjà vu plus de résistance dans un combat à main nues contre une toquée angevine. Une vieille histoire de Lice sans intérêt.
Pourquoi n'a t'elle pas pris part au mémorable combat qui se déroule sous ses yeux.
A cela, deux raisons.
1. Elle est trop sympa. Elle a vu qu'il y avait trop peu de défense dans ce village de pécores, et a décidé de laisser les jouets pour ses camarades.
2. Son armurier personnel a joué à cache cache la veille au soir et a "malencontreusement" eu impossibilité de lui filer sa précieuse lame adorée qui coupe vachement bien en plus.

D'ailleurs il est où lui ? Ah ben là, au milieu du tas de cinglés qui se déchaine en ahanant et soufflant. Et que j'te transperce par ici, et que j'taille par là, on dirait une bande d'assoiffés qui vient de trouver un ruisseau.

En parlant de soif, elle commence à sentir ses papilles qui réclament leur dose.
Il faut savoir que même sans arme, Josiane est super forte, c'est important pour la suite. Si si, sinon on peut pas comprendre comment elle a réussi a virer de leur cahute une famille complète avec ses douze gosses nés de deux accouchements seulement, médaille de la famille nombreuse accrochée au mur, et à faire de leur taudis son bouiboui personnel.

Pendant que ça se bastonne un peu plus loin, Josiane fait donc ses emplettes un peu partout. Marché, tavernes adjacentes vides comme le cerveau d'un Limousin, et autres demeures privées. Il lui semble comprendre que le Limousin est un sauvage apeuré. Ben si !! Dans toutes les baraques où elle entre, hommes, femmes et enfants sont planqués sous les lits, dans les armoires et un peu partout finalement, mais planqués.

C'est pratique, elle peut se servir en vaisselle, en tout ce qu'on veut. Dès que ça ose bouger dans un coin elle exprime son mécontentement par


BOUH

ou

Retourne te planquer crevard ou j'vais chercher Leonard qui va te refaire le portrait.

Bien évidemment ils ne connaissent pas Léonard et ne peuvent qu'imaginer un grand gaillard sanguinaire aux mains et aux vêtements étrangement tachés d'un magnifique vermeil tout frais, et retourner jouer à cache cache en famille.

Et c'est ainsi qu'alors qu'ils finissaient de s'entre congratuler pour cette fracassante victoire, les camarades de Josiane ont pu trouver pour lieu de réconfort

---------> LE PMU

Où très certainement, les ceusses qui sont pas coincés du derche passeront de bons moments.
Une carte de fidélité sera offerte à toute personne dégommant dix chopes à la suite sans vomir.


--Arthis
Ca faisait quelques jours maintenant qu'il suivait lui aussi la troupe ...l'armée comme disait le grand chef...

J'vous explique pas la tronche de l'armée...

Y'avait plus de dents dans la bouche d'un gueux local qui se serait ramassé une trempe que de combattants dans cette armée...

Enfin bref pas grave, Arthis touchait sa solde, il suivait demandait rien.

il coupait du bois pour faire les feux le soir, ramener quelques gibiers attrapés au collet quand il fallait manger...

Bref un homme de main bien comme il faut.

Ce soir là, le grand stratéguerre avant fait monter le camp à quelques lieux d'une ville, d'un village, enfin bref un bled et le sourire malin, avait glissé :

"Ce soir on fonce!"

On fonce, d'accord.

Arthis avait été chargé d'aiguiser et nettoyer quelques épées, il les avait rangés tout comme il faut dans un coffre pour pas qu'elles se salissent.

Tout le monde avait consigne de récupérer ses armes avant de foncer.

Tard très tard dans la nuit, il n'en restait plus qu'une, ben on verra demain...on fera les comptes.

Il s'allongea un peu en attendant le signal, croquant de temps en temps dans un bout de viande séchée, histoire de prendre un peu de force.

Il s'était assoupi, quand soudain il entendit des braillements, de la baston, bref on l'avait oublié.

Il se leva d'un coup, attrapa sa fidèle Garce - oui parce que son épée c'est une Garce - et il se jeta dans la mêlée en faisant tourner son épée au dessus de sa tête, s'abattant à droite dans des cotes, à gauche sur un genou...


Vas y !! pêtes z'y la gueule à c'péteux !!


Ca fallait pas lui dire deux fois... Il lanca un clin d'oeil vers la josy, croit qu'elle s'appelle comme ca, et il continua son oeuvre de nettoyage local...

enfin bref pour une fois, ca bougeait! Et il découpait sec le gars...


Citation:
31-07-2011 04:05 : Vous avez frappé Life.. Ce coup l'a probablement tué.
31-07-2011 04:05 : Vous avez frappé Renardo. Ce coup l'a probablement tué.
31-07-2011 04:05 : Vous avez frappé Devja. Vous l'avez légèrement blessé.
31-07-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Rochechouart.
Fleurinne
[Dans une chambrée.]

Elle cligne des yeux en regardant le plafond le temps que son esprit remette ses idées en place. ils ont fini par s'endormir épuisés, les corps emmêlés et les âmes repus du plaisir charnel et si divin. Qu'il est bon d'aimer, qu'il est bon de se laisser aller mais pour l'heure, faut qu'ils aillent sur la minuscule place voir si tout est en ordre, faudrait pas que leurs nouveaux locaux repassent aux mains des locaux...
le corps du Baron noir le long de son coté lui fait avoir un sourire, Fleur soulève le bras qui lui barre le ventre et se dresse, s'assoit sur le bord de la paillasse, se leve et cherche dans l'obscurité ses affaires de campagne. Elle enfile a la hâte la tenue réglementaire préconisée par le responsable vestimentaire de la troupe qui consiste_ hors combat biensur_ à porter "bottes, Bas, jupette, chemisette d'été, et chapeau ou pas."
Elle lâche un juron étouffé lorsque son orteil se heurte au casque qui traine au centre de la chambrée, ça lui fait un mal de chien, ça lui fait avoir cette petite douleur aigüe, celle-là même qui monte et fait avoir cette pointe au coeur. C'est qu'elle est douillette notre Fleur hein!!!!


Saleté de casqueuhhhhh...

Fleur?

Un sourire grimaçant en regardant le baron noir, Elle veut garder bonne figure malgrès tout. Il s'est dressé sur son coude et qui la regarde en se marrant.

Tu joues à quoi avec mon casque?

Il se met debout et enfile lui aussi ses vetements non réglementaire parce que y'a pas de réglementation pour les hommes de la troupe, allez savoir pourquoi !

Ton casque? Ton casque...?

Elle ouvre en grand la fenêtre et balance le casque qui rebondit sur la façade d'en face et ensuite sur les pavés de la ruelle "GLIM GLAM GLAM GLIM"

Oui? tu disais...?

Au moment de refermer la fenêtre pour pas que son baron prend froid, elle voit un attroupement dehors au bout de la ruelle et se penche pour se renseigner.

POURQUOI TOUT CE REMUE MENAGE ?



CRACK.... sur le casque.... oopsss


BD Le Baron noir est une série de strips parus dans le journal Le Matin de Paris de 1976 à 1981, dessinés par Yves Got

_________________
Gerbert
Jamais Rochechouart-Marennes n'avait semblé si vivant. Les tavernes bruissaient de monde; ce n'était pas l'ambiance des grands soirs, mais c'était malgré tout plaisant de voir autre chose que des chiens errants ou des fantômes de gloire passée.
Gerbert prenait son rôle de Frère God très au sérieux et ne manquait pas bénir tel ou tel caillou quand il en rencontrait un.
Déjà le paysage urbain, si l'on s'autorise cet abus de langage, se transformait. une taverne avait ouvert ses portes pour recueillir les âmes en peine, un monument du culte s'élevait au centre de la place, magnifique tas de coquilles qui gagnait en hauteur à chaque communion-banquet. Avec les inévitables abus et excès de zèle puisqu'un monticule presque aussi important mais malheureusement complètement profane de bouteilles de blanc sec lui disputait la prééminence.
Gerbert se promena dans les rues pour digérer sa dernière communion (qui, comme chacun sait, est un peu lourde passée la première douzaine). Leur mission en ce bas monde était d'une limpidité de Fine de Claire: Recueillir les dons indispensables à leur évangélisation massive de ce monde ignorant, bien entendu. Mais également moissonner les âmes aventureuses qui jusqu'alors s'ennuyaient ferme en ce triste comté qui ne connaissait ni spécialité culinaire, ni voie fluviale et ses écrevisses, ni même la Mer, notre Mère.
Déjà deux personnes s'étaient laissées bercer par les récits joyeux que les Fidèles ne manquaient pas de narrer lors des Communions-Banquets. Là était la Voie: Détourner les âmes de la routine qui ne profite qu'aux Bigorneaux du château, prendre son destin en main, le porter aux lèvres bien arrosé de vinaigrette échalote, et faire descendre d'une grande lampée de vin frais.
Dans peu de temps, tout ce que le Limousin comptait de bonne volonté les rejoindrait, laissant une coquille vide et quelques bigorneaux timorés claquemurés derrière leur opercule.
Gerbert se frotta les mains et se dit qu'il allait falloir s'occuper d'ouvrir quelques douzaines pour ce soir.
--Ginette.
[La perfection au masculin ....]


Ginette marchait dans sa robe blanche. Elle se promenait, regardait autour d'elle, s'extasiait en voyant une coccinelle, une fourmillière, des fraises des bois ... que c'étaient bien les voyages organisés !

Ils étaient venus là, car c'était toujours ainsi qu'elle et Jean-claude faisaient durant les mois d'été : ils voyageaient, visitaient, changeaient d'air. Et puis le soir y'avait des animations ; Les "fonce party". Le jeu était simple, il fallait rentrer dans la tronche de ceux d'en face, certainement un autre organisme de voyages, qui comme eux, avaient décidé de prendre du bon temps. Donc, au signal, il devait foncer dans l'tas.

Ginette n'avait pas beaucoup de chance. Elle n'avait pas prévu ce genre de soirées et n'était pas vêtue pour. Ce qui devait arriver, arriva ... lors de la première soirée, alors qu'elle se cachait dans un bosquet pour répondre à une envie assez présente, elle entendit le signal. Elle se redressa d'un coup, et remonta sa culotte, c'est là que le malheur s'abbatit comme la langue du crapeau sur le moustique héroique, sa robe s'entortilla dans les branches du bosquet.


De Dieu !!! ... mais qu'est ce que c'est que ... ???? bordel !!

Elle tira fortement mais rien n'y faisait, elle était empétrée. Elle voyait ses frères et soeurs de son groupe assommer, embrocher des gars de l'autre groupe, et elle ... ben rien.

Hey pouce ! pouce ! ... j'suis empétrée là !! ... roooh ... mais attendez moi !!!

Elle ne pourrait pas bouger. Rien à faire. Du coup, elle voulait que les adversaires viennent à elle. Pour cela, une seule solution. Elle se racla longuement et bruyamment la gorge, et, après moultes tournicotages dans la bouche, lacha d'énormes glaviots en direction du champ de bataille, le tout ponctué par des :

Hey !! j'suis là ... viens ici ... viens t'battre ... t'as rien dans les braies ... c'est ça va-t-en ... pousse mégot !!!

Ginette continuait inlassablement de cracher des glaires ...

Pffffffiout !!! ... hey toi ... ah ? pardon ... je t'avais pas reconnu.

Glaires dont les trajectoires étaient plus ou moins précises du fait de l'obscurité. Ainsi se passa la première animation.

Citation:
31-07-2011 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Rochechouart.


C'était drolement bien organisé. Après tout le monde allait boire un coup à la buvette. Et même, ils pouvaient manger des huitres ...
Gerbert
--Huitre_Bleue a écrit:


Citation:


Peuple Bovino Limousin!

Grâce te soit rendue, tu as vu!
Sois béni car l'Huître t'as choisi pour éclairer le monde de son Glaire de Sagesse.
Sois Honoré car Rochechouart est déclaré Premier Lieu Saint de la Bleuité Ostéricole.

Il te sera beaucoup demandé, il te sera rendu plus encore... en perles, iode et nacre.

Il t'est demandé pour l'heure:
- Creuser une lagune jusqu'à la mer et pratiquer l'élevage de nos Soeurs huitres de table.
- Instaurer comme unique monnaie la Perle, blonde ou noire en lieu et place du denier et de l'écu.
- Mettre bas les édifices impies des cultes païen dits Aristotéliciens.
- Nous livrer les prélats Infidèles des cultes Impies dits Aristotéliciens. Morts ou vifs.
- Arborer la Croix Crochetée qui est Notre signe saint.

Dans le proche avenir l'Huitre te fera savoir comment l'honorer convenablement, par le Don qui est Saint, par la Dévotion qui est Utile. Et vice versa.

Te voici Peuple Elu, na faillis point, ou tu subiras le courroux de l'Huitre et les maux de bas ventre attenants.
Pour un bon transit, les mois en "re" sont décrétés Mois de Liturgie.

Rochechouart la Sainte, le 1er jour du mois d'Aout de l'An I

Culte de l'Huitre Bleue



--Huitre_Bleue a écrit:


Citation:

Au conseil Bovino Limousin
De la Perle de l'Huître Bleue

Croyez bien que nous sommes gênés de perturber vos querelles intestines. nous nous proposons de faciliter l'évacuation de tout embarras gastrique par la communion huîtrière. Le trône Bovino Limousin se révèlera peut être d'une certaine utilité.

En attendant, nous insistons pour que les prélats locaux fassent preuve de plus de courage que les potentats séculiers et viennent abjurer leur hérésie. Nous ne tolérerons pas qu'on ingère Pain (sans beurre) et Vin (rouge) lors de la Communion.

Quand les autorités hérétiques et aristotéliciennes auront réuni la ferveur suffisante, elles pourront venir à Rochechouart Marennes pour communier dignement avec l'Huître Bleue, de Pain de seigle beurré, vin blanc sec, et la chair de notre Sauveur la Grande Huitre.

Tous nos fidèles s'accordent à dire qu'il s'agit là d'un progrès important pour la spiritualité de l'homme, la femme enceinte étant dispensée de communion.

Puissiez vous lâcher la Perle libératrice et débloquer vos tripes nouées, que la grande lactation vous donne bon transit.
Hymen.

Rochechouart Marennes la sainte
Troisième jour d'Aout de l'An I

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