Kilia
[ Dans la cuisine]
Kilia marchant en canard avait étalé toutes les poêles sur la table. Une à une, elle les prenait en main, les faisait pivoter cherchant celle qui serait le mieux. En même temps Gertrude soufflait, maugréait, les bras montant au ciel toute les 5 minutes.
T'arrêtes Gertrude, je dois choisir au clame. Et pas la peine de faire cette tête je vais y aller et pis c'est TOUT!
C'est la folie qui vous commende le cerveau duchesse. cette fois je vais pas rester à regarder sans rien dire, et puis vous savez que j'vous aime et le p'tit là. * Montrant le ventre bien rond de la duchesse* Il a le droit de vivre.
Mais je ne vais pas y passer, je vais rester derrière et j'prends les poêles justement pour me défendre Patity y arrivait très bien. D'quoi je vais avoir l'air avec une épée? J'ai le ventre trop large pour la manuvrer, pas envie de me couper un bout de ventre au passage.
Elle brandissait la poêle qui lui fallait bien large, avec un queue bien ronde qui se prenait bien en main et assez épaisse pour ne pas s'abimer au combat.
Gertrude ne peut retenir un autre grognement.
Vous savez très bien que je vous parle pas de ma poêle. S'avez pas à partir au combat dans votre état. C'est d'la folie. Votre époux vous aurez pas laissé faire et moi je me dois d'vous l'dire c'est folie, folie duchesse.
Kilia le savait s'était pure folie, mais dans sa tête elle ne pouvait laisser les autres y aller sans elle. Pourquoi cette acharnement, pourquoi ne pas dire un jour dans sa vie, non je ne peux pas. Grosse comme elle est monter même sur un percheron était épique. Si elle se faisait pousser et si elle tombait à terre jamais elle ne pourrait y remonter seule, quand à faire la marche à pied impossible, depuis deux jours le nerf de la cuisse devait être comprimé et elle avait un mal de chien à marcher.
Son regard croisa celui de Gertrude et bien que les deux femmes jamais n'avaient eu le cur assez ouvert pour se faire confidence, entre la duchesse et sa cuisinière il y avait un rapport bien plus fort que celui de noble à servante.
Gertude, je sais que c'est de folie, je sais que c'est déraison mais je dois y aller. J'ai mobilisé le peuple angevin, je ne peux les regarder partir sans moi. J'pourrais en assommer quelques uns je pense.
Mais y a pas pire tête de bois que vous duchesse même moi, à mon age, j'pourrais faire plus de dégât que vous c'est pour dire! Même Bagminton, j'suis certaine qu'il serait plus efficace.
Le garde de la duchesse leva un il vers elles deux. Il été assis devant la cheminée de la cuisine, qu'il ne quittait plus depuis qu'il avait gouté la cuisine de Gertrude, fumant sa pipe. Depuis bien longtemps il avait abandonné l'idée d'ouvrir la bouche devant la duchesse et encore moi devant Gertrude. Mais cette fois il sortit un : "mouais c'est pas faux!" Clair et nette.
Le regard des deux femmes se tournèrent vers lui étonnait de sapercevoir qu'elles n'étaient pas seules tellement il ne faisait qu'un avec cette cheminée.
Vous n'allez pas vous y mettre Bagminton!
L'homme prit une bouffée avant de répondre.
C'te fois si. aussi lentement que la première fois il reprit une bouffée.
J'vous ai s'vit toutes ces années, j'ai rin dis. c'te fois, c'te idée, c'est d'la folie. D'main j'srai obligé d'creuser un trou pour vous et votre gamin. J'vais prendre votre place, j'vais prendre votre cape rouge, et avec mon bide personne verra.
Gertrude ne tarda pas à prendre la suite.
Et ben, c'est la seule idée qu't'a eu dans toute ta vie, mais elle est bonne, t'as bien fait d'attendre pour penser, Bagminton.
La duchesse resta à les écouter la poêle à la main. Qu'est ce qu'elle devait faire? Si son époux était là elle aurait su, mais là...
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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE
Kilia marchant en canard avait étalé toutes les poêles sur la table. Une à une, elle les prenait en main, les faisait pivoter cherchant celle qui serait le mieux. En même temps Gertrude soufflait, maugréait, les bras montant au ciel toute les 5 minutes.
T'arrêtes Gertrude, je dois choisir au clame. Et pas la peine de faire cette tête je vais y aller et pis c'est TOUT!
C'est la folie qui vous commende le cerveau duchesse. cette fois je vais pas rester à regarder sans rien dire, et puis vous savez que j'vous aime et le p'tit là. * Montrant le ventre bien rond de la duchesse* Il a le droit de vivre.
Mais je ne vais pas y passer, je vais rester derrière et j'prends les poêles justement pour me défendre Patity y arrivait très bien. D'quoi je vais avoir l'air avec une épée? J'ai le ventre trop large pour la manuvrer, pas envie de me couper un bout de ventre au passage.
Elle brandissait la poêle qui lui fallait bien large, avec un queue bien ronde qui se prenait bien en main et assez épaisse pour ne pas s'abimer au combat.
Gertrude ne peut retenir un autre grognement.
Vous savez très bien que je vous parle pas de ma poêle. S'avez pas à partir au combat dans votre état. C'est d'la folie. Votre époux vous aurez pas laissé faire et moi je me dois d'vous l'dire c'est folie, folie duchesse.
Kilia le savait s'était pure folie, mais dans sa tête elle ne pouvait laisser les autres y aller sans elle. Pourquoi cette acharnement, pourquoi ne pas dire un jour dans sa vie, non je ne peux pas. Grosse comme elle est monter même sur un percheron était épique. Si elle se faisait pousser et si elle tombait à terre jamais elle ne pourrait y remonter seule, quand à faire la marche à pied impossible, depuis deux jours le nerf de la cuisse devait être comprimé et elle avait un mal de chien à marcher.
Son regard croisa celui de Gertrude et bien que les deux femmes jamais n'avaient eu le cur assez ouvert pour se faire confidence, entre la duchesse et sa cuisinière il y avait un rapport bien plus fort que celui de noble à servante.
Gertude, je sais que c'est de folie, je sais que c'est déraison mais je dois y aller. J'ai mobilisé le peuple angevin, je ne peux les regarder partir sans moi. J'pourrais en assommer quelques uns je pense.
Mais y a pas pire tête de bois que vous duchesse même moi, à mon age, j'pourrais faire plus de dégât que vous c'est pour dire! Même Bagminton, j'suis certaine qu'il serait plus efficace.
Le garde de la duchesse leva un il vers elles deux. Il été assis devant la cheminée de la cuisine, qu'il ne quittait plus depuis qu'il avait gouté la cuisine de Gertrude, fumant sa pipe. Depuis bien longtemps il avait abandonné l'idée d'ouvrir la bouche devant la duchesse et encore moi devant Gertrude. Mais cette fois il sortit un : "mouais c'est pas faux!" Clair et nette.
Le regard des deux femmes se tournèrent vers lui étonnait de sapercevoir qu'elles n'étaient pas seules tellement il ne faisait qu'un avec cette cheminée.
Vous n'allez pas vous y mettre Bagminton!
L'homme prit une bouffée avant de répondre.
C'te fois si. aussi lentement que la première fois il reprit une bouffée.
J'vous ai s'vit toutes ces années, j'ai rin dis. c'te fois, c'te idée, c'est d'la folie. D'main j'srai obligé d'creuser un trou pour vous et votre gamin. J'vais prendre votre place, j'vais prendre votre cape rouge, et avec mon bide personne verra.
Gertrude ne tarda pas à prendre la suite.
Et ben, c'est la seule idée qu't'a eu dans toute ta vie, mais elle est bonne, t'as bien fait d'attendre pour penser, Bagminton.
La duchesse resta à les écouter la poêle à la main. Qu'est ce qu'elle devait faire? Si son époux était là elle aurait su, mais là...
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