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[RP] Chasteau-En-Anjou (3)

Kilia
Entre cette P..... de guerre et les merveilleux jumeaux Kilia avait l'impression de ne pas voir le jour. Elle avait l'impression de devoir tout gérer, presque même avoir fait les bébés toute seule.
Elle s'arrêta dans sa course lorsqu'elle entendit frapper à la porte.

Killijo! Pour une surprise c'est une bonne surprise.

Il était adulte mais elle s'en moquait bien, pour elle ça serait toujours le gamin qu'elle avait vu grandir et alla le prendre dans ses bras puis lui fit claquer une bise sur la joue. Son sourire s’effaça rapidement après qu'elle est scrutée le visage de killijo. Dans ses yeux il y avait de la tristesse, qu'est qu'il avait encore inventé pour se rendre malheureux pensa-t-elle.

Tu n'a pas l'air d'être dans ton assiette Killijo, quelle mauvaise mine que voilà. Tu as des soucis?
Viens allons discuter devant un verre, ça nous fera du bien.



Elle le prit sous le bras et l'entraina vers le petit salon, les fauteuils devant le feu qui crépitaient ne demandaient qu'a recevoir des confidences, et elle prenait plaisir à parler avec son filleul. Au passage elle prit deux verres et s'attarda à choisir une de ses meilleurs bouteilles d’Anjou village. Ce vin pleins d’arôme faisait pétiller les papilles et lui redonner bien souvent le sourire.

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Killijo_de_denere
Une bise chaleureuse, un accueil comme il l'attendait. Il avait frappé à la bonne porte.

[quote="Kilia"]Killijo! Pour une surprise c'est une bonne surprise.

Il resta contre sa marraine, plus qu'un câlin d'accueil. Il avait besoin de ce réconfort maternel, de cette chaleur douce qui le rassurait.

Kilia a écrit:
Tu n'a pas l'air d'être dans ton assiette Killijo, quelle mauvaise mine que voilà. Tu as des soucis?
Viens allons discuter devant un verre, ça nous fera du bien.


Il se laissa entraîner vers le salon où il s'installa. Il prit place dans un des fauteuils tandis que sa marraine leur choisissait du vin. Il la regarda revenir avec deux verres et une bouteille de vin Angevin. Le meilleur. Il n'avait point l'habitude de boire sans modération, mais on ne refuse point un vin d'Anjou. Il prit le verre et regarda sa marraine.

Elle m'a quitté, marraine. Parce qu'elle est convaincue que j'en regarde une autre. Elle est partie avec malles et enfants. Comme ça.
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Chez moi
Kilia
Elle grimaça en l'écoutant. Difficile de lui demander si il n'avait fait que regarder, connaissant Killijo il avait toujours eu envi de toucher. Mais cependant elle le croirait, elle le croyait toujours et il ne lui avait jamais menti.

Je suis désolée pour toi que ça n'ait pas marché.
Tu sais peut être qu'elle a du mal à te faire confiance, mais je sais que tu mérites qu'on est confiance en toi.
Tu es certain qu'elle est partie définitivement?
Elle m'a demandé de garder les jumeaux avec les miens le temps qu'elle entreprenne une petite retraite. Elle semblait fatiguée.
Tu sais des jumeaux ça épuise...


Elle regarda machinalement autour d'elle. Oui des jumeaux ça épuise et quand on ne les entend plus ça inquiète, elle se demanda un instant s'ils n'étaient pas en train de faire la bêtise du siècle puis chassa cette idée. Elle revint vers Killijo.
Elle but une gorgée et lui sourit essayant à sa manière de le réconforter. L'image de Joffrey lui sauta au yeux, qu'allait dire son amie. Elle lui prit la main et la serra.

Si t'as besoin de quoique ce soit n'hésite pas.

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Thibauld
30 Septembre 1459 :


Deux pigeons d’extrême importance sont arrivés ce matin au château. L'un de la maîtresse de maison actuellement engagée sur le front qui le somme de verrouiller le forteresse. Le second en provenance urgente d'Angers et porteurs des instructions de sa cousine Clélia.
La lettre à peine lu qu'il se levait de son lit malgré ses blessures encore profondes qui lui faisaient atrocement mal. Péniblement il descendit les escalier et demanda au personnel de maison à ce qu'on remonte son coffre personnel de la salle forte du donjon et qu'on prépare pendant ce temps une charrette renforcée dans la haute cours.

Le coffre à peine remonté fut immédiatement chargé sur la charrette dont l’épaisse porte arrière fut fermée à triple tours. Thibauld était trop faible pour pouvoir faire le voyage lui même. Il avait donc fallu qu'il envoie des hommes de confiance à la loyauté sans faille pour accomplir cette mission périlleuse. Les quelques uns choisis, les meilleurs quittèrent aussitôt Chasteau-en-Anjou et disparurent à l'horizon sous l'oeil du jeune homme blessé qui les observait du haut du corps de garde. Il ne décrocherait pas les yeux de l'horizon tant que tous ne seraient pas revenus.

C'était l'heure de faire les courses à Angers avant que n'arrive les vilains pas beaux. Le risque de rencontrer une patrouille royaliste dans le bois n'était pas inexistant. Ainsi avait-il été convenu que les quatre charrettes, plutôt que de partir en convoi partiraient les unes après les autres à intervalle régulier. Quel n'était pas le soulagement de Thibauld à chaque fois qu'une d'entre elle franchissait les portes du château avec tout son chargement. Lorsque la dernière eut passé le premier rempart il ne pu s’empêcher de fermer les yeux et de lâcher un soupire de satisfaction. Ils avaient réussit. La mission était un succès. Aucune cargaison n'avait été interceptée. Désormais elles étaient en sécurité.
Il se tourna vers l'intendant Badminton qui se tenait un peu en retrait derrière lui et le gratifia d'un léger sourire.


Badminton, j'ai reçu ce matin l'ordre de ma mère de ne jamais céder la place aux forces royalistes. Ces terres sont notre et le resteront. Ainsi nous ordonne-t-elle de nous mettre en état de siège jusqu'à la fin du conflit. M'entendez-vous ? Fermez toutes les issues secondaires, barricadez les portes et faites dépêcher un messager dans chaque hameau qui se trouve sur les terres de Chasteau. Que celui-ci préviennent les gens qu'ils peuvent trouver refuge ici si ils le souhaitent. S'ils ont des vivre et des armes ou des outils lourds ou tranchants qu'ils les prennent avec eux. Je compte sur vous. Quand tout ceci sera fait revenez me voir au logis. Merci Badminton.

Parfait, c'était parfait. La volonté de chacun était exhaussée. Si Saumur devait tomber, si Angers devait brûler, si l'Anjou venait à être prit. La guerre quant à elle n'en serait pas pour autant terminée sur les terre de la Duchesse Kilia ! Laissant de coté les affaires du duché, le jeune et triste adolescent entreprit la dernière tache que lui avait confié sa mère. A savoir s'occuper des jumeaux. Jumeaux, jumeaux, jumeaux. Où est-ce qu'ils pouvaient bien être ces machins là. Sans doute entrain de faire des trucs inutiles de gamin dans leurs chambres.

CLOTAIRE ? PHELIPPE ? Où est-ce que vous êtes bande de morpions bons à rien ?
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Kilia
Bien trop longtemps qu'elle n'avait posé pied en son château, bien trop longtemps sans voir les jumeaux. La duchesse, soldat, stratège et chancelière avait bien trop de poids sur le dos et trop peu vu ses enfants pour pouvoir être sereine. Ce jour, elle arrivait dans son domaine. Il fallait faire vite la guerre n'attend pas.
Le duché d’Anjou venait de déclarer son indépendance, il serait soumis surement à des attaques. Plus question de laisser les enfants loin d'elle, plus question de ne pas savoir ce qu'il faisaient, où ils étaient.

Une missive quelques jours auparavant afin que tous les bagages soient près à son arrivée.
Une charrette était préparée, pour qu'ils voyagent tous à l’abri des regards. Thibauld avait faire route de Craon pour lui aussi les rejoindre à Saumur.

Clotaire!! Phelippe! Maman est là!! Où êtes vous mes amours?

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