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[RP ouvert]La boîte à Pandore

Rhea_de_lisenne
Ce sont des flashs sans queue ni tête, des souvenirs, des vieux démons, relatés là par qui veut, les posts ne sont pas liés..


- Je reviendrai vous voir demain grand-mère?

C’était une question sans en être une mais elle me fait signe que non.
Je sais que je viendrai quand même mais je me penche doucement vers elle, allongée sur sa couche.


- pourquoi ?

Elle me fait signe.
Aujourd’hui elle n’arrive plus à parler, la voix est usée, le corps aussi.
Elle me fait signe et je comprends dans ses maux qu’elle pense ne plus être là demain, que chaque heure qui file n’est qu’un sursis de plus.
Que dire ?
elle serre ma main qu’elle a demandée dès que je me suis assise près d'elle.
Je viendrai demain, si elle n'est pas là..non elle sera là..



La distance, cette fameuse bonne distance à avoir face à la mort…
Je le sais, je l’ai appris grâce à elle en accouchant des femmes, ayant hérité de son savoir de matrone.
En théorie, il y a cette bonne distance qui me lie à ces mamans et enfants jusqu’à ce que je referme la porte.
En pratique, chaque mère qui meurt en enfantant, chaque enfant mort-né..me hantent.



Je suis des yeux le mouvement de ses cils qui la relie à la vie. Ses yeux à elle me sourient.
Je lui demande son prénom, pour être sûre qu'elle n'est pas dans une sombre léthargie car ses yeux se referment doucement..
Ellle me demande mon prénom pour me taquiner en ré-ouvrant les yeux..
Elle sourit encore en l’entendant.
Elle parle, peu, dans un souffle et me montre fièrement du doigt tremblant et faible les objets que les mamans qu'elle a accouché lui ont offert comme des trophées disposés ça et là -elle grande matrone d'un hameau nommé Lisenne-et qui l’accompagnent au quotidien.

Je reste encore un peu…elle vient prendre ma main et la serre…fort.


- je reviendrais demain.
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Ô temps suspends ton envol bordel!
Rhea_de_lisenne
Elle se souvient des mots du comte Mo quand il lui lance un gage en pleine campagne, dans une taverne isolée, où Drykern et elle étaient présents, pour punir le couple d'avoir intégré leur lance et profité de la sécurité sans lui demander son avis..
Le comte Mo lui avait demandé un poème chantant sa beauté..
Elle était incapable de détacher des yeux de la beauté d'un brun les accompagnant, juste à ses côtés.
Pourtant elle se force, elle s'efforce..
Puis quatre vers fusent , taquins, et le comte est ravi.
Or dans sa tête, d'autres vers se tissent, doucement, insidieusement, pour le Guyennois.

Aux hommes ces créatures fragiles

Que vous dire ? Que je vous aime ?
Oui, tous ? J’aurais l’air bien trop gourmande…
Mais vos visages, vos corps, je les reprends
au fond d'une taverne discrètement
La mine serpentant, le long de toiles blanches
Ou adossée, songeuse, au bout du comptoir, ailleurs
Et les cernes portés à ces yeux plus rêveurs
Il ont bien, oui, des faces de paysage que j’aime un peu plus
Ceux-là, ou plutôt celui, ce sont les hommes en faille
Pourquoi parler de tous quand je pense à un seul?
Ceux qui portent sur le visage les strates de leurs vies passées
Et l’enfance n’est pas perdue au fond de leurs yeux tendres
Ceux-là ont souvent un nez qui les trahit
En forme de promontoire, que dis-je, bien plus…
Leurs fronts sont envahis par leurs pensées
Leurs joues sont creuses, et peut leur chaut
D’avoir l’air bien portant ou qu’ils aillent
Dans le mur, ils sont partant, présents,
Inconscients et savants, toujours en mue
Déconner, plaisanter dans la les vapeurs d’éther qui fuient
Ils savent se taire, et parler et entendre
Faire entendre leur cœur, laisser là leur esprit
Puis il y'a lui
Qui joue bien à la fois du cul et de l’alcool
Pour qu'elles lui fassent oublier fantômes, si familiers, auxquels il doit répondre
Et d’être là, digne, pas las, tenir bon ; même lorsqu’il coule
Et il remonte, revient, déconne et puis s’ébroue
Parie sur les poireaux, maudit les Niortais
A ce moment je reconnais dans la leur à eux, sa bouche
Je reconnais nos jeux, je revois notre couche
Et je ne peux regarder sa bouche sans rougir dans la foule,
D’une taverne de nuit, sans baisser les yeux et m’abstraire
De Kama, Aline, et de Lola, sachant que ramenées à bon port
Je m'engloutirais un jour à mon tour
Dans des abîmes, sans discours
Remerciant le ciel que tous les culs
De Kama, Aline, Lola, Sirène
Qu’il a parcourus en passant, l’aient mené jusqu’à moi
Vibrant, disert, fous rires et digressions, enfin ensemble, tous deux réunis
Tout au bout de nos étreintes, Jusqu'au bout de la nuit.

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Ô temps suspends ton envol bordel!
--Edgard_

(Vannes)

Sur un pont nécessairement.
Il y a un gros orage mais la pluie n'est pas glaçante. Elle est douce presque chaude.
L'eau qui ruisselle sur son visage la rend encore plus belle. Son regard prend autant de flammes.

Comme par magie, naissant au bout de mes doigts jaillissent des étincelles. Etincelles qui dessinent en virevoltant une rotonde ouvragée ton verts et noirs, fer forgé. Des musiciens sont là. Il y a un viole, il y'a une harpe.

Je lui demande de fermer les yeux, quand elle les rouvre, on a l'impression qu'il y a un champ de fleurs, ses préférées naturellement. J'approche ma bouche de la sienne comme si ce devait être la dernière fois.
Et je l'embrasse et lui transmet alors tous les voyages et les galaxies traversés, toutes les rencontres, les richesses, l'or accumulé. Notre baiser est une évidence en forme de frissons électriques.

La lune est pleine et les étoiles scintillent, elle s'allument et s'éteignent comme si elles saluaient et reconnaissaient un élément d'energie venu du fond des âges et de la Nuit des Temps : l'Amour comme principe universel ou divin.

Il ne faut jamais être trop pressé pour un premier baiser, parce que ces phénomènes peuvent arriver, si l'on y croit, si l'on ferme les yeux, l'espace d'un instant, d'un songe suspendu.

Alors, tous les réels, se teintent de mondes de lune...
Rhea_de_lisenne



"Sans trêve ils poursuivaient l'ellipse du soleil, et leurs chants se fanaient au long de leur périple", récita Gaëtan à voix basse.
Il contemplait le groupe qui virevoltait au loin.


-C'est quoi ? lui demandai-je.

-Je n'en sais rien, j'ai lu ça je ne sais plus où, répondit-il sans détacher son regard du spectacle. Tu ne trouves pas que ça convient à la situation ?

Les anges se poursuivaient sans relâche, passant successivement de l'ombre d'un nuage à la lumière ocre du soleil couchant. Oui, ça convenait probablement.

-Tiens, murmura-t-il. Regarde celui avec les ailes parme, sur la droite.

Je le repérai aisément. Il était particulièrement beau. Le nez fin, les cheveux blonds et bouclés, le torse musclé, on aurait dit l'Apollon du Belvédère. Il cria quelque chose à un autre ange aux longs cheveux noir de jais. Nous étions trop loin pour comprendre leurs paroles, et seuls leurs éclats de rire nous parvenaient.


-On devrait se rapprocher un peu, suggérai-je.

-Tu plaisantes ? Un mouvement un peu brusque et ils disparaitraient !

J'étais l'invitée de Gaëtan, un ami breton, il me faisait confiance. Je n'allais pas prendre le risque de faire fuir ces créatures, juste parce qu'elles me fascinaient. Car contempler un ange était bien évidemment exceptionnel: le corps parfait, les deux immenses ailes aux pennes immaculées, et surtout, le disque de nimbe terrifiant de clarté... De pureté, plutôt.

A force de poursuites et de cache-cache dans les nuages, les êtres ailés avaient fini par se rapprocher. Je portai lentement mes doigts en visière à mes yeux et fis la mise au point. Les branches du saule pleureur qui formaient notre cachette me gênaient maintenant, et je dû faire avec.
L'ange aux cheveux noirs se tenait à quelques mètres du sol, les ailes grandes écartées. La tête légèrement levée, un sourire aux lèvres, elle nous montrait tous les attributs de la féminité. Seule la couleur de ses mamelons - presque aussi sombres que ses cheveux - était inhabituelle. Elle cria quelques mots à l'Apollon qui évoluait au-dessus d'elle. Curieux langage, à la fois roque et coulant, mélange de syllabes fluides et de consonnes gutturales.


- Ça va me revenir, chuchota Gaëtan.

-Pardon ?

-La phrase, là. "Sans trêve, ils poursuivaient..." et cetera. Je l'ai lue il n'y a pas si longtemps. Ça m'énerve de ne pas me souvenir où...
Les yeux dans le vague, une main dans le dos, il demeurait immobile et concentré.

-Tu veux les approcher seul? hésitai-je.

-Non, je les ai regardés tout mon saoul la semaine dernière.

Il y avait aussi des... enfants. Des "angelots" ? Je leur donnais trois ou quatre ans. Plein de leur jeunesse, ils enchaînaient montées en flèche et piqués vertigineux, obliquant brusquement d'un coup d'aile précis à la manière des étourneaux.

Le soleil touchait maintenant l'horizon. La lumière tombait vite, le groupe n'allait pas tarder à partir.


-Ça y est, je sais ! lâcha Gaëtan en redressant le bras.

-Quoi donc ?

-La citation ! C'était dans le grand livre des heures du duc du Berry, le passage sur la chasse !


A ce moment, il épaula sa lance, visa puis la lança avec une dextérité peu commune. Un seul jet suffit : c'était un bon chasseur, Gaëtan.

[Edit : enlevé un piti anachronisme après vérification]
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Ô temps suspends ton envol bordel!
Lena4
Rue de la distillerie, c’est la Zone 2, celle de la bande à Charlotte. Elle s’y balade en cheffe, rien à devoir à personne, elle est chez elle. C’est comme ça. Elle marche d’un pas vif, lorsqu’un garçon aux cheveux blonds ébouriffés et à la peau hâlée la rejoins et la prend par le bras. La gamine ne s’arrête pas, et le petit est obligé de se calquer à sa vitesse.

Dis, Charlotte … ?
Oui ? Quoi ?
Pourquoi qu’on prend pas des armes, comme la Bande à Pyerrot ? En plus, Léonin l’a dit …
Léonin est un idiot. Et toi tu n’es qu’un naïf. Pyerrot n’a point les moyens de se payer un morceau de viande. Alors des armes, tu penses …
Mais imagines donc qu’ça soit vrai, Charlotte, t’sais …
Bon Dieu, ce que tu es bête, Her’ ! Je te dis que c’est du vent, il nous fait marcher, il veut nous faire peur, le Pyerrot, et tu es tombé dans le panneau !


Le petit blond se renfrogne, et soudain entre en scène un jeune gars d’une dizaine d’année vêtu de loques qui coure vers sa cheffe. La brunette s’arrête.

Charlotte, Charlotte ! Y’a un message d’Pyerrot. Y dit qu’lui et sa bande nous attendent à la Porte de Toussaints c’soir, et pi qu’on va déguster. Faut dire qu’il la veut, la Zone 7 !
Cette zone est à nous. On y sera.
Mmh.
Tu as peur, Linius ?
Nan, cheffe.
Alors, ça va. Prépare tout de même des lances pierres et envoie des éclaireurs sur le terrain. Si Pyerrot choisi le champ, c’est qu’il y a l’avantage. J’irais voir dans l’après midi.
Compris, Charlotte. J’envoie un espion à la dans leur Zone ?
J’irais moi même.
J’t’accompagne.
Merci Linius. Et toi Her’ fout moi la paix, j’ai à faire.


La fille a onze ans, mais est pleine d’assurance. L’éternelle pomme à la main, une fine et longue natte brune bat son dos entre ses deux omoplates, au rythme rapide de son pas. Lorsqu’elle croque dans la pomme verte tirant vers le rouge, aucun filet de jus ne coule sur son menton. Lorsqu’elle marche à travers les rues aux pavés mals assemblés, elle ne trébuche pas. Lorsqu’elle adresse la parole, elle ne bafouille pas. Elle lorsqu’elle vous regarde, elle le fait dans les yeux, assurée. C’est pour tout cela que tous les garçons de Rennes la suivent : elle est confiante, assurée, elle est fière, elle est forte, elle les mène là où il faut et elle ne se trompe pas. Cette fille, cette inconnue, même pas bretonne de sang, cette fille de voyageuse, cette orpheline, ils en ont fait leur cheffe. La Bande à Charlotte ! Rien que d’entendre cette appellation, la Brunette sourit de satisfaction. Charlotte contre Pyerrot, c’est l’éternel combat que se livrent les deux principales bandes de Rennes. On souffle qu’ils sont amoureux. C’est pas vrai, qu’ils disent, mais quand ils le disent, une étincelle brille dans leurs yeux.
À quoi ça rime, ces clans de gosses ? À quoi ça sert ? Un adulte vous dira « À rien, c’est des gamineries. ». Un enfant vous dira « Bah écoute mon gars, viens don’ voir, c’est nous qui f’sons la loi ! » La ville, leur terrain de jeu. Obtenir le plus possible de « Zone » pour contrôler la ville. Jouer aux adultes. La ville, leur terrain de jeu.
Un sourire se dessine sur les lèvres de Charlotte. Ces rats d’égouts ne perdent rien pour attendre ! Ici, c’est chez nous.

La fille a onze ans … mais quelle fille !
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Rhea_de_lisenne
[Deux jours avec des burnes]

Laissez moi vous prouver
qu'il est parfois dangereux de rêver .
Y avait-il une fée dans mon lit cette nuit ?
Car j’ai rêvé que j’étais un homme !
Et …. Ce matin …. À coté de moi, un p’tit papier ; quelques mots écrits :

« A partir de ce matin et pour deux jours ton rêve est réalité.
Pas de mode d’emploi … débrouille toi !
Attention : risque d’effets secondaires, un tel rêve peut laisser des traces

ah tiens oui, il y a des traces dans mes draps .. M’enfin!, toute fois une légère thérapie est prévue en fin de l'expérience pour les cas extrêmes. Bon amusement. »
Signé La fée Calamité

Put** de bordel de mer** ! … oups les gros mots sont livrés avec « la bête » !
Je suis encore ébahi(e ) (ah mince faut que je parle au masculin maintenant) et toujours dans mon lit, que déjà « la bête » se lève sans moi!



Eh mais reste couchée toi !

Je me tâte … euhhh oui… déjà? … je comprends mieux pourquoi « ils » se passent si souvent la main « là » … Pour voir si tout est en place !

Je me tâte ailleurs …. AHHHHHHHH … mes seins ! ma fierté! mes arguments, Partis … et des poils pour les remplacer !
Mes joues !! Purée … elles piquent !

Bon c'est pas tout ça mais je dois pisser …. Direction les buissons … Ah oui .. Faut que je plie cette branche qui chatouille ! Et tenir « l’engin » …. Et viser ! Et moi qui croyais que c’était simple à faire ! Je l'égoutte, puis non je débute, essuyons le contre un tronc.

ces frusques de femmes me serrent et moulent mon corps d'homme … j’ai l’air fin moi avec cette petite robe qui remonte.. je sors mes bras, ça craque...je la transforme en mini toge autour de mes reins, je suis torse nu, pieds nu...les lavandières pouffent et se retournent sur mon passage..

Une charrette passe
Ohhh quelle est belle charrette … J’ai un regard amoureux pour ses courbes ; et elle a de si belles roues … (euhhh c’est con à ce point un homme?!)
Je m'approche de la charrette et je caresse la croupe de la mûle
Mais je m'écarte car je me rends compte que c'est une femme qui fait avancer la bête..Une bonne femme bien sûr ! Femme aux rennes, mort certaine (oui c’est très con un mec devant une belle charrette!)


Boulangerie … oh les jolies miches exposées au regard impudiques des passants, jamais le pain m'a paru aussi sensuel … mais ce sont les miches de la boulangère dont j'ai le plus faim...
Mon regard est attiré directement par les croupes de ces femmes qui se dandinent..j'arrive plus à regarder ailleurs..


« Bonjour, je voudrais une grosse baguette» OUPS ma voix ! J’ai mué ! J’en reste muet ! J’avale ma salive … ma pomme d’Adam monte et descend. Deuxième essai ;

« Bonjour, je voudrais votre miche la plus grosse »
Ça va … je m’y fais.
Je dois assimiler tout rapidement. deux jours c’est vite passé !

Il fait beau … Envie de me balader … j’opte pour un tour en ville.
Les femmes sont belles avec leurs houppelandes légères par ce temps estival !
Une taverne sous un chêne à Rohan. Je m’installe et les ragarde passer !
Arghhhhh … « l’engin » grimpe tout seul ! Couchez la bête !
C’est gênant ! Encombrant ce truc !

Une jolie blonde s’installe à la table voisine …
Mes yeux sortent de leur orbite et voilà que je salive..et pas que de la bouche
c'est que son décolleté fait que je louche..
Elle me jette de ces oeillades langoureuses..
Mais ma parole .. Elle me courtise!
Je me retourne, personne derrière, personne sur les côtés !
Oui, c’est bien moi qu’elle regarde ainsi !!
Que faire ?
La fée m’a fait beau mâle MAIS timide !
Comment faire pour l’aborder !?
Elle me plait !
ET je n’ai que deux jours (dont quelques heures déjà écoulées) pour tester aussi « la chose » L’EXPERIENCE à faire !!
Je commande une bière !
Elle commande un chouchen.
Qu’est ce qu’elle est mignonne.
Elle a l’air coquine avec sa petite bouche ronde, je l'imagine faire des choses..
Elle regarde la fenêtre..
Relève la tête … et … voilà son homme qui s’installe près d’elle et l’embrasse à pleine bouche !
C’est foutu pour moi …
J’avale mon verre … et quitte la terrasse la queue entre les jambes (je n’avais jamais réalisé ce que ce terme à de réaliste).

Retour à l'auberge frustré …
Il y a du désordre, mais je ne le vois pas.
Je m'affale avec mes chaussures après avoir collé une crotte de nez sur le rebord du lit..

Déjà la nuit ….
Je me couche. Frustré.
Des idées envahissent mon esprits … des idées ? Non … des fantasmes carrément !
Euuhhh … ma main … se faufile sous les draps … et … mais je me branle ma parole !
C’est pas désagréable …
Hummm c’est même bon …
Très bon …
OUPS .. Déjà !
Rapide … mais j’ai une excuse .. C’était ma première fois !
Apaisé je m’endors …
Et … le lendemain je me réveille …. Avec des seins … plus rien entre les jambes (enfin si … mais plus rien d’inconnu)
Le petit mot de la fée n'était qu'un cauchemar.

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Ô temps suspends ton envol bordel!
--Overdose
[ Une forteresse même de nuit reste forte]

Je reste quelques instants pour faire un tour de ronde et je vous rejoins............

Une fois le calme revenu, elle se glissa en se hissant au dessus de la herse, de ce point de vue l'immensité du paysage pouvait être scruté à loisir.
Elle s'assit avec une extrême lenteur sans heurter son épée, ses yeux commençaient à s'habituer à l'obscurité, les bruits de la faune environnante reprenaient leur droit.
Le balayage méticuleux de ses yeux, pouvait discerner le moindre animal...

Immobile, tous ses sens en alerte, elle scrutait méticuleusement le chemin sinueux menant à la forteresse.
Elle prit comme point de départ les abords de la herse, puis longea de son regard le trajet qui s'engouffrait jusque dans la sombre forêt environnante. Rien, pas âme qui vive!
L'inspection minutieuse du chemin la projetait quelques temps plus tôt, il lui semblait revoir son amie s'éloigner sans appel... Starine ! ...Zakarine ?..sans retour possible.
Son coeur se serra un instant aux souvenirs vécus, partagés, perdus.

Elle se ressaisit, secoua la tête avec vigueur comme pour dépasser sa douleur.

Ses yeux fouillèrent chaque recoins du paysage, comme s'il se présentait tel une mosaïque de couleur grise et noire.
A force d'inspection son regard s'immobilisa sur une ombre inhabituelle.

Elle retint instinctivement son souffle.

Oui il était là, dans une parfaite fixité, même son cheval semblait figé dans le sombre décors.
Elle eut le pressentiment qu'il ne pouvait être de passage par hasard, nul ne venait jusqu'ici sans recherche précise.
Seuls les esprits perdus venaient parfois s'égarer et finissaient par se montrer.

Un hululement lugubre la fit légèrement sursauter, la sortant de son attrait sibyllin.
Elle se retint de crier

Qui es-tu ?
Rhea_de_lisenne
[Par amour pour toi...]

T' offrir un bouquet de fleurs, des roses rouges, ourlées, au parfum suave de volupté,
Profiter de la surprise pour te charmer de mon regard brûlant. ton cou escalader
Et m’enivrer de ton odeur en prodiguant milles baisers passionnés sur ta peau mâle..

te conter fleurette simplement, ici ou là, avec des mots d’amour tus et des billets doux jamais envoyés.
Par-ci,Par-là, raconter dans des lettres passionnées la flamme qui, chaque jour, réchauffe mes envies
Et ne pouvoir les envoyer..
Et cultiver, toujours sans cesse, cet attachement profond entre toi et moi, que je souhaite pour une vie..
M’enfermer avec toi, prisonniers derrière des volets clos, dans une lumière tamisée,
Créer l’intimité autour d’un plateau garni de fruits servis dans des draps froissés,
Et te dévorer, avec une bouche avide et sans partage, pour encore et encore me rassasier…

Découvrir tous tes désirs
Se découvrir encore, en confiance et sans pudeur, dans l’abandon à tous ces plaisirs partagés
Et jouir de ces rapports un peu crus qui élèvent notre âme aux confins des sphères étoilées…

M’envoler avec toi, enlacés sur un toit, et savourer des sensations de ce ciel baigné de lumière,
Goûter en confiance l’ivresse de l’altitude à tes côtés, bien loin au-dessus de la terre
Et toucher grâce à toi D., une fois encore, la complicité et l’osmose dans tout ce mystère.

Mettre à nu effrontément tes désirs brûlants, troublants dans la moiteur de cet orage imminent
Enlever un toit, et attendre la pluie battante pour admirer ta peau humide luire sous les éclairs sensuellement
Et te renverser sur le sol, nu dans la violence de l’orage, pour te prendre fougueusement…

Après un dîner lent et délicieux illuminé par la lueur de quelques chandelles, toujours charmée
Par ta présence onirique, par les essences de ton parfum originel, par ton regard ténébreux -par sa beauté,
Je me glisse nue contre ta peau chaude et humide, pour m’endormir et me réveiller à tes côtés..

Se donner sans pudeur, pour s’évanouir sous les assauts répétés de nos caresses endiablées,
Sentir ta chaleur me ranimer lors de ce corps à corps enflammé quand, abandonné, Je peux satisfaire encore et encore, de mes va et viens incessants, ton désir bestial et passionné…

T’enlever pour un long voyage de découverte, hors du temps et des craintes..
T’emmener tout contre moi visiter les pays lointains de nos rêves. Là où tu seras à moi, juste à moi,
Protégé et adulée, là où nous serons entourés et seuls au monde à la fois

Saoulée par ce chouchen bu avec toi sans modération et toujours totalement ivre de bonheur,
Libérée des convenances, tu es avec extravagance mon chevalier servant et, de tout mon cœur,
Je me prête gaiement à tes lubies, sans arrière pensée, avec amour et vigueur…

Laisser libre cours au moindre désir pour apprécier follement tous nos délires extatiques,
Imaginer le théâtre de notre perversité, réaliser l’inimaginable, amplifier les besoins organiques,
Pour jouir de notre attirance irrésistible et nourrir de nos vils instincts cette flamme magique...

Nier le monde et ses vicissitudes lors d’un corps à corps sur l’herbe, à l’ombre d’un chêne, à Rohan
Enchantée, lorsque le temps s’arrête, seuls, embrassés l’un contre l’autre, pour te réchauffer
Et t’aimer, encore et toujours, ici, là ou ailleurs, te chérir mon aimé.

Et t'offrir une litanie, un chapelet de prières, de mots, lestés par un caillou pour ne jamais oublier..

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Ô temps suspends ton envol bordel!
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