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[RP] Lugnasad

La_renarde
On la fit venir aussi vite que l'on pu. Au loin une chevelure blonde, élancée pour son âge, elle semblait vive et calme à la fois. Les onyx noirs s'écarquillèrent alors marquant la surprise et la profonde stupeur. Comme un fantôme sorti de nulle part, l'entrainant bien des années en arrière, sa nièce était apparue. Si Tualenn ressemblait trait pour trait à sa mère, Enora était le portrait craché de la sienne. Même blondeur opalescente, même silhouette, même regard. La jeune femme en perdit le souffle quelques instants, elle se revoyait petite fille à courir les champs avec cette sœur tant chéri puis tant détestée. Comment demeurer indifférente face à un passé qui vous ait recraché en pleine figure ? Assaillie par les souvenirs, troublée par cette première rencontre, elle mit du temps avant d'articuler le moindre mot.

- Merci mon enfant. Elle se saisit machinalement du présent que la fillette lui tendait sans trop encore le regarder.

- Par la Mère laissez-moi vous regarder... C'est...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que sa propre fille s'était ruée sur elle, comme une amante possessive se refusant à partager l'objet de son amour avec quiconque. Une main sur l'épaule, et la jeune femme se ressaisit. Elle déplia le tissus rouge qui protégeait le cadeau, et découvrit une fiole . Simplement décorée elle était jolie. Jolie pour une bourse de petite fille. Elle ne savait s'il s'agissait d'essence de plante ou bien de parfum, ça n'avait pas d'importance, le geste était là.

- Voilà une délicate attention ma Nièce, mais laissez moi vous présenter.

A cet instant Chimera apparu, voile sombre devant ses prunelles, elle se contenta d'un bref salue de la tête.

- Voici Missanges, l'organisatrice de cet évènement. A ses côtés une petite fille dont je n'ai pas encore saisit le nom. Tout près, Elouen un petit vannetais que vous aurez je pense le loisir de recroiser. Dame Mikaphile que vous connaissez maintenant et que vous devez remercier pour la protection qu'elle vous a accorder durant ce voyage. Chimera que voilà, notre Archidruide qui nous fait l'immense honneur de sa présence. Enfin, Tualenn ma fille et par conséquent votre cousine avec qui je l'espère vous nouerez une solide amitié.Considérez là désormais comme une presque sœur.

Il y avait de plus en plus de monde, il était temps de s'activer et de commencer. S'éclaircissant la gorge, elle déclara :


- Je souhaiterai que chacun ici s'approche et forme un cercle autour de moi. Que les enfants me rejoignent ils sont les flambeaux de demain et aujourd'hui, jour placé sous le signe de la prospérité et de l'avenir, nous leur rendrons hommage.

Se faisant elle tendit ses deux bras pour inciter les enfants à la rejoindre, les deux paumes vers le ciel.
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Ocles
À Lugh, Oclès avait toujours préféré Miach. Et si ses songes étaient peuplés de myriades de Dieux hétéroclites, c'était toujours le même qui revenait au devant de ses pensées. La jeune fille nourrissait à son égard des saynètes simples, mais toujours efficaces, comme il arrive, parfois, qu'on se prenne d'admiration pour un rôle secondaire. Mais cependant que la rumeur courait qu'on allait instamment fêter Lugnasad, Oclès avait pensé qu'il s'agissait là d'une bonne occasion pour parfaire ses rêveries. Peut-être que, ce soir là, Lugh revêtirait une forme totalement inconnue d'elle. Et qu'il brandirait, à la place de sa lance étincelante, un tisonnier rouillé. Peut-être même, miracle, le rencontrerait-elle au détour d'un mirage.

Souhaitant en avoir le coeur net, elle avait revêtu sa chemise la moins passée avant de quitter le domaine où elle séjournait pour gambader à rases foulées jusqu'au lieu du cérémonial. Là, Oclès trouva des jeunes gens, des vieilles gens; autant de personnes animées par la même curiosité, à défaut de mêmes croyances. Faiblement, la jeune fille émit un "bonjour" pâlot avant d'aviser un coin douillet où asseoir ses braies défraichies. Attendant, elle regardait avec une lueur d'envie les autres enfants, sans oser approcher. Un coup d'oeil et un léger reniflement lui firent lever la tête vers le ciel confusément chargé. On aurait dit que les divinités se cachaient juste derrière les nuages, attendant leur levée pour apparaître en scène, animées par les paroles d'un ovate.
Blotus1er
Encore une fois sa soeur veillait aux traditions, lugnasad en ce 1er aout devait rassembler les bretons quelque soit leur classe, c'etait un temps de paix, un temps festif.

Blotus, le capitaine de l'ost Dde st pol avait pour l'occasion deposer son arme; il prit place dans l'assemblée, apres avoir saluer chaleureusement sa soeur et Viken.

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Blotus de kerdren / Kastellan de st pol / Breizh souleur / Clan Gwenn ha du
Saphyra
Saphyra ne savait pas si elle serait la bienvenue mais...sa mère biologique lui avait toujours appris les croyances anciennes et s'il y avait bien une trêve c'était bien celle de la fête de lugnasad.
C'était chez elle dans les contrées lointaines, une fêtes des plus colorées où se mêlaient tous les genres.

Cette fête permettait la paix entre les vieux ennemis d'autrefois..elle soupira en se disant que cela serait si bien si cela pouvait continuer toute l'année.

Elle s'approcha de ses amis Viken et Missange et glissa sa main dans celles de sa voisine.


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Missanges
Les paumes des mains se lèvent ouvertes vers le ciel et les enfants s’avancent. Chacun se regarde, se questionne, d’un haussement de cils, semblant dire à l’autre, toi d’abord !

Je salue chaleureusement mon frère et je souris à Saphyra. Sa main vient se loger dans la mienne et je referme mes doigts sur les siens.
Je surprends quelques regards entre les grâces, mais ce soir c’est la fête de la paix, de l’amitié, de l’abondance et de la prospérité.
Chaque chose en son temps, chaque chose à sa place…

Aussi longtemps que nous, bretons seront solidaires, notre terre ne sera pas sans perfection de chant.
Aussi longtemps que nous, bretons seront solidaires, notre terre connaîtra l’abondance…

Regardant Sa grâce lallie ouvrir la cérémonie, une main dans celle de Saphy mon autre main glisse dans celle de sa grâce Chimèra.

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Elouen
Maeli, je m’appelle Maeli

C'est dit sur une toute petite voix fluette, ,presque comme si la petite fille avait peur. Et Elouen ne comprend pas ce qui, en lui, peut lui faire peur, il en déduit donc que c'est autre chose qui effraie l'enfant, et il s'est découvert depuis peu une vocation de " sevalier servant".

Viens, on va attasser Guyzmo à l'ombre sous un arbre: il a les pétosses quand il connait pas les zens, et on va célébrer Lug, il pourra pas rester avec nous.

D'ailleurs, il y a de plus en plus de bretons qui arrivent dans le même but, et Elouen voit son amie, enfin, surtout celle de sa maman, mais c'est pareil.

Demat Siméra!!!

Il est content de la voir, car ça fait rudement longtemps que c'était pas arrivé. Mais les grandes personnes ont toujours cent choses à faire.
Il se contente de saluer les autres, parce qu'il ne les connait pas trop, mais à Chimera, il plante un bon gros bisou et attire rapidement Maeli avec lui.
Une fois le poney attaché à l'abri et à l'écart, ils reviennent tous deux vers Lallie quand il apperçoit une autre petite fille, plus vieille que lui, mais ce n'est pas bien difficile, qui est assise non loin du papounnet d'Azarelle.

Et Lallie qui réclame la présence des enfants. Alors il file Elouen, délaissant un instant Maeli, il file saluer Lemerco, auquel il ne sait s'il doit donner du messire, du duc ou encore de l'Ours. Alors il lui dit juste démat! finalement c'est encore le plus simple.

Planté devant la jeune fille, il l'invite maladroitement:


Tu viens? Lallie nous appelle!!

Il attend un instant bref et il court sur ses pas, pour retrouver Maeli. Ensemble, ils prennent rapidement place aux cotés du druide, de sa fille, et de sa nièce, s'il a tout bien tout compris.
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Meiline
Habillé de jaune et de marron, je m'avançais. C’est le bon moment pour les charmes favorisant l’abondance, la santé, la prospérité et la chance.
Le temps en plus était favorable, personne n'avait d'excuse pour ne pas faire honneur. Se promener dans les champs, les vergers, près des lacs ou des puits. Constater les dons des Dieux..

Certain faisaient des noeuds de moisson avec des épis de blé, moi je tenais dans ma main une poupée en épis de maïs.

Lughnasadh est un bon moment pour remercier les mères terrestres, pour prier le Trois Matres familiales, et pour réfléchir à notre rôle de femme dans son aspect maternel, je n'étais pas encore mère mais pas besoin de l'être...

Un regard vers ma soeur puis prenant une main libre, je me joignais au cercle.

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margot_wolback
Sortir...

Les jours qui passent ne cessent de l'enfermer, de la cloitrer hors du monde des vivants, dans un deuil qui ne faiblit pas.
Son moral joue les montagnes russes, un jour la trouvant au fond de son lit, rideaux tirés, le suivant en taverne, à avaler des chopes à s'en noyer...
La blonde ne supporte plus personne, ni ses amis ni les inconnus de passage, ses mots ne sont que fiel, préférant se détruire et détruire les autres au passage. La vie n'est plus rien, alors elle s'immerge dans une solitude sans limites, sans autres repères que l'absence, toujours plus aiguë, de sa mère.


Comment alors est-elle arrivée là?
Par l'obstination et la lassitude d'une gouvernante qui ne sait plus à quel saint se vouer, aristotélicien ou druidique, peu importe, si l'étincelle pouvait se faire de nouveau, si les azurs pouvaient briller et s'intéresser à ce qui se passe autour...

Patience pousse donc sa protégée vers le cercle qui se forme, luttant silencieusement contre la résistance bien faible de Margot.
Un regard qui hésite entre deux rousses duchesses, cherchant laquelle serait à même de secouer l'inertie. Elle ne connait personne d'autre de toute façon, mais la Duchesse de Poudouvre se met au centre du cercle, ce n'est pas le moment de l'interrompre. Quand à la Duchesse de Cholet, la voici occupée un peu plus loin. Qu'à cela ne tienne, Patience cramponne sa protégée d'une main, agrippant de l'autre une Dame, et faisant signe à une autre de prendre la main pâle qui reste.

Quand à Margot, elle est là sans l'être, présente mais absente.
La douleur, l'ennui, la tristesse, l'ennui, la rage contre le destin, tout se mélange en un maëlström explosif à l'intérieur, trop calme à l'extérieur... Elle ne voit personne, elle ne reconnait personne, les azurs fixent celle qui officie, se demandant ce qu'elle fait là. Sa main droite lui fait mal, tellement serrée dans celle de Patience, qui craint qu'elle ne s'enfuit en courant sans doute. La douleur, ça elle connait et reconnait...
Envie de dormir...

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En deuil.... Adieu ma mère, je suis vide sans toi.
Waleran_jr
Pour le moment il ne se passait rien. Waleran attendait la suite, s'il y avait une suite.
On lui avait dit qu'une fête allait avoir lieu.
Il était un peu déçu.
Il n'y avait qu'une poignée de gens qui semblait adsorbée dans ses pensées et une femme qui râlait et étalait ses problèmes domestiques ou familiaux.
Comme si cela avait intéressé l'assemblait qui, elle, semblait s'en moquer éperdument.
Waleran n'avait cure de savoir si la fille de la grand mère de la sœur de la mère avait retrouvé la tante de sa belle mère.
Il soupira.Il n'était pas venu pour faire une ronde enfantine ?
C'était quoi cette farce ?
Mais courageux il attendit le début.
S'il y avait un début. !

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La_renarde
Heureusement que personne ne râlait et que la conversation se déroulait entre quelques privilégiés qui eux n'étaient pas remplient de sombres pensées, ni de dédain, ni de préjugés. Heureusement que la plupart avaient compris qu'il fallait former un cercle. Heureusement que chacun ici se prêtait au jeu et laissait de côté l'amertume sans doute propre aux politiques d'austérité pratiqués par certains. Heureusement les Lugnasad duraient 15 jours et tout le monde avait tout son temps. Heureusement que les personnes suffisamment spirituelles avaient comprit l'importance de faire les choses posément, on avait suffisamment démontré que les empressées ne réussissaient à rien et ne pouvaient saisir les plus subtiles pensées, toujours à se cantonner à ce qu'il y avait en surface. Les druides prenaient leur temps et heureusement.

Mais comme partout, et là malheureusement, il y avait toujours un boulet qu'il fallait se trainer comme un supplicié : Loi de Nature...

Un geste à Enora et Tualenn qui tardaient à la rejoindre. Un sourire à Elouen et la protégée de Missanges qui se rapprochaient pour former un cercle dans le cercle avec elle. Un geste également à cette enfant, seule, plus âgée que la petite troupe, en retrait, elle aussi pouvait les rejoindre.


- J'aimerai que cette cérémonie soit interactive si vous le voulez bien. Je me réjouis de constater que pour ces Lugnasad nous ne seront pas que des druides à représenter la figure de Breizh. Nous avons trop connu de cérémonies où le désintérêts des bretons était manifeste. Aujourd'hui j'aimerai donc faire participer nos enfants d'une manière plus active. Après la Cérémonie, je vous proposerai éventuellement un divertissement à moins que Missanges ici présente n'ai prévu autre chose.

Après tous les Lugnasad sont des jours de grande liesse ou toutes les classes sociales se mêlent, mangent ensemble, jouent ensemble, rient ensemble.

Les adultes ont formé un premier cercle. Le cercle est le symbole du cycle de toute chose. Ce cercle une fois fermé ne doit plus être ouvert avant la fin de la cérémonie. Les enfant formeront autour de moi un cercle plus petit qui lui non plus ne devra pas être rompu avant la fin. Quant à moi je formerai l'ultime cercle et commencerait à officier. Êtes-vous prêts ?

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Tualenn
La petite fille sautillait un peu partout, après tout c'était le jour de la grande foire de Bretagne. Les gens n'avaient plus trop l'habitude de se parler autrement que par conrriers interposés ou tête d'enterrement juxtaposées ou par croc en jambes adressées les uns aux autres sans jamais être franc et surtout en ne le faisant jamais en face.

L'Eglise polluait tout dès qu'elle arrivait et la mine renfrognée d'une tunique noir dans un coin qui puait le suppôt d'Aristote en était la plus grande démonstration. Encore un de ceux qui préférait critiquer que participer à la vie très atypique de Bretagne.

La renarde toute rousse avait donné les indications pour commencer la cérémonie et en bonne fille commenca à attraper la main des enfants près d'elle. Sa cousine qu'elle découvrait et celle d'un jeune garcon qui accourait vers eux.


Demat Enora. Contente de te rencontrer, je commencai à m'ennuyer, mère veut pas me trouver mon prétendant !

Dans la foule elle voyait sa marraine et lui fit un grand sourire radieux. Elle l'aimait beaucoup.
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Angel.
Angel arrivait les mains dans les fouilles comme à son habitude, la fête était donc ici…

Il pu reconnaitre le père Waleran et se dirigeait instinctivement vers lui, puis se penche doucement pour lui adresser de vive salue :

-« Ah père Waleran… C’est ici la pêche à la truite ? »

Le regard vert et froid regardait les convives, pauvre et humble en leurs être si décharné de toute intérêt… Puis la question que devenait presque normal venue comme il se devait :

-« Ils font quoi tout ce… monde ? Ils vont faire la fête à la plante verte ? »

Le regard intrigué presque amusé et un peu curieux de ce qu’il allait ce passé…

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Ocles
Un sourire de ravissement éclaira sa face pouparde lorsqu'un garçon, d'autant plus jeune et vif, vint lui intimer énergiquement de les rejoindre. Regardant alentour, la jeune fille se rendit compte que deux cercles commençaient à se former. Effrayée à l'idée de rester seule et marginale en dehors du cercle, comme les grenouilles, Oclès ramassa ses jambes et accourut dans le cercle des enfants. Son âge lui en donnait encore le privilège.

D'après son décompte, ils étaient cinq enfants, pour le moment, dont un garçon. Effarouchée par la présence de l'officiante, Oclès se pencha à l'oreille du garçon.

-J'm'appelle Oclès. Dis, 'faut qu'on se tienne par la main?

Elle se trouvait bien embêtée, avec son unique senestre. Aussi, elle se plaça à gauche du garçon pour tendre la main à une autre jeune fille toute guillerette qui offrait un sourire au loin. Pour capter son attention, Oclès lui attrapa la main sans cérémonie. À sa droite, la manche flottante de son coude vint virevolter contre Eluen. D'un air désolé, Oclès bouda en lui tendant son petit moignon.

-T'as qu'à m'tenir par le bout du coude, on dira que ça fait pareil.
Angel.
Son poids bien appuyer contre un arbre, observant ses êtres dont certains sont tenues part des responsabilités, faire la ronde peut être pour danser ?
Drôle de coin, ça y entraine des enfants de surcroit, Angel plissa du nez à cette dernière idée, était ce les mœurs du coin ?
L’espoir de ce pays résidait il dans cela… La crédibilité était sûrement pas très importante mais de là a voir se fourbit… Le Très Haut savait qu’il en avait vu des choses mais là…
Fallait-il s’attendre à un chaudron placer au centre et les entendre criées « A mort les plantes vertes !! ». Le sourire s’affichait de plus en plus en les regardent faire, peut être s’attendrait il à voir arriver un haut prélat ce mêler à ça.
Tout était faisable, même ici à présent… La famille s’en retournerait dans le caveau familial.
Mais la curiosité était là, bien là pour comprendre ce qui est différent fallait-il voir leurs agissements… Il en connaissait déjà une partie, peu glorieuse dirait certains, normal si on les à côtoyés diraient d’autres…
Enfin, il en faut bien peu pour rire avec lui, même si là cela avait dépassé le ridicule même le plus ludique…

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Chimera
Visages connus... plus ou moins melancoliques...
Certains seraient accompagnés dans les jours et semaines a venir, d'autres en avaient besoin, tout de suite, là, maintenant...

Une main dans celle de Missanges, vient le moment d'occuper la seconde.
Une femme, qui agrippe Margot comme pour lui éviter une chute dans un précipice sans corps, semble desesperement chercher du regard celui ou celle qui pourra l'accompagner dans sa tache, et ramener à l'evenement une Margot desincarnée.
Margot... là pour elle quand il avait fallu.
A elle de se manifester à l'heure triste où les rôles s'inversaient.
La main choletaise encore disponible se glisse donc dans celle de la blonde livide, et la serre fort.

Le cercle etait desormais forme, les yeux tournés vers l'officiante.

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Is winter coming?
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