La_renarde
Un instant de surprise en entendant sa propre fille prendre la parole et visé si juste. Un petit sentiment de fierté s'empara d'elle mais elle n'en fit rien. L'heure n'était pas à distribuer les bons et les mauvais points. Missanges prenait à son tour la parole et elle lui adressa également un sourire.
- C'est tout à fait cela. Nos ancêtres, jadis, célébraient cette grande fête en l'honneur de Lug qui lui-même avait initié cet évènement en mémoire de Tailtiu, la mère nourricière, celle qui l'avait élevé. Aujourd'hui nous aux travers de nos récoltes, nous rendons hommage à tout cela.
Elle fit une brève pause en parcourant du regard l'assemblée.
- Je vois sur la mine de certains, de la déconcertation à l'invoquation de "Dieux" et je souhaiterai que nous essayons de comprendre ce que peut représenter le druidisme. Longtemps la question est demeurée en suspend. Les druides eux-mêmes n'étaient pas en mesure de fournir une réponse claire et précise, mieux encore ils n'étaient pas capables de s'entendre sur une définition commune. Pourtant dans cette époque qui est la notre, dans le monde dans lequel nous évoluons, cette question s'est à nouveau posée et cette fois-ci il a fallu trouver une réponse. Une réponse dans laquelle chacun pouvait se reconnaitre, une réponse en adéquation avec nos moeurs, nos coutumes, notre culture et nos croyances.
Beaucoup se plaisent à faire des comparaisons qui n'ont pas lieu d'être avec l'Eglise. Pourquoi comparer deux choses à la fois si différentes et pourtant si identique ? Au risque d'en décevoir certains, le druide n'est pas un clerc. Le druidisme quant à lui se définit comme une croyance issue de la Nature. Tout ce qui est naturel appartient au divin, au créateur et est une manifestation de sa personne. Manifestation féminine, masculine, animale, et très souvent végétale. une pluralité de visage pour le seul et même être. Des avatars que l'on appelle vulgairement "Dieux" et qui ne sont finalement que les visages que peut prendre celui ou celle qui a fait ce monde tel que nous le connaissons. Le Druidisme est monisme et c'est la raison pour laquelle il ne combat pas l'Eglise, il n'en a pas besoin puisqu'il la complète. Et nous bretons, hommes et femmes devons promouvoir cette particularité si importante, car elle contribue à renforcer l'identité de notre peuple qui semble se perdre de plus en plus. Si les hommes se brisent et se salissent, ce n'est plus en eux qu'il faut se fier, mais dans sa foi et se raccrocher coûte que coûte à cela. C'est la raison pour laquelle vous êtes ici aujourd'hui, la raison pour laquelle nous sommes rassembler sans distinction, sans préjugé, sans haine mais avec le même espoir.
Notre Archidruide m'a parlé un jour et ceci, je l'avoue, m'a beaucoup étonné mais a renforcé l'idée que druidisme et l'aristolélisme sont absolument complémentaires. Elle m'a expliqué la façon dont son chapelin avait consacré le sol de l'édifice. Et dans cette description nous y avons décelé en nombre beaucoup de nos usages. Quant aux valeurs que nous prônons dans un sens comme dans l'autres, ne sont-elles pas similaires ? D'ailleurs la présence de certains clercs aujourd'hui me conforte dans l'idée qu'il y a une véritable main tendue entre nos deux institutions pour travailler de concert sur la culture qui est notre. Remercions les donc de leur présence. Gageons qu'ils soient quelques peu décontenancés et perdus dans ces rites ancestraux.
Maintenant que les choses sont plus claires, je vais demander à chacun d'entre vous de faire part d'un ou plusieurs regrets, d'un comportement jugé mauvais, à l'égard de quelqu'un ou d'une situation. Il ne faut qu'aucune tension ne subsiste en nous avant d'ouvrir la cérémonie. Qui pour se lancer en premier ?
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- C'est tout à fait cela. Nos ancêtres, jadis, célébraient cette grande fête en l'honneur de Lug qui lui-même avait initié cet évènement en mémoire de Tailtiu, la mère nourricière, celle qui l'avait élevé. Aujourd'hui nous aux travers de nos récoltes, nous rendons hommage à tout cela.
Elle fit une brève pause en parcourant du regard l'assemblée.
- Je vois sur la mine de certains, de la déconcertation à l'invoquation de "Dieux" et je souhaiterai que nous essayons de comprendre ce que peut représenter le druidisme. Longtemps la question est demeurée en suspend. Les druides eux-mêmes n'étaient pas en mesure de fournir une réponse claire et précise, mieux encore ils n'étaient pas capables de s'entendre sur une définition commune. Pourtant dans cette époque qui est la notre, dans le monde dans lequel nous évoluons, cette question s'est à nouveau posée et cette fois-ci il a fallu trouver une réponse. Une réponse dans laquelle chacun pouvait se reconnaitre, une réponse en adéquation avec nos moeurs, nos coutumes, notre culture et nos croyances.
Beaucoup se plaisent à faire des comparaisons qui n'ont pas lieu d'être avec l'Eglise. Pourquoi comparer deux choses à la fois si différentes et pourtant si identique ? Au risque d'en décevoir certains, le druide n'est pas un clerc. Le druidisme quant à lui se définit comme une croyance issue de la Nature. Tout ce qui est naturel appartient au divin, au créateur et est une manifestation de sa personne. Manifestation féminine, masculine, animale, et très souvent végétale. une pluralité de visage pour le seul et même être. Des avatars que l'on appelle vulgairement "Dieux" et qui ne sont finalement que les visages que peut prendre celui ou celle qui a fait ce monde tel que nous le connaissons. Le Druidisme est monisme et c'est la raison pour laquelle il ne combat pas l'Eglise, il n'en a pas besoin puisqu'il la complète. Et nous bretons, hommes et femmes devons promouvoir cette particularité si importante, car elle contribue à renforcer l'identité de notre peuple qui semble se perdre de plus en plus. Si les hommes se brisent et se salissent, ce n'est plus en eux qu'il faut se fier, mais dans sa foi et se raccrocher coûte que coûte à cela. C'est la raison pour laquelle vous êtes ici aujourd'hui, la raison pour laquelle nous sommes rassembler sans distinction, sans préjugé, sans haine mais avec le même espoir.
Notre Archidruide m'a parlé un jour et ceci, je l'avoue, m'a beaucoup étonné mais a renforcé l'idée que druidisme et l'aristolélisme sont absolument complémentaires. Elle m'a expliqué la façon dont son chapelin avait consacré le sol de l'édifice. Et dans cette description nous y avons décelé en nombre beaucoup de nos usages. Quant aux valeurs que nous prônons dans un sens comme dans l'autres, ne sont-elles pas similaires ? D'ailleurs la présence de certains clercs aujourd'hui me conforte dans l'idée qu'il y a une véritable main tendue entre nos deux institutions pour travailler de concert sur la culture qui est notre. Remercions les donc de leur présence. Gageons qu'ils soient quelques peu décontenancés et perdus dans ces rites ancestraux.
Maintenant que les choses sont plus claires, je vais demander à chacun d'entre vous de faire part d'un ou plusieurs regrets, d'un comportement jugé mauvais, à l'égard de quelqu'un ou d'une situation. Il ne faut qu'aucune tension ne subsiste en nous avant d'ouvrir la cérémonie. Qui pour se lancer en premier ?
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