Della
L'odeur âcre des tripes de la Corleone agressa ses narines, la renvoyant encore et encore au fond du carrosse par réminiscence du souvenir de l'odeur du sang bleu et de celui impur de la garce assassine. Et l'envie de faire subir le même sort à celle-là, devant elle qui osait la souiller de son petit jeu du "Moi je suis innocente" plus que des entrailles qu'elle rendait. Oui, l'envie de la tuer, d'enfoncer lentement la lame entre les côtes, se rappelant avec un horrible plaisir, la quasi jouissance que cela lui avait procuré lorsque sa dague s'était engouffrée dans le dos de Sadnezz. Tuer...ô oui, tuer...tout ce qui lui avait ravi sa Mie...
Ce fut la voix de Maud qui ramena la Baronne de Seignelay aux événements, Maud qui demandait assistance pour que cette souillure soit enlevée de sa robe de deuil.
Della se força à respirer par petits coups, évitant autant que possible d'être incommodée par l'odeur pestilentielle qui se dégageait de son vêtement.
Un regard à Maud, chargé de tout ce qu'elles partageaient...Ces deux femmes liées par l'indicible, par l'horreur qui jamais ne s'effacerait. Un sourire ensuite, résonnant comme une victoire parce qu'elle en avait mis une à terre, une Corleone au plancher ! Une bataille était gagnée et peu importait si elle l'était par défaillance de la combattante ! On s'en fichait ! Elle était à terre ! Le Très Haut venait de faire un signe...Corleone, à jamais aux enfers !
Un autre regard, cette fois sur l'assemblée, regard froid, dans lequel nul regret, nul scrupule ne flottait...
Vous voudrez bien m'excuser, je dois me changer.
La voix est aussi froide, toute aussi neutre, cela sonne en guise d'au revoir, ne laissant pas de place à une réponse.
Et Della s'en va...se désintéressant complètement de sa "victime".
Plus tard, quand elle se serait changée, lavée, habillée de propre et qu'elle aurait pour la première fois depuis la mort de Béatrice ressenti de la satisfaction, elle se dirait qu'elle avait été cavalière d'être partie sans saluer la Duchesse. Aussi, elle lui écrirait pour s'excuser d'avoir du quitter la salle précipitamment mais aucun mot ne serait dit par rapport à l'affrontement qui avait eu lieu aux allégeances.
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Cherche bannière même de seconde main.
Ce fut la voix de Maud qui ramena la Baronne de Seignelay aux événements, Maud qui demandait assistance pour que cette souillure soit enlevée de sa robe de deuil.
Della se força à respirer par petits coups, évitant autant que possible d'être incommodée par l'odeur pestilentielle qui se dégageait de son vêtement.
Un regard à Maud, chargé de tout ce qu'elles partageaient...Ces deux femmes liées par l'indicible, par l'horreur qui jamais ne s'effacerait. Un sourire ensuite, résonnant comme une victoire parce qu'elle en avait mis une à terre, une Corleone au plancher ! Une bataille était gagnée et peu importait si elle l'était par défaillance de la combattante ! On s'en fichait ! Elle était à terre ! Le Très Haut venait de faire un signe...Corleone, à jamais aux enfers !
Un autre regard, cette fois sur l'assemblée, regard froid, dans lequel nul regret, nul scrupule ne flottait...
Vous voudrez bien m'excuser, je dois me changer.
La voix est aussi froide, toute aussi neutre, cela sonne en guise d'au revoir, ne laissant pas de place à une réponse.
Et Della s'en va...se désintéressant complètement de sa "victime".
Plus tard, quand elle se serait changée, lavée, habillée de propre et qu'elle aurait pour la première fois depuis la mort de Béatrice ressenti de la satisfaction, elle se dirait qu'elle avait été cavalière d'être partie sans saluer la Duchesse. Aussi, elle lui écrirait pour s'excuser d'avoir du quitter la salle précipitamment mais aucun mot ne serait dit par rapport à l'affrontement qui avait eu lieu aux allégeances.
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