Calixte
Calixte avait chevauché le plus rapidement possible de Saint-Aignan à Paris, ne prenant point de nuit de repos et avait donc rejoind la capitale au levé du soleil. Il s'arreta dans une auberge et pris une chambre afin de pouvoir se repauser et etre présentable, pour cet évènement.
Après quelques heures et un reveil en sursaut, il s'attarda un instant à la fenêtre de sa chambre, puis decida de s'habiller.
Il etait grand temps et il ne falait point arriver en retard, ce qu'il avait horreur, mais il faut bien le dire lui arrivé plus que d'ordinaire.
Tranversant, les rues étroites et mals audorantes, laissant au gueux le bas du pavé, il arriva face à Notre-dame, qui domminait par sa grandeur et paraissait toucher le ciel comme pour prendre la main du très haut et que la voix de dieu parvienne à tous.
Il s'avanca le nez au ciel, impressionné par cette magnificence et s'arreta enfin sur le parvis attendant les autres futurs baptisés et invités.
Il se demanda donc s'il ne s'était point trompé de jour et commenca donc à angoisser quelque peu.
Aubanne.
Est-ce quelle allait les reconnaître ?
Est-ce quils allaient la reconnaitre !
Depuis le temps quelle ne les avait pas vu, fort possible quils se croisent sans même lever un il les uns comme les autres.
Et puis cétait quoi cette idée dun baptême en groupe.
Notre Dame faisait dans les soldes dété ou quoi ? Un baptême acheté, un baptême offert.
Elle ne se rappelait pas avoir entendu parler dune telle pratique.
Le nez de la jeune femme se plissa une fois de plus et elle hâta un peu plus le pas.
Arrivée depuis plusieurs jours dans la grande ville, elle avait bien du mal à se repérer.
Un mot griffonné à la hâte sur la coiffeuse pour rappeler à son « capitaine » que ce jour était le jour des « baptêmes », et la jeune femme quitta lauberge.
Son regard essaya daccrocher les tours de Notre Dame.
Rassurantes, elles se dressaient comme un repère et Aubanne senfonça dans les ruelles. Autour de la Cathédrale, celles-ci étaient encombrées, mais elle navait pas résisté à lenvie de flâner un peu dans les rues de la capitale.
Le soleil était bien haut dans le ciel et les gens tous afférés à leurs taches. Les coupes gorges devaient dormir à cette heure là et puis quand bien même, son allure de damoiselle pressée et sa mine sobre nattirait pas le regard.
Bien à labri dans sa large cape, elle laissa échapper un léger soupir et son nez se plissa aussitôt.
Et pas uniquement parla faute des relents particuliers de ce Paris qui la fascinait tant.
Si seulement sa mère avait daigné quitter le couvent dans lequel elle sétait réfugiée. Elles se seraient bien évidemment chamaillées, les deux auraient tordu leur nez à qui mieux- mieux.
Mais elles auraient également essayé, froissé, en riant, un tas de robes et peut-être même laurait elle aidé à discipliner ses cheveux.
En tout état de cause, elle avait choisit seule une robe gris perle, de coupe simple. Ses cheveux
ses cheveux
elle avait renoncé à les discipliner complètement, et ceux-ci retombaient en boucles folles sur ses reins. Ewen et Prun, elle lespérait, ne sarrêteraient pas à sa vêture.
Son géant devait flâner, avait surement oublié
Paris, labyrinthe pour la Provinciale quelle était et elle avait bien lintention de palier à cette lacune.
Sa main, bien à labri sous la cape satinée caressait doucement son ventre rebondi et tendu.
Elle esquissa un sourire en découvrant le parvis. Quelques silhouettes se tenaient là. Visages inconnus.
Alors, commença lattente. Après un bref coup dil vers les silhouettes, non aucun deux ne lui étaient familiers. elle se mit à marmonner doucement le nom de son frère :
Ewen..Ewen..
Ne sois pas en retard frérot, ou je te fais avaler ta médaille
Calixte
Le jeune homme fut surpris dans sa contemplation du lieu par une voix familière. Il se retourna et afficha un grand sourire, avant de prendre sa tante dans ses bras.
-Ma chère tante, je suis heureux de te voir. J'avais peur que tu ne puisse te libérer. Et je dois bien dire que ta présence me reconforte.
Il marqua une pause et releva le nez au ciel avant de reprendre.
-J'admirai le lieu. C'est beau, c'est grand...
Il arrêta un instant de penser à lui et son baptême et se rendit compte qu'il n'avait point demandé des nouvelles de sa belle tante.
-Mais j'y pense, as tu fait bonne route?
Il salua entre temps d'un signe de tête, les personnes qui passaient devant lui.
Asarine
[Encore à l'auberge...ou comment faire apparaitre Balo...]
Ennuyée, épuisée, fatiguée, oui c'est la même chose ou presque, énervée, tendue... Cétait plus ou moins létat d'esprit d'Asa depuis le début de cette journée...
Des heures qu'elle tournait dans sa chambre, essayant maintes tenues, soupirant dénervement en tentant de tenir tête à sa chevelure furibonde du jour ...
Il y avait des jours où il valait mieux rester au lit, et malheureusement pour elle c'était un de ces jours là, aucune des tenues qu'elle avait essayé ne lui convenait parfaitement... ses cheveux faisaient la sourde oreille a ses coups de brosses, bref, rien ne se passait comme il faudrait... Et pour couronner le tout, on frappa à sa porte...
Un grognement très féminin plus tard, après avoir reconnu la voix de son Bali, c'est une Asa en chemise, les cheveux en bataille qui alla ouvrir la porte...
Elle fit la moue en voyant le visage de son fiancé se décomposer en l'apercevant...
Tout ce qu'elle entendit ce fut un grognement d'abord, puis un très enervé...
M'enfin Asa....Qu'est ce que tu fait...Tu n'es pas prête ?
Pas prête, pas prête...bien sûr que si qu'elle était prête...enfin presque, pensa-t-elle... Il était temps d'user de ses fameux charmes dont il lui avait parler, histoire de ne pas envenimer les choses et de ne pas lénerver plus qu'il ne le fallait...
Si si mon amour...je suis presque prête encore quelques minutes...tiens pendant que tu es là, pourrai-tu m'aider s'il-te-plait ?
Et voilà, c'était dit, en papillonant des azurs en plus, il ne pourrait pas lui en vouloir comme ça...
Cela fait, elle lui fit son plus beau sourire avant de se grouiller de prendre la première robe qui lui tomba sous la main et de l'enfiler. Elle se mit dos a lui pour qu'il l'aide a la refermer et entama de relever ses cheveux abandonnant l'idée de les demmeler, ca irait plus vite...
Quelques minutes plus tard, elle était prête, pas exactement comme elle l'avait souhaité, mais prête, elle prit son bras et ils se dirigèrent enfin vers la sortie...
[Sur le chemin de Notre-Dame]
Elle l'avait observé presque tout le chemin, il avait semble-t-il retrouver un tant soit peu de calme, arrivés devant le parvis, Asa ne put sempêcher de s'extasier devant la beauté de l'édifice. Heureusement pour elle, il semblait bien qu'ils ne seraient pas en retard, elle suivit docilement son fiancé à l'intérieur, et salua les présents discrètement, comme à son habitude...enfin presque