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[RP] Le dormeur doit se réveiller

Lulue
Une énième fois, il avait fallu affronter le tavernier, et ô miracle, il n’avait pas jugé nécessaire de leur faire la conversation pendant que le Blondinet était parti se soulager. Lucie regardait, un léger sourire aux lèvres, sa filleule déguster ses mets. Oui parce qu’à défaut de connaitre le mot hygiène, on ne pouvait pas enlever aux propriétaires des lieux qu’ils savaient faire de la boustifaille mangeable voire même succulente les jours de fêtes.
Bref, elle la regardait donc, profitant simplement de ce moment privilégié avec la brunette, bien que celui-ci fut silencieux, surement dû au fait que le Chevalier avait profité du calme soudain -'fin celui de la table hein - pour s’enfermer une nouvelle fois dans son monde, la rendant par la même inaccessible. Regard maternel inévitable, tout comme la pensée allant vers ses filles. Allez savoir pourquoi, elle s’était prise d’affection pour la Villandry. Sans doute parce qu’elle lui rappelait un peu la gamine qu’elle était à une époque. Haaaaan ! Qui a dit lointaine ? Nan mais oh !

Quant à l’appétit, il avait définitivement disparu malgré la bonne odeur des pâtisseries. Peut-être que cela était dû au ragoût, qui avait fini de l’achever. Comme quoi, un homme était capable de soigner bien des « maux ». Par esprit de gourman… de conscience, Lucie prit un petit morceau de sa commande, lorsqu’Ethan refit son apparition. Léger coup d’oeil sur la portion dont il avait hérité. Elle se demandait comment le Blondinet allait pouvoir survivre à cela, si le goût était aussi agréable que la texture incertaine.

Et puis, la question toute polie et fatidique tomba. La Blanche reposa l’une des rissoles qu’elle s’apprêtait à goûter une nouvelle fois, parce qu’elles avaient un goût de « reviens-y ».
L’interrogation toute anodine qu’elle pouvait être, était également lourde de sens pour la Brune. C’est qu’elle aussi s’était coupée du monde, à sa façon. Et les rares fois où son minois baignait à nouveau dans la foule, ce n’était que pour apprendre funestes nouvelles. Alors quoi lui dire ? Que sur ce trio de « Nesquivaliers » qu’elles formaient alors, deux d'entre elles étaient parties rejoindre Ari, ce qui faisait qu’en toute logique elle était désormais seule ? Et que ce n’était que le début. Qu’au fond, personne ne pouvait comprendre, même dans ses proches, la détresse et la solitude dans laquelle elle se trouvait, au point qu’elle n’avait pris le temps de l’expliquer à qui que ce soit.
Les yeux pétillants qu’elle avait depuis ses retrouvailles avec le monde extérieur, s’étaient éteins au fur et à mesure que les dernières nouvelles défilaient dans sa caboche, jusqu’à lui donner un regard sombre, presque impassible, comme si d’un coup elle s’était arrêtée de vivre. Cependant, se sentant entrainée là où cela ne lui plaisait guère, elle secoua imperceptiblement la tête pour reprendre contenance, jouant avec une mèche de ses cheveux - qu’elle avait lâchés après leur entrée dans la taverne - comme pour distraire les pupilles posées sur elle. Après tout, une fois de plus elle avait su rebondir, prendre du recul au point de retrouver un semblant de paix intérieure, de redevenir elle, tout simplement. Et non plus ce qu’on attendait d’elle. C’était sans doute le principal et nettement mieux ainsi.

Toujours silencieuse, Lucie se contentait désormais de se noyer dans les yeux du Blondinet, comme une blonde d’intérieur qui lui dirait implicitement « vous pouvez répéééééééter la questiooooon ? ». Cependant, elle espérait qu’il penserait plutôt qu’elle était en train de tester ses dons de télépathe - qu'elle n'a pas - pour lui faire comprendre que ce n’était pas vraiment le moment, ni l’endroit de rentrer dans certains détails. Elle ne voulait décidément pas rendre ombrageuse cette journée. Sauf qu’avec sa chance il allait opter pour l’option blonde d’intérieur, si elle continuait à jouer les carpes. Il lui fallait donc briser ce silence. Machinalement, la Muse repoussa l’écuelle devant elle et d’une voix douce et sincère…


J'ai bien cru qu'il n'y en aurait pas d'autres, cette fois-ci. Tu m’as manqué, Ethan.


La Blanche sortit de la poche droite de ses braies une clef, qu’elle posa sur la table afin de la faire glisser jusque sous le nez du Licorneux. Façon de parler hein, tsss. Ce simple geste lui évita de le bombarder de question. Genre questionnaire en bonne et due forme qu’une belle-mère demanderait pour être sure qu’on est un tant soit peu digne de son petit chéri d’amour et qu’on en prend bien soin.

Si jamais tu souhaites te changer avant de rejoindre le campement, tu n’as qu’à te rendre à l’étage.


Fin sourire avant de répondre réellement bien qu’en partie à sa question.


J’ai enfin rejoints le LD et figures toi que Cassandre n’a rien de trouvé de mieux que de participer à ce conflit en expliquant dans un débat Artésien que les OR n’étaient pas si méchants qu’on voulait le dire. Il parait qu’elle a su montrer à quelques-uns avec son innocence, que finalement, ils ne faisaient que reproduire avec nous et autres « Royalistes », les offenses qu’ils ont subies avant de… changer de point de vue.


Petit rire en imaginant parfaitement sa petite Blondinette. Avec ce don qu’elle avait pour mettre les pieds dans le plat, en posant sous forme de questions, tout ce qui lui passait par la tête.


Si elle continue sur cette lancée, je crains qu’elle ne devienne la parfaite relève de ses parents.

Nouvelle pause... et ça repart.

Et toi Ethan, as-tu trouvé ce que tu recherchais ? Qu’est-ce qui t’as donné envie de revenir ? Je suppose que ce n’est pas pour mes beaux yeux…

Regard espiègle, sourire mutin pour alléger un peu l’atmosphère qu’elle trouvait tout à coup bien plus pesante qu’elle ne l’aurait souhaité.

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Davia
Ses yeux vont et viennent d'un chevalier à l'autre, se remplissant la panse de sa tarte aux oignons tout en s'abreuvant à petite gorgée de son jus de pomme - Ah, non, c'est de la bière! Chouette en plus elle est bien fraîche! - Ethan, la vessie vide semble avoir de l'appétit aussi contrairement à la brune Castelléo. Quoi marraine? T'es malade marraine? Tu te sens pas bien marraine? J'VOUS DERANGE PEUT-ETRE??? Toute à ses pensées, la tourangelle ne dit rien. Un peu boulet quand même!

Il y a un truc bizarre. Elle les écoute deviser. Ses yeux plantés dans les mirettes de sa marraine. Ah ouais... Lucie et Ethan... Ethan et Lucie... Ah! OUAAAIS!!!!

Un sourire mutin s'esquisse sur les lèvres roses pâles. C'est pas comme si elle cherchait toujours à caser tout le monde! Comme sa grand-mère, par exemple, qu'elle avait déjà presque mariée à un grand alsacien au doux nom d'Alex. Et quasi sans le consentement des intéressés! Bref, le tour était dans la poche, mais ouiiii Lucie et Ethan!!! Evidemment!

Elle écoute sa marraine parler de la guerre, de Cassandre et du reste et papillonne des cils, la regardant.


Si tu veux monter avec lui pendant qu'il se change, tu peux, hein? J'dirai rien, hein? Promis! Croix de boix, croix de fer, si je mens, je vais en Enfer!

Et de se tourner vers Ethan en lui donnant TRES délicatement un petit coup de coude.

Ah! mais si, il est revenu pour tes beaux yeux d'abord! Même qu'il me l'a dit! En plus, tu es de plus en plus belle, alors!

Menteuuuuse! Oui, mais bon c'est un pieux mensonge quoi, pour la bonne cause et tout et tout! Et puis bon, on est ado ou on l'est pas! Et Davia est une ado entreprenante! Et scrounch, elle mord dans sa tarte pour se donner bonne contenance. Je vous l'avais bien dit que c'était un boulet!

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Ethan
Oui oui !!! Voilà … J’arrive ! Y’a pas l’feu au lac non plus. Bon d’accord, j’vous ai laissé mariner dans votre jus pendant trois semaines. Mais bon, y’en a qui bossent aussi. Tout l’monde n’est pas fonctionnaire ou au chomedu ! Quoique si on les comptabilise tous, doit pas rester beaucoup d’actifs … Bon, on ne va pas polémiquer plus longtemps sur les difficultés économiques et de l’emploi qui règne en notre si beau pays, surtout qu’ils ne sont pas là … Paul et Mickey (je sais, elle était facile).

Alors revenons en à nos Blanches Moutonnes. Alors oui, la question qui tue lui était revenu en pleine poire comme il aurait du s’en douter s’il s’était donné la peine de réfléchir un peu avant de la poser. Seulement, fallait bien engager la conversation afin d’éviter de se regarder dans le blanc des yeux, même s’ils étaient beaux les yeux de la Blanche comme elle le dit si bien, sans rien avoir à se dire. Enfin bref, il allait falloir trouver une parade pour éluder l’affirmation concernant ses beaux yeux. Je sais, je me répète, mais bon, c’est pour bien vous faire comprendre qu’elle avait quelque peu insisté aussi la brunette.

Pis tiens, v’là t’y pas qu’elle lui offrait généreusement de profiter de ses appartements pour s’y changer. Et qu’en plus la Schtroumfette Grenouille de Bénitier en remettait une louche en lui suggérant de l’y accompagner. Y’avait anguille sous roche là, ou il n’avait pas tout bien compris ? Non parce qu’elles seraient de mèches toutes les deux que ça l’aurait guère étonné le Blondinet. À en croire qu’elles s’étaient mises au parfum pendant son absence. L’était pas aussi prude qu’elle voulait bien le laisser penser la gamine. Peut-être même qu’elle avait déjà envisagé dans sa p’tite tête d’aller lorgner par le trou de la serrure pour voir à quoi il ressemblait dans son plus simple appareil le Licorneux. J’vous jure, quand les hormones commencent à les titiller, on les r’tient plus les jeunettes.

Ah, il avait omis le petit couplet sur Cassandre. La p’tite qui l’avait tiré de sa torpeur monastique faisait parler d’elle. La relève de Lucie semblait donc être assurée, au grand dame de tous ceux qui auraient pu penser qu’après elle personne ne saurait l’égaler. Cela promettait des jours heureux pour tous les anti-royalos.

M’enfin bon, tout cela ne l’empêchait pas de profiter du léger moment de réflexion qui lui était généreusement offert pour réfléchir à la meilleure des réponses à apporter. Il était temps pour lui d’apporter quelques explications sur sa longue absence, à celle qui avait partagé intimement une partie de sa vie. Une ‘tite goulée de sa cervoise tiède avalée (ben oui, Monsieur Frigidaire n’était pas encore passé à l’action au Moyen Âge), une légère inspiration, et il se lança …

Tu sais combien nos dernières missions m’avaient éprouvées tant physiquement qu’intellectuellement, alors que j’occupais le poste de Capitaine au sein du Haut Conseil de l’Ordre. J’en étais tellement épuisé que je n’en arrivais plus à faire le distinguo entre le bien et le mal, que j’en suis même arrivé à douter de certains de mes frères et sœurs. Je me suis donc résigné à quitter mes fonctions, et aller m’exiler afin de retrouver un peu de sérénité.

Je ne puis t’assurer qu’elle est totalement recouvrée, surtout lorsqu’à peine revenu je me retrouve déjà sur un nouveau théâtre d’opération. Mais il était temps. Temps de savoir si je pourrais perdurer dans cette voie que j’ai choisie, ou si l’on viendrait m’aider à y mettre un terme.

Comme tu le sais, un Chevalier ne peut se contenter de disparaître, il se doit à une fin honorable l’épée à la main. Alors non pas que je sois pressé d’en finir, mais s’il advenait que mes jours soient comptés, je ne voudrais pas devenir le Chevalier mort de lassitude sur la couche d’un monastère.


Voilà, les choses étaient dites, quand bien même il était persuadé que Lucie s’en doutait déjà. Tournant son visage vers la jeunette excitée (j’vous dis pas par quoi elle est excitée, j’laisse votre imagination formuler toutes les hypothèses qu’il vous plaira), il lui adressa son regard « Y’en a plein des comme toi qui sèchent dans les cachots de Ryes, et y’a encore de la place … ». Juste histoire de lui faire comprendre que c’est pas bien de mentir, et qu’en plus faut pas se mêler des histoires des grands sans y être invitée. Pouvant constater l’effet procuré, il s’intéressa de nouveau à Lucie et prit la clé aimablement proposée. Et c’est avec un léger sourire provocateur qu’il la questionna :

Y’a de quoi se débarbouiller chez toi ?
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Lulue
C’est que j’commençais à tendre l’oreille pour savoir si le dormeur reprenait ses ronflements… Et après on critique les femmes et leur ponctualité ou le temps qu’elles passent dans la salle de bain… Pendant que Monsieur poireaute... Tsss. (Là ça ne se voit pas, mais j’fais mon plus beau sourire angélique à l’auteur d’Ethan).

Alors que la danse des regards semblait ouverte, Lucie analysa sans vraiment s’en rendre compte ce tableau qu’ils offraient. Elle avait l’impression que leur bulle était à nouveau présente, celle-ci s’étant carapatée lors de l’arrivée du tavernier et de l’épisode soulagement du Blondinet ténébreux. Si si j’vous jure, tout était redevenu à la normale. Ethan tentait de gagner du temps pour éluder ses questions un maximum, comme souvent pour ne pas dire comme à chaque fois lorsqu’il s’agissait de parler de lui, de son avenir ou simplement d’eux. Davia mettait son grain de sel telle une gamine de quinze printemps, et Lucie se contentait d’en profiter tout en s’amusant de la situation. Pour un peu Maurice pourrait arriver en poussant le bouchon un peu trop loin en disant qu’il s’agissait bien là d’une jolie famille.Mais ce ne sera pas lui qui manquera de peu d’étouffer la Blanche avec sa salive, mais bel et bien la Corsu lorsque celle-ci entra en action. Mais non, pas en fourrant sa langue dans la bouche de la Brune tsss, tout simplement en jouant lourdement les entremetteuses. Eh oh c’est quoi ce piège ? Vous avez manigancé quoi les deux ? Hum ? C’est là qu’il faut crier au complot ?!?

Tandis qu’elle obtenait un début de réponse, son premier réflexe pour assimiler les derniers évènements fut de plonger ses lèvres dans la cervoise du Chevalier, peu de temps après celui-ci. Ouais elle aimait vivre dangereusement la Blanche, sinon elle n’aurait pas choisi la voie de Chevalerie hein ! Puis en temps guerre, l’expression « ce qui est à toi est à moi » prenait tout son sens, le rationnement étant maitre mot. Quoi j’essaye de vous embrouiller pour excuser son geste ? Parfaitement ! Et alors ?

Les mots qu’avaient prononcés Ethan, la Brune aurait pu les citer par cœur. Elle ne pouvait que trop bien comprendre - malheureusement - ce qu’il avait ressenti, pour avoir vécu la même chose, avec le même timing ou presque. Et tous deux savaient que certaines blessures plus profondes encore avaient rendues le prix à payer du respect de leur engagement, de leur serment, nettement plus salé qu’il ne pouvait y paraitre. Il restait peut-être même dans le coin un goût d’inachevé. Cependant, il n’était pas nécessaire de leur rappeler qu’on ne pouvait reconstruire à l’identique ce qui a été détruit. C’était sans doute pour cela, qu’ils se contentaient de jouer au chat et à la souris.

Lucie reprit d’un geste ferme et précis la clef offerte un peu plus tôt, pour que le Blondinet lâche prise. Pourtant cela ne l’empêchera pas de laisser leurs mains se frôler furtivement pour cause de douce tromperie, envers l’ennemi de la seconde, comme pour mieux atteindre sa cible. A moins que ce ne soit dû au fait que la Blanche était décidée, à vérifier un peu plus minutieusement, la fraicheur du revenant… ou de la marchandise si vous y tenez.

Son regard se fit donc soudainement plus langoureux et séditieux à l’attention d’Ethan. Rhoooo qui a dit qu’elle commençait à se transformer en tigresse ou en menthe religieuse là ? Nan mais oh ! Pas de ça chez nous ! Bande de mpfff, va ! Par contre, la voix qui allait avec ce genre de regard était tout à fait présente, bien que presque imperceptible, histoire d’en rajouter un peu.


Et si on allait vérifier ça de suite ?


Ceux qui connaissaient bien le Chevalier pouvaient se demander quelle mouche l’avait piqué ? Est-ce que la filleule avait pris possession d’elle ? Ou simplement le Licorneux ne la connaissait que trop bien et savait que la Brune, un brin joueuse et téméraire, ne pouvait que répondre à un sourire provocateur. Ne serait-ce que par curiosité, pour savoir jusqu’où il serait capable d’aller dans ces défis qu’il lui lançait depuis leurs retrouvailles. Par plaisir de pouvoir aussi le bousculer un peu s’il se dégonflait en déclarant forfait, sans aucun doute. C’est qu’à ce jeu-là, elle pouvait se révéler coriace, connaissant par cœur ses moindres faiblesses…

Mais elle savait aussi qu’il fallait se méfier de l’eau qui dormait – ou du colis ? d’notre mouton ? d’la tortue ? euh de la bête à corne … faites votre choix et n’oubliez pas de voter ! – qui savait parfaitement, l’air de rien, créer la surprise. Une de ses robes s’en souvenait encore. A défaut d’avoir eu la coupe au bol, elle aurait pu inventer la mode de la boule à z -c’est ballot que les vêtements ne puissent avoir les mêmes capacités que nous – après être passée entre les mains du Blondinet.

Bref, revenons-en à ce qui vous intéresse tous, soit le moment où Lucie laissa proprement tomber mini Blanche - comme celle-ci le lui suggéra avec la plus grande discrétion du monde - après lui avoir adressé un regard signifiant « t’enflamme pas miss matrimoniale, j’s’rais pas longue ». Bien que cette journée avait été déjà pleine de surprises. Pourtant ce n’était pas encore son anniversaire !

Un bras nouvellement enroulé autour de celui du Licorneux pour être sure qu’il la suive, qu’elle relâchera vite afin d’ouvrir la marche. Et accessoirement slalomer plus facilement entre les tables, le tavernier, et autres poivrots qui auraient une perte d’équilibre. La première étape, ou la seconde – tout dépend si ne pas avoir semé le Blondinet cette fois-ci compte ou pas – ayant été achevé avec un succès certain, Lucie ne perdit pas son élan afin de monter les escaliers pour bien évidemment se rendre à l’étage. J’vous aurais dit la cave, cela commencerait à devenir inquiétant, j’dois bien l’avouer. Elle avança d’une dizaine de pas avant de s’engouffrer dans un couloir sur sa gauche. L’objectif suivant était d’atteindre la porte qui leur faisait face au bout de cette ligne droite. Et celui-ci fut vite atteint, rien ne venant bizarrement perturber leur avancée. Déverrouillage de la serrure, regard en coin vers Ethan, avant d’ouvrir la porte et de plaquer tout en douceur son dos contre cette dernière. Et , mouvement de bras accompagnant un…


Si Messire Chevalier veut bien se donner la peine…

Sourire de circonstance, soit celui d’une hôtesse… d’accueil. Vous savez celle qui est prête à prendre le plus grand soin de vous pour vous faire bonne impression. Commencerait-il à faire des envieux le Licorneux ?

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Davia
Abandonnée, lâchée, plantée! Honteusement, comme une vieille chaussette rouge et jaune à petit pois! La blanche le nez dans sa binouze qui n'était plus fraîche s'était un peu assoupi. Un peu? Si peu! Enfin le temps qu'un ange passe et elle était seule à sa table.

Les deux chevaliers avaient disparus, la laissant toute seule, la larme à l'oeil et le sourire confit, ou plutôt déconfit. Dans le genre pas totalement innocente, la blanche avait donc supposé qu'ils étaient montés dans la dite chambrée dont ils parlaient quelques instants plus tôt.

Le dilemne était là, face à elle. Que faire? Se lever et rentrer au camp? Pfff quel ennui... Rester et ne pas bouger? Elle finirait par prendre racine. Ou... espionner? Ah oui, là ça devenait intéressant. N'allez pas croire que la brune tourangelle ait les idées mal placées, ou soit vicelarde au point de vouloir allez se rincer l'oeil en regardant la suite des évènements entre le Licorneux et sa Dame Blanche de marraine. Quinze ans, plutôt pucelle et très à cheval sur certains principes, c'est en pourfendeuse de vice qu'elle se leva nonchalamment et qu'elle prit le chemin des chambres.

Si sa marraine l'avait abandonnée, elle ne pouvait pas abandonner sa marraine de la sorte! Surtout aux mains d'un homme-pervers-goujat-obsédé- enfin du Licorneux quoi! Même si, dans le fond, elle l'aimait bien Ethan.

Elle commença à monter les marches lorsque l'aubergiste Gras-du-Bide la héla effrontément.


Alors ma p'tite damoiselle? On veut une chambre pour passer la nuit? J'en ai une toute chaude... et puis je pourrais vous y monter un fût de bière, on y noierait votre solitude, ensemble!

Hein quoi? tu me causes toi? Tu veux mon poing dans ta joue? Mode Kasia On.

Le sourcil arqué, sa jolie bouche fine faisait une moue boudeuse, elle toisa l'homme d'un air glacial. Il se prenait pour qui lui! D'accord, il était tard, d'accord, ils étaient tous plus ou moins bien éméché, mais tout de même, il la prenait pour une débile, ou une imbécile heureuse peut-être... Quoi qu'il en soit le fait qu'il en rajoute une couche sur la solitude de la brune, ne fit que l'agacer un peu plus.


ET d'une le Gros, je suis pas seule et de deux si tu bouges t'es mort! Ta pigé dans ta grosse cervelle pleine de lard?

Grommelant, elle entama l’ascension, prenant appui de temps à autre sur la rambarde de l'escalier. C'est que ça monte raide un escalier. Maintenant, il ne restait plus qu'à trouver THE chambre.

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Ethan
Et on était repartis pour un tour de « bras d’sus, bras d’sous » … Non pas que ça le désenchantait le Blondinet, mais à force ça commençait à devenir quelque peu récurent. Il n’allait quand même pas falloir qu’elle y prenne trop goût la Brunette, parce qu’il se voyait déjà l’avoir pendue à son bras quand les combats surviendraient. Vous imaginez la scène ? M’enfin bon, les combats n’étaient apparemment pas pour aujourd’hui, ou en tous cas pas pour le moment présent. Les voilà donc tous deux zigzagant au milieu des tables, chaises et objets divers trônant dans la taverne, sans en oublier la faune locale. Ce n’est qu’arrivés au pied de l’escalier, qu’elle se décida à le précéder.

Et bis répétita … Le Blondinet put une nouvelle fois satisfaire sa libido par la vision offerte. J’vous rappelle pas l’épisode du marché que vous avez certainement tous gardé en mémoire. Toujours est-il qu’il put de nouveau contempler la démarche chaloupée d’la brunette, occasionnée par la montée des marches. On n’était pas à Cannes avec les stars et leurs robes autant décolletées devant que derrière, tout comme celle de [url=http://ethan.newton.pagesperso-orange.fr/Images/Tatiana-Laurens.jpg]Tatiana Laurens[/url cette année, ou bien [url=http://ethan.newton.pagesperso-orange.fr/Images/Eugenia-Silvaen.jpg]Eugenia Silvaen[/url en 2010, ou encore [url=http://ethan.newton.pagesperso-orange.fr/Images/Hofit-Golan.jpg]Hofit Golan[/url en 2009 (j’vous mets les liens, des fois que vous auriez la mémoire qui flanche, pis c’est bien plus explicite avec les images, surtout la dernière …). Comme je le disais, on n’était pas à la remise des Oscars, mais ça valait le coup d’œil, voire même un coup d’autre chose ... Rhooo … Mais voilà que mon esprit libidineux s’égard à nouveau … Va falloir que j’fasse gaffe sinon j’vais m’faire traiter de tous les noms par la gente féminine moi … Quoi que ça doit déjà être fait, elles n’ont pas dû attendre ma permission pour commencer !

Comme je le disais donc, pas de tapis rouge, pas de paparazzis, pas de flashs, uniquement une paire d’yeux qui profitait d’une vue imprenable sur les courbes alléchantes de l’anatomie de la Blanche. En y repensant, il avait bien fait de quitter le monastère au sein duquel il avait pris retraite pendant de si nombreux, que dis-je, de trop nombreux mois. En parlant de cela, si les moines qui y étaient encore présents avaient été à sa place en cet instant, il était certain que le dit monastère ce serait vidé à la vitesse Grand V ! Parce qu’il n’y a pas photo là, une vision pareille, ça vous réveille des souvenirs et ça vous fait monter l’adrénaline et la testostérone à des niveaux que même l’échelle de Richter elle est trop p’tite pour pouvoir quantifier tout ça …

Mais je m’égard là, et pendant ce temps là, mon Blondinet reste planté là comme un … euh … Faut dire que le regard provocateur que la Brunette lui avait balancé juste avant qu’ils ne quittent la table n’avait rien fait pour faire baisser sa tension artérielle au Blondinet. Des r’gards comme ça, ça vous dégèle la banquise en moins de temps qu’il n’en faut à une armada de chalumeaux pour faire fondre un glaçon ! Et le Licorneux, bien que Chevalier, n’en est pas moins qu’un Homme. Même si dans l’intimité du couple il sait se tenir et n’est pas de ceux qui rotent comme des soudards après avoir bu une bière, qui laissent leurs poils de barbe trainer dans la bassine, qui pêtent au lit, qui laissent leurs chaussettes sur le sol de la chambre, qui se calent dans le fond de leur fauteuil après leur journée de labeur en attendant que Bobonne leur apporte leur apéro et qu’elle prépare la soupe, qui se font servir à table, qui se grattent les c… Euh … J’vais peut-être m’arrêter là moi, même si je demeure persuadé que ma liste à la Prévert est incomplète et que bon nombre de femmes sont prêtes à m’aider à ce qu’elle soit exhaustive …

Bref, mon Ténébreux, je vais donc lui faire grimper les marches quatre à quatre, afin qu’en trois enjambées il se retrouve à hauteur du somptueux fessier qui se trémousse devant lui. Je suppose que vous n’avez retenu que la fin, et qu’aucun d’entre vous ne peut me dire combien y’avait de marches sans relire le début de la phrase ! Tsss … M’étonne pas vraiment de vous ça ! Les voici donc de nouveau réunis pour terminer ce périple ascensionnel, bien que ça n’était pas l’Everest non plus, pour parvenir enfin devant la porte de la fameuse chambrée.

Et là, j’vous l’donne en mille, elle lui rebalance un sourire découvrant la blancheur de toutes ces dents, en se calant le dos contre la porte. Ce qui eut pour effet de remettre en évidence les deux obus de quatre vingt quinze que le Blondinet avait perdu de vue le temps de leur grimpette … Qui a dit « Y’a pas que les marches à grimper ! » ??? Toujours est-il que ce n’était plus une envie urinaire qui le tracassait au sein de son entrejambe, mais une autre bien connue de tous les hommes quand ils se retrouvent à l’étroit dans leur boxer. Ben ouai quoi, j’aime pas les caleçons parce que ça soutient rien, les slips c’est pas beau, et j’vous parle pas des calecifs kangourou de grand-papa ... Ce qui fit donc qu’après tant de mois d’abstinence, notre Licorneux avait les hormones qui le travaillaient, et la virilité incandescente !

Il savait pertinemment pour avoir déjà été très intime avec la D’moiselle, qu’à ce jeu là, elle était une Reine de la séduction. Mais bon, après tous ces mois sans s’être croisés, il n’allait tout de même pas se jeter sur elle tel un clébard affamé sur un os à rogner. Alors de la peine il allait s’en donner, ça c’était certain, mais pas pour ce que vous pensez, bande d’olibrius décadents et immoraux. Non, il allait tenter de contenir ses pulsions perverses, et se contenter de faire ce pourquoi il avait été cordialement invité, à savoir se débarbouiller. À moins que ce ne soit pas là l’idée première de la D’moiselle … allez savoir … Et de lui répondre avec un grand sourire évocateur tout en passant le pas de la porte :

Mais c’est avec grand plaisir, ma Dame le Chevalier …

~*festival de cannes et moyen age aucun rapport donc ménage fait et faites un effort pour éviter de glisser des passages hrp dans ce topic qui est balisé rp
restons logique vis à vis de l'époque merci*~

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Lulue
N’empêche qu’ils auraient eu la classe, bras dessus bras dessous en plein combat ! Puis ça aurait dérouté l’ennemi… ‘fin j’dis ça, j’dis rien hein ! Bref, passons…

Un barbu Ténébreux lui disait depuis des années qu’elle était capable de séduire n’importe quel homme si elle l’avait décidé. Bien évidemment, jamais Lucie n’avait cru à cela et se contentait de rire à chaque fois en lui répondant qu’il ne faisait que raconter des âneries. Toutefois, il semblerait que ses ex compagnons aient toujours une certaine attirance pour elle, bien après leur rupture. Et la Brune put le constater une nouvelle fois lorsqu’Ethan pénétra dans la chambre. Elle remarqua ce petit air quasi imperceptible que Lucie connaissait bien chez lui, lorsqu’il était troublé. Bien que celui-ci continuait à la chercher. Ses pupilles glissèrent donc minutieusement sur sa chemise, jusqu’en dessous de la ceinture pour confirmer ce qu’elle pensait en s’apercevant ainsi que ses braies semblaient avoir quelque peu changées de… coupe. Cependant, la Blanche resta impassible, préférant opter pour l’option « j’ai rien vu ! J’n’étais même pas là ! », et avança de quelques pas dans la chambrée pour fermer la porte derrière elle avant qu’on est l’idée de les déranger. Nan parce qu’une filleule c’est imprévisible… surtout les Davia, en fait.

Cela dit, même si elle faisait son apparition, rien n’était moins sûr qu’elle puisse se mettre quelque chose sous la dent. Ce qui était bien – ou pas, ça dépend des moments – avec le Blondinet c’est que la Muse pouvait le provoquer pendant des heures, il ne bougeait jamais le moindre petit doigt, la laissant très souvent, pour ne pas dire toujours, faire le premier pas. Alors c’est vrai que depuis le temps qu’ils se tournaient autour, Lucie aurait dû sans doute en profiter pour se jeter sur lui, même si ce n’était pas au programme au départ, puisque tout indiquait qu’il était partant pour le repos du guerrier avant l’heure. Mais non, comme promis, elle lui fit la maigre présentation de la chambre.

La pièce était des plus sobres. Elle était composée d’un lit bien évidemment et d’un petit bureau. Seul caprice du Chevalier, une cuve juste à côté de la cheminée afin de pourvoir faire sa toilette. Si jamais dans les semaines à venir il y avait des blessés, ils seraient toujours contents d’avoir une chambre à disposition, bien qu’elle soit éloignée de quelques mètres du camp. Qui a dit c’est mieux aussi pour les gros câlins que sous la tente ? Nan mais oh !
Bref, tel un agent immobilier, Lucie s’amusait donc à lui faire la visite, tout en prenant soin de titiller la libido du Licorneux. Elle termina son monologue par la luminosité de bonne qualité, et lui fit découvrir la vue qu’il y avait par la fenêtre, soit la lisère d’une forêt, comme-ci cela pouvait avoir une importance capitale dans le débarbouillage. Lorsque le silence reprit son droit, la Brune planta à nouveau ses pupilles dans celles du Blondinet. Et puis, une de ses paumes vint se poser sur la joue de Mr Testostérone, pour la lui caresser tendrement. Elle lui adressa en même temps un doux sourire, comme pour enfoncer le clou en lui montrant que son retour était vraiment une bonne nouvelle. Sentant que la bêtise n’était pas loin, elle écourta le geste bien souvent anodin chez elle. Après tout, elle avait dit à la Corsu qu’elle ne serait pas longue. Pas explicitement, c’est vrai. Mais faut bien se raisonner comme on peut !


Bien, je pense que pour la suite tu te passeras volontiers de ma présence. A moins qu’il ne te faille de l’aide pour te frotter le dos ?


Sans attendre de réponse, Lucie se rapprocha de l’unique porte pour sortir de la chambre et posa la main sur la clenche. La pression pour l’abaisser allait être réalisée, mais elle stoppa soudainement son geste. Si elle le faisait, adieu vos espoirs de les voir faire travailler un peu plus votre imagination. Non parce que le Blondinet n’était pas du genre à courir derrière la d’moiselle pour la retenir. Nan, nan nan. Et elle le savait très bien. Par contre si les talons étaient tournés…

S’ils étaient tournés, Lucie pourrait savoir si Ethan voyait toujours son visage tels les fragments d’une image lorsqu’ils étaient séparés. Elle saurait sans doute s’il avait encore le goût de sa langue qui connaissait le moindre de ses angles. Ou bien, s’il était encore capable de se souvenir de sa peau sans avoir à la toucher de ses mains. Ou encore, s’il pouvait toujours distinguer ses odeurs dans le vent et la torpeur. Pour résumer, la Blanche pourrait constater si elle avait toujours une place particulière dans la vie du Licorneux, ou si les femmes qui suivirent l’avaient totalement balayées. C’est vrai qu’elle possédait déjà un début de réponse, ne serait-ce parce qu’en couple ou pas, la Brune avait l’autorisation implicite de squatter les genoux du Chevalier, depuis des années maintenant. Bon c’est vrai, elle ne lui avait jamais demandé l’autorisation non plus. Faut dire qu’ils étaient plutôt du genre confortable, à tel point que depuis qu’elle y avait gouté, elle fuyait tous les autres. Et puis, lorsqu’il voulait qu’il en soit autrement, il savait le dire. D’où l’expression : qui ne dit mot consent ! CQFD.

Tout ça pour dire que finalement, la Brune décida donc de faire sa femme et de pivoter à 180° pour aller se faufiler dans les bras du Blondinet, maintenant que les yeux indiscrets n’étaient plus dans le coin. Son bassin se colla contre son jumeau - plus viril – et ses bras étreignirent fermement leur cible. Le minois de la Blanche alla se cacher dans le cou du Licorneux. A l’époque, c’était souvent là, au détour d’un silence, qu’elle pouvait entendre l’écho d’Ethan qui caressait ses sens. Céder à la tentation ou pas ? Ce qui pouvait se passer ensuite devrait de toute façon être mis de côté. Demain est un autre jour, et des plus incertains…

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Davia
Les minutes s’égrenaient tout comme les marches de l'escalier et toutes ces portes qui s'alignaient... Diantre, ils n'étaient pas au Louvre! Elle avait trop bu et elle voyait double, ça devait être cela!

Plissant son front, étirant ses yeux, elle tenta donc la remontée du couloir. Première porte, droite. Vide.
Porte en face, à gauche. Une grosse teutonne avec un p'tit nain entre les seins.


Hum' S'cusez, c'est pas la bonne!

Deuxième porte à droite. Un vieux singe qui mange une porée de... indéfinie.

'Don, je m'suis trompée!

Davia fit une pause. C'est que ça commençait à être fâcheux. Devait-elle jouer à la ribaude en gueulant au milieu du couloir? Nenni, ça ne l'aurait pas fait du tout.

Elle regarda les portes qui restaient en soupirant et s'avança vers la troisième porte à droite. Mal lui en pris, car elle se mit à tanguer dangereusement.

Ah mais! Elle était saoule! Mais non, mais non! Illusion d'optique, tout simplement. Bref, fûtée la blanche se penche et regarde par le trou de la serrure. Elle ouvre son oeil, l'ouvre un peu plus grand. Ah mais ma parole! Luciiiiiiie, quoi toi faire dans les bras de!!!.... La jeune fille se mord la lèvre et ne bouge plus. En fait si, elle bouge. Elle s'appuie un peu sur la porte. Juste un peu. Ben, oui, il faut se mettre à sa place, elle est surprise! Quand même!!!

Elle s'appuie donc... et


BAAAAAM!

La porte s'ouvre et la jeune blanche s'écrase sans aucune élégance sur le sol, le nez explosé sur le plancher.

Humpfr....

Rien à dire, juste un grand moment de solitude.

L'air contrit, elle se remet sur son séant, croise les jambes en fakir et se frotte le nez, jetant un petit coup d'oeil aux deux chevaliers enlacés.


Je... vérifiais que la porte était bien fermée... C'est pas le cas je crois!

Bénissez moi mon père parce que j'ai péché, j'ai regardé par le trou de la serrure!

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