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[RP] Les conséquences de l'engeance

Aurisdelaastor

Le pigeon, le même, puisqu'il en était revenu déjà deux fois et connaissait parfaitement le pigeonnier où il serait bien traité et nourri en attendant de refaire le chemin inverse, revint se poser au château de Chignin. A sa patte, un mot bref à l'intention de la baronne :



Citation:
Ma chère Jehanne,

Comme j'avais espéré que ta réponse soit tout autre ! Que ton Emeris ait déjà retrouvé ta famille .. Enfin, bien sûr, je sais que tu vas récupérer ton fils, je sais que Nerval fera tout pour ça, car tout comme toi, il aime sa famille au point de faire de merveilleux efforts pour remporter ce stupide duel que ton beau-père impose .. Je ne comprends d'ailleurs pas comment on peut être aussi monstrueux que lui, mais parfois les gens réservent bien des surprises .. mais je serai brève dans ce courrier .. enfin pas tant que ça finalement ..

En effet, je repars en voyage, fort loin et fort longtemps, mais j'essaie de faire un saut à Chignin en passant ! Il me tarde de te revoir, même pour peu de temps et de t'embrasser, donc c'est promis j'essaie ! Si jamais je n'y parviens pas, car il me faut suivre un groupe de la Compagnie avec laquelle je voyage, je ne manquerai pas de vérifier partout où je passerai qu'il n'y a pas un enfant accompagné de gens suspects .. En Bourgogne, je n'ai rien vu de ce genre, hélas ..

Je te laisse, je suis à Belley, et Chignin est sur ma route !!

Je t'embrasse mon amie, et prends courage, tout va s'arranger, j'en suis certaine, et je prie même le Très Haut pour ça.

Ton amie
Auris

_________________
--Sieur_de_vandimion
[ De l'auberge vers Chignin...]


Pays de demeurés… et dire qu'il devait y retourner... pas pour rien cette fois... mettre à terre ce truc indigne... nul besoin d'entrainement... certain de sa force... pas un débile comme lui qui pouvait espérer le battre... presque oublier son armure tellement la victoire est assurée... quand même... un coup chanceux... ordonner à son valet de tout préparer... le petit fils était lui pour une fois calme... il devait comprendre qu'il allait assister à la mort de ce truc qui lui sert de Père... ensuite l'aura son héritier... celui qu'il pourra modeler comme il se doit...

Un ordre sévère... grognard se met enfin en route... l'a bien astiqué l'épée... le bouclier... faut montrer à ces bouseux ce qu'est un guerrier... embarquer le mioche dans le coche... tressaillir d'impatience... depuis le temps qu'il en rêvait... cette marque sur la joue... devra le payer...

Une belle lame... rougit du sang le plus impure qu'il soit... rien de plus beau... Chignin approche... concentration... faudrait pas que la proie puisse mordre même un petit peu le chasseur... Grognard qui fonce presque sur le garde... vraiment n'importe quoi ce domaine...

La cours est la... comme il n'y a pas longtemps... et cette fois... rira bien qui rira le dernier... en descendre... Grognard qui se précipite pour lui mettre l'armure... pas un mot envers ces chiens... du moins pour le moment... méritent pas de l'entendre...
Jehanne_du_genevois




Enfin le dénouement ... ENFIN...

J'estais fin preste pour l'ultime duel pour sauver mon fils et mon époux.
Une missive arriva .
Auris ...Savoir qu'elle passait à Chignin me donna encore plus de courage .

Il estait arriver ce prétentieux cet homme vil .
Il estait là fier comme un coq sur son cheval en armure et son sale chien de garde les pattes posé sur mon fils .Il allait l'obliger à regardé ?
Oui cela ne faisait aucun doute .
Trop fier il pourrait montrer à mon joyau qu'il estait le plus fort .
Mais j'arrivais pas a faire confiance à cet homme .
En passant droite comme un i aux cotés de Roderick je lui fit un signe de teste lui montrant Emeris et le chien de garde .
Je ne pouvais lui dire un mot il aurait su de suite .
Je talonnais Zéphyr le cheval de Nerval pour me placer face à mon ennemi .

On y estait .
Comme en lice sauf que là rien avoir ,un combat à l'épée .Pas un mot juste un silence dans l'aube naissante .
Si il croyait m'impressionner il se trompait ,j'estais déterminer à reprendre mon enfant .
Dans ce silence assourdissant le bruit d'une épée que l'on sort de son fourreau résonna .
Il estait temps ...

Je sortis aussi mon épée et Zèphyr habituer aux combats se cabra et partit droit sur l'adversaire .
Le choc des épées fut rude et le silence fut briser .
C'est qu'il avait encore de la force le vieux .
Mais je ne me laissais pas faire .
Les chevaux tournaient sur eux mesme ,chacun attaquait l'autre afin de le toucher .Je sentais que Zéphyr fatiguait ,entre la course folle de la dernière fois et son age ,il fallais que je trouve une solution . je repoussais une attaque avec violence et je profitais de se déséquilibre pour pousser du pied que j'avais enlever de l'étrier pour le faire tomber au sol .
Ce qui arriva .

Une lourde masse tomba ,tandis que je sautais à terre preste à l'attaquer .




_________________
Aurisdelaastor

Suite à différents incidents au début de son voyage la burgienne avait dû retarder son passage chez Jehanne, mais enfin, elle était là, devant le portail, et ce qu'elle voyait l'inquiétait .. un coche sombre dont le blason correspondait à la description qui en avait été répandue partout en Savoie, lors de la disparition du petit garçon !!

Elle sauta de cheval, l'attacha juste devant ceux du coche .. elle ne savait pas trop pourquoi, mais pour le retarder peut-être au cas où .. Par mesure de précaution, épée à la main, elle fit le tour du véhicle, et ne vit personne alentour. Elle ouvrit la porte et inspecta l'intérieur, vide, même en soulevant l'assise des banquettes .. Elle avait espéré .. quoi ? que l'enfant soit attaché et enfermé dessous peut-être.. elle aurait tant aimé le ramener à ses parents .. mais il n'en était rien ..

Pourtant elle suspectait un traquenard et réflechissait à ce qu'il lui conviendrait de faire .. Elle eut une idée .. détacher son cheval et aller se dissimuler plus loin .. attendre que les occupants du coche ressortent du domaine et les suivre discrètement .. Mais qui sait s'il ne valait pas mieux entrer et voir si on n'avait pas besoin d'elle .. Hum .. peut-être jeter un coup d'oeil à l'intérieur quand même, discrètement ..

Elle détacha d'abord les rênes du siège du conducteur et les coinça dans l'attelage, y faisant plusieurs noeuds, afin de retarder une fuite éventuelle, puis alla cacher son propre cheval un peu plus loin, et enfin, se décida à entrer, silencieusement, se dissimulant derrière les buissons du parc, jusqu'à ce qu'elle atteigne le lieu d'où arrivaient des bruits évidents de bataille .. C'était donc commencé .. Elle vit de loin un homme monstrueux tenant l'enfant, celui-là même qu'elle avait vainement cherché dans le coche ..

Elle ne savait pas trop quoi faire, mais, pour parer à toute éventualité, elle resta cachée près de l'endroit où cet homme devrait passer s'il cherchait à fuir avec l'enfant. Elle avait préparé son épée, et sorti sa dague, et attendit, suivant les péripéties du combat, dont elle supposa que la plus frêle silhouette était celle de Nerval et la plus impressionnante celle de son "père" indigne .. Un autre homme assistait au combat aussi, qu'elle reconnut pour l'avoir rencontré une fois lors de sa présentation au Ban, c'était le frère de Nerval ..

Elle chercha Jehanne des yeux et ne la vit pas, de là où elle était placée .. se pouvait-il qu'elle ait refusé d'assister au combat de son époux ? Non, impossible .. elle devait être dans un endroit qu'elle ne pouvait voir sans se montrer ..

Elle attendit donc ..

_________________
--Sieur_de_vandimion
L’était la le fils indigne… osait lui faire face… l’avait pas fuit… une surprise… un geste vers le garde… maintenir l’enfant la ou il était… voir mourir son père allait l’endurcir… le faire devenir un vrai homme…

Le fier destrier était la… monter dessus… bien calé… ne pas dégainer l’épée trop tard… une épée sortie de son fourreau ne servait à rien si elle l’était en dernier… décidément ce truc en face de lui ne connaissait rien à rien… penser à le faire souffrir… une main d’abord… le bras… peut être le pied entre les deux… peut être si il suppliait qu’il s’arrêterait… et encore…

Prendre l’initiative durant le combat… mais comment rester sérieux quand un pauvre type tentait de paraitre face à lui le guerrier fier et digne… lever l’épée lorsqu’il serait à ses cotés… un seul coup suffira… rester surpris devant le blocage… quand même de son sang en lui… dommage que son éducation ait été raté… mais…

C’est qu’il avait bien appris… froncer les sourcils sous le casque… les blocages étaient précis… les attaques bien coordonnées… temps de s’y mettre correctement… avec sérieux… manquerait plus que la proie morde le chasseur… coup chanceux… un cheval peu adapté… le voila à terre… ahurit par la combinaison de son fils qui est tout sauf un petit bras…

A terre… surpris… pas longtemps… une erreur digne d’une fillette… descendre de son cheval pour attaquer… le laisser s’approcher… encore un pas… juste un… le pas de trop… d’un geste vif…se relever pour lui faire face ...brandir son épée et se jeter sur lui car il à baissé sa garde ...


Prends ça sale engeance !

Epée légèrement repoussée sans trop de force ...il fatiguait le fils indigne ...
Mais à ma grande surprise il enleva son heaume et là ....

Un regard plus noire encore qu'a l'accoutumé... il avait osé envoyer sa catin de femme... se relever et cracher sur l'armure de celle en face de lui...


Même pas une once de bravoure et de respect. Vous me dégoûtez! Grognard, pars avec l'enfant de suite, je les pensais déjà bas mais la ils creusent. Vous me dégoûtez...
--Grognarrd
Grognard regardait son maître se battre .Grognard était étonné de le voir se faire un peu mal mener .Cela ne pouvait être son autre rejeton vu qu'il était là a regarder .
Grognard sursauta quand son maître tomba à terre par une ruse de son indigne de fils .Il commençait à douter le Grognard .Il y avait quelque chose qui allait pas .
Mais quelle surprise de voir la catin à la place du fils .Le maître allait vraiment pas aimer .


Même pas une once de bravoure et de respect. Vous me dégoûtez! Grognard, pars avec l'enfant de suite, je les pensais déjà bas mais la ils creusent. Vous me dégoûtez...

Vite soulever le mioche et partir par les fourrés vers le coche et aller à la cachette prévue .Le Grognard courrait comme il pouvait aussi vite qu'il le pouvait .
Jehanne_du_genevois



Non l'horreur continue.....

Pendant un instant il fut plus que surpris .Et oui il n'avait pas à faire a son fils mais sa belle fille la catin comme il aimait m'appeler .
Après cet instant de surprise ce fut la folie qui l'emporta .
Un ordre donné pour que son chien de garde emporte au loin mon joyau ,mon fils , la chair de ma chair et arraché à sa jumelle sa moitié ,jamais je le permettrais .


NON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le cri avait jaillit du fin fond de mon coeur quand je vis le chien galeux prendre mon fils sous le bras et partir avec .Je commençais a partir en courant pour le rattraper mais je fut arrester dans ma course par une épée qui se fit sentir sur mon flanc droit .
Il ne me laisserait pas partir alors le combat devait reprendre et se finir ....

Si il croyait qu'une petite éraflure allait m'arrester il ne me connaissait pas .La rage gonflait en moi .
Face à lui il souriait comme si il avait déjà gagné mais il rêvait.
En garde chacun et le combat reprit je baissais ma garde ,fausse action offensive destinée à provoquer une réaction précise de l'adversaire pour en tirer partie voila ce que j'attendais .
Il se ruat sur moi dans un rale sourd .On aurait dit une beste enragé .Je profitais qu'il se ru ainsi pour détendre brusquement la jambe en arrière du corps en projetant l'autre jambe vers l'avant avec le tronc et le bras; destiné à toucher l'adversaire sans avancer complètement le corps.
Je le touchais à la poitrine ,le fer de mon épée fit des étincelles sur son armure mais il fut légèrement déséquilibré par cette attaque .

Ma garde position que je prend pour pouvoir répondre à toutes attaques, et pour pouvoir faire facilement toutes actions contre ce monstre .J'avais haste d'en finir et courir pour ramener Emeris .
Son attaque ...Enfin sa folie le fit me foncé dessus sans action précise ,une pirouette de ma part et ma lame trancha ...



_________________
--..auris..




A un moment du combat qu'elle suivait avec inquiétude, il sembla que Nerval se fatiguait, et il enleva son heaume .. et .. et .. oh non ! Jehanne ! C'est Jehanne qui se battait ! Les choses se précipitaient, aussi bien dans les faits que dans l'esprit d'Auris .. mais où était donc Nerval ? Jamais il n'aurait laissé son épouse se battre à sa place ! Que s'était-il passé ??

A ce moment, le vieux Vandimion ordonna à son homme de main de partir avec l'enfant, ce qu'il fit aussitôt .. Là .. fallait décider .. il avait le petit sous le bras .. l'attaquer à l'épée aurait risqué de blesser l'enfant .. que faire .. il arrivait vers elle .. elle se rappela des rênes bien attachées dans des noeuds serrés .. un peu de temps gagné oui, quoi qu'il arrive .. viiiite .. que faire ??

Le combat continuait là-bas .. Au moment où le ravisseur allait passer à sa hauteur, elle glissa sa dague dans sa botte, pour brandir son épée des deux mains, et fit un moulinet bas en s'élançant en avant, afin d'atteindre les jambes du coureur, ne pouvant viser plus haut sans risque .. Il trébucha, mais le cuir de ses bottes hautes avait amorti le choc .. Chiabrena ! .. Il boitait, mais continuait sa route vers le coche, sans avoir lâché l'enfant ..

Auris dut reprendre son équilibre, compromis par la force du coup qu'elle avait donné, mais elle se reprit rapidement, et lui courut après, comptant sur sa rapidité, et sachant qu'il devrait déposer le petit pour détacher les rênes .. Elle le vit saisir son épée de son bras libre, et tourner la tête vers elle avec un air de fou .. Elle hurla ..


- Lâche l'enfant, monstre !! Viens te battre !!

Elle lui fonça dessus, il l'évita et continua de courir .. c'est évident qu'il avait un ordre prioritaire qui était d'emmener le petit, sinon il aurait pu abattre la blonde d'un seul coup de poing !! Elle le suivit, toujours courant, certaine d'avoir meilleure occasion quand il poserait Emeris ..



--Roderick_de_vandimion
Roderick vit le regard de Jehanne sous le heaume...
SOUS LE HEAUME?
Mais ou était donc Nerval?


Le signe de tête était éloquent, il devait surveiller le monstre qui servait d'homme de main au père.
Discrètement il fit signe a Scapin de tenir prête sa monture.
Il vit son valet approcher lentement avec le grand shire harnaché et s’arrêter a deux pas du Celt. Un coup d'oeuil suffit a Roderick pour voir que son arbalète a pied de biche était en bonne place a l'arçon de sa selle.
Il se concentra sur le combat.
Quand le heaume tomba il était préparé a voir sa belle sœur et néanmoins suzeraine.
L'ordre de faire disparaitre l'enfant claqua presque aussitôt. Roderick tourna la tête et vit l'animal prendre son neveu sous le bras et partir en courant.
Deux mouvements.
Comme un ballet parfaitement au point, Roderick pivota abandonnant Jehanne a son combat et posa directement son pied gauche dans les mains de Scapin qui l'aida a trouver l'impulsion nécessaire pour sauter sur le dos du cheval géant.
le Celt prit son arbalète, calmement l'arma, y plaça un carreau et visa précautionneusement.
la course du rascal était linéaire, au moment ou il allait décocher il vit une lame miroiter et l'homme faire un écart, sans arrêter sa course.
Roderick repris sa visée et lâcha le carreau. il cherchait le coin le plus opposé a la position de son neveu.
Il lança l’arbalète devenue inutile en direction de son valet et piqua des deux, lançant le lourd Shire au galop derrière le vaultneant.
Une femme , blonde, armée et apparemment avec une forte envie d'en découdre poursuivait l'homme de main et en les dépassant tout deux Roderick pu voir que l'homme était blessé, son carreau s'étant enfoncé dans la fesse, ses braies devenaient rouges.
Il ne pourrait plus courir longtemps.
Roderick fit faire volte face a son destrier, et en sauta.
Sa bâtarde a la main il avança vers l'homme.


Tu es perdu.
laisse l'enfant et sauve ta vie.

Derrière la blonde qui approchait rapidement, il vit Scapin, arbalète en main, se ne pas avoir la guerrière dans sa visée.
Roderick ne quittait pas son adversaire des yeux

Pose doucement cet enfant au sol ou tu mourras.
Tu ne peux plus t'échapper.

A la taille de Roderick se trouvait une longue et fine dague a servir en acier bleui de Damas qui de temps a autre lui servait de miséricorde,de sa senestre il la fit jouer dans son fourreau.
--..auris..



La blonde courait toujours, et allait rattraper l'immonde mercenaire, que son boitillement, suite au coup qu'elle lui avait donné, ralentissait quelque peu, et d'autant plus qu'un carreau d'arbalète venait de se ficher dans sa cuisse, ce qui le ralentissait encore !

Elle dirigeait son épée droit vers le dos de la crapule, et allait lancer son bras en avant, lorsqu'un galop retentit derrière elle, et l'instant d'après, un immense cheval la dépassa et le frère de Nerval en sauta, en menaçant l'homme de main du sanguinaire ..


Tu es perdu
laisse l'enfant et sauve ta vie
Pose doucement cet enfant au sol ou tu mourras.
Tu ne peux plus t'échapper.


Auris, alors, pointa durement son épée sur la nuque épaisse du monstre, et ajouta :

- Et ne pense même pas à faire demi tour, tu es pris, pose l'enfant sur le côté ! Tout de suite !

Elle se recula aussitôt, afin d'éviter que par un brusque demi tour il se saisisse de son épée, quoiqu'il ait toujours la sienne en main, mais elle se méfiait, il pouvait avoir plus d'un tour dans son sac .. Elle resta à la distance d'une longueur d'épée, mais en fait sur le côté par lequel il tenait Emeris, lequel était d'ailleurs étrangement calme, comme si ses ravisseurs l'avaient drogué ..

Elle était prête à le récupérer, mais aussi à combattre, n'ayant qu'un grand pas à faire en se fendant pour trancher la carotide de l'homme .. Qu'allait-il inventer maintenant ? Se rendait-il compte que son maître était perdu, au moins dans son honneur, et qu'il aurait été vain de continuer ?



--Grognarrd
Il était fait comme un rat ,il ne pouvait plus s'échapper ,il serrait le mioche contre lui à l'étouffer ,il devait trouver une solution car sinon il allait à la rencontre du courroux de son maître qui serrait surement bien plus dur à affronter que les deux là .
Un regard sur le coté et il vit son maître tomber .
Il était pétrifié sur place le Grognard ,son maître battu par la catin qui servait de mère au mioche.
Il attendit mais non il se relevait pas .Il lâcha le mioche et tenta de partir en courant malgré la douleur .
--Sieur_de_vandimion
Etre confiant…pas le hurlement de la truie qui allait le déconcentrer… pensait peut être qu’elle pourrait arrêter ce qu’il voulait… s’prenait pour qui celle-ci à la fin… l’épée qui se rabat devant elle... abandonner le combat… bien le quotidien de cette vile engeance… se déconcentrer équivaut à la mort… elle faisait la fière… mais en réalité elle n’était rien…

L’érafler sur le flanc… lui apprendra… quoique… vu l’état ou il va la mettre… apprendra pas grand-chose… peut être à fermer sa gueule… f’ra du bien à tous le monde…

Souriant devant ce simulacre de combat… faire attention tout de même… se mettre en garde… manquerait plus que le chien morde le maitre…

Devant sa détermination… peut qu’abdiquer… aucune expérience la donzelle… fonce sur elle… le moment… maugréer sous le casque… une fourbe… grimacer sous le choc qui enfonce un peu l’armure contre son torse… l’épée est en l’air… pas l’temps d’s’arrêter… fallait en finir maintenant… criant une obscénité contre cette catin qui avait oser le toucher…

Attaquer… de grands gestes amplis de fureur… les lames qui se frappent… énervement qui devient fureur… puis folie… épée en avant… l’objectif de la fureur… le ventre… que cette catin ne puisse plus enfanter…

Yeux plissés par la colère… aveuglement amer… un coup d’épée dans le vide… terrible douleur…

Epée bien trop loin de lui… sensation des plus étranges… une vison incongrue… son corps loin de lui… détachement fatale de la tête… voir son corps allongé loin de lui… sa propre épée à terre… l’épée de la catin ensanglantée… ne pas comprendre de suite… l’appel des abymes…

Le noir envahissant… dernière pensée… paupière qui se ferme à jamais… l’image de cette catin gravée jusqu’à la mort…

Echoué… pour la première fois il avait échoué… fin digne… plutôt mourir que de perdre… corps inerte… cerveau inerte…

Plus rien…
Nerval
Son épouse s’inquiétait il le sentait bien. Il ne fut pas surpris de la tisane qu’elle lui apporta. Un sourire à son attention, tremper les lèvres dedans pour boire le breuvage alors qu’il pensait et repensait à tout ce qu’il avait appris lors de ces derniers jours tout en regardant son arbre si paisible ou il aimerait passer du temps avec ses enfants et son épouse. Mais l’heure n’était pas à cela. Se répéter inlassablement, tenir l’épée, fermement, frapper de manière sèche et non avec de grands…. Ges… tes…

Le regard qui se sorte sur son épouse, les forces s’envolaient de plus en plus. Il aurait aimé se débattre mais il n’y arrivait pas. Il devait pourtant se lever et y aller, il devait aller défendre son fils. Nul mots n’arrivaient à sortir de sa bouche et ce n’est que lorsque Jehanne lui murmura quelques mots qu’il comprit ce qu’il se passait. Elle allait se sacrifier à sa place. En temps normal il aurait voulu hurler et lui dire que son devoir lui incombait. Mais impossible, il aurait aimé lever la main pour la retenir mais la force de ses paupieres qui se fermaient était trop forte.



Allonger dans un endroit moelleux, comme au petit matin, la main qui cherche son épouse à ses côtés, une envie de la serrer tout contre lui et de lui raconter son cauchemar. Hors il est seul, la main tombe dans le vide, elle n’est pas là.

A moitié endormi le buste se relève, le corps se plie en deux sous le geste. Les muscles sont engourdis, le cerveau aussi mais le murmure de Jehanne résonne dans ses pensées, ce pressentiment ne le quitte pas. La honte de s’être fait piégé et que sa femme le considère aussi faible.

Peu importe Sarah qui est dans la pièce, il se lève maladroitement d’un bond. L’effet de la tisane se faisant encore sentir, la main sur le mur il faut qu’il y aille, ce n’était pas à elle de le faire mais à lui. Le chemin est infiniment long, chaque marche d’escalier fait redoubler sa peur de tout perdre, de perdre son enfant et de la perdre elle. Le cœur tente de briser ses cotes pour sortir de son corps. Mais hors de question il doit y aller malgré les demandes insistantes de Sarah.

Enfin la porte, enfin le perron de la demeure, le regard qui tente de voir le plus loin possible. La dans le jardin ils sont tous là. Même une demoiselle qu’il semble connaitre. S’avancer sans lâcher le mur de la main alors que son épouse tombe de cheval. Une envie d’hurler mais le corps refuse, il n’y arrive pas. Son regard vers celui qui semble être avec Père, Roderick et la demoiselle sont là.

Ils sont là et récupère son enfant. Maintenant il faut sauver son épouse au prise avec Père. Elle semble blessée. Il s’éloigne lentement du mur et pourtant le plus vite possible alors qu’elle subit les attaques.

Puis…

Le cœur qui s’arrête, forcer sa vue pour comprendre que ce n’est pas son épouse qui git à terre. Inspirer un grand coup en comprenant que la tête qui git à quelques encablures du corps est celle de Père.

Son incompétence avait transformé son épouse en guerrière, en vrai guerrière, de celles qui vont jusqu’au bout. Quelques pas de plus vers elle, affligé par ce qu’il s’était passé, par cet enlèvement, par ce combat qui n’aurait jamais du avoir lieu. Entre choc et l’effet de la tisane, impossible d’aligner une phrase correctement.


Jehanne… je… vous… m… erci…

Un soulagement de savoir que tout ceci est enfin terminé, que plus jamais quelqu’un ne viendra intenter à la vie de ses enfants ou de son épouse. Une pointe de tristesse de voir ce corps coupé en deux à ses pieds, c’était son Père tout de même, même si…

Lever la main vers son épouse, oui car il en était fier d’elle. Fier d’avoir poursuivit ce chemin décrié autant par Mère que par Père. Fier d’avoir comme épouse une femme de caractère qui est prête à tout pour défendre la famille qu’ils se sont créés eux seuls. Fier d’elle tout simplement.

Il était temps de retrouver ce calme qu’ils appréciaient tous, ce calme qu’il aimait lui particulièrement. Quand le gant de fer entourant une main de velours toucherait la sienne, ça en serait terminé, ils iraient retrouver leur enfant. Chose inespéré pour lui il y avait encore que quelques heures…

_________________
Jehanne_du_genevois




Tout à une fin joyeuse ou pas c'est selon de quel coté on se place

Enfin la délivrance ...
Il estait là devant moi il y a un instant et maintenant il gisait au sol .Ce n'est pas sa mort que je cherchais quoique ... J'estais preste à tout pour sauver nostre fils et le tout ...
C'estait sa mort à cet homme infâme .
Comment une mère pouvait elle laisser a son enfant à un homme pareil ?
la réponse estait qu'il estait impossible .

Voila ou on en estait .
Un corps gisant à mes pieds .
Un peu paumé .Tout estait flou autour de moi ...
Une voix me fit revenir à la réalité .Celle de mon époux qui me remerciait .
Comment pouvait on remercier une personne qui tuait un de vos parents ?
Estait ce possible ?
Surement ...

Emeris .................
Emeris ou estait il ?
Mon joyau ............


Emeris Seule parole que j'avais pu prononcer.

_________________
Emeris


Je n'avais point tout saisi au combat qui se déroulait sous mes yeux. Après tout je n'étais qu'un enfant. Un enfant arraché à un foyer, mais rattacher à un autre. Je ne savais depuis combien de temps j'étais avec cet homme mais je m'y étais habitué. Autant que je pouvais le faire.

Pourtant ils étaient là, mes parents, non loin et pourtant encore si loin. Et puis cet homme qui me lève du sol et m'emporte au loin, je me mis à crier brièvement puis me radoucit aussi vite. Crier ne servait à rien, ni pleurer d'ailleurs, ces hommes n'avaient que peu de pitié pour les enfants braillards.

Alors je décidais de prendre sur moi et d'attendre, d'attendre que tout ceci s'achève, que tout ceci s'arrête que enfin je puisse me blottir dans les bras de père et mère
.

Et ses voix que je ne connais pas et qui pourtant martèle dans son dos.

Pose l'enfant, pose l'enfant, pose l'enfant.

Eux aussi, veulent me récupérer mais pourquoi, je n'en connais aucun, fin je crois.
Et puis finalement je sens à nouveau le sol sous mes pieds.
Tout se passa vite si vite que je ne pu rien comprendre mais j'étais désormais de l'autre côté tenu par une femme et un homme que je ne connaissais pas mais qui me semblaient amicaux.


Emeris

Je me retournais et aperçus ma mère qui semblait perdue, égarée, presque au moins autant que moi. Alors aussi vite que mes petites jambes me le permettaient je lâcher la main de la dame qui m'avait récupérer et je me mis à courir vers ma mère. Puis j'encerclais sa jambe de toutes mes forces et me mis à pleurer.

Moma....

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