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[RP] Les conséquences de l'engeance

--Grognard
Il attendait les ordres du Maitre .L'aubergiste aurait été facile a neutraliser pour le vil serviteur mais cela allait encore faire poser plus de questions .
Alors qu'allait décider son Maitre.Il le voulait à tout prix le petit qui valait pas grand chose pour le moment une poule mouillée il était le gamin mais le Maitre voyait un grand avenir pour lui .
Grognard se doutait aussi qu'il allait bien servir quand le gamin obéirait pas ,les corrections c'était son domaine a lui .
Il trépignait presque qu'il lui dise d'aller chopper l'aubergiste ,un peu d'action ça lui ferait du bien au grognard pis après l'irait se saouler .
Vitorria_eva
Tel le ballot moyen, on l'avait trainé de bras en bras, puis la marraine tout en noire de son père avait surgi, elle faisait toujours aussi peur, mais quelquechose l'attirait vers cette femme. Sa grand mère quant à elle ne lui avait jamais expliqué ce qu'il s'était passé. Tout le monde semblait triste, mais pourquoi ? Pis pourquoi son père faisait la sieste, c'était pas l'heure. Surtout quand elle, on la forçait à la faire. Y avait des moments, ou la vie était sacrément injuste pensa-t-elle.

Les gens s'affairaient autours de son père, qu'est ce qu'il avait, puis une odeur vint la gifler, elle se pinça le nez pour réprimer l'odeur, qui était somme toute affreuse. Qu'est ce qu'elle avait dans son flacon, la vieille folle, mais en tout cas ca sentait franchement pas bon. Puis sa mère revint la prendre pour la mener à son père. Étonnant son visage avait des bleus, bah qu'est ce qu'il avait pu encore bien faire pour avoir une trogne pareille. Elle dévisagea, étonnée de son allure.


Popa qué t'as fait ? T'as bobo ? Pis pou'quoi te pique les pieds ? Pis quoi cette odeu' ? Pis pou'quoi tu do'mais ? Pis pou'quoi l'est là elle ?

La gamine le regardait toujours des milliers de questions étaient venues assaillir sa petite tête de chipie. Elle voulait savoir pourquoi tout se remue ménage, alors que son frère n'était plus pour l'heure.

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Nerval
Il reconnut la jeune Duchesse qui était présente, Nerval allait lui parler lorsqu’il sentit des petits piques dans les doigts de pieds. Il écarquilla les yeux en fronçant les sourcils ce qui augmenta son mal au crane. Mais que pouvait pas bien sa douce et chaste Marraine. En plus ça picotait sévère mais il était pour lui hors de question de montrer quoique ce soit. Il avait déjà sur lui la honte d’être revenu sans fils, puis dans cet état. Il n’avait pas à broncher. Il endura en tentant de ne rien montrer le perçage de petons que sa Marraine lui infligeait.

Il se serait attendu à une baffe mémorable comme lors de l’accouchement de son épouse durant laquelle il s’était explosé l’arcade sourcilière mais également la joue provenant d’un mouvement de main volontaire de la part de sa Marraine si douce et calme d’ordinaire. Mais non, pas de blessure physique, elle devait penser qu’il était déjà assez abimé physiquement comme ça. Elle se contenta de le taquiner en annonçant la terrible nouvelle de sa non mort. La dernière taquinerie le fit sourire mais pas pour très longtemps. Les paroles de son épouse mêlées à cette honte d’être revenu sans son fils le fit redescendre sur terre. Il se contenta d’une simple phrase pour rassurer tout le monde, enfin pour tenter de rassurer tout le monde.


Je vais bien malgré le mal au crane que j’ai, ne vous inquiétez pas.

Il aurait pu ajouter qu’il repartirait de suite mais ce n’était pas le moment. Lui d’ordinaire si calme, si réfléchit s’était emporté et il n’avait réussi qu’à donner du souci en plus à tout le monde. Pendant que sa Marraine faisait il ne savait quoi il en profita pour remercier les gens présents.

Jeune Duchesse je suis heureux de vous voir ici. Merci de votre soutien. Roderick, merci d’être resté.

Il allait parler à Mère qui était bien la quand Jehanne revint avec sa petite curieuse. Le Sieur Poète voyait bien que son épouse était inquiète malgré tout ce qu’elle tentait de faire pour ne rien montrer. Lui aussi devait fonctionner ainsi, surtout devant sa mini tornade. A peine arrivée qu’elle entama sa longue série de questions. Niveau curiosité elle pouvait l’égaler sans problème. Apres le déluge de question, il releva le torse et finit par s’assoir. Peu importe qu’il ait mal, peu importe sa peine, sa honte, il se devait de paraitre au moins pour sa fille. Cela permettrait également peut être de rassurer son épouse. Il posa la main sur la joue de sa fille et d’une voix douce et assuré il décida de répondre.

Vitoria, je suis la juste car je suis tombé de cheval mais tout va bien, j’ai eu un peu de repos. Pour les pieds et l’odeur ben… tu demanderas à Naudeas, c’est ma Marraine. Et elle est la car elle tient à nous tous et qu’elle m’aide à plus avoir mal.

Des efforts pour ne rien dire au sujet d’Emeris même si la jeune fille devait sentir que quelque chose n’allait pas et que son frère n’était pas dans la demeure. Il finit par relever le regard vers son épouse, tentant de communiquer sans mots comme ils le faisaient souvent. Tenter de la convaincre que tout irait bien et qu’ils récupèreront bientôt Emeris malgré son échec.
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--Sieur_de_vandimion
Je réfléchissais longuement… attendant que l’enfant se décide enfin à obéir… j’allais me lever quand Grognard rentra comme une furie dans le pièce… embêtant cette affaire… elle faisait des recherches sans avoir pris en compte ses menaces… ils avaient bien tort tous…

Grognard donne les vêtements à Theophyle de suite et sert lui à manger. Ensuite donnes moi ma plume et le velin.

Je réfléchissais… plusieurs choix s’offraient à moi… partir de suite… partir loin… ainsi plus de soucis… sauf si on nous repérait… J’aurais dû venir avec ma garde… on pourrait aussi rester ici caché… Grognard s’occuperait de faire taire les curieux… sa lame aime le sang… mais… si la chose de Chignin venait avec maintes et maintes pécores… ça allait être dur…

Soudain j’avais l’idée lumineuse… j’allais obtenir légalement Theophyle… mettre fin à la vie de la honte de la famille… et montrer à cette femme vulgaire qui était le plus fort… Je regardais Grognard qui donnait dans sa délicatesse habituelle les vêtements à l’Héritier et sa soupe après m’avoir donné ma plume et mon velin… je n’avais plus le temps de commencer l’éducation… je partais dans mes hypothèse… réfléchissant à ce que j’allais faire… mes yeux devaient surement pétiller… mon sourire était grand… j’avais le moyen de faire ce que je voulais… j’écrivais…


Citation:
A la Porcherie de Chignin,
De la part du Maitre de la famille Vandimion,

Vous avez osé m’offenser, vous avez osé vous opposer à moi, Roderick de Vandimion, vous avez pensé que faire fit de mes paroles ne vous exposerait à rien, vous avez osé m’insulter vous famille indigne de simple origine.

Vous avez eu tort.

Je voulais faire de l’un d’entre vous, un homme, un vrai, pas un simulacre de noble, vous m’avez forcé à utiliser la force et maintenant vous pleurez dans les chaumières afin de récupérer mon Héritier. Cet enfant est dorénavant mien. Votre pathétique vie ne sera à jamais que vide. Vous pleurez maintenant, j’espère que vous avez compris ce que l’on risque quand on s’attaque à ma personne.

Je prends tout de même acte de votre vaine tentative de me trouver. Sachez que je ne suis pas un porc moi et que j’ai l’honneur de la vrai noblesse.

Qu’il soit su que lors de la prochaine lune, en le village de Chignin, je mettrais au défi le bredin Nerval de Vandimion qui ose salir mon propre nom dans un duel à l’épée. Que ce jour-là, le sang impur de ce Baron coulera sur la grande place de Chignin devant ses pécores et qu’il mourra comme il le mérite. Le gagnant gardera l’enfant, je le ramènerais donc en ma demeure légalement.

J’espère que vous saurez lire cette missive correctement sachant que l’intelligence n’est quelque chose qui n’est point donné à tout le monde. En attendant ne tentez point de me retrouver, la vie de votre enfant est en jeu. Estimez-vous heureux que je ne fasse pas valoir un droit de cuissage pour le vainqueur sur la soit disant Baronne, mais me compromettre avec une femme à la petite vertue n’est pas quelque chose que je m’accorde.

Roderick de Vandimion


Je repliais la missive… la cachetait… et la donnait à Grognard pour qu’il la fasse parvenir… tout était parfait… très bientôt… la sale engeance aura bientôt disparu de la surface de la terre…
Jehanne_du_genevois




La fille et le père ..................

Un moment de calme .
Cela faisait du bien .
Vitoria posait beaucoup de questions à Nerval mais il évitait le sujet de son frère .
Elle essayait a sa manière de petite fille de le réconforter .
Mais je voyais dans son regard triste que son frère lui manquait mais ne disait rien ne demandait pas a son père si il l'avait retrouvé .

Il lui parlait avec douceur malgré les piqûres de Naudéas .Le pauvre .
Elle y prenait plaisir .
J'essayais de ne point rire .mais pas facile .

C'est a cet instant qu'un page arriva avec une missive .Le sceau ne me disait rien .Des nouvelles d'Emeris ...
Avec haste j'ouvris la missive .
Il me fallu la relire deux fois avant de comprendre .
Je n'arrivais plus à dire un mot .
Autour de moi tout se mit à tournoyer .
Un échange mon fils contre mon époux .Il avait bien choisit sachant Nerval contre les armes .
Par Aristote ..........
Cet homme estait pire que je ne l'imaginais .
Si Nerval perdait la vie je perdais mon époux et aussi mon fils . Mon joyau ...Mon amour ...
Sans que je m'en rende compte je me retrouvais à terre ,le noir m’absorbant doucement dans ses griffes .
La missive s'échappa de ma main et roula au pied d'Alinoé .



_________________
Nerval
Quelques secondes dans son regard suffirent pour que Nerval se rende compte que son épouse était soulagée de tout cela. Les regards se croisaient comme s’ils échangeaient de longues paroles sans un seul mot. Les mots peuvent sont superflues face à un regard, ils en étaient la preuve. Elle se retenait même de rire malgré la situation signe que l’espoir était toujours là.

Voulant détendre un peu plus l’atmosphère et faire comme d’ordinaire il taquina sa fille en passant sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer. Elle n’aimait point cela, il le savait fort bien. Elle allait pester comme d’habitude et se transformer en mini tornade faisant son mini caprice. C’est qu’elle avait du caractère la petite. De qui pouvait-elle tenir son attitude de mini tornade…

Un page faisait son arrivée dans la pièce, le Sieur Poète n’y prêta aucune attention. Il était régulier de recevoir des missives même si l’heure tardive était inhabituelle. Tout en taquinant sa fille pendant que son épouse lisait la missive fraichement arrivée il se tourna vers la jeune Duchesse ainsi que vers sa Marraine.


Je suis heureux de vous voir toutes les deux ici, vous vous connaissiez je ne m’en sou…

Le bruit étrange d’une chose qui tombe à terre le fit immédiatement tourner la tête. Rare était les fois ou Nerval savait réagir au quart de tour mais la… un millième de seconde pour se rendre compte que c’était son épouse qui venait de tomber à terre, un centième de seconde pour mettre les pieds à terre et un dixième de seconde pour faire les quelques pas qui les séparaient. Accroupit à ses côtés il glissa son bras sous sa nuque pour relever sa tête. Pas le temps de réfléchir, pas le temps de psychoter, pas le temps d’été maladroit, il avait agis comme il se devait sans se soucier une seconde du parchemin qui avait glissé aux pieds de la jeune Duchesse.

La main qui glisse sur sa joue, pas de sang au sol, elle semblait s’être évanouie. Surement le contre choc de tout ce qui s’était passé depuis la venue de Père. Une voix assurée et douce pour la faire revenir à elle. Il se devait d’être sur de lui, elle avait besoin de lui la maintenant. Il la connaissait, elle avait pris sur elle durant toute cette journée, à se démener sans en avoir l’air, à s’inquiéter sans en avoir l’air et le corps n’avait su suivre ce soir.


Mon aimée, ma Jehanne, revenez à vous, je suis là.

Forcément, on avait osé toucher à ses enfants, à sa propre vie en somme. Aussi forte qu’elle était, le choc avait été bien plus rude que personne, hormis son époux, ne pouvait s’en douter. Alors il se devait de l’être autant qu’elle, ils devaient s’aider mutuellement, se soutenir, accepter l’aides de leurs amis. Peu importe ses bleus, peu importe ce mal au crane, peu importe les piqures de sa douce Marraine sur ses petons, peu importe le reste, il était là pour elle tout comme elle était là pour lui.

Qu’on m’apporte de l’eau fraiche je vous prie, elle va bien juste de la fatigue morale je pense. Je m’occupe d’elle.

La main caressant son visage sans se douter une seconde du pourquoi de son évanouissement.
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--Jeune_alinoe
Alinoë avait salué la marraine de Nerval. Elle se souvenait très bien d'elle.
Ce n'était pas tous les jours que l'on voyait une ecclésiastique jouter et surtout de façon aussi brillante.

Elle répondit à Nerval d'un sourire et d'un hochement de la tête. Ce n'était pas l'heure des mondanités.
La jeune fille observait Naudeas soigner Nerval, cela lui rappelait sa mère Neottie qu était guérisseuse,
sa mère soignait souvent les paysans de ses fiefs et elle, petite fille quand elle n'était pas au couvent, elle allait
avec elle. Alinoë semblait si intéressée que Neottie avait pensé qu'elle deviendrait médecin.

Le bouton de rose entra, illuminant la pièce. Elle bombarda son père de questions.
Cela amena Alinoë à sourire mais un sourire triste sachant que l'on n'avait aucune nouvelle de Emeris
et que tous devaient faire attention à ne pas alarmer plus que cela la fillette.

On vint porter un pli à Jehanne qui pâlit en la lisant puis s'effondra.
Alinoë se pencha et lui prit la main, tout de suite Nerval puisant dans des forces
qu'il ne pensait pas avoir,m fut près d'elle. Alors la jeune fille ramassa la lettre, laissant
Nerval et le medecin s'occuper de Jehanne elle ouvrit la porte et hurla


- De l'eau ! de l'alcool ! des sels vite !!

Puis elle lit la lettre.

- C'est infâme !!

Elle bouillait mais ne voulut pas aggraver la situation. Elle tendit la lettre au frère de Nerval
qu'elle ne connaissait que de vu. Ils ne s'etait jamais adressé laparole, juste des saluts.
Il fallait discuter de ça et Nerval et Jehanne n'étant pas en état, elle s'était retournée vers lui.


- Que pouvons-no9us faire pour lui épargner ça ?


Posté avec l'autorisation de ljd ALinoe
--Naudeas


Après examen, le fillot était tuméfié mais rien de bien méchant, pas cette fois que l'arme passerait à gauche. Jehanne avait déposé la pisseuse sur le lit et tout un tas de questions vint assaillir le blessé. Elle pensa, faut y tuer à la naissance ces bêtes là. Son père dans une jolie pirouette dont il était le maitre, saleté de filleul, avait renvoyé la petite pour répondre à toutes les questions. Il avait joué, mais il allait perdre le filleul et toc ! La marraine dans sa subtilité habituelle, regarda la nourrice qui pour une fois faisait son travail.

Enlevez ce machin de là, ca n'a rien à faire ici... Enfin la ch'tite. Bonjour ma fille dit-elle à Alinoe qui n'avait point encore remarqué sa présence.

A peine eut elle le temps de dire cela qu'un pli arriva, qu'est ce que cela pouvait il être encore. Pis une Jehanne qui se trouva blanche comme un linge et boum à terre. Non, mais c'était quoi cette famille, si c'était toujours comme ça, elle resterait en Bretagne. Elle ne pouvait pas venir sans qu'il se passe un truc ici. Décidément, y a des jours où il vaudrait mieux rester chez soi, tranquillement à lire le Dogme. Nerval, dans un élan d'homme était déjà au chevet de son épouse, elle avait rangé sa fiole mais elle allait devoir à nouveau la sortir. Elle la reprit, et alla au chevet de Jehanne, et lui passa son extrait de pisse d'âne sous le nez. Décidément l'odeur était vraiment infecte, mais bon pas trop le choix au grand maux, les grands remèdes. Elle la reboucha vite avant que tout le monde se mette à faire une syncope. Les paupières de Jehanne commençaient à bouger. Quel pouvait être le pli qu'Alinoe tendait au frère de Nerval. Un mauvais présage sans nul doute au vu de la réaction de son amie. Aïa Aîa, elle se releva et tenta de lire par dessus l'épaule du frangin. Mais ne put. Puis après tout, après avoir fait docteur Naudeas, elle aimerait savoir ce qu'il se passait


Au fait, peut-on qu'on m'explique ce qu'il se passe à la fin ? ou vous avez tous décidé de tomber comme des mouches ?!
Emeris
Toujours dans la taverne...

Je regardais autour de moi, ne sachant pourquoi le monde qui m'entourait été devenu si dur, si sombre et si douloureux. Je n'avais je pense jamais pris conscience de la chance que j'avais mais du haut de mes deux ans on ne pouvait m'en tenir rigueur. J'étais un enfant seulement un enfant, je n'étais ni un homme, ni un héritier, j'étais un fils et un frère c'est tout ce que j'étais et cette situation m'allait à merveille.
Alors pourquoi ?? Pourquoi étais-je ici dans cette taverne, pourquoi les yeux de mon grand père me terrifiait à ce point ??? Pourquoi devais-je me montrer fort alors que je ne pensais qu'à jouer.
L'homme qui était avec le père de mon père s'approcha de moi et balança les vêtements. Une assiette de soupe fut posé devant moi. Je me tournais vers l'homme les yeux larmoyants.

J'étais fatigué, j'avais faim, j'avais froid, j'étais terrorisé, j'étais perdu, je n'avais plus confiance en rien, ni à personne.
Je regardais mon assiette et attendis que l'on s'occupe de moi. Je n'avais que deux ans il s'imaginait quoi le père de mon père que j'allais prendre trois ans d'un coup. Je tentais alors d'attirer l'attention de mon grand père sur moi, après tout s'il avait su m'enlever, il saurait aussi me nourrir et m'habiller. Je glissais lentement de la chaise et atterri à genou sur le sol de la taverne, je bougeais le popotin pour me relever et me mis à marcher dans la taverne, je repérais la porte et me dirigeais dangereusement vers elle
.

zé pipi...

Je me concentrais sur la porte tentant de l'atteindre, l'atmosphère pesant commençait à me rendre malade. Puis j'avais envie de jouer maintenant, j'en avais marre d'obéir au grand père qui voulait même pas jouer avec moi. Peut être que là bas derrière la porte il y avait d'autre enfant ou bien même ma soeur qui était venu pour jouer avec moi. Vit, ma soeur avec laquelle je n'avais aucun point commun, avec laquelle je ne m'entendais pas vraiment, mais qui pourtant me manquait plus que quiconque en ce jour. Tout doucement je susurrais :

Vitoa.
_________________
--Roderick_de_vandimion



Roderick, après s’être écarté de Nerval , le laissant aux soins de Naudeas, se mit a observer la scène en se demandant quel serait le dénouement de cette sordide affaire.
Jehanne et une Damoiselle remarquée lors des joutes arrivèrent.
Ils n’avaient pas été présentés mais...
Il fit un effort de mémoire... Aaah oui! la Duchesse Alinoe.
L’inquisitrice était maintenant en train de soigner, il regardât mieux, torturer semblait plus adapté, normal pour une inquisitrice, Nerval, qui lui réagissait de mieux en mieux.

Il allait sortir, a la recherche de Scapin quand un page fit son entrée tendant une missive a Jehanne.
Elle en brisa le scel, la déplia, la lut et...
Chût sur le dallage, sans connaissance.

Roderick écarquilla les yeux. la lettre passa de mains en mains pour arriver dans celle de la duchesse qui, l'ayant parcourue, la lui tendit .
Sa colère monta au fur et a mesure qu’il lisait.
C’en était trop.
Il se sentait d’avis de commettre un parricide.
Nerval n’était, de surcroit, pas en état de combattre.

La jeune duchesse le regarda


Citation:
- Que pouvons-nous faire pour lui épargner ça ?


Il redescendit sur terre...

Je vais me charger personnellement de ce personnage.
Il répugnait a appeler père un homme capable de s’abaisser a de tels actes.
Il ne mérite pas de vivre.
Roderick allait attendre que Jehanne et Nerval reprennent leurs esprit.

Ils attendraient la lune neuve.
Ils honoreraient le duel.
Mais ce ne sera pas le fils attendu qui se présentera devant le vieux
Ce sera le mestre armant.
Ce sera a l’ancien de prouver sa capacité a l’épée longue.


Nerval
La jeune Duchesse était auprès d’eux alors que Jehanne était toujours dans l’ombre. La fatigue avait été foudroyante, il n’avait jamais vu Jehanne s’effondrer ainsi. Totalement concentré sur son épouse qui voguait surement dans un sommeil réparateur il ne releva pas la tête lorsque qu’Alinoe parla pour elle-même. L’atmosphère était redevenue tendue.

La douce marraine s’occupait maintenant de son épouse et l’odeur délétère qu’elle lui mit sous le nez le dégouta. Il ne s’en n’était pas rendu compte lorsque c’était lui qui était évanoui mais sa potion pouvait réveiller les morts. Il y avait tout de même quelque chose, Naudeas râlait et Alinoe venait de donner le parchemin à son frère. Une idée vint dans la tête de Nerval, et si ce n’était pas la fatigue la cause de de l’évanouissement de son épouse.

Et si…


Les paroles de son frère furent comme un déclic pour lui. Pour mettre son épouse dans cet état cette missive ne pouvait provenir que d’une seule personne. Laissant quelques instants Alinoe et Naudeas s’occuper de son épouse il se releva et dans un geste peu familier pour lui il arracha la missive des mains de Roderick. Nerval avait toujours été éduqué pour qu’il soit d’une politesse à toute épreuve et ce geste bien que presque quelconque pour le commun des mortels était pour lui un geste fort, la colère allait surement de nouveau le reprendre.

Ses yeux se mirent à parcourir la missive, pas une fois mais plusieurs fois. En arriver à cet extrême la était pour lui inconcevable. Certes son géniteur ne l’avait jamais aimé mais de là à vouloir le tuer pour avoir son fils… il resta quelques instants muet devant ce qu’il avait lu. Il replia avec précaution le parchemin comme pour se calmer avant de s’adresser à sa Marraine qui s’inquiétait à sa façon de ce qui avait mis son épouse dans cet état. La voix était posée bien qu’un peu vide de sens, le poing était serré pour maitriser des tremblements qui voulaient prendre le contrôle de son corps.


Naudeas, mon… Père me provoque en duel et l’enjeu sera Emeris.

Puis se tournant vers Roderick.

Mon frère je te remercie mais il est hors de question que je laisse qui que ce soit prendre ma place. Il s’agit de mon fils, et s’il faut que je jette ma plume pour devenir un démon pour aller arracher mon fils à mon propre Père je le ferais.

Bien sûr il n’avait jamais fait ses classes, Mère considérait que cela était superflu mais maintenant il le regrettait. Il regrettait de n’avoir pas eu l’éducation de son frère. Il allait s’entrainer dur, tant pis pour la douceur de ses mains son épouse le comprendrait aisément. Il s’accroupit de nouveau auprès de son épouse. Il avait tort, ce n’était pas de la fatigue, juste le choc de ce qu’elle avait lu.

Jehanne, réveillez-vous, nous sommes là. Ne vous inquiétez pas je vais m’entrainer durement et je ramènerais notre fils et vous allez m’aider dans cette tâche. Je vais troquer mes pensées vagabondes ainsi que ma plume contre une lame et du sang. Emeris est notre fils et personne ne l’emmènera loin de nous.

Et se tournant vers les convives qui assistaient à cette triste scène.

Je vais avoir besoin de vous.

Le ton était déterminé, finit le méandre des mots sur le velin. Mère en serait affecté mais peu importe son avis, peu importe qu’elle n’accepte pas cela. C’était son devoir et il allait le faire. Sa détermination était sans faille et cela se ressentait à travers son regard.
_________________
--Naudeas


Long soupir, c'est dans ces moments la qu'on est bien sans famille enfin sauf l'Ange mais c'était autre chose. Putrelle de moines, on était pas rendus dans cette histoire, ils tombaient comme des mouches, ils se prenaient pour des héros. Après tout ça, elle les passerait tous à confesse, ca allait leur détendre les esprits, nanméoh ca va bien tout ca ! Elle les regarda un à un, une Jehanne qui se remettait doucement, un Nerval qui se prenait pour un héros, elle aurait franchement tout vu. Elle se cacha les yeux et secoua la tête pour tenter de vérifier, si c'était pas un rêve. Puis elle les enleva, ah non ils étaient bien tous là. Analyse rapide de la situation.

Alors un père qui prend un chiard, dommage ca débarasse pourquoi le combattre, les deux fils qui veulent la peau du père, la Jehanne qui reprend ses esprits. Donc en somme, Naud qui venait par courtoisie, toute belle et gentille qu'elle est, se retrouve encore dans un traquenard, non mais franchement, le jour ou elle avait dit oui, pour être la marraine, elle aurait du se pendre, ou se faire couper la langue. En fait non ca devait faire trop mal.


Bon si je résume ton père a enlevé ton fils, toi gringalet comme t'es, tu veux le défier, lui un guerrier aguerri. Vous, le frère, vous voulez le faire aussi, vous auriez plus de chance, même si je vous ai eu à la joute esquisse d'un sourire narquois. Puis reprenant, regardant Nerval

Mon petit pépère, tu peux te mettre ta plume dans l'oeil, tu n'y arriveras jamais. T'es tout juste bon à porter une cruche alors une épée. Et ce sont des années d'entrainement qu'il te faudrait en peu de temps, mais t'es complètement ravagé de la carafe. Tu cours à ta perte, Jehanne, c'est pas une veuve qu'il faut en faire. En plus, tu ne récupèrerai jamais ton chi..fils. Redescends sur Terre, cinq minutes. Tu cours à la mort tout ça pour un honneur que personne ne saura. Et puis qui te dis que ce n'est pas un piège ?! Bref, change d'avis, sinon je t'aiderai bon gré, malgré dans beurdinerie..

Elle aimait son filleul, elle ne voulait pas qu'il lui arrive du mal, mais là, il était complètement beurdin de vouloir s'attaquer à un homme qui devait manier l'épée comme elle maniait l'eau bénite. Son regard était froid, elle ne laisserait pas dans cette situation, s'il faudrait l'aider, elle le ferait.
Alinoe_de_chenot
Alinoë laissa la marraine exprimer ce qu'elle ressentait puis quand elle eut fini, elle s'approcha de Nerval et posant sa main sur son épaule, elle lui dit

- Défaire ce triste sire en duel, je saurais le faire mais vous apprendre les rudiments d'un duel en quelques heures, c'est certain que non mais mon père lui peut y arriver. Il faudrait en fait détruire cet homme. Un duel pour un kidnapping ? Cela n'est pas concevable ! Un duel c'est pour l'honneur ! Cet homme agit comme le dernier des brigands et encore certains brigands sont honorables et ne s'attaqueraient pas à un enfant de deux ans. Il faut juste le tuer comme un pourceau qu'il est !!

Alinoë était dans une rage froide.
_________________
Jehanne_du_genevois




Pas envie de sortir des méandres dans lesquelles je me sentais presque en paix

Après ceste horrible lecture le trou noir .
Le sol froid ...
Puis plus rien réfugié dans les méandres de mes douces pensées et doux souvenirs avant ceste abominable journée .J'estais bien .Tout le monde estait heureux .
Point de peur ...
De disparition...
De duel ...

Soudain une odeur familière ...Naudéas et sa fiole GRRRRR ....
Elle voulait me ramener .
Non j'estais bien là ou j'estais .
Je luttais .
*Laissez moi tranquille * Avais je envie d'hurler .
Mais non elle insistait .
Je ne luttais plus mais me concentrais les yeux toujours clos pour entendre ce qui se passait autour de moi .
Roderick voulait prendre la place de Nerval .
Si il faisait cela connaissant maintenant l'homme vil dont on avait à faire il serait capable de tuer Emeris pour ne pas avoir accepter les règle .

Nerval parla et il avait raison on ne pourrait pas en faire un guerrier mais on avait le temps jusqu'a la prochaine lune de lui apprendre les rudiment .Et vu la rage et la hargne qu'il avait pour récupérer son fils je savais qu'il s'entrainerait durement .

Bien sur on eu le droit au sarcasme de ma Naud .
La elle aurait pu éviter quand mesme les méchancetés ...Mais parfois elle aimait donné un bon coup de pied la ou cela faisait mal pour faire réagir encore plus fort la personne .

On estait assez nombreux pour lui apprendre .
A cet instant je réalisais que les conversations allaient devenir de plus en plus stériles.

J'ouvris les yeux et les regardais tous .Il estait temps de me reprendre et de ne pas me laisser aller .*Soit forte Baronne pense a ton enfant*


Bien ,mes amis merci d'estre tous ici !
Nous allons avoir besoin de tout le monde .
Nerval ira à ce duel .Il s'agit de nostre enfant et on respectera ce que demande ce vil homme mais je veux mon enfant vivant ainsi que mon époux .
Alors pour cela nous allons tous l'aider !
Alinoé contact vite ton père afin qu'il vienne donner certains cours à Nerval .
Il devra apprendre tous les genres de combats possible car maintenant connaissant le père fourbe que vous avez Roderick et Nerval je pense que si il est déstabilisé par l'épée il choisira un autre moyen de se battre .
Alors toutes discutions pour que Nerval renonce sont vaines !


Je me levais .

Dès demain l'entrainement de Nerval commence mais pour l'heure il nous faut estre fort ,ne point pleurer et prendre des forces .

Un signe de teste vers Sarah qui observait du bout de la pièce la scène et elle comprit de quoi je parlais .Il estait point le moment de festoyer mais se nourrir cela on le devait et pourquoi pas parler de stratégies de combat expliquer certaines choses à Nerval le temps du repas.

_________________
Nerval
Le Sieur Poète était remonté à bloc, pleins d’espoir, prêt aux sacrifices de la douceur de ses mains pour faire ce qu’il devait faire. C’était sans compter l’intervention de sa douce Marraine qui le douché légèrement. Vexé ? Oui totalement, il était certes maladroit comme une marmotte qui jonglerait avec des bouteilles, il était aussi doué pour les armes qu’un crapaud avec une bougie mais sa détermination était réelle. Elle ne semblait pas s’en rendre compte. Mais plus que des paroles de rabaissement Nerval y voyait surtout l’inquiétude d’une Marraine. Elle parlait avec ses mots mais elle s’inquiétait. Seul ceux qui la connaissait pouvait comprendre qu’à travers les mots qui font mal, son anxiété était bien la bien présente pour la vie de son bon à rien de filleul. Il en fut certain quand elle proposa naturellement son aide l’air de rien.

Ce fut au tour de la jeune Duchesse de s’exprimer. Des encouragements bien entendu mais une phrase anodine à la fin le fit réfléchir. Tuer son propre Père? Il n’y avait pas pensé une seconde encore. L’idée de se battre pour récupérer son fils l’avait effleuré mais pas celle de souiller la lame avec le sang de son géniteur. Un léger moment d’hésitation, pourtant il me méritait, il avait osé toucher à son fils, il avait insulté son épouse. Hésitation de courte durée, à peine les yeux de son épouse s’ouvraient qu’il chassa cette mauvaise pensée. Elle aussi avait eu un moment de faiblesse mais la guerrière revint plus forte que jamais. Elle enfonçait le clou et allait totalement dans son sens.

Laclemanus allait venir aussi l’aider, il pourrait compter sur l’aide de tout le monde ce qui était loin d’être négligeable. Son épouse s’était reprise elle aussi en pensant comme toujours aux autres plutôt qu’à elle. Elle s’inquiétait de l’estomac des invités. Il le savait cela n’était que d’apparence. Elle disait de ne pas pleurer pourtant Nerval le savait, son cœur à elle était plus que blessé. Sarah toujours aussi prompt à régir était là pour qu’ils se sustentent. Il invita les gens d’un geste de la main à suivre Sarah tout en discutant.


Douce Marraine vous allez être fier de moi, vous n’avez pas idée de ce qu’un gringalet est capable de faire. Alinoe, merci de votre soutien vos paroles et vos actes me touchent.

Il s’approcha de son épouse, la bouche s’entrouvrit mais les mots ne sortirent pas. A quoi bons des mots entre eux? Le dos de la main vint caresser doucement sa joue. Les nuages noires avaient beau assombrirent les regards, les étoiles brillaient fortement d’une espérance qui ne serait pas vaine. La détermination se lisait dans les deux regards. Détermination à toute épreuve. Il le savait l’entrainement allait être dur pour lui mais il allait laisser dans son armoire sa poésie, ses pensées, sa plume son velin pour ne penser plus qu’à une seule chose : l’épée. Ils allaient tous être étonné par la hargne qui était tapie au plus profond de lui et qui ne demandait qu’à sortir. Il avait fait un simple geste envers elle et tant qu’elle croyait en lui il irait soulever des montagnes, enfin la plutôt une épée et reviendrait vivant pour revoir son sourire de Mère quand elle serrerait son fils dans ses bras.
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