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[RP] Les conséquences de l'engeance

Nerval
Tout le monde était donc la, l’entrainement était en vue. Le manque d’un de ses enfants se faisait ressentir fortement. Il avait depuis les naissances l’habitude de manger à quatre ou à plus mais toujours avec son épouse et les jumeaux. Son épouse fidèle à elle-même tentait de paraitre malgré la situation. Mais tout le monde le voyait bien, ce n’était pas ses sourires qui allaient berner les gens. Elle décidait de sortir de table afin de s’occuper de sa précieuse fille. Il irait les retrouver mais après. Laclemanus avait fait l’effort de se présenter il se devait de lui expliquer la situation même si tout cela était terriblement dur à admettre.

Tout d’abord Merci d’être venu aussi vite. Pour vous résumer en quelques mots, Mon soit disant Père a pris Emeris afin qu’il soit son héritier. Nous l’avons longuement cherché et ceci a dû arriver à ses oreilles. Il m’a donc lancé un duel afin de savoir qui garderait l’enfant. Vous savez tout, et je compte sur vous tous afin de m’aider à apprendre le maniement de l’épée.

Il soupira tristement sans trop en rajouter. Il se devait de tenir autant physiquement que moralement. Sarah intervint par la suite demandant de l’aide elle aussi. Chignin lui devait beaucoup, elle était toujours là elle aussi en cas de besoin.

Sarah a préparé des chambres, une chambre est à la disposition de chacun. Nous commencerons mon entrainement dès demain. Tachez de dormir, je vais avoir besoin de vous.

Dormir… bien sûr il parlait pour les gens présents car lui il en était certain il aurait ben du mal en sachant ce qu’il se passe. Mais il se devait de ne pas se plaindre, d’être fort et de faire le nécessaire. Il se leva chargé de convictions, affecté par la situation tout de même. Il s’inclina poliment.

Je vous remercie tous. Je vais de ce pas me reposer afin de pouvoir donner le meilleur de moi-même pour mon enfant dès demain. J’espère que vous me pardonnerez.

Leger sourire dans un masque mal taillé pour lui, un signe de la tête a Sarah pour la remercier elle aussi. Et le voilà qui sortait de la pièce afin d’aller, il ne savait où mais il y allait d’un pas décidé…
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--Dame_de_vandimion




Le beau Laclemanus entrait enfin dans la pièce. La Dame de Vandimion l’accueillit avec un large sourire. Elle en gardait un merveilleux souvenir, ceci était tellement dommage qu'elle le revoit dans ces circonstances-là.

Une petite voix en elle lui susurrait sensuellement à l’oreille d’aller se faire réconforter de toute cette histoire dans les bras du valeureux guerrier. Une faible femme quoi de mieux pour un bel homme? Mais la voix de la raison s’opposait à la voix du corps.

Voyant sa belle-fille partir, Sarah demander de l’aide à tout le monde sauf à elle, son fils partir… elle décida qu’elle serait le repos du guerrier mais elle attendrait le bon moment. Elle enchaina uniquement sur un simple.


Messire Laclemanus, très heureuse de vous revoir.

Il ne manquait rien pour attendre, elle saurait être patiente, et une fois que cette histoire serait complètement terminée, elle pourra s’adonner à ce qu’elle aimait…
Alinoe_de_chenot
Citation:
Duchesse Alinoé puis je vous demander votre aide dès demain pour confectionner des baumes et des onguents pour les éventuels soucis du à l'entrainement intensif du Baron ?.....


- Excusez-moi `J'ai été distraite par l'arrivée de mon père. Je vous aiderais bien volontiers mais je n'y connais rien en médication. C'est ma mère qui était guérisseuse toutefois, je ferais de mon mieux.
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--Sara_ela


- Excusez-moi `J'ai été distraite par l'arrivée de mon père. Je vous aiderais bien volontiers mais je n'y connais rien en médication. C'est ma mère qui était guérisseuse toutefois, je ferais de mon mieux.

Sarah regarda la jeune Duchesse et lui sourit .

Votre Grace je suis sur que si cela vous passionne vous serez aussi douée que votre Mère et si je peux vous apprendre quelques petites choses j'en serais d'autant plus ravie .

Sarah regarda ensuite la marraine du Baron qui semblait perdu fort loin dans ses prières .
Alinoe_de_chenot
Alinoë sourit

- Si vous m'aidez pour la médication peut-être. Mais pour guerir les gens, je ne crois pas. J'ai horreur des maladies. C'est d'ailleurs pourquoi je donne de l'argent aux hospices. Qu'ils soignent et guérissent les nécessiteux. J'ai tenté une fois dans un hospice d'aider le médicastre. Je n'ai pas pu tenir. je ne pourrais jamais être médicastre ni guérisseuse. On ne peut pas être doué pour tout.

Elle fit un sourire à la jeune femme. Alinoë avait toujours admirer chez sa mère, la faculté qu'elle avait de pouvoir soigner. Elle-même en était totalement incapable, Neottie était une femme complète et accomplie, ce n'était pas son cas. Elle n'était qu'une jeune fille qui avait eu la chance d'avoir un mère exceptionnelle.
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Thorgus
Laclemanus écouta les explications de Nerval, se demandant s'il serait à la hauteur de ce que l'on attendait de lui, arriver à rapidement rendre un manieur de plume en un combattant aguerrit. Le plus juste serait de dire qu'il faudra le rendre capable de parer les coups en lui évitant de se faire blesser, tout en gagnant au final pour que Nerval et son épouse puisse retrouver leur enfant.

Une lourde tâche en conséquence et Laclemanus prit vraiment conscience de ce que l'on attendait de lui, il n'avait pas vraiment droit à l'erreur pour que ses amis puissent à nouveau être une famille réunie.

Il salua Nerval qui allait se coucher, une bonne nuit de sommeil ne sera pas de trop avant qu'il ne se mette à l'entrainement.

Il n'eut pas le temps de réfléchir par quoi commencer demain qu'une agréable voix qu'il reconnaitrait entre mille lui parvint.


Messire Laclemanus, très heureuse de vous revoir.

Il regarda la mère de Nerval en lui faisant son plus gracieux sourire, Cela lui faisait plaisir de la revoir, même si les conditions n'étaient pas des plus heureuses. Il avait toujours eut plaisir à sa compagnie, regrettant parfois de la savoir mariée, mais cela lui passait vite, ne pensant plus depuis longtemps à marivauder.

- Dame de Vandimion, le plaisir est pour moi, Faite moi plaisir et appelez moi simplement Laclemanus, vu que nous risquons de nous côtoyer un certain temps...A moins que votre fils ne se montre un élève surdoué et rapide à apprendre, quoi que cela durera sûrement pus d'un jour.

Il lui prit la main et l’effleura des lèvres en la saluant, avant de regarder sa fille.

- Ne te fait pas de soucis Alinoë, tu as cela dans tes gênes et tu as grandit, je suis sur qu'avec cette dame, que tu y arriveras sans problème et t'en sortira de main de maître.
Jehanne_du_genevois




En aparté avec sa fille

Je mestais retirée dans la chambre de Vitoria avec mon edelweis qui commençait a avoir du mal a garder les yeux ouvert .
Quoi de plus normal après une telle journée ...

Seule avec ma fille après avoir renvoyé la nounou de la chambre je pris soin de la débarbouillée ,de la mettre en chemise de nuit et l'installer dans son lit .
Je m'allongeais près d'elle ,l'embrassant sur le front .
Elle avait besoin de moi comme j'avais besoin d'elle pour estre rassurée.


La journée à été dure mon petit ange .
Il va falloir te reposer maintenant .Maman va rester prêt de toi ceste nuit pour veiller sur ton sommeil .
Il faut que tu fasse de magnifique rêves ou tu seras avec ton frère .Il a besoin de toi et ta force ma chérie.
Je sais que je t'ai pas accordé beaucoup d'attention aujourd'hui mais je suis là maintenant .
Tu as des question à me posé avant de t'endormir ?

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--Dame_de_vandimion



Il était totaaaaalement charmant ce messire. Elle se surprit même à rougir légèrement devant un si délicieux baise main. Une vrai perle cet homme. Malheureusement la situation ne se prêtait pas au badinage galant. Le contexte ainsi que la présence de sa fille ne lui permettait pas d’aller plus loin pour le moment. Elle saurait attendre le moment venu. La dame de Vandimion n’allait pas le dire mais elle espérait secrètement et honteusement que son fils n’allait pas se révéler bon dans ce domaine-là.

Je retiens votre proposition b… Laclemanus.

Elle avait failli rajouter « beau » mais s’était abstenu au dernier moment. Elle ne souhaitait recevoir les foudres de sa fille. Elle finit par se lever un large sourire sur le visage et vient murmurer au creux de l’oreille de ce bel homme, la main se posant à plat sur son épaule.

Vraiment ravie de vous revoir, vous n’imaginez pas.

Un regard envers les convives.

Mesdemoiselles, Messires, je vous laisse tout en vous souhaitant une bonne nuitée.

Un dernier sourire envers le bel homme avant de filer à son tour. Elle aurait bien voulu rester mais ce n’était pas le moment de se laisser aller à ce qu’elle désirait par respect envers son petit-fils.
Alinoe_de_chenot
- Bon, il ne reste que nous, Père. Tu sais où est ta chambre ?

Avec tous les évènements, les hôtes avaient complètement oublié de leur montrer leur chambres.

- On va à l'auberge ? On dort dehors ?

Alinoë était fatiguée et son caractère commençait à s'aigrir doucement mais surement.
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--Sara_ela


Sarah regardait tour à tour la Baronne partir .Il est vrai que la petite Vitoria avait plus besoin de sa mère ce soir que de sa nounou .Une mère c'est comment réconforter ses enfants.

Puis ce fut le Baron . Après sa mère .
Décidément tout tournait à l'envers depuis qu'Emeris avait disparu .
Sarah toujours discrète mais qui voyait et entendait tout surprit la conversation de la jeune Duchesse .Une auberge ? Il en était hors de question la Baronne avait fait donné des ordres et les chambres pour les invités avait été préparées .

Vostre Grace ,je suis désolée de la façon un peu cavalières de mes Maîtres d'avoir quitté les lieux ainsi .
Il va de soit que tout le monde est logé à Chignin .
Une chambre vous à tous été préparé ,un page va vous consuire chacun a vos appartements .


Sarah fit un signe et plusieurs pages arrivèrent .

Veuillez conduire sa Grace Alinoé ainsi que son père ,le Seigneur Roderick et notre Vicaire chacun dans leur appartement et veuillez à se qu'ils ne manque de rien .
Passer une bonne nuitée et n'hésitez pas a demandez ce que vous voulez si besoin
--Roderick_de_vandimion
Le repas partagé avait été fort calme .
La dame de compagnie de Jehanne, après le départ des maitres de maison assigna un valet a chaque invité.
Le celt se leva et après avoir salué la compagnie suivi l’homme en livrée qui le conduisait a ses appartements.
Au passage il fit un signe discret a Scapin qui attendait derrière la porte et qui leur emboita le pas.
Roderick était pensif , voir son père a l'abattoir, si ça lui avait posé un cas de conscience quelques heures plus tôt, ne le dérangeait plus au regard des action entreprises.
Ce qui le laissait perplexe c’était que Nerval relève le gant.
Pas un de ses muscles n’était prêt a l’action, les chevaux, pour lui, étaient animaux infernaux destinés a jeter a bas tout poète inconscient qui s’en approcherait de trop prés...
Les épées, inutiles instrument justes bons a faire glisser les braies mal ajustées...
Et il voulait se frotter a un homme de guerre.
En sa faveur, l’homme de guerre avait vieilli, son oeuil était sans aucun doute moins vif et son bras fatigué avait certainement perdu de sa force.
Même si le personnage gardait de sa superbe, il n’échappait pas a l’emprise du temps. Chacun de ses pas le menait lentement mais surement a sa tombe.
Sur ces pensées, le valet avait atteint la porte des appartements destinés au Celt et après l’avoir ouverte s’effaça, Roderick entra et fut agréablement surpris de voir que son bagage était arrivé avant lui et son sac vidé.
Remerciant l’homme, il regarda Scapin et lui enjoint d’entrer a sa suite.


Scapin!
Tu vas aiguiser les deux brands d’arçon , je pense que demain va être un jour particulier.
Tu prépareras aussi mes gantelets, mon heaume et mon pourpoint armé.
Ça devrait suffire.
Je vais enseigner a mon frère les rudiments du combat a cette arme.


Scapin acquiesça , toutes les armes étaient sur le cheval de bat , elles avaient été déposées dans un coffre de la stalle réservée aux montures de Roderick.
Sa nuit allait être courte mais il en avait l’habitude.
Il saluât et quitta la chambre.

Roderik se dévêtit, s’allongea et sombra rapidement dans un sommeil sans rêves.
Nerval
Il en oubliait les règles de courtoisie, Mère ne serait pas contente mais c’était le cadet de ses soucis à ce moment la. Paraitre devant les gens, paraitre devant son épouse, il avait plus ou moins réussi, mais la seul dans le couloir froid, la mine confiante laissait place à l’inquiétude. Ou aller maintenant? Jehanne devait être avec leur fille, et il ne devait pas l’inquiéter plus que ce qu’elle n’était. Il rentra comme un corps sans vie dans la chambre, ne prenant pas le temps d’enlever ses vêtements qui ressemblait plus à ceux d’un clochard qu’a ceux du Baron habituellement toujours impeccable.

Le pas morne et inquiétant le menant jusqu'à la couche. Le courage de façade laissant sa place à une certaine angoisse. S’assoir simplement sur la couverture, le dos contre le mur glacial. Les jambes se replient, les genoux se collent conte le torse, les bras entourant comme pour prendre le moins de place possible.

Les yeux se ferment mais le sommeil n’est pas la. Les paupières contiennent comme elles peuvent la pluie intérieure. L’âme est en peine, la solitude reste pesante, impossible pour lui de se laisser aux songes les plus secrets en compagnie de son épouse. Seuls les nuages noirs apparaissent avec clarté. Leurs noirceurs obstruant sans cesse le scintillement des étoiles qui font que sa vie est la. Des l’aube il irait contre ses principes, contre ce qu’il déteste tant, il le ferait mais ensuite? Une fois que son enfant sera la…

Une alternance de tremblements, de colère, de désespoir en quelque secondes. Etre dégouté du sang qui coule en lui, comment poursuivre, comment vivre. Les sombres pensées prenant peu à peu possession de son âme solitaire. Rester la, dans la chambre, attendre qu’enfin le monde des ténèbres se lèvent, se morfondre intérieurement, le pourrissement de ses pensées comme il n’en n’avait pas eu depuis qu’il avait rencontré celle qui allait devenir son épouse.

Attendre la, sans rien faire, sans bouger, l’aube arrivera bien à un moment ou à un autre. Demain le Poète va se muer en guerrier, la douceur des mains n’aura plus de raison d’être, la torpeur de l’âme deviendra tempête, au risque de plus jamais pouvoir vivre comme il aimait. Son enfant, son épouse, sa famille vaut bien le sacrifice de sa vie…

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Nerval
Les premières lueurs apparaissaient par la fenêtre de la chambre. Elle n’était pas venu, rien de plus normal ses enfants c’était sa vie. Les abandonner à leur sort il ne pouvait pas l’imaginer faire ainsi. Nerval était resté éveillé, jouant du peu de force pour faire partir ses vieux démons malgré la pluie qui s’écoulait par tempête fulgurante dans la chambre. Il avait luté avec son âme pour faire partir ses vieux démons, un genou à terre voir même deux mais il avait su résister jusqu’au levé du soleil. Résistant aux voix sombres qui lui murmuraient chaudement qu’il n’avait plus sa place en ces lieux, que le mal qu’il pouvait faire n’était que supérieur au bonheur qu’il donnait. Aimer et être aimé, sa demande était pourtant des plus simples, mais son géniteur était venu voler ces précieux instants. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, tout était de sa faute.

Mais il se devait de tenir au moins jusqu’au duel, la suite il verrait… les flammes auprès desquelles il s’était réchauffé n’étaient-elle point faites pour lui. La culpabilité de cette situation, la honte de devoir faire subir ces événements à ceux qu’il aimait, les regrets s’étaient accumulés durant les longues secondes ou l’ombre avait chassé la lumière. Il aurait aimé rester la, jusqu'à ce que le trépas cesse de la poursuivre pour venir l’enlacer et l’emmener dans un lieu dont personne n’est jamais revenu. Mais pour elle, pour son enfant, pour sa fille, il avait tenu, l’âme sombre mais la petite lueur qui l’avait fait survivre à cette nuit sans précédent était restée intacte. Le vent des reproches et de la tristesse avait pourtant bien soufflé mais la petite flamme scintillant en solitaire et sombrement était toujours présente.

Et c’est en s’appuyant sur elle et les souvenirs de ces jours heureux que ses jambes réussir à se déplier pour le porter hors de la couche délaissée. Il n’avait pas le droit de craquer maintenant, au risque de perdre son âme et sa vie, il allait faire ce qu’il devait. L’espoir de tout retrouver comme avant ne brillait pas en son for intérieur, mais la conscience de ce qu’il portait sur ses épaules n’était nullement illusoire. Ca il en était certain. Le changement de braies et de chemise afin de prendre une tenue adéquate à l’entrainement, le Sieur Poète se transforme en ce qu’il détestait le plus au monde, un homme d’arme. Il n’avait pas le choix.

Sortir de la chambre à pas de loup, il était encore tôt et si Jehanne avait réussi à s’endormir avec dans ses bras sa vie il était hors de question de la réveiller. Descendre les escaliers de la demeure endormie et traumatisée par ce s’était passé la veille, il fit un détour par la salle d’arme. Lieu qui lui donnait des vertiges d’ordinaire mais passage obligé pour devenir ce qu’il devait. Prendre une épée, pas les petites ni la plus grosse la, peu importe de toute façon, le besoin de se défouler est plus grand que tout le reste.

Faire un détour en sortant dans le froid savoyard par les écuries, il ne l’admettra jamais mais il sait ce qu’il doit à sa sale bête. Sale bête qui l’accueille par de puissants hennissements, il devait surement avoir envie de se balader comme la veille mais il ne faut pas pousser non plus. Une tape sur le museau en guise de remerciement et voila le nouvel homme d’armes qui sort de l’écurie. Que faire maintenant? Le besoin de se défouler, se rejeter cette haine qui l’enlace avec passion depuis la veille. Un regard sur le coté, l’épouvantail d’entrainement est la, le regardant avec dédain l’épée et le bouclier à la main. S’il avait pu il aurait mis sa haine dans sa plume et aurait rempli un coche de ses écrits mais non, il devait changer…

D’un pas assuré Nerval se dirige vers son premier ennemi de la journée, l’épée se lève et vient percuter dans un bruit sourd le bouclier du pantin. Plusieurs fois de suite, la lame écume toute le corps de l’épouvantail, frappant le corps, l’arme adverse, la protection. Profiter qu’il soit seul pour se défouler, pour faire sortir ce qui le ronge. Quand ses entraineurs arriveront, ils le trouveront calme, posé, soucieux mais rien de plus. Mais en attendant jouer de sa lame avec autant de ferveur qu’il aurait eu si sa plume avait pu glisser sur le velin…

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Alinoe_de_chenot
- Vous devriez tourner un peu plus autour du mannequin, Nerval. Votre adversaire ne restera pas statique pour recevoir vos coups d'épée. Faites comme ceci !

Alinoë avait sorti son épée et elle se mit à taper dans le mannequin en se déplaçant vers la gauche puis vers la droite.

La jeune fille était en tenue de cavalière. Elle avait mal dormi, pensant à Emeris, son filleul.
Emeris était pour Alinoë comme un fils. Chaque fois que le sommeil allait la prendre, le visage rieur de son filleul chéri venait chassé ce sommeil appelé.
Alors qu'il faisait encore nuit, elle était sortit se promener dans les jardins.
Elle rentrait quand elle vit Nerval.


- A votre tour, montrez-moi ! L'épèe est lourde mais il faut bouger !
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Nerval
Quiconque l’aurait vu faire ne l’aurait pas reconnu. Surement désorganisé il ne faisait que se passer les nerfs sur l’ennemi de paille. Une main, deux mains, comment tenir l’épée il n’en savait pas grand-chose, toujours est-il que le défouloir de sa haine contre la vie en générale était de mise. Tellement concentré qu’il ne vit pas la Jeune Duchesse s’approcher de lui et il sursauta lorsque ses paroles brisèrent le silence entaillé de coups de lame. Il la regarda quelques instants ayant du mal a ressortir de sa nouvelle activité et hocha la tête en suivant ses mouvements.

Elle semblait bien plus à l’aise que lui dans le domaine des armes. Lui qui était resté statique à donner de grands coups sur le mannequin l’observait avec intérêt comme lorsque Mère lui apprenait les rudiments du savoir vivre. Y avait d’autres solutions que celle la? Non… Lorsqu’elle lui intima de lui montrer il ne se fit pas prier. Bougeant avec l’épée il tentait d’imiter ce que la Jeune Duchesse faisait quelques secondes auparavant. Depuis combien de temps tapait-il sur cet ennemi avant qu’Alinoe ne le découvre, il n’en n’avait aucune idée toujours Hest-il que ses mains commençaient à le bruler. Peu importe s’il fallait qu’il sacrifie ses mains d’écrivain pour retrouver une vie normal il le ferait.

De nombreux pas sur la gauche toujours suivi par ceux sur la droite. Il bataillait ferme même s’il en était persuadé il n’était pas crédible dans ce rôle. Il le deviendrait bientôt. Apres de multiples coups il finit par s’arrêter faisant teinter une dernière fois sa lame contre le bouclier. Il s’essuya le front du revers de sa main tout en regardant son amie.


Vous non plus vous n’arrivez pas à dormir plus tard. Un peu d’exercice de bon matin fait toujours du bien. Vous maniez avec excellence votre épée mon amie.

Un masque sur le visage, enfin une tentative. La solitude s’était envolée mais il avait du mal a ne rien laisser paraitre. Elle ne lui en voudra pas, ils commençaient à se connaitre depuis le temps tout les deux et elle devait bien comprendre que tout cela était excessivement dur pour lui aussi…
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