Xanthipremier
[ Villefranche de Rouergue nuit du 18 au 19 juillet ]
Elle avait failli lui en retourner une. Il la regardait à linstant comme tous les hommes quelle croisait et qui ne voulaient que la culbuter dans un coin, sous prétexte quelle voyageait seule.
Puis il lui parla d'un homme de sa connaissance qui pourrait l'aimer. Il la fit marcher, la taquina, lui raconta lhistoire de ce mec, le lui décrivit. Un grand brun, bien bâti, infirme mais pas gravement. Puis sétant suffisamment jouer delle, il avoua :
« cest moi . »
Elle ne répondit rien à cela, mais elle le regarda sous un autre angle. Savait-il quelle rêvait d'un gentil prêt à la suivre partout, à ne pas labandonner dés les premiers beaux jours et à naimer quelle. Se pourrait-il quil soit cet homme ?
Ils vidèrent quelques chopines comme au bon vieux temps, lorsquil était maire et quelle était tavernière du « Relais des Alcoolos ».
Ils discutèrent un moment avec un soldat de lOst du Rouergue plutôt sympathiquement même si elle le cogna pour le remettre en place, quand il la mata sans vergogne.
Il nétait pas né le soldat qui lempêcherait de défendre son honneur.
Ils voyageaient sans étapes depuis une huitaine de jours, le double pour elle.
Ils le saluèrent et montèrent tôt. Ils se baignèrent séparément, elle avant lui. Elle coiffa ses cheveux et se coucha la première. Il souffla les bougies et vint la rejoindre, collant son grand dos contre le sien.
Cinq minutes plus tard, elle sentit quil se retournait et la prenait dans ses bras, nichant son visage dans son cou. Elle sourit dans le noir, posa sa main sur la sienne et sendormit heureuse.
[Villefranche de Rouergue Mardi 19 juillet au matin]
Le petit matin les trouve enlacés.
Dans la nuit, elle s'est retournée face à lui. Elle est blottie dans ses bras et se sent si bien. Elle garde les yeux fermés, elle ne veut bouger mais il s'éveille et l'enlace tendrement. Il s'étire comme un matou, elle le regarde il lui sourit.
Il passe la main délicatement dans ses longs cheveux.
-"Xanthi... c'est l'heure de s'lever biquette. Faut pas trainer là... on a de la route..."
Elle secoue la tête et répond :
Restons ici, si tu veux bien. Je suis si bien là.
Puis croisant son oeil noir, elle comprends le sens de ses paroles. Elle s'écarte un peu, rougissante.
Heu ... enfin... C'est pas ........ heu
C'est juste que je suis bien quoi ! Je suis bien là, tu comprends ?
Un petit sourire timide apparait sur son visage. Elle ne veut lui donner de faux espoirs. Elle ne sait si elle l'aime comme une future épouse ou comme son ami le plus cher. Et pourtant son coeur bat la chamade et elle ne veut surtout pas quitter ses bras.
Elle avait failli lui en retourner une. Il la regardait à linstant comme tous les hommes quelle croisait et qui ne voulaient que la culbuter dans un coin, sous prétexte quelle voyageait seule.
Puis il lui parla d'un homme de sa connaissance qui pourrait l'aimer. Il la fit marcher, la taquina, lui raconta lhistoire de ce mec, le lui décrivit. Un grand brun, bien bâti, infirme mais pas gravement. Puis sétant suffisamment jouer delle, il avoua :
« cest moi . »
Elle ne répondit rien à cela, mais elle le regarda sous un autre angle. Savait-il quelle rêvait d'un gentil prêt à la suivre partout, à ne pas labandonner dés les premiers beaux jours et à naimer quelle. Se pourrait-il quil soit cet homme ?
Ils vidèrent quelques chopines comme au bon vieux temps, lorsquil était maire et quelle était tavernière du « Relais des Alcoolos ».
Ils discutèrent un moment avec un soldat de lOst du Rouergue plutôt sympathiquement même si elle le cogna pour le remettre en place, quand il la mata sans vergogne.
Il nétait pas né le soldat qui lempêcherait de défendre son honneur.
Ils voyageaient sans étapes depuis une huitaine de jours, le double pour elle.
Ils le saluèrent et montèrent tôt. Ils se baignèrent séparément, elle avant lui. Elle coiffa ses cheveux et se coucha la première. Il souffla les bougies et vint la rejoindre, collant son grand dos contre le sien.
Cinq minutes plus tard, elle sentit quil se retournait et la prenait dans ses bras, nichant son visage dans son cou. Elle sourit dans le noir, posa sa main sur la sienne et sendormit heureuse.
[Villefranche de Rouergue Mardi 19 juillet au matin]
Le petit matin les trouve enlacés.
Dans la nuit, elle s'est retournée face à lui. Elle est blottie dans ses bras et se sent si bien. Elle garde les yeux fermés, elle ne veut bouger mais il s'éveille et l'enlace tendrement. Il s'étire comme un matou, elle le regarde il lui sourit.
Il passe la main délicatement dans ses longs cheveux.
-"Xanthi... c'est l'heure de s'lever biquette. Faut pas trainer là... on a de la route..."
Elle secoue la tête et répond :
Restons ici, si tu veux bien. Je suis si bien là.
Puis croisant son oeil noir, elle comprends le sens de ses paroles. Elle s'écarte un peu, rougissante.
Heu ... enfin... C'est pas ........ heu
C'est juste que je suis bien quoi ! Je suis bien là, tu comprends ?
Un petit sourire timide apparait sur son visage. Elle ne veut lui donner de faux espoirs. Elle ne sait si elle l'aime comme une future épouse ou comme son ami le plus cher. Et pourtant son coeur bat la chamade et elle ne veut surtout pas quitter ses bras.