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Les Nobles sont des sorciers: info ou intox?

Thufthuf
Ce sujet poursuit directement l'action initiée entre ThufThuf et Ref1 dans le sujet concernant la Marquise. Je vous demanderai donc, si vous tenez à participer, de faire preuve d'un minimum de cohérence. Merci.


Résumé de l'épisode précédent:
Alors qu'il se rendait à Aix pour y retrouver un ami, notre héros se retrouve en plein milieu d'une nouvelle guerre politique. En homme avisé qu'il est (ou qu'il se croit être), il s'attarde pour glaner quelques informations (in)utiles et entame une conversation fort intéressante avec le Baron d'Orange avant de l'arracher "discrètement" à la foule de ses autres interlocuteurs et de l'entraîner écluser quelques godets.
Profitant que les autres intervenants discutaient à présent entre eux il attrapa le bras du Baron de sa main libre et, prenant appui sur sa canne, commença à claudiquer vers une des rue qui partaient de la place pour s'enfoncer dans le labyrinthe des ruelles propres aux villes moyenâgeuses tout en continuant de discuter.


Bien sûr, vous avez raison, Monsieur le Baron... Le manque de place pour le sceau... Cependant, si l'on suit la logique chère à votre coeur, nous sommes devant une autre option: les personnes desquelles ces votes émanent, et je conviens qu'ils puissent être des faux... *Changement de direction, une rue plus étroite* Ces personnes disais-je, ont peut-être prévu l'éventualité d'une accusation de faux votes et, de fait, ont pu signer leurs bulletins... Mais peut-être dis-je des bêtises? Qu'en pensez vous?
Ref1
Marchant avec l'éclopé, il entendait les arguments de la foule concernant les votes se faire de plus en plus lointain.
Il commençait à regretter d'avoir suivi l'homme, car ainsi, il ne pouvait pas répondre, ce qui pour lui était un exercice particulièrement compliqué.

Mais bon, quand on a soif...
Ecoutant à demi il répondit tout de même
:

Mon cher ami, on ne peut signer qu'avec un sceau. Et encore, il faudrait que ce sceau soit déposé à L'Assemblée des Hérauts.

Et la foule se faisait de plus en plus difficile à entendre. Le bruit de l'ustensile de marche du boiteux n'arrangeait rien, ce qui avait le don de porter sur les nerfs du Savié.

Le clip-clap de votre cane ne vous énerve t-il pas ? ajouta t-il agacé.
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Thufthuf
Excusez mon impertinence Monsieur le Baron, mais... Les roturiers de ma sorte n'ont pas de scel, ni même de raison ou de droit d'en posséder un... Alors je ne comprends pas comment les gens de ma sorte pourraient officialiser quoi que ce soit.
Et par ailleurs, qui peut dire que le bulletin que j'ai déposé dans le tonneau est bien à mon nom? J'aurai pu tricher et mettre celui d'un autre... Quelle légitimité supplémentaire mon vote a-t-il sur un eux par procuration?

Quant au bruit de la canne... Il m'importune bien moins que le simple fait de devoir m'en servir. Peut-être Monsieur le Baron s'en rendra-t-il compte le jour où lui-même devra se reposer sur un tel ustensile. Mais bien entendu, je ne le lui souhaite pas!
S'empressa-t-il d'ajouter avec un sourire gêné.

Après encore quelques détours et ruelles, les voici enfin devant la taverne ciblée par ThufThuf. Elle ne payait pas de mine, mais le picrate n'y était pas vinaigre et il était possible de toucher le mobilier sans se salir. Le minimum pour y emmener un Noble, somme toute.
Poussant la porte, il laissa passer le Baron devant lui et, pendant qu'ils se dirigeaient vers une table isolée dans une alcôve, fit signe au tavernier de leur amener du vin.

Une fois installé, il reprit la parole.


Maintenant que nous sommes seuls, Monsieur le Baron, je tiens à m'excuser...
Ref1
Hum... L'argument était bon... Il réfléchit. Il ne fléchirait pas aussi facilement, c'était une flèche après tout. En tout cas, il le pensait.

Et bien, c'est justement parce que la roture ne peut pas signer, que les votes doivent être nominatifs et que l'on ne demande pas de sceau.
Et puis déposer un vote, que cela soit en votre nom, ou en celui d'un autre, cela ne représentera au final qu'une voix. Un tel stratagème n'apporterait pas grand-chose il me semble.


Il trouva par la suite la remarque de la cane fine, ce qui le fit sourire.
Il lui aurait proposé de l'ausculter, s'il avait été certain qu'il aurait pu être payé.
Ce qui, en voyant l'état du bougre, n'était pas chose acquise.

Savié entra le premier, puis laissa parler le bancal. Ils s'assirent sagement.
L'expérience de ses "expériences" scientifiques l'avait habitué à certaines odeurs nauséabondes. Mais à pas toute.
Il sortit un mouchoir, pour s'essuyer le coin de la bouche, mais le laissa un peu au niveau de son nez, pour atténuer.
Il se rappela de l'époque ou lui aussi était un roturier, se demandant s'il sentait aussi fort.

Il se ressaisit. Il avait soif et n'avait pas particulièrement l'intention de s'éterniser.
Il prit son inspiration, et se prépara à se lancer dans la continuité du débat, préparant une conclusion subtile qui amènerait surement son vis-à-vis à se remémorer sa promesse de boisson.

Mais "l'autre" parla en premier, et pour s'excuser en plus.
Ce n'eut d'autre effet que de décontenancer le baron.
Là, la poitrine gonflée par son inspiration pré-discourale, il se retrouva... bête.


Vous excuser ? dit-il accompagné du regard légèrement bovin accompagnant généralement ce genre de surprises.

Comment cela ?
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Thufthuf
Aaaaah, qu'il est bon d'amener l'autre à se contredire en lui retournant ses arguments. La vie est tout de même bien faite, qui amène parfois des petites joies dans le quotidien. ThufThuf aurait bien continué la discussion pour le plaisir d'en entendre la conclusion mais son but premier n'était pas là. Il en était même loin.

Souriant face aux manières du Baron, il se délecta de l'effet de surprise qui se dessina sur son visage quand il décida de tomber le masque. Sûrement, l'effet eût été le même sur lui si les rôles avaient été inversés. Mais pour l'heure c'était lui qui menait la barque et, comme il l'avait voulu, elle était maintenant arrêtée au milieu du lac, loin des oreilles indiscrètes et des yeux fureteurs.

Le sourire toujours vissé aux lèvres, il enchaîna.


Oui, je vous dois des excuses pour la comédie que je vous ai jouée. Bien que roturier à l'heure actuelle, je ne l'ai pas toujours été... Et de mes expériences passées, j'ai gardé le goût des discours et des intrigues. Par ailleurs, je suis depuis assez longtemps en Provence pour savoir que si l'on veut éloigner les participants indésirables d'une discussion, il vaut mieux l'entamer loin des regards.

Le regard franc et pétillant, il laissa le Baron intégrer les nouvelles données pendant qu'il servait généreusement les deux gobelets que le tavernier venait d'apporter en même temps que le cruchon de vin, puis il reprit le fil de son discours.

Vous aurez compris maintenant que pinailler sur la légitimité ou non de certains votes n'était pas mon but premier. Nous savons d'ailleurs tous les deux que cette discussion n'aurait de fondement que si les votes des Provençaux en voyage étaient légaux... or, les statuts du Marquisat sont clairs: seuls les présents ont le droit de participer.

Ceci étant dit, vous souvenez-vous de moi, Baron?
Ref1
La poitrine gonflée se dégonflait inversement-proportionnellement à l'incompréhension du docteur.

Les sourcils froncés, la bouche légèrement ouverte, le maintien du buste devenant fébrile, autant de signes qui pointaient vers le désert qu'était la pensée actuelle du Baron.

Mais de quoi pouvait bien parler ce bougre ?
Un ancien noble ? On peut sentir aussi fort après avoir été noble ? Vraiment ?
Le boiteux semblait en tout cas croire tout cela crédible.

Sans vraiment réfléchir, Savié prit le verre qui venait de lui être servi et en vida une majorité en deux ou trois gorgées généreuses.

L'homme reprenait son discours.
Il parla des bulletins de vote, ce à quoi le Baron répondit un rapide autant que timide
:
Tout à fait.

Et le laissa finir.

C'est à sa dernière phrase que la surprise fut complète.
Le connaitre ? Il n'avait pas la moindre idée de qui pouvait être son interlocuteur.
La surprise était telle que la simple idée qu'il puisse être fou ne l'effleura même pas. Pas tout de suite en tout cas.

Il voulut répondre de manière à ne pas trop vexer son interlocuteur. Après tout, cela pouvait être un personnage important. Un ancien noble, c'est rare. Il voulait dire quelque chose de fin, de nuancé, afin de laisser croire qu'éventuellement un petit quelque chose aurait bien pu...


Absolument pas ! furent les seuls mots qui sortirent.

Au temps pour la subtilité...

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Thufthuf
De piquant, la situation ne manquait pas. Et le spectacle du Baron qui se décomposait devant lui était des plus drôles. Aaaaah, la Noblesse... Tellement habituée à ne fréquenter qu'elle-même qu'elle en oublie les autres. Quoique dans le cas présent c'était peut-être différent, la réputation d'étourderie du Baron d'Orange n'étant plus à faire.

Toujours souriant, ThufThuf imita son interlocuteur en vidant son godet, avant de les servir à nouveau. Il appréciait beaucoup de voir reconnaître que son intellect ne frisait pas le zéro absolu et savoura la nouvelle perte de moyens du Baron quand il lui rappela qu'ils s'étaient déjà croisés. Tenté de le laisser mariner dans ses interrogations, il préféra éviter de le troubler davantage et se décida à éclairer sa lanterne.


C'est tout à fait normal, Baron. Avec le portrait de vous que l'on m'a dépeint et les circonstances de notre rencontre, je ne m'attendais pas une réponse positive. Et ce d'autant plus que votre superbe épouse venait de me couvrir de tous vos effets sans même m'accorder un regard... C'était à Fayence, lors de la cérémonie d'anoblissement de la Dame de Callas.

Quoi qu'il en soit, je me présente: ThufThuf, citoyen Lorrain en exil volontaire, et présentement ravi d'enfin pouvoir vous parler. Auriez-vous un peu de temps à me consacrer pour parler de l'avenir du Marquisat?


Il devait être vraiment abasourdi, le Seigneur de Lorgues, pour laisser un pécore lui parler sans lui donner du "Monsieur" et en oubliant la moitié de son titre.
Ref1
Il se présentait enfin !
A Fayence ! Pour Dame de Callas ! Evidemment !

Il lanca un discret :
aaaah...
Qui pour un œil à peine averti montrait qu'il ne s'en rappelait pas du tout.
Au moins, il faisait l'effort de faire semblant.

Il but une ou deux gorgées tout en écoutant
.

Parler du Marquisat ? ajouta-t-il.
Vous savez que cela pourrait durer un cer... petite pause.

Que voulez-vous dire par "Avec le portrait de vous que l'on m'a dépeint" ?
_________________
Thufthuf
Le Noble ne e souvenait pas de lui: normal, il ne s'étaient croisés que deux fois le jour en question. Lors de la première, le Baron donnait de grands coups de pieds dans l'herbe et lors de la seconde, ThufThuf était recouvert des effets du couple.
Souriant toujours, notre éclopé laissa passer et prit le temps de mûrir la réponse qu'il allait faire à propos de ce qu'il savait sur lui et se contenta finalement de quelques mots (après une nouvelle gorgée de vin, bien évidemment).


Eh bien disons, Baron, que l'on n'a cessé de me répéter que la seule chose en Provence qui égale votre intelligence est.... votre distraction. Sachant à quel point la première est développée, je ne doute pas de la portée de la seconde.

Quant au Marquisat, si vraiment vous n'avez pas le temps, peut-être pourrions-nous convenir d'un rendez-vous ultérieur? D'autant que, si je ne m'abuse, je vous ai forcé à délaisser votre si délicieuse épouse ? Sachez tout de même que si j'ai voulu vous parler, ce n'est pas par hasard... Et que je suis bien décidé à creuser le sujet, dusse-je faire le siège de votre château!


Petit rire pour empêcher le médecin de trop prendre au sérieux sa dernière assertion et attente de sa réponse.
Ref1
L'homme avait l'air solidement attaché à son banc. Il semblait sûr de lui, plutôt à l'aise face au baron.
Il parlait bien.

Il écouta son début de début de discours, relativement rassuré.
C'est lorsqu'il entendit parler de siège devant son château qu'il comprit un peu où était le piège !

Il reprit donc un peu de vin.

Le bougre en voulait à son trésor - bien maigre, mais trésor quand même, il ne faut pas être rabaissant.
Il avait ponctué sa phrase par un rire que le Docteur estima être un rire machiavélique.

Il tenta donc une ruse, pour ne pas lui donner de raison de faire ce siège !

Il reprit du vin.


Eh bien, brave homme, nous sommes au chaud, nous avons à boire, inutile que je me presse.
Si vous voulez mon avis sur l'avenir du Marquisat...


Il voulut reprendre un peu de vin, mais constat que son verre était vide - encore.
Il l'agita donc, tout à fait subtilement, pour que l'homme le remarqua et lui remplisse.


... cela va tenir en un mot : funeste !

Il insista du regard en direction de son verre. Il était toujours vide.
On aurait pu croire qu'il faisait un effet de style avec cette pause, mais non, son verre était juste vide.
Ce qui frisait le drame, il fallait l'avouer - même s'il n'était pas de ces hommes qui passaient leur temps à boire. Mais drame quand même donc.



[HRP : JD Thufthuf sera en retraite pour une période indéterminée, pour des raisons techniques]
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Thufthuf
[Me revoilà, toutes mes excuses à nos fidèles et attentifs lecteurs]



Hum, à la vitesse à laquelle le Baron et lui vidaient leurs verres, la conversation risquait de tourner court. Mais ne pas resservir le Noble aurait certainement le même résultat. Aaaah, que la vie est parfois compliquée! En plus, malgré les différents indices que ThufThuf avait laissé échapper tout au long de leur discussion, son interlocuteur semblait ne pas comprendre où il voulait en venir.

Peste soit de ce distrait soiffard, se dit-il avant de verser la fin du cruchon dans leurs gobelets. Le broc reposé sur la table, maintient encore un instant de silence pour se ménager le temps de peser ses mots et de réfléchir au ton à employer, puis...


Par la Malemort, Baron, êtes-vous donc encore plus idiot que vous n'êtes distrait?!

Bah oui! ThufThuf aime bien jouer avec les mots et couper les cheveux en quatre, mais faut pas trop le chercher quand même. Il reste un homme de la terre avant tout donc, parfois... Il explose. Et ce n'est pas parce qu'il a assez d'écus en réserve pour tenir une année sans rien faire qu'il doit arroser ses interlocuteurs pendant des heures, namého! Et de toutes façons, il semblerait que secouer le Baron soit la seule manière pour le faire réfléchir, voire réagir. N'empêche qu'il lui laisse tout de même le temps de se remettre du choc avant de poursuivre.

Vous avez en face de vous un Impérial qui vous a traîné dans un endroit discret, il vous dit qu'il vous a choisi pour discuter du Marquisat et de son avenir, et vous, tout ce que vous trouvez à répondre c'est que vous pensez qu'il est... funeste? Peut-être aurai-je obtenu réaction plus vive si j'avais courtisé votre femme sous votre nez, au final...

Aaaah si la Marquise avait déjà été enlevée, il en aurait eu des choses à rajouter. Mais foin encore d'enlèvement, le dépouillement des votes n'ayant même pas encore commencé. Dommage pour vous, lecteurs, et tant mieux pour le Baron. Et éventuellement pour ThufThuf. Mais bref, laissons-les à leur discussion...
Ref1
Idiot.... Ne venait-il pas de sous-entendre son idiocité ? Idiocitude ? Son idiotie. Bref.
Idiot...

Mais pour qui se prenait-il celui-là ?
La surprise fût telle qu'il ne sut pas quoi répondre. Il le laissa donc terminer, laissant la colère monter.

Courtiser sa femme ? S'en n'était trop, cet homme méritait une correction immédiate.
Se lever et lui mettre son point dans la figure ! Voilà ce qu'il devait faire ! Enfin ce qu'il aurait dû faire, parce qu'il ne le fit pas, il ne savait pas vraiment se battre.

Se lever et présenter son gant à sa joue ! Voilà ce qu'il devait faire ! Enfin ce qu'il aurait dû faire, parce qu'il ne le fit pas non plus. L'homme, bien qu'à l'allure pauvrette semblait tout de même solide sur ces jambes, un duel contre lui ne serait pas le bienvenu.

Il s'arma donc de tout son maigre courage et de ses mots :


Vous êtes un bien ignoble personnage !
Vous rendez vous compte que je pourrais vous faire arrêter immédiatement ?

Sachez premièrement que si vous aviez tenté de courtiser ma tendre épouse, vous auriez eu à subir son courroux, qui est bien pire que n'importe laquelle des tortures que vous puissiez imaginer.

Sachez ensuite, que les mots ne sont que des mots.
Vous êtes un impérial ? Grand bien vous fasse, mais cela ne se lit pas sur votre front.


Il s'arrêta un instant.
Il venait de parler un peu fort, il pouvait apercevoir des têtes se tourner vers eux
.

Bien ajouta-t-il constant que le fond du pichet était visible.
Je crois nous avons fait le tour. Il est temps pour moi de m'en retourner chez moi.

Le docteur n'avait jamais vraiment eu l'intention de parler outre mesure avec un clochard boiteux. Encore moins lorsque celui-ci devenait grossier et tentait de vouloir lui faire avouer des choses.
Il avait eu son vin, il n'était pas question de perdre plus de temps que nécessaire face aux délires du malodorant.

Il se leva donc.

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Thufthuf
Zut !, Zut !, Zut ! et re Zut! Question réaction, il n'avait pas été déçu, le ThufThuf. Au lieu de le réveiller, il avait éjecté le Baron de son lit. Et ce dernier ne semblait pas du tout avoir envie d'y retourner. Après s'être demandé pendant un moment si un second pichet lui permettrait de ramener le noble à de meilleurs dispositions, il préféra le laisser à ses délires pour le moment. Il trouverait bien un autre moyen de l'approcher, et surtout de l'amener à parler sérieusement. Car il était maintenant certain qu'il ne l'avait suivi que pour profiter d'un cruchon gratuit.

Se contenant pour éviter de céder à la tentation de faire ravaler ses insultes et ses distractions au Seigneur de Lorgues, il préféra vider lui aussi son gobelet avant de répondre.


Non, vous ne pourriez pas. Mais je veux bien croire que vous en ayez envie.

Notant lui aussi les regards qu'ils avaient attiré, il sourit à nouveau et pointa la botte du canard provençal avec sa canne avant d'ajouter:

Avant de partir, pensez tout de même à nettoyer l'étron accroché à votre semelle, Baron. J'ai cru remarquer que son odeur vous incommodait depuis un moment.

Se dirigeant vers la porte après s'être levé il la franchit après une dernière et courtoise saillie: "A très bientôt, Mon Seigneur. Car vous savez aussi bien que moi que nous serons amenés à nous revoir."
Ref1
Il était furieux.

Mais quel... quel... impertinent !

Il aurait aimé trouver plus cinglant, mais voilà tout ce qui lui arriva en tête.
Dans un deuxième niveau de réflexion, un peu plus profond, il se le reprocha.

Comment pouvait-il lui parler ainsi, et le planter comme ça ?

Seul, il avait l'air d'un amoureux qui venait de se faire plaquer, moitié déprimant, moitié rageant. il devait bouger.
Il se leva d'un bond quasi spasmodique, pour se diriger à son tour vers la porte, qu'il franchit à son tour.

Il remarqua tout de même, juste sur la droite, une petite étendue d'herbe, où il alla frotter la sombre matière de sous sa semelle.

Il pestait...

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