Mersyeu.
... Qui persiste et dévore les boyaux du monstre enchainé que l'esprit fait fulminer. Non sans une goutte d'eau sur l'azur de ses yeux, il aurait beau faire une chaleur à voir les charognes des moutons se faire dévorer des loups, elle n'aurait désiré qu'aucune fois , une quelconque fraicheur ne lui vienne épancher le front. L'air était encore doux, un ciel qui ne présageait rien de douloureux, rien d'irrespirable, tout allait bien. Calme endolorie qui se gavait d'un plaisir, celui de l'ennui parasite, ou la seule décision d'un changement, ou enfin l'intérêt d'un réel exploit eut changer la donne ... Mais rien.
A chaque fois que la lumière du matin pouvait enfin annoncer le glas d'une chute, que les corps gisant se faisaient pleurer, à chaque fois l'espoir renaissait. Mais à chaque audit, elle comprenait rapidement que l'affolement n'était qu'un prétexte, car derrière, jamais rien ne se dessinait, tout revenait au statut quo. À quoi bon attendre ? Peut-être suivre la masse et s'adjuger et pseudo connaissance qui de toute façon sera erronée, car les paroles à ses oreilles ne seraient jamais les réalités des plans ... Quelle utilité ? Attendre, se jouer en pleine perdition, croire qu'un matin l'éclat sera intéressant, pour n'avoir que deux résultats, l'ennui ou la mort. La première mènera bien assez tôt à la seconde, alors autant s'éviter une peine qui durera encore un millénaire.
Chose avait été prise en main, quelques allés et venues, juste de quoi contenter les gens, oubliant tout le mépris qu'on aurait eut à porter à son égard. De toute manière, elle s'en moquait, tout comme elle se moquait de ce qu'il se passait, du moment que le temps change, l'avenir en serait peut-être radieux. Les journées passent, les chemins sont secs, mais le fruit est mûrs et sa recette est certaine; le ciel toujours auréolé d'une beauté indissociable de la saison, mais l'épaisse brune invisible venait ternir ce qui pouvait s'entrevoir comme une belle journée.
Ponton de Saumur, la berge de la Loire, l'eau s'écoule et on ne dit mot, on garde son sang froid, les affaires ont été réalisées, il ne reste plus qu'à rentrer. Un retour au bercail, d'autres besognes pour se contenter, s'offrir une maigre recette, le tout repartira bien assez vite au commanditaire. Heureusement pour elle, son frère ne s'en était pas chargé ... Heureusement pour elle ... Jusqu'aux habits elle en aurait été dépouillé, mais la foy lui serait restée, bien maigre consolation, même que la croyance est notre dernier recours.
La blonde, regard vagabonde va s'asseoir sur un poteau, bois bien épais, du chêne peut être, mais qu'en savait-elle ? L'éducation n'avait été si disparate dans les matières, elle avait tout juste le temps d'apprendre l'art et la manière ... La matière ? Ceci, seul l'expérience lui en aura apporté ... Et encore.
Chevelure tressé qui s'écrase entre ses épaules et ses coudes, les mains jointes, bien reposés sur ses genoux, elle irait presque en arborer un sourire. Après tout, ceci pouvait aussi être une vie ... non ? À quoi bon vouloir du palpitant, servir sans attendre en retour est déjà un commandement qui fait de soi une âme charitable. Saphir tout juste égayé par cette propice vie qu'elle pouvait tenir, la tête venait déjà de se retourner, une main qui glisse sur sa hanche, l'autre blême attend le retour de sa jumelle. Derrière elle, la foule, le monde vie, bien préoccupé par ses heures, ils ne comprennent pas tout ce qui leur arrive, bien qu'ils soient endoctriné à y croire dur comme faire. Il n'y a au fond aucune raison de les en sortir. Mersyeu détourne son visage de la foule et vient à nouveau perdre ses pensées sur l'eau qui s'écoule.
Un soupire ... Un seul. C'était bien assez pour cet été maussade.
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Mersyeu de Louvelle-Hatzfeld
Maison Louvelle
~~ Die Ente und Forelle, silber auf blau, Louvois unser Land, Louvelle werden wir ! ~~
A chaque fois que la lumière du matin pouvait enfin annoncer le glas d'une chute, que les corps gisant se faisaient pleurer, à chaque fois l'espoir renaissait. Mais à chaque audit, elle comprenait rapidement que l'affolement n'était qu'un prétexte, car derrière, jamais rien ne se dessinait, tout revenait au statut quo. À quoi bon attendre ? Peut-être suivre la masse et s'adjuger et pseudo connaissance qui de toute façon sera erronée, car les paroles à ses oreilles ne seraient jamais les réalités des plans ... Quelle utilité ? Attendre, se jouer en pleine perdition, croire qu'un matin l'éclat sera intéressant, pour n'avoir que deux résultats, l'ennui ou la mort. La première mènera bien assez tôt à la seconde, alors autant s'éviter une peine qui durera encore un millénaire.
Chose avait été prise en main, quelques allés et venues, juste de quoi contenter les gens, oubliant tout le mépris qu'on aurait eut à porter à son égard. De toute manière, elle s'en moquait, tout comme elle se moquait de ce qu'il se passait, du moment que le temps change, l'avenir en serait peut-être radieux. Les journées passent, les chemins sont secs, mais le fruit est mûrs et sa recette est certaine; le ciel toujours auréolé d'une beauté indissociable de la saison, mais l'épaisse brune invisible venait ternir ce qui pouvait s'entrevoir comme une belle journée.
Ponton de Saumur, la berge de la Loire, l'eau s'écoule et on ne dit mot, on garde son sang froid, les affaires ont été réalisées, il ne reste plus qu'à rentrer. Un retour au bercail, d'autres besognes pour se contenter, s'offrir une maigre recette, le tout repartira bien assez vite au commanditaire. Heureusement pour elle, son frère ne s'en était pas chargé ... Heureusement pour elle ... Jusqu'aux habits elle en aurait été dépouillé, mais la foy lui serait restée, bien maigre consolation, même que la croyance est notre dernier recours.
La blonde, regard vagabonde va s'asseoir sur un poteau, bois bien épais, du chêne peut être, mais qu'en savait-elle ? L'éducation n'avait été si disparate dans les matières, elle avait tout juste le temps d'apprendre l'art et la manière ... La matière ? Ceci, seul l'expérience lui en aura apporté ... Et encore.
Chevelure tressé qui s'écrase entre ses épaules et ses coudes, les mains jointes, bien reposés sur ses genoux, elle irait presque en arborer un sourire. Après tout, ceci pouvait aussi être une vie ... non ? À quoi bon vouloir du palpitant, servir sans attendre en retour est déjà un commandement qui fait de soi une âme charitable. Saphir tout juste égayé par cette propice vie qu'elle pouvait tenir, la tête venait déjà de se retourner, une main qui glisse sur sa hanche, l'autre blême attend le retour de sa jumelle. Derrière elle, la foule, le monde vie, bien préoccupé par ses heures, ils ne comprennent pas tout ce qui leur arrive, bien qu'ils soient endoctriné à y croire dur comme faire. Il n'y a au fond aucune raison de les en sortir. Mersyeu détourne son visage de la foule et vient à nouveau perdre ses pensées sur l'eau qui s'écoule.
Un soupire ... Un seul. C'était bien assez pour cet été maussade.
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Mersyeu de Louvelle-Hatzfeld
Maison Louvelle
~~ Die Ente und Forelle, silber auf blau, Louvois unser Land, Louvelle werden wir ! ~~