La lune est haute dans le ciel, seules les étoiles dansent dans celui-ci. Un bal animé par les cris, les ronronnements, les rugissements, les glapissements des animaux de la foret.
Cital est arrivée il y a deux jours déjà, accompagnée de Nemesiss et de Zel. Eux sont partis pour Cuma récupérer les affaires de la belle amazone et elle, elle..elle, elle a préféré attendre son "beau brun" comme elle aime à l'appeler, Freeman..viendra t'il ? ne viendra t'il pas ? that's the question ?.
Quelque chose d'étrange les unis tous les deux, leur coté obscur peut être. Elle aime ses délires, elle l'aime lui comme il est parce qu'il est ce qu'il doit être simplement. Son ami viendra t'il réconforter tendrement ses nuits ? car lui seul saura sans arrière pensées, soigner les blessures de la jeune femme mais ça il ne le sait pas encore..non pas encore.
Citla est une de ces femmes qui peut passer du rire aux larmes en deux secondes. Fragile et forte à la fois, passionnée, délirante, gourmande de la vie, ivre de ses espérances.
Citla, Etoile du Ciel, ne connait de l'amour qu'un rouquin qui un jour lui a volé son cur sans qu'elle ne comprenne vraiment comment et pourquoi. Elle écrit, il ne répond pas, elle pleure, il l'oubli, alors Citla doit oublier aussi pour reconstruire autre chose, elle la petite Etoile du Ciel s'est égarée un instant et doit aujourd'hui avancer.
Elle avance sur le chemin, sentant sous ses "petits" pieds la chaleur de la journée emmagasinée dans la terre. On lui a dit que le lac était beau à cette heure.
L'heure passée défile dans sa tête, de nouvelles connaissances, des feuilles de coca mâchouillées et qui font perdre un peu pieds, si délicieusement perdre pieds.
La voici arrivée.
Une histoire de "chance" pour Atala la jolie et son Xo...dont le nom lui reste imprononçable mais qu'elle aime bien finalement juste parce qu'il semble respecter l'élue de son cur.
La lune se reflète dans le lac.
Comme le plus joli des pagnes bleutés il va et vient au rythme des coups de reins de la terre. Une orgie vous dis-je..la lune, le lac, la terre et ..Citla.
Froissement et soupire d'aise lorsque les vêtements tombent au sol.
L'eau est froide, si..délicieusement froide. Elle vient battre contre les chevilles de la jeune femme, puis les mollets et enfin les cuisses qui appellent les divines caresses.
Gémissements de surprise puis de plaisir.
L'eau a cet étrange pouvoir de s'insinuer partout en vous, de caresser chacune des parcelles de ce corps mis à mal par la marche, la chaleur ou le manque de nourriture.
Chalchiuhtlicue d'un instant, d'une heure, d'une nuit, outrageusement cambrée, offrant son visage, son cou, ses seins à Tlaloc, elle s'évanouit enfin dans les eaux limpides et tièdes d'Ameyalco...
Qui rencontrera t'elle sur son passage ?