Enguerranddevaisneau
De retour depuis maintenant quelques temps en Bourgogne, le blondin teigneux s'escrimait au mieux à revoir la gueuse au nom noble qui devait dans l'avenir lui servir d'épouse. Tâche ardue en soit, la jeune femme étant aussi insaisissable qu'un courant d'air, conseillère ducale en sus, et fermée aux lettres qu'il lui envoyait.
Il rageait, bouillonnait telle une marmite, menaçant de déverser son contenu avec violence.
La jeune Blanc-Combaz réagissait comme une enfant, pis encore, comme une enfant sans éducation et sans vivre noblement, ce qui attristait le baronnet plus que de raison. A lui alors de régler la situation, sachant que Griotte était un diamant brute qu'il se devait de tailler à son image, que tout Paris à l'avenir voudrait lui ressemblait, et que tout homme noble envierait l'Enguerrand d'avoir rendu sa moitié aussi étincelante que les pierres les plus précieuses.
Qu'on se le dise, Griotte de Blanc-Combaz, future épousée Vaisneau serait la coqueluche du Louvre, de France et de la noblesse mondiale. Il en était de la volonté du jeune homme, et nul ne pourrait la faire changer.
Le cheval d'abord, base de l'éducation noble, art aussi fin qu'important et bien plus élégant que la marche à pieds.
Une lettre est rédigée, un coursier envoyé.
Il rageait, bouillonnait telle une marmite, menaçant de déverser son contenu avec violence.
La jeune Blanc-Combaz réagissait comme une enfant, pis encore, comme une enfant sans éducation et sans vivre noblement, ce qui attristait le baronnet plus que de raison. A lui alors de régler la situation, sachant que Griotte était un diamant brute qu'il se devait de tailler à son image, que tout Paris à l'avenir voudrait lui ressemblait, et que tout homme noble envierait l'Enguerrand d'avoir rendu sa moitié aussi étincelante que les pierres les plus précieuses.
Qu'on se le dise, Griotte de Blanc-Combaz, future épousée Vaisneau serait la coqueluche du Louvre, de France et de la noblesse mondiale. Il en était de la volonté du jeune homme, et nul ne pourrait la faire changer.
Le cheval d'abord, base de l'éducation noble, art aussi fin qu'important et bien plus élégant que la marche à pieds.
Une lettre est rédigée, un coursier envoyé.
Citation:
De Nous, Enguerrand de Vaisneau, baron d'Ittre, chevalier royal
A Vous Anaon, mercenaire de renom, toute à ma solde.
Que le temps file depuis notre dernière et unique rencontre entre les murs d'une taverne aussi dépravée que ses habitués. Rencontre secrète en soit et qui doit le rester.
N'ayez crainte, je n'ai nullement oublié la prime mission que je dois vous conférer, et cette quête aura lieu, quand je serai entièrement remis.
En attendant, il s'avère que j'ai grand besoin d'un mestre d'équitation, et que votre démarche comme vos atours me poussent à croire que vous assurerez cette tâche à la perfection.
A donc que vous vous rendrez au plus vite en Bourgogne pour donner à une jeune femme, de gré ou de force, quelques leçons d'équitation qui la rendront aussi cavalière que peut l'être une femme. Il va de soit que cette jeune femme ne sait rien de ce qu'il l'attend et qu'elle ne doit rien savoir de moi, étant ma probable future épouse.
Gardez votre langue, malmenez là si vous le souhaitez, mais faites en une cavalière distinguée.
Ne la brutalisez pas plus que de raison, il serait mal aisé de faire de moi votre ennemi.
Rendez vous donc en la baronnie de Digoine, et éduquez Griotte de Blanc Combaz au mieux.
Cordiales salutations.
E de V
Ps: Vous serez payée quand Griotte saura tenir en selle, pas avant.
A Vous Anaon, mercenaire de renom, toute à ma solde.
Que le temps file depuis notre dernière et unique rencontre entre les murs d'une taverne aussi dépravée que ses habitués. Rencontre secrète en soit et qui doit le rester.
N'ayez crainte, je n'ai nullement oublié la prime mission que je dois vous conférer, et cette quête aura lieu, quand je serai entièrement remis.
En attendant, il s'avère que j'ai grand besoin d'un mestre d'équitation, et que votre démarche comme vos atours me poussent à croire que vous assurerez cette tâche à la perfection.
A donc que vous vous rendrez au plus vite en Bourgogne pour donner à une jeune femme, de gré ou de force, quelques leçons d'équitation qui la rendront aussi cavalière que peut l'être une femme. Il va de soit que cette jeune femme ne sait rien de ce qu'il l'attend et qu'elle ne doit rien savoir de moi, étant ma probable future épouse.
Gardez votre langue, malmenez là si vous le souhaitez, mais faites en une cavalière distinguée.
Ne la brutalisez pas plus que de raison, il serait mal aisé de faire de moi votre ennemi.
Rendez vous donc en la baronnie de Digoine, et éduquez Griotte de Blanc Combaz au mieux.
Cordiales salutations.
E de V
Ps: Vous serez payée quand Griotte saura tenir en selle, pas avant.