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[RP] La parole est d'argent mais le silence est d'or

Weevil
"Pour se faire excuser ses bassesses, ou pour les justifier, l'homme a besoin de savoir qu'il y a pire que lui."

Lò Diluns dètz e sèt de Agost, continue la déjà trop longue mandature d'Espineux-li-Pleutre.

Estoit li pire dez hommes celuy quy par d'habile procédé ne cessoit de rabaisser les autres. Li temps n'estoit jamais plus que li glaive au dessus de la teste del pòble. Tost ou tard, il trancheroit li cou des lacrimables gens de la menuaille et pendroit haut-et-court ces vils maroufles. N'omettant pas que la meilleure des justices, estoit celle, dite divine. Et que tout li monde estoit confronté un jour ou l'autre, au jugement dernier. Celuy quy n'estoit point assuré par un homme de justice mais bel et bien par une entité supérieur. Laquelle ? La question resteroit sans réponse, jusqu'à l'heure du verdict.

Dans l'absolue, li chroniqueur n'avoit point totalement tord. Ce quy resteroit de ce torrent ancré de fratouiller n'estoit autre que li Comtat. Lez hommes passent, font leurs temps et disparaissent. La terre de Tolosa estoit là avant, elle restoit et resteroit. Lez personnes désirent conchier lez uns, lez autres à part n'estre que dez trigauds pratiquent tisteuzement le blasme envers lez autres. Sienne personne avoit vergogner les siens pour diez générations. Sienne famille auroit du mal à se relever de cet affront, ils avoient été déconfiés par li pater familias.

Certes, il y avoit de la vérité dans cez batelages. Mais également beaucoup de balivernes empli de fiel. Il estoit dommage que ce chroniqueur n'eut point li courage de se dévoiler plus, sur sienne personne. Histoire d'estre à jeu égal...



Traduction, au cas où (^^) :

Est le pire des hommes celui qui par d'habile procédé ne cesse de rabaisser les autres. Le temps n'est jamais plus que le glaive au dessus de la tête du peuple. Tôt ou tard, il tranchera le cou des déplorables gens de la populace et pendra haut-et-court ces vils marauds. N'omettant pas que la meilleure des justices, est celle, dite divine. Et que tout le monde est confronté un jour ou l'autre, au jugement dernier. Celui qui n'est point assuré par un homme de justice mais bel et bien par une entité supérieur. Laquelle ? La question restera sans réponse, jusqu'à l'heure du verdict.

Dans l'absolue, le chroniqueur n'avait pas totalement tord. Ce qui resterait de ce torrent ancré de bavardages (dégoiser) n'est autre que le Comté. Les hommes passent, font leurs temps et disparaissent. La terre de Toulouse était là avant, elle reste et restera. Les personnes désirent outrager les uns, les autres à part n'être que des fourbes pratiquent tristement l'affront envers les autres. Sienne personne avait fait honte aux siens pour dix générations. Sienne famille aurait du mal à se relever de cet affront, ils avaient été trahis par le pater familias.

Certes, il y avait de la vérité dans ces boniments. Mais également beaucoup de mensonges emplis de fiel. Il était dommage que ce chroniqueur n'eut pas le courage de se dévoiler plus, sur sienne personne. Histoire d'être à jeu égal....


Je post de cette manière juste pour ce RP. Pour le plaisir et c'est mon petit délire RP du soir.

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Ryan_


Ryan écouta les nouvelles questions de l'Espineux Chroniquer, avec un léger sourire.... il voulait cette conversation sereine.


Citation:
Est il vrai que Vostre Allégeance à Sa Majeste Levan III fut faite par missive, car vous ne daignâtes point vous déplacer en personne à Paris, considerant cela inutile perte de temps ?


En effet velin fut envoyé à Paris au Roy Levan le IIIème pour préter mon allégeance à celui-ci, Non pas que je concidérais cela inutile bien au contraire, mais je voulais, sachant que la réponse serait longue, au vu des interventions de certains pour faire opposition à mon allégeance... ne pas attendre sur place mais me consacrer à mon travail rapidement . Bien fut cette façon de préter allégeance car 10 jours m'aurait t'il fallu attendre sur place pour revenir avec cette acceptation d'allégeance.

Citation:

Est il vrai que la secte des Cathares Renaissants, dont vous vous reclamâtes un temps, n'admet pas titres de noblesse parmi ses fidèles ?



Voilà polémique encore fausse le grand dignitaire de la religion Cathare Donà Alazaïs Montbrazon Navailles elst elle même de grande noblesse.
Donc comme vous le voyez nul rejet de noblesse.



Citation:
Est il vrai que temps pour aller à Rome vous trouvâtes, afin de défendre légitimité vostre de régner en Toulouse en tant que Cathare ?


Encore de fausse rumeur, je me suis rendu à Rome en effet non pas pour defendre ma position de Cathare pour reigner, mais justement pour dire à Rome que je n'avais pas été elu comme Cathare, car nul prosélytisme n'avait eu lieu pendant la campagne pour me faire élire, mais pour defendre ma position d'élu comme homme politique.



Citation:
Futes-vous reconnu Cathare par les faux sacrements de cette secte avant de trouver le chemin de la vraie foy, ou n'en futes vous qu'impétrant ?


Je fut reconnu par Donà Alazaïs Montbrazon Navailles comme représentant de la Foy Cathare en toulouse, mais comme vous le soulignez, j'ai su depuis retrouver la route de la vrai Foy, grace notament au Père Oeildelynx notre bon curé de Castres, qui a su par ses mots m'ouvrir les yeux, j'ai passé ma pastorale avec succès et mon baptème aura lieu d'ici peu de temps.


Mes réponses vous conviennent t'elle?

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--Espineux


En ce quarante-neuvième jour de la mandature de Ryan-le-Faux-Dévot, Espineux, chroniqueur, ayant longuement tergiversé après avoir eu réponse comtale, opta pour attitude prudente et raisonnée, qu'observateurs objectifs auraient dénommé servile. Révérence fut faite, puis baise-main, puis révérence encore, puis Espineux, chroniqueur se jeta aux pieds du Comte et lui baisa les chausses en murmurant moults remerciements sur le temps passé à lui répondre.

Vérité était qu'Espineux, tout habile qu'il fut dans le maniement des mots, avait fort peu d'attrait en leur exercice au tribunal, et avait ouï dire, comme tout un chacun, que toute créature faisant l'affront à Ryan-le-Faux-Dévot de désaccord public était aussitôt enchaînée et trainée au tribunal afin que justice soit rendue de la seule façon qui sied en pareil cas: la torture puis la mort. Rumeur était faite qu'un cuisinier du chateau ayant par mégarde mis trop de sel dans la Comtale soupe avait été condamné et que ses tripes fumantes avaient été jetées aux chiens. Rumeur courrait aussi qu'une bête de somme ayant gêné le passage du Comte lors d'une de ses promenades en ville, sa tête avait été coupée et exposée en exemple au sommet d'une pique. Pareille pratique, pour barbare qu'elle semblât au premier abord, avait reçu approbation pleine et entière de la Grande Cour d'Appel du Royaume de France, car iceux magistrats croulaient sous demandes de révision de procès Toulousains, et ne savaient plus comment endiguer flot de demandes d'appel.


Espineux, chroniqueur, eut alors connaissance que Ryan-le-Faux-Dévot avait confessé fort fort longue liste de ses pêchés à l'Evesque Zoélie-à-la-Bagouse-Scintillante, et qu'icelle, sentant la fatigue la gagner après cinquante-deux heures de confession ininterrompue, donna absolution en échange de fort fort longue pénitence. Toulousains et toulousaines se pressaient chaque jour afin d'apercevoir Ryan-le-Faux-Dévot au sortir de sa pénitence quotidienne, seul lieu où il se montrât encore à son cher peuple, mais sans cependant plus lui adresser la parole.


Peuple espérait en un avenir radieux, et rumeur fut faite qu'homme providentiel se dressait pour élections à venir. Duflan-le-Grincheux avait reçu appel. Espoir renaissait en le Comté car homme avait la tête près du bonnet, et ne se laissait point berner par habiles paroles.
--Espineux


En ce cinquante-troisième jour de la mandature de Ryan-le-Faux-Dévot, sept jours avant le début du Règne Glorieux de Duflan-le-Grincheux-Suprême, tandis qu'électorales propagandesoccupaient tous les esprits, machiavélique complot se tramait en le Comté de Toulouse. Fut noté amoncellement notoire de publications diplomatiques nommant ambassadeurs en contrées lointaines et variées. Espineux, chroniqueur, s'inquiétant de tel abus d'encre et de vélin et du gaspillage associé, constata avec stupeur qu'unanimité totale et absolue des nouveaux ambassadeurs étaient listiers de l'estimable groupe "Populaire". Espineux, chroniqueur, dans sa naïveté, loua premièrement l'abnégation totale de groupe de personne cumulant charge en tout le Comté, afin que nul poste en le Comté ne soit désormais pourvu personne n'ayant point juré fidélité au cathare retourneur de veste. Rumeur fut faite que vils et perfides adversaires de Ryan-le-Faux-Dévot avaient tenus pièges malveillants en les routes du Comté et que butin ainsi acquis avait été envoyé en offrande aux Pairs de France afin qu'yceux prononcent légitimisation de leurs abjectes listes, offrant ainsi au Bon Peuple Toulousain choix électoral bien superflu.


Espineux, chroniqueur, relisant annonces diplomatiques, fut frappé de subite et soudaine révélation. Affectations diplomatiques étaient manoeuvres préliminaires destinées à assurer exil doré en cas de défaite de la faction au pouvoir. Rôles avaient été répartis. Comtés et Duchés présentant législation compréhensive seraient lieux d'asile temporaire pour convois chargés des coffres et réserves du Comté. Destination finale avait était établie. Royaume des Deux Siciles à l'indépendance indument été reconnue serait refuge en cas de déroute. Rumeur disait que lieu était aride, que peuple y était tenu en servitude, et que seuls aliments y étaient olives et pain sec.

Espineux, chroniqueur, ayant percé à jour infâme machination, trembla pour sa vie plus encore que les jours passés.
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