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[RP] On voyage comme on peut !

--Jason_
[ Quelques jours plus tôt... En direction de Calais ]



Nus pied traînant dans la poussière des routes, écorchés, salis par tant de lieues parcourues. Exténué, essoufflé, les bras ballants, le dos courbé d’avoir à porter sur ses épaules deux lourdes sacoches de cuir contenant vieilles fripes de change et quelques vivres pour qu’ils aient de quoi se nourrir en chemin.
Jason, âgé de onze printemps n’avait de cesse de grommeler, de pester, de cracher jurons, mais ses plaintes ne l’empêchait pourtant pas d’avancer et de progresser à vive allure. A croire que ça lui donnait même de l’entrain.


« ‘tain quand qu’c’est qu’on arrive ? »

Le regard que porta Jason sur sa compagne de voyage fut des plus meurtriers sur l’instant.

« Et viens pas m’dire qu’bientôt hein ! ... Ça fait des heures… mais qu’est c’que j’y dis moi… des jours même que tu m’dis qu’on est bientôt arrivé…! et ça fait des jours qu’on n’ cesse continuer d’marcher…! »

Se débarrassant soudainement des deux sacoches qu’ils traînaient depuis fort longtemps, les laissant tomber à terre, ce dernier stoppa sa marche, tapa de son pied nu sur le sol et entreprit de croiser les bras.

« Ben tu sais quoi ?… j’ai décidé que j’boug’rai plus d’là ! Voilà ! »


Lorgnant de droite et de gauche, le Gamin aperçu une grosse masse rocheuse sur laquelle il ferait bon s’asseoir et prendre un peu de hauteur.

« Ah si.. Tout d’même… jusqu’à c’te pierre là-bas… Il va m’faire plaisir d’y poser mon séant et d’m’y r’poser »

Il prit tout de même peine de se baisser, attrapant les anses de cuirs des sacoches et les traîna sans faire l’effort de les porter. Trop c’était trop et pour le coup il en avait assez. C’est qu’il ne fallait pas se moquer de lui et encore moins pousser mémé dans les orties.

Pointe du nez relevé, les oreilles déployé et le regard vif, Jason scruta les alentours avant de se baisser rapidement. Au loin, il avait décelé une présence. Il avait pu voir là, non loin de l’endroit où ils s’étaient arrêtés deux chevaux campé là, attaché aux arbres.
Son corps caché derrière l’immense bloc de pierre, il fit signe a sa compagne de voyage de le rejoindre.


« Eh ! Psssiittt… Ramènes donc tes fesses par ici ! Y a du monde dans l’coin… Allez dépêche… »

Curieux, il passa la tête avec prudence, veillant par ses gestes à ne pas se faire repérer. Deux chevaux, laissait présager la présence d’au moins deux personnes. Mais il ne parvenait à les distinguer. Ces derniers se trouvant hors de son champs de vision.

Son amie, compagne de voyage qui faisait route avec lui l’avait rejoint sans chercher à se cacher et se tenait à ses côtés. Menton relevé, Jason la regarda et tira d’un coup sec sur les cotrons de la belle.

« Bon j’ai une idée Odé… Toi t’es une donzelle, jeune et belle qui plus est … »

Oui bon…, il avait pas pour habitude de balancer tant de compliments aux donzelles, ni même à qui que se soit d’ailleurs mais pour l’heure il savait qu’employant ces derniers, Odenaiss ne saurait résister. Caresser la bête dans le sens du poil, c’est-ce qu’on lui avait toujours dis.. Et quelle bête cette Odé… Il aurait apprécié pouvoir la caresser et pas qu’un peu…

Les yeux pétillant, d’un secouage de tête, il détacha son regard de la jeune femme et lui fit part de son idée.

« J’te disais… Toi t’es une donzelle et avec un peu d’chance y a deux damoiseaux qui traînent dans l’coin. T’suffit d’leur faire ton sourire ravageur, ton regard de braise et hop !.. L’tour il est joué !… Enfin… pas d’trop quand même… Parc’qu’on sait jamais sur qui qu’on pourrait tomber. Vont bien nous accompagnés… T’auras cas leur dire qu’on est perdu et qu’on à b’soin d’aller jusque Calais… Qu’est c’t’en pense ? C’pas une bonne idée ça ? »

Le Gamin tout sourire, ne cesser de hocher de la tête avec l’espoir que la belle accepte de faire ce qu’il lui avait demandé… pour une fois.
Odenaiss
[Sur la route... En direction de Calais.. à pied]

Il y avait des semaines à présents qu'ils s'étaient retrouvés contraint et forcés de devoir fouler les routes du Royaume... Partir pour mieux survivre. Ils n'avaient guère eu d'autre choix que celui là.

Les voyages, Odénaiss en avaient de nombreux dans les jambes... des jambes si finement taillées et matifiées, le soleil d'été ayant fini par lui dorer la moindre parcelle de peau qui se faisait visible à l'oeil.
Nombreuses avaient été les fois où elle avait du gagner les chemins et les parcourir de jour comme de nuit. Des années même qu'elle s'y trouvait pour sa part. Fille esseulée qu'elle avait été, abandonnée par son père après le décès de sa mère lorsqu'elle l'eut enfanté... laissée de nouveau après avoir perdu la seule personne qui eu le courage de la prendre sous son aile pour tenter l'élever...Pélagie, sa chère nourrice... Après cela, il lui avait fallu survivre, du temps où elle ne vivait encore que de menus larcins.


Aujourd'hui, les choses avaient changées quelques peu, bien que sa vie soit toujours des plus instable. Il ne lui suffisait plus de porter mains à l'étal ou de faire le guet dans les fourrés pour tenter acquérir quelques écus. Là où elle allait, elle était vu autrement. Elle l'inconnue... Personne ne songeait alors à voir l'âme du Diable se refléter dans ses yeux... Il ne voyait rien d'autre qu'une jeune femme ayant besoin essentiel de subvenir à ses besoins quotidiens.

Leur progression sur les routes se passaient bien... Ils voyageaient de jour, faisaient halte la nuit, tantôt sur le bord des chemins, tantôt plantant campement à l'extérieur des villes rencontrées, une journée, voir plusieurs même... De cela dépendait en fait du travail qu'ils parvenaient à dégoter en faisan arrêt. Et lorsque labeur étaient terminée, les écus amassés, et que plus rien ne les retenait, ils levaient le camps prenant direction des bourgades voisines...


Longtemps ils avaient erré ainsi, jusqu'au jour où ils avaient entendu de la bouche de quelques inconnus rencontrés au grès du hasard lors d'un arrêt dans une taverne que Calais serait ville qui saurait les accueillir, le temps au moins pour qu'elle se remette sur pied comme il le fallait. Pour ce qui était de l'avenir... elle verrait bien ce qu'il en adviendrait.
Mais elle se devait de tenir bon, et si ce n' était pas pour elle, elle le faisait pour Jason.

Jason... il avait beau être grand geulard, elle l'aimait tel le petit frère qu'elle n'avait jamais eu. et jamais elle ne l'abandonnerait. Elle s'était jurée que jamais plus ils ne connaitraient la solitude et qu'ils seraient là, l'un pour l'autre.
Et voilà que cela faisait des heures qu'elle l'entendait se plaindre, sans cesse, ronchonnant, chouinant, grognant... Il en fallait de la patience et Dieu sait qu'Odénaiss en disposait et c'était avec grand calme qu'elle tentait de le calmer.


"Jason.. Jason... Jason... Je t'en prie, arrêtes donc !... De te plaindre ne nous fera pas arriver plus vite tu sais. Sois patient pour une fois tu veux bien ? "

Elle le regardait qui se mettait à bouder, affichant alors un sourire léger sur le coin de ses lèvres. Elle le connaissait presque aussi bien que si elle l'avait fait et savait parfaitement que la situation changerait aussi vite qu'elle avait pu se montrer.
Et son instinct de prédilection ne l'avait pas trompée, puisqu'il filait déjà sacoches en main près d'un vieux rocher.

Odénaiss secoua doucement la tête, amusée de ce caractère et de ces relans d'adolescent naissant. Le voyant en train de lui faire signe sans trop comprendre pourquoi tant d'excitation soudainement, elle s'approcha à sa demande.

" J'arrive, t'excites pas comme ça ! Qu'est ce qui t'arrive dis moi ? T'as déniché belle bête à chasser ?"


Attirée avec virulence, elle poussa le Gamin de la main.

"Eh ! Vas-y doucement tu veux... Je sais que mes frippes ne valent pas grand chose mais me reste que ça de potable et qui puissent m'habiller encore un peu.. alors évites de tirer d'ssus ! C'est compris !
Et dis-moi c'qu'il y a la fin..."


Son regard transperçant le regard charbonneux du Gosse, elle écouta attentivement idée qui était sienne avant qu'elle ne se décide à regarder avec plus d'intérêt les chevaux tant convoités. Il était vrai que voyager à dos de cheval serait bien plus agréable que de marcher nus pieds.

Acquiessant aux dire de de Jason, elle se releva.


"Bon j'y vais... Toi, pour le moment tu restes là et tu ne bouges surtout pas... Si un quelconque danger se présente, j'ai ce qu'il faut sur moi pour me défendre et toi, ayant veillé de loin, tu pourras agir sans qu'il ne se soit douté que tu eus été là..."

Main sur l'étui de sa dague, elle la dissimula sous les haillons qui la couvrait bien simplement,remontant et resserrant les lanières de cuir qui lui enserraient la cuisse, contourna le rocher et s'élança tranquillement vers les deux montures et se lançant à la recherche de leurs propriétaires.

" Hey Oh !.. Y a quelqu'un dans l'coin ?"

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"Un grand nom n'est une véritable gloire que quand il rappelle avec lui le souvenir, l'admiration, le respect et l'amour que mérite celui qui a su l'illustrer."
Sur les pas de celui qui...
--Pol_
Deux silhouettes... L'une grande, robuste, à l'allure masculine... L'autre, féminine, légèrement enrobée, quelque peu tassée sur elle-même, de longs cheveux virevoltant au grè du vent lui dissimulant pour moitié son visage.

Le couple qu'ils formaient, étaient de simples paysans qui alliaient plaisir et utilité.


L'homme avait fait dernièrement de bonnes récoltes et en plus de voyager, jouait les marchands ambulants de manière occasionnelle. La vente de ses biens sur le marché de leur village leur rapportait certes, mais les villages alentour avaient matière à dépenser davantage et pour rien notre brave n'aurait craché sur quelques écus de plus. D'autant que depuis quelques semaines, il avait vu naître leur cinquème rejeton et qu'il était bouche supplémentaire à nourir et corps de plus à nicher.

Alertés par les aboiements du chien qui leur faisait compagnie, la femme, mioche au sein, cala se dernier tout contre elle, le dissimulant sous un large tissu de lin qu'elle tenait à disposition sur ses genoux, tandis que l'homme, lui, avançait, bâton en main pour voir ce qui venait d'attirer si soudainement l'attention du cabot. Coup d'oeil vers son épouse, il lui fit signe de rester à sa place...


" T'bouges pas, j' m'en vais voir c'qu'on nous veux."


Il chercha la rassurer du regard, elle qui l'accablait de son air inquiet.
Devinant la silhouette qui faisait direction vers leur campement, il s'égosilla de loin :


"Qui va là !?... Peut faire que'qu'chose pour vous pt'être ?"

S'arrêtant net après s'être adressé à l'arrivante, il fit mine de bien mettre en avant l'arme de fortune qu'il tenait en main. Ne sachant pas à qui il avait à faire, il restait alors vigilent...
Odenaiss
De sa masse et de sa voix, l'homme qui lui faisait face en imposait... et ce plus encore lorsque ses mirettes vinrent se poser sur le bâton que ce dernier faisait tournoyer entre ses énormes mains.

Odénaiss avait stoppé ses pas, tandis que l'homme, la toisant d'un regard dur et froid, continuait d'avancer.

"Qui va là !?... Peut faire que'qu'chose pour vous pt'être ?"

De toute évidence, elle aurait apprécié qu'il puisse, mais encore fallait-il qu'il acquiesse à la demande qu'elle s'apprêtait à lui faire.

Les billes de la brune vinrent se poser sur la silhouette de la femme qui était restée en retrait, gardant bien contre elle son mioche planqué. Elle semblait peu rassurée... du moins aussi peu qu'elle sur l'instant, mais ils se devaient de savoir qu'elle ne leur voulait aucun mal... qu'elle cherchait juste dans l'approche à trouver un peu d'aide et surtout bonne escorte.



" Bien l'bonjour Sire... Peut-être serez-vous en mesure de pouvoir nous aider certes..."


Odénaiss esquissa un sourire tentant de montrer à son interlocteur qu'elle n'avait que de bonnes intentions à leur égard.

" Je vois que vous êtes de voyage vous aussi et je me demandais s'il vous serez possible, tout du moins si vous accepteriez, bien entendu, de voir se joindre à vous, mon compagnon de route et moi-même. Nous cherchons à rejoindre Calais en vue de nous y installer et ayant des jours de marche dans les jambes, j'avoue que nous sommes épuisés et que poursuivre reste de la route à vos côtés, profitant du dos de vos montures, serait des plus appréciable."

Mieux valait être direct. Odénaiss n'était pas du genre à tourner autour du pot.

Sa demande formulée, elle attendit de connaître réponse qui lui serait alors donnée
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Sur les pas de celui qui...
--Pol_
Le Pol l’avait détaillé du regard, parcourant la silhouette de la donzelle, ses yeux envieux se promenant sur la moindre parcelle de ce corps qui s’offrait à sa vue. Voilà que bien belle était la plante et que là était réel plaisir pour les yeux. Rare étaient les occasions où il avait chance de voir pareille beauté sous son nez. Il prenait bien moins plaisir à poser regard sur sa femme , qui selon lui, avait à son goût, un peu trop de gras dans les fesses… Alors pourquoi donc se priver ?

Il en avait profité, la reluquant, pour voir si elle dissimulait sur elle quelques armes,… une dague, un coutelas peut-être… Mais pour le coup, rien qui ne le frappa davantage et qui ne lui fit douter de la bonne foi de la jeune femme. Elle n’était visiblement représentative d’aucun danger, et ne courant aucun risque, il ne voyait pas raison de refuser de lui apporter son aide.


« Vous dites avoir b’soin d’une escorte ?… bien… J’suis votre homme ! … Z’allez à Calais donc… Nous devons y passer… on d’vrait y être d’ici à deux jours… z’avez cas venir poser vos bagages à l’arrière d’la charrette. »

Il la toisa encore une fois, avant de se détacher d’elle et de jeter coup d’œil alentour tout en réfléchissant brièvement. Il se rappelait que la donzelle avait dit voyager accompagnée… Mais où donc était passé le gazier ?
Son regard parcourait les environs à la recherche de la moindre présence
.

« ‘tendez un peu… que j’en cause deux mots à m’femme… Elle est un peu farouche mais pas bien méchante… Juste un brin méfiante. »

Le pas lourd, il s’en retourna, se dirigeant auprès de son épouse. Après avoir rassurée cette dernière sur les intentions de la brune et convaincu de lui accorder confiance, il revint vers la jeune femme.

«  Bon ! C’ t’entendu !… On va vous servir d’escorte ! Et vous disiez me semble t-il que vous voyageait accompagnée ? Mais il est passé où votre compagnon d’route ? Il a peur de s’montrer pt’être ? »
--Jason_


Peur de s’montrer… Lui ? Que nenni ! On voyait bien qu’il ne le connaissait pas l’vioc,… Lui, Jason, courageux autant que téméraire. Du haut de ses 1,35 m, pas un centimètre de plus, pas un de moins, il tendait à s’imposer… Certes pas encore assez pour s’affirmer comme un homme, un qui peut taper du poing sur la table en faisant trembler les autres de terreur, un qui peut gronder tel un animal sauvage et provoquer la fuite de ceux qui l’ont mis en colère,…mais il en imposait déjà de par son regard, son assurance. Il n’avait jamais eu peur de rien, ni de personne et ça ne serait pas aujourd’hui que chose se passerait.

Planqué derrière son rocher, n’ayant rien manqué de la scène qui s’était déroulée, il décida de se montrer, impétueux, accourant près d’Odé. Se plaçant à sa hauteur, il lui adressa un regard avant de s’en tourner vers le gros plat de soupe.



« Qui qu’a dis qu’j’avais les foies ?… J’pas peur moi !… Juste que j’sais m’faire discret d’abord… »


Il acheva sa phrase dans un franc haussement d’épaules et prit direction vers la carriole pour y déposer les deux sacoches qu’il avait porté jusqu’ici. Juste derrière la carriole à chevaux, coffre ouvert, se trouvait posé au sol une grande caisse faite de bois. Sans attendre, Jason posa pieds dessus et grimpa à l’arrière. Avec lui, derrière, un lourd chargement comprenant maintes marchandises…sacs de maïs, de blés, farines et tonnelets. Jason, après avoir détaillé toute la cargaison, se laissa tomber contre deux sacs deux farines entre lesquels il s’installa de la manière la plus confortable qui soit.

De l’aide d’un pied il s’empressa se débarrasser de ses chausses qui lui tenaient chaud aux pieds, remua les orteils tout en soupirant d’aise, profitant d’un léger courant d’air frais venu se faufiler entre ses doigts de pieds.
Installer, il attendait que tous en fassent autant et qu’ils puisse prendre enfin le départ.


« Bon alors… Faites quoi là ?… On y va ! »

Ils avaient déjà perdu assez de temps.
Odenaiss
[A l'arrière d'une carriole... à l'aube d'une nouvelle vie]

A la suite de Jason, chacun avaient pris place pour faire route en direction de Calais.
Odénaiss avait terminé d’établir les présentations et après échange de quelques mots avec le couple, avait fini par regagner à son tour l’arrière de la carriole.
Déjà, le jeune garçon qu’elle avait rejoint commençait à somnoler, son couvre-chef baissé dissimulant son visage pour moitié.


A l’avant, l’homme avait, le temps d’un court instant, débarrassé son épouse de l’enfançon qu’elle tenait pour la laisser s’installer avant de le confier de nouveau à sa bonne garde.
Dernière revue effectuée, faisant le tour de la carriole pour voir si tout aller, si durant leur temps de pause alloué ils n’avaient rien oublié et le voilà qui montait lui aussi, saisissant rênes entre ses mains. Le départ fut lancé, les rênes s’abattant dans de francs claquements sur le dos des deux shires chargés de les faire avancer.


Odénaiss, bien installée se voyait soulagée. Accompagnés de la sorte, elle n’aurait plus à craindre pour leur sécurité, tout au plus, beaucoup moins. Confortablement posée sur quelques peaux, elle attira son « p’tit bandit » près d’elle et lui fit poser tête sur ses cuisses.

" Viens donc par ici..."

Doucement, elle lui ôta le béret de velours qui lui emboitait la tête de son rebord ourlé, le déposa sur le côté et faufila ses doigts dans les cheveux du Gamin. Se faire dorloter… elle savait qu’il appréciait.

Bientôt, et entier, ils arriveraient en Calais… Devant eux déjà, se dessinait à l’horizon, les collines verdoyantes, les coteaux en pentes et ses vallons amoureux…
Devant eux, leur destin… avec l’espoir de vivre de meilleurs lendemains…

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