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[RP] Adieu Saint Pierre!

Johanara
[Château de Saint Pierre les Landes.]


Un Castel qui tombe en ruine, ravagé par les affres du temps... Un peu comme son propriétaire tiens...

Et pourtant une hôte de qualité. La délicate, la raffinée, la flamboyante Baronne de Lignières...

C'est donc avec une grande délicatesse, que la jeune noble entreprit de fracasser toute la porcelaine du vaisselier contre les hauts murs de pierre blanche.



- Le rustre! Le faquin! Le Miasme des marais! Me traiter de la sorte! Moi! Johanara d'Ambroise! Il payera cet affront! Le butor! Le pourceau! Mathildeeeeee, Mathildeeee!!!

Les criements de la rouquine seraient venus à bout du sommeil le plus profond du plus aviné des ivrognes.

La dite Mathilde, lingère et chambrière de son état, au service de Johanara depuis sa prime enfance, apparut dans l’embrasure de la porte avec prudence, peu désireuse d’éprouver la robustesse des verres à vin sur son front blond…



- Je m’époumone depuis bien une heure petite sotte, où étais tu ? Les malles sont elles prêtes ? Ma sœur a t’elle retrouvé ses chausses ? La nourrice prépare t’elle Alexander ? Le coche est il attelé ?


La jeune fille opina du chef à toutes les questions sous l’œil suspicieux de Johanara qui n’y croyait guère. Sa valetaille devait lambiner comme à l’accoutumée et il lui faudrait hululer et fulminer pour qu’ils accomplissent leur labeur. Surtout, Serguei , l’outre à vinasse qui faisait office de cocher. Il devait très certainement décuver au bras d’une ribaude, son œil libidineux encore brumeux de vapeurs d’alcool.

Lorsqu’elle fut seule parmi ses malles, la mélancolie inonda ses prunelles de jade. Bien que le domaine fut délabré, envahi par les ronces et la décoration sommaire, Johanara s’y sentait bien. Chez elle en somme. Eperdument éprise du Seigneur des lieux, elle s’y voyait couler des jours heureux. C’était sans compter sur la muflerie de ce dernier. Sa soeur fit soudain irruption en ses appartements. Grande et rousse tout comme elle, la damoiselle venait à peine de quitter le couvent.



- Tiens Amaelle… Vos effets sont ils prêts ? Nous allons demeurer dans une auberge près de Saumur le temps de s’organiser. A moins que nous acceptions la proposition de Rikiki…Est il arrivé ? C’est fort aimable de sa part de nous prêter main forte.

Un sourire chagrin étira ses lèvres purpurines tandis qu’elle mirait sa cadette.

- Je suis fort marri de quitter Saint Pierre, je commençais à trouver du charme à cette vieille bâtisse… Mais je pense que je ne suis pas la bienvenue compte tenu du peu de cas qu’on fait de ma personne.

Trève de palabres ! Allons donc taillader à grands coups de cisaille une ou deux de ses plus belles tuniques
!

Et c’est le pas altier qu’elle pénétra en la chambrée de Messiah…
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Rikiki
[Chez le nain]

Yussef!


La journée commençait pour le jeune Maure, qu'allait il donc encore lui demander le nabot? Astiquer pour la 4ème fois sa cuirasse, lui chercher un autre tonneau dans la cave, courir nu à cloche pieds en marche arrière autour du village en criant "Il fait soif!" ? Non non pas cette fois, le nain était encore moins présent chez lui. La guerre était aux portes de la ville, et le nain c'était tout naturellement enrôlé. Comme il le disait, il préférait crever au fil de l'épée, qu'au fil de la corde. Un proverbe bien sombre, il fallait le dire...

Il vit le nain s'approchait, son armure aux couleurs sombres arborant un furet (une longue histoire) avait des reflets bleutés au soleil. Il avait l'air bien. Rectification, il aurait été bien si il n'avait pas eu cette barbe mal rasée, sa taille rikikienne et sa rouquinatitude


_Yussef!, Prépare le second étage avec de belles paillasses et des beaux draps. Eh dépêche toi, hein? Laisse aussi une paillasse en bas aussi. Un endroit où tu puisse dormir.

_Combien d'paillasse en haut?

_ Un maximum. 'seront nombreux les bougres, quatre je pense que ça suffira.

_ Puis-je savoir pourquoi?

_ Non tu peux pas. Mais ce soir je t'autorise.. Non je t'oblige à dormir chez tes catins, là. Eh dépense pas tout l'argent que je t'offre généreusement, hein?

*Généreusement, non mais il s'entend le nain? Me donne une pièce d'or par semaine, pour des services ingrats que je lui rends. Et il appelle ça généreux? Il va voir de quel bois je me chauffe*

Bien Colonel.

*Ouais bon je laisse passer pour cette fois...*

_ Bon, j'y vais moi, où est ma hache?

Il avait à peine prononcé la phrase qu'il avait prit la hache de la table et sortit en claquant la porte. C'est sur cette dernière phrase que Yussef sauta de joie. dormir chez les catins? Hors de question, il allait pouvoir voir sa paysanne d'à côté. Bon ben c'pas tout mais avant de pouvoir aller copuler sauvagement à côté, il avait du boulot l'Maure.

[Plus Tard, bien plus tard au château]


Le nain c'était pas embêté à choisir quel matériel il utiliserait pour casser ce qu'il avait à faire. Une hache et basta. Pis bon il allait pas se ramener avec tout son matos' en pleine rue. Déjà qu'il faisait peur aux gens, armés et casqué. Le tout enrobé d'une armure sombre. On aurait dit qu'il sortait tout droit d'un compte de fée où le méchant est représenté par un nain.

M'enfin une fois passé les épisodes ou les gens le regardaient de travers, il avait -enfin- trouvé le château où résidaient les deux sœurs.


Eh oh! Y a quelqu'un?

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--Serguei
[Les Caves de Saint Pierre]

Voilà qu’la rouquine décidait une fois d’plus d’quitter son basin d’angevin. D’ja le cocher savait pas trop c’qu’elle lui trouvait. L’était vieux, toujours en train de dormir et pas très causant. A choisir il préférait peut être même le vicomte efféminé avec des rubans et des fanfreluches plein le pourpoint qui lui contait fleurette en Berry, c’lui là au moins, donnait de sacrés pourliches! Mouais entre la tarlouze et le pécore… Savait pas choisir ses amants la donzelle, pourtant c’tait une sacrée gazoute la Baronne avec une paire de nibards digne des plus beaux bestiaux de la foire de Bourges !

Fin , il saurait en profiter, foi de Serguei… Devait bien avoir quelques objets d’valeur à chaparder l’bouseux.

Commencer par les caves… Toujours ! Pis le vin angevin était plutôt goûtu !


Mmhh fâmeux, j’en boirais des tonneaux…


Avachi au milieu des bouteilles vides, il s’laissa aller à de douces pensées où sa maîtresse était moins farouche. C’est qu’il rêvait d’la trousser d’puis des années la pimbêche. La nourrice était pratiquable, elle aussi. Mais s’prenait pour une dame, la gueuse. Des airs de marquise alors qu’elle était payé à changer les langes du chiard…

Parlons-en du mioche tiens… L’portrait d’son père. Pas mécontent qu’il soit crevé c’lui là. Toujours à brailler et à jouer du fouet quand il était pas à l’heure.

Z’avaient d’sacrés exigeances ces nobliauds… Et aller là pour acheter un chapeau à plumes, et aller aut’ part pour voir son amie la comtesse de trou l’cul le veau, etc etc…

Mhhh une tête blonde… La bonne !


Un sourire carnassier fendit les lèvres libidineuses du bougre qui dévoila des chicots répugnants.

Viens voir Papa ma toute belle…

Ah Mathilde, ça c’était d’la femme. Bien en chair et facile . Des cuisses toujours ouvertes. Comme sa bouche juteuse…

Alors que les deux besognaient parmi les grands crus de Saint Pierre, des braillements se firent entendre.


-Mathildeeeeeeeee ! Mathilde !!!!!!

Et la chambrière d’remonter ses jupes à grande hâte et de déguerpir fissa. Satanée rouquine !

Bon assez perdu d’temps, l’avait des bouteilles à charger dans son chariot….



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Serguei, Cocher de la Baronne de Lignières.

"Tant va la choppe à la bouche, qu'à la fin elle se vide."
Amaelle.
[Château de Saint Pierre les Landes.]

L'Ambroise s'était vite exécutée lorsque Johanara avait décidé de plier bagage.
Une,deux,trois tenues.Et hop tout était fini.
Alors une fois fini elle décida d'aller prévenir sa baronne de soeur.
Elle fit irruption dans la pièce et immédiatement fût assaillie par les questions :


Tiens Amaelle… Vos effets sont ils prêts ? Nous allons demeurer dans une auberge près de Saumur le temps de s’organiser. A moins que nous acceptions la proposition de Rikiki…Est il arrivé ? C’est fort aimable de sa part de nous prêter main forte.
- Je suis fort marri de quitter Saint Pierre, je commençais à trouver du charme à cette vieille bâtisse… Mais je pense que je ne suis pas la bienvenue compte tenu du peu de cas qu’on fait de ma personne.
Trève de palabres ! Allons donc taillader à grands coups de cisaille une ou deux de ses plus belles tuniques !


C'est qu'elle avait un sacré souffle sa soeur.
Un sourire narquois s'étira sur les lèvres d'Amaelle et elle répondit d'un ton calme et sournois :


"- N'a-t-il pas une ou deux armures auquelles nous pourrions ... disons offrir un lavage?"

Bah quoi? L'eau ça rouille les armures c'est bien connu.Mais déjà la plus jeune soeur d'Ambroise de continuer :

"- Mes affaires sont prêtes oui et concernant les tuniques pourquoi seulement une ou deux? Pour avoir traité comme cela une femme telle que vous ma soeur il mérite bien de se promener vêtements en lambeaux dans la ville "

Légèrement diabolique un sourire s'étira sur ses lèvres roses.
Le visage à peine délicat avec les cheveux de feu rayonnait de bonheur jusque dans les yeux d'émeraude pétillant.
Si les cheveux des deux soeurs étaient pour l'une lisse et soyeux comme de la soie et l'autre ondulant et inssolant, elles se ressemblaient énorément.
La jeune Amaelle cachait sous ses vêtements une belle poitrine et une taille marquée comme les poupées.
Les lèvres rose et les cils noirs et fournis donnait à son visage une autre dimension.Le teint un peu moins pâle que celui de son aînée elle n'en était pas moins étonnante.
Puis d'autres idées vinrent lui prendre l'esprit lorsqu'elle s'exclama :


"- Mes Macarons !! "

Amaelle se précipita hors de la pièce et alla mettre avec ses affaires les précieuses gourmandise.
Elle vint plusieures minutes plus tard et fit un pauvre sourire :


"- Par où commençons nous ma soeur?"
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Merelhyn
Préparer Alexander, elle en avait de bonnes, la baronne ! Comme s'il était possible de faire ça rapidement ! Déjà en temps normal ce gamin était ingérable, mais alors en urgence... et puis qu'est-ce qui lui prenait, d'abord, à la baronne Johanara, de hurler comme ça ? Elle voulait réveiller les morts ?

Merelhyn gromellait intérieurement en rassemblant les affaires du petit. incroyable ce qu'il était capable de semer derrière lui, celui-là, presque pire que sa mère. Et d'ailleurs, où était-il, exactement ?

Merelhyn leva les yeux, retint un soupir et se prépara à aller fouiller les moindres recoins de cette ruine que messire Messiah osait appeler un château. Elle se demandait bien où elles iraient ensuite, à l'auberge, ou chez Rikiki ? Merelhyn aimait bien le nain, qui n'hésitait jamais à reprendre la baronne.

Relevant ses jupes, Merelhyn se lança dans l'exploration de la demeure, tandis que la baronne se remetait à crier. Au passage, elle adressa une grimace de sympathie à Mathilde qui courait dans le couloir pour répondre à l'appel légèrement strident. Elles échangèrent un regard amusé.
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