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[RP] Hommages mainois – mandat second de Michel de Villefort

Ingeburge
Aux mots de la comtesse de la Ferté-Bernard, elle se sentit stupide, non pas pour ces excuses qu'elle estimait devoir présenter et qu'elle avait fait connaître le plus sincèrement du monde, non, elle se sentit stupide car la Mainoise se réjouissait pour elle d'avoir vu l'Euphor. Durant quelques secondes, elle ne sut donc que répliquer, rendue bouche bée par cette remarque anodine qui laissait entendre qu'effectivement, il était manifeste que la visite inopinée d'Actarius lui avait été agréable et l'avait rendue heureuse – et stupidement heureuse à n'en pas douter – et rendue étonnée de ce constat qui aurait pu émaner d'une amie. Quelque peu troublée, mais agréablement, délicieusement, elle perdit pour une poignée de secondes sa mine prudente et distante et elle fut tentée de parler de lui, de l'évoquer, de se confier en somme, elle qui ne le pouvait, à personne du fait de sa position particulière. Ceux qui la connaissaient la jugeraient et ceux faisant parti de ses intimes ne comprendraient pas, c'était si peu... elle. Le fait que ces familiers étaient des hommes pour la plupart jouerait dans cette incompréhension – et si eux, ne pouvaient l'entendre, qui le pourrait? – et durant un instant, face à ce visage honnête et féminin, elle eut envie de se dévoiler. Ce serait la première fois depuis bien longtemps elle qui n'avait eu pour seule confidente sa sœur aînée. Il n'y avait eu qu'elle et pour un moment, il pourrait y avoir Lys qui, ne la connaissant pas, n'émettrait peut-être pas de jugement. Ses yeux se posèrent sur la bourse qu'elle n'avait pas lâchée et qu'elle ne délaisserait pas et ses lèvres s'entr'ouvrirent, poussées par le besoin de s'exprimer.
Pudiquement, elle déclara :

— C'est un homme bon.
La plénitude l'envahit en posant cette affirmation. Affirmation déjà exprimée, à lui, une fois, pour le repousser parce qu'elle ne pouvait pas.
— Oui, vraiment, un homme d'une rare bonté, et qui gagne à être connu.
Et en dire plus, elle ne le pouvait pas davantage. Parler était proscrit, elle était liée par le secret; même ici, avec cette inconnue, il était imprudent de se laisser aller aux confidences. Il y avait déjà eu trop de choses dites et surtout, trop de choses montrées, là, sur le seuil de la Salle du Trône. Elle ne pouvait pas.

Dès lors, pressée par cette nécessité de ne pas en laisser échapper plus, elle se focalisa sur le reste du discours de Lys :

— Je dois avouer que je commence à m'inquiéter de ce peu d'affluence, d'autant plus que le comte Michel n'a toujours pas paru. Et ce qui ne manque pas d'ailleurs de m'étonner, c'est que Sa Grandeur, puisque reconduite sur le trône mainois, avait la possibilité de ne pas convoquer à nouveau les vassaux. Pourtant, ce choix fut fait afin que cette cérémonie, je cite Sa Grandeur, participe à l'éducation de la noblesse mainoise.
Légèrement alarmée, elle demanda alors :
—En est-il toujours ainsi? Où l'été explique-t-il ce peu d'empressement?

Durant son intervention, sans qu'elle s'en rendît compte, ses doigts blancs s'étaient mis à caresser doucement le velours de la bourse que lui avait offerte le vicomte du Tournel.
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Lysesl


La duchesse semblait troublée et peu à l'aise du sujet de conversation aussi la comtesse ne fut guère surprise de la voir revenir sur le sujet de la cérémonie. C'était un peu pour ça d'ailleurs qu'elle avait abordé elle-même le sujet.

Un jour j'aurai peut-être l'honneur de le rencontrer, mais d'ici là, il faudrait terminer cette cérémonie.

Elle réfléchit rapidement à la dernière question de Phylogène car ce n'était plus la duchesse qui parlait maintenant mais bien le héraut.

Toujours, je ne saurais dire. Il s'est déjà absenté par le passé, mais j'espère que c'est l'été qui est la cause de ce peu d'empressement, ainsi que de celui des autres nobles mainois.
Pour le moment, on ne peut dire que l'éducation soit très étendue.

Elle s'efforça de sourire, essayant de masquer une inquiétude grandissante devant l'absence du comte et des autres nobles.
De voir la duchesse tenir la petite bourse presque révérencieusement rendit son sourire sincère.

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Maelia...


Elle était arrivée tôt ce matin dans le Maine, les vacances avaient l'air d'être finies pour elle voyant la situation préoccupante.

Elle arriva dans la salle de l'hommage, y salua tout le monde

Bonjour tout le monde, je rentre à peine de vacances, je cours déjà partout, ça à l'air d'être l'effervescence ici ...

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Ingeburge
Un soupir gonfla la poitrine de la duchesse d'Auxerre, tout ceci s'annonçait mal, fort mal mais la sensation de bonheur ressentie quelques minutes plus tôt provoquait toujours des effets positifs et la parcourait d'ondes apaisantes. Elle qui avait décrété que la perspective de surveiller les hommages mainois ne l'effrayaient nullement était davantage revigorée maintenant qu'elle avait pu entrevoir une promesse pleine de félicité. Mais c'était bien beau d'être courageuse et heureuse, encore fallait-il pour qu'elle puisse éduquer les Mainois que ceux-ci fussent présents et le premier d'entre eux notamment. Quelque peu embêtée, elle indiqua à la comtesse de la Ferté-Bernard :
— Je vais donc envoyer un domestique s'enquérir du comte Michel, peut-être celui-ci a été retenu ailleurs, pour une raison des plus impérieuses. Sa Grandeur arrivée, je pourrai espérer que vous ne serez pas la seule à vous présenter, qui c'est ce que cette venue pourrait provoquer?

Mais oui, ne se pouvait-il pas, par une coïncidence des plus tordues que le comte absent, personne n'osait venir? Peut-être, même si c'était un brin tiré par les cheveux. En tous les cas, cela n'était pas le cas de Maelia qui venait de faire son apparition. Le héraut salua la Mainoise :
— Le bonjour, vicomtesse. J'espère que votre congé vous a été profitable.

Mais sur l'effervescence, la Prinzessin ne dit rien du tout, c'était un coup à ce qu'elle se montre acrimonieuse et ça, les Mainois, ils n'étaient pas – encore – habitués. Et puis, elle était tellement... euphorique à l'intérieur que non, rien, décidément ne viendrait la contrarier aujourd'hui.
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Athena44
Athena arriva dans la salle du trône encore en retard, la mairie lui prenait énormément de temps. Visiblement très peu de monde était encore arrivé. Entrant discrètement pour ne pas déranger, elle alla salué convenablement les personnes présentent

Bien le Bonjour Mesdames, désolé pour le retard, quelques incident à la mairie m'ont empêcher d'arrivé avant.


Puis elle leur souri et attendit la suite
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Vicomtesse de Montdoubleau
Michelmichel
L'Actarius?
Quelques peu coincés et contraints par quelques évènements gastriques hors de portée et de toute volonté du Miche, l'bonhomme en question aperçu à quelques encablures d'la salle du trône l'Actarius, un homme qu'il avait d'jà rencontré à d'nombreuses reprises, jamais en taverne malheureusement -ou heureusement-, "un bon gars" comme disait l'Miche, avec du plomb dans l'cervelle et du courage dans l'calefuse.
La silhouette du Comte s'avance lentement, il irait lui parler plus tard, espérant qu'il le r'croise. Il le r'croiserait. Un sourire à l'Phylogène et aux nobles présents.

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Eymerick
En retard, encore et toujours en retard, comme d'habitude en somme. Arriverait-il un jour à l'heure ? Peut-être... ou pas. Pourtant, le Vicomte avait fait de son mieux pour arriver à temps en la salle du trône du palais des Comtes du Maine, mais les circonstances en avait voulu autrement. Ayant la garde de deux enfants en bas âge durant quelques semaines, leur mère étant partie se reposer quelque peu au couvent, Eymerick avait passé une sale nuit. Il lui arrivait assez souvent de les confier à une nourrice, notamment le temps qu'il s'occupe à ses affaires, mais là, il avait veillé personnellement auprès d'eux toute la nuit, les enfants étant un peu malade. Entre fièvre légère et vomissements, la nuit avait été agitée, les deux gamins ne trouvant pas le sommeil, ou lorsque celui-ci pointait le bout de son nez, se réveillaient par leur nausées qui ne cessaient que peu. Enfin, dans la nuit bien avancée, ils trouvèrent enfin le sommeil et il resta là, près d'eux, à veiller comme un père le ferait pour ses enfants. Il lui avait promit, il tiendrait sa promesse.

Au petit matin, il attendit que son intendant arrive pour aller se débarbouiller et se changer. Puis il guetta le réveil des petits. Ceux-ci semblait allaient un peu mieux, ce qui le rassura. Aussi, il pourrait se rendre de ce fait à la cérémonie d'hommage. Si ce n'aurait pas été le cas, il aurait fait parvenir au héraut son hommage par courrier scellé comme souvent il l'avait fait auparavant pour d'autres cérémonies. Il indiqua à Alphonse, son intendant donc, d'amener Eben et Altan tout de même voir un médicastre pendant son absence, par pur précaution, puis de s'occuper d'eux comme il l'avait déjà fait auparavant. Alphonse était un homme de confiance. Eymerick n'avait donc aucune crainte à avoir pour la garde.

Enfin il se dirigea vers le Castel du Mans, là où il arriverait sûrement parmi l'un des derniers, voir le dernier pour la dite cérémonie. Vêtu sombrement, il parcourut les différents couloirs menant à la salle du trône à grandes enjambées, puis rentrant discrètement dans la fameuse salle. Là, il fut surprit par le peu de personnes présentes, à se demander si c'était bien le bon jour du déroulement de la cérémonie. Visage fermé et marqué par la fatigue d'une nuit blanche, il salua tour à tour les personnes présentes au fur et à mesure que son regard sombre et flou à la fois croisait le leur. Puis il s'assit dans un coin. Il ne restait plus qu'à lutter pour que le sommeil ne l'envahisse pas de trop.

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Ingeburge
[Fin du transfert, RP ouvert à qui veut! Rappel, la cérémonie se déroule le 24 juillet.]

Il est intéressant de constater que lorsqu'une personne arrive, d'autres ont tendance à suivre plus rapidement que celle débarquant en premier. Ce dimanche de la fin du mois de juillet ne fit pas exception à la règle et la duchesse d'Auxerre eut ainsi le loisir d'observer à nouveau ce phénomène, en salle du trône du Palais des comtes du Maine. Ainsi, depuis que la comtesse de La Ferté-Bernard était arrivée, Ingeburge avait pu voir apparaître, coup sur coup, la vicomtesse de Sablé-sur-Sarthe, celle de Montdoubleau qu'elle ne manqua pas de saluer courtoisement et enfin le comte du Maine.

Sans perdre davantage de temps, le héraut salua ses compagnes de quelques mots et alla à la rencontre de Michel de Villefort.

— Votre Grandeur, le bonjour.

Un rare sourire étendit les lèvres incarnates de la Prinzessin, toutes ses inquiétudes quant à la cérémonie s'étaient envolées avec la venue du régnant et elle était en de telles dispositions favorables que l'allègement du joug d'anxiété pesant sur ses épaules la rendit lumineuse. Rien, non, rien aujourd'hui ne pourrait lui faire changer d'état d'esprit. Il en irait peut-être autrement demain, sûrement même, quand elle prendrait la mesure de ses actes et de ses propos et quand elle songerait à lui, guerroyant et risquant sa vie face à des hommes dont le sens de l'honneur était plus que douteux. Pour l'heure, elle était à mille lieues de ses soucis, aussi, poursuivit-elle sur sa lancée positive :
— J'ouvrirai la cérémonie d'hommages dès que vous le souhaiterez, Votre Grandeur. J'appellerai, un par un, les nobles mainois ayant fait le déplacement. Pour ceux-ci, il vous est loisible de les faire appeler selon la préséance, c'est-à-dire l'importance du rang ou par ordre d'arrivée; je ne saurai trop vous conseiller d'opter pour la seconde possibilité, au risque de voir la cérémonie s'éterniser.
Une légère inclinaison du chef vint conclure le bref exorde... légère mais ferme.
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Leha
La poursuivante est là. Cachée dans un coin, elle grommelle intérieurement. Comme une idiote, elle a revêtu le tabar de fonction, pour marquer son rôle de poursuivante. Mais elle a oublié qu'on allait la voir ainsi. Pfff, elle qui rêvait de devenir une icône de la mode en Maine ...

Les gens arrivent, elle les salue d'un signe de tête respectueux. Elle accorde un sourire très chaleureux à Lys, comme à son habitude.

Son rôle est d'observer. Elle détaille chaque mouvement, retient chaque parole du héraut. Rien de surprenant, mais elle est attentive à tout. Au passage, elle examine les tenues des nobles non sans se mordre la langue. Ce n'est pas le genre de tissu ni de coupe que l'on voit à Paris ...

Puis, à l'arrivée de Michel, elle se crispe. Une drôle de pensée la traverse. Que voudra-t-il qu'elle fasse ?
Elle ne s'inclinera pas devant lui, il le sait. Mais Phylogène, ne saura pas pourquoi. La duchesse pourrait lui en faire le reproche, d'ailleurs. Les lèvres pincées, elle hésite un court instant puis s'approche du fleuriste, sans révérence.


Le bonjour Grandeur.

Le sourire qui suit est malicieux, mais tendu. Machinalement, elle se tourne vers le trône, où Michel allait s'asseoir, puis vers Phylogène.
Et maintenant, le dilemme : où se mettre ? Aux côtés de Michel, il pourrait le vouloir et apprécier ce geste, ou aux côtés de son mentor ?
Un regard vers le comte, puis son tabar. Elle a remarqué le siège qui lui est surement destiné, mais elle n'y posera pas ses fesses. C'est son habitude, toujours debout. Et la jeune rousse se recule légèrement, à mi chemin entre le trône et le héraut. 50/50, quoi !
Michelmichel
-"Bonjour Leha, bonjour Phylogène,

Les yeux verts du fleuriste s'mettent lentement à saluer les deux dames, sans forme particulière de particularisme particulier, juste comme Miche l'fait d'habitude, sans contour lissé ni courbette excentrique.

Et d'écouter le Héraut, qui, fallait bien l'avouer, s'débrouillait pas mal du tout d'puis son arrivée, et c'pas l'boulot qui manquait.


F'sons simple oui, par ordre d'arrivée c's'ra parfait.
Et, on peut débuter."

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Ingeburge
Un œil sur Michel et un autre sur Leha qui venait de montrer le bout de son nez, et ce, sans cela que le visage adamantin d'Ingeburge parût disgracieux ou de traviole ou sans que celle-ci louchât, la duchesse d'Auxerre attendait le signal du régnant pour débuter la cérémonie. Et pourquoi regardait-elle la jeune Giffard? Parce qu'elle était intriguée, comme depuis qu'elle avait rencontré l'adolescente d'ailleurs car si celle-ci s'était montrée particulièrement communicative par écrit, en chair et en os, c'était autre chose... La Prinzessin n'eut guère le temps de s'étendre sur ses interrogations, le Villefort lui livrait sa réponse, réponse n tous points satisfaisantes d'ailleurs, on ne lambinerait pas en jour dominical.

Le héraut regagna son pupitre, pour y prendre le nécessaire et Leha, à nouveau fut sous ses yeux. Debout, la Leha. Oui, décidément, il y avait quelque chose qui échappait à Ingeburge qui tenta, tout de même, de remédier à la situation :

— Leha, vous pouvez vous asseoir. Ce siège-là est pour vous.
Le tabouret à côté du sien fut désigné et elle attrapa ensuite son caducée fleurdélysé.


Ainsi armée de son bâton de charge, Phylogène alla faire face à l'assistance. Sa voix indifférente s'éleva dans la salle et elle ne connaitrait qu'une variation de puissance, une seule, mais, ô combien significative :
— Nobles dames, nobles seigneurs, le bienvenue en la Salle du Trône du Palais des comtes du Maine. Vous avez été convoqués en ce jour afin de prêter hommage, et je dis bien hommage et non allégeance, et ainsi renouveler votre serment au comte du Maine, représentant de la Couronne pour le moment incarnée par la régente de France.
A la seconde occurrence du mot hommage, le caducée d'Ingeburge était venu frapper la paume de sa main, légèrement.
Toujours aussi ferme, elle ajouta :

— Vous serez appeler par mes soins, un par un et le comte répondra à chacun d'entre vous. Vous êtes bien évidemment invités à attendre que je vous appelle et à ne vous pas vous avancer tant que Sa Grandeur sera toujours occupée. Merci à vous.
Le velours du bâton rencontra à nouveau la paume.

Puis :

— Que se présente la comtesse de la Ferté-Bernard.

Violente la Phylogène? Mais non, juste pédagogue. Son appel effectué, elle alla rejoindre son pupitre.
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Lysesl


À peine venait-elle d'exprimer ses inquiétudes sur le retard des nobles mainois et du Comte que la salle commença à se remplir.
Maelia, Athena, Miche et Eymerick arrivèrent tour à tour et le moment de conversation avec la duchesse se termina.
La métamorphose était totale et c'était maintenant le héraut sure d'elle, impassible, qui accueillit les gens dès leur entrée. Elle en fit de même.


Bonjour Maelia, Athéna. Vous allez bien ? Je commençais à m'inquiéter de ne voir arriver personne d'autre.
Votre Grandeur, le mandat se déroule bien ?
Eymerick ! Ça fait un moment dites-donc. Comment allez-vous ?


La cérémonie allait-elle enfin débuter ?
Elle sourit à Leha. La jeune fille avait revêtu son tabard de poursuivant d'arme et se faisait discrète.

Phylogène leur rappela les consignes puis l'appela.
Se levant pour aller devant le Comte, elle se répétait : ne pas oublier... hommage... hommage...

Puis elle se mit face au trône et s'inclina.


Votre Grandeur, Nous, Lys Monty de Saint-Pierre, Comtesse de La Ferté-Bernard, Dame de Launay et de Rouez, en notre nom et au nom de notre époux, Arnaud de Saint-Pierre (The_undertaker), Comte de La Ferté-Bernard, Seigneur de Rouez et de Launay, ainsi qu’au nom de nos vassaux, Erwelyn, dame de Saint-Antoine de Rochefort, Anorion2, seigneur de Arches de Chéronnes et Gardenor., seigneur de Cormes, rendons hommage, en ce jour, à la Couronne de France et à la Régente Icie de Plantagenest par le biais de votre personne, son représentant officiel de la province du Maine. Nous lui jurons, ainsi qu'à votre personne, obsequium, auxilium et consilium.

Elle demeura immobile attendant la réponse du Comte, soulagée d'avoir pensé "hommage" et non "allégeance".

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Michelmichel
C'commencait. L'regard empourpré dans une sorte de joyeuse présence, l'Villefort observa la Comtesse Lysesl, y'était somme toute plaisant d'partager un hommage avec une personne qu'on apprécie particulièrement.

-"En retour de quoi et en vertus des droits et devoirs qui me sont conférés lors de cette mandature de Comte, je vous promet, moi MichelMichel de Villefort, Miche pour les intimes, Comte du Maine et des Mainois protection, justice et subsistance"

Opine du chef l'bonhomme, comme pour valider bizarrement la chose, enfin, à s'manière. Avant d'la tourner, l'tête, vers Leha et l'Duchesse, ça parlait siège.
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Leha
S'asseoir ? Quelle drôle de chose.
La gamine secoua vivement la tête, faisant voler des mèches rousses dans tous les sens. Ses yeux se posèrent sur Phylogène, gênée. Elle n'avait même pas réfléchit aux conséquences éventuelles de ce refus. Était-il obligatoire pour un poursuivant de s'asseoir ? La gamine n'avait jamais entendu parler d'une telle chose, mais bon.


Non merci, Phylogène. Je préfère rester debout.

Un sourire fut esquissé, mais presque imperceptible. La voix était posée, légèrement plus grave que d'ordinaire. Il ne fallait pas se démonter, pas maintenant.
Elle était épuisée la Leha, mais cela ne devait pas se voir.

Sa future marraine rendait son hommage, elle l'admirait, les yeux pétillants. Puis elle vit Michel les regarder, et discrètement, lui souri. Autant ne pas s'afficher tout de suite.
Et le regard, tendu et légèrement craintif, se posa sur le reste de l'assemblée, pendant qu'elle se tordait les mains d'anxiété.
Ingeburge
Pédagogue vous dis-je! Le serment de Lys Monty n'avait-il pas été parfait? Bien évidemment, Phylogène se doutait, pour la côtoyer de temps à autre désormais, que la comtesse de La Ferté-Bernard était de ces femmes qui savaient tenir leur rang et présentaient de grandes qualités. Elle était donc satisfaite, la cérémonie débutait fort bien et tous pourraient prendre exemple sur Lys.

Ce qui la satisfaisait en revanche moins, c'était l'attitude de Leha, non pas qu'elle la jugeait incorrecte, non, mais simplement parce qu'elle lui était inexplicable. L'adolescente voulait demeurer debout, comme elle l'avait signifié à deux reprises, une fois en secouant la tête, l'autre en formulant un refus oral. La duchesse d'Auxerre n'avait pas cherché à comprendre même si elle était tentée de le faire, mais ce n'était ni le lieu, ni le moment et elle craignait un peu, face à cette juvénile rouquine une réaction propre à l'âge ingrat. Bref, elle n'avait rien dit, regardant et écoutant Lys.

Le comte du Maine répondit à l'hommage de la Monty, usant des termes convenus mais par contre, pour la conclusion. Phylogène voleta donc jusqu'au Villefort et lui glissa :

— Votre Grandeur doit sceller l'hommage en donnant l'accolade ou le baiser de paix à la comtesse.

Pédagogue.
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