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[RP] On the road again !*

Natasha
[Nous etions jeunes…]**

… et larges d’épaules, bandits joyeux insolents et drôles…

Heu… moui, ça ce discute hein… larges d’épaules, pas tous d’abord pis drôles, faut le dire vite aussi… ben ouais, question d’humour toussa… quand t’en as pas, t’en as pas, y’a rien à faire… l’insolente troupe, si si c’est un fait avéré ça, n’en manque pas –d’humour hein, pas d’insolence. Quoique qu’elle ne manque pas d’insolence non plus mais on parle d’humour là, faut suivre- sauf qu’il n’est pas du gout de tout le monde, forcément remarquez… pis d’ailleurs, on s’en cogne. Pourquoi je vous parle de ça moi ? *légère digression de la narratrice qui a déjà perdu le fil, ça promet pour la suite* Ah ben oui, mais c’est bien sur !! Nouvelle aventure de notre joyeuse bande, tout simplement… ça valait l’coup d’se farcir l’article hein !!

Gien était derrière eux, pour leur plus grand bonheur et déjà, les remparts semurois s’ébauchaient à potron-minet. Le voyage s’était déroulé dans le calme, si on omettait les papotages intempestifs… Erf, majorité de femmes quand même, faudrait pas l’oublier ! Mais ça agaçait prodigieusement la platine qui se plongeait systématiquement dans le mutisme, sitôt son cheval entre les jambes – on ricane pas bêtement dans le fond !!- bien qu’elle soit capable de sortir dix conneries à la minute, l’instant d’avant.

Bref, ils arrivaient donc à Sémur où ils feraient escale quelques jours pour la plupart… Informations, préventions toussa toussa et l’assemblée de se séparer dans le dédale des ruelles ; les montures aux soins d’un palefrenier grassement payé, l’angélique blonde chercha une auberge où se reposer en vue de son prochain départ.


* Encore sur la route... 'fin, un truc comme ça quoi
** Bernard Lavilliers

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Carensa.


Gien était derrière et c'était pas pour lui déplaire. Elle se faisait plutôt discrète ces temps ci notre brunette, pourquoi allez vous demander ? hein que vous allez le demander ? bon remarquez on s'en tape, vous le saurez de toute façon, donc..reprenons. La mignonne se faisait discrète tout simplement parce qu'elle ne supportait ni chaleur, entendez autre que celle des corps en pleine action, ni le soleil qui avait tendance à la faire ressembler à une tzigane..

Alors à chaque arrêt elle trouvait un coin, une piaule, une grange de quoi se reposer à l'abri du soleil et au frais.

Parfois, souvent même certains de ses compagnons trouvaient le temps de venir taper la discute et jouer aux cartes..histoire de passer le temps.

Ils étaient donc arrivés sains, faut le dire vite, et saufs..grace aux bons soins de la superbe, sublimissime , grandiose..Natasha..SA blonde.

Les montures en sécurité, il fallait à présent arpenter le village pour y trouver une auberge. Toujours un peu en retrait derrière Nat

- Nat..pour la piaule...une cuve ce s'rait pas du luxe hein..y'en a qu'on b'soin d'se laver..s'tu vois d'quoi j'veux parler.

Et un sourire entendu de s'afficher sur le minois halé, les dents blanches de se refermer sur le pourpre des lèvres quand à la vue, s'affiche le divin fessard...



_________________
Seraphie
Sémur , à l'aube

Le soleil montrait timidement le bout du nez, mais la gamine était déjà réveillée. Prête, elle l'était depuis la veille, attendant avec impatience le moment de pouvoir se mettre en action.
Sourire aux lèvres, coup d'œil au bivouac, tout le monde dormait encore...même Drus. Pas un bruit,même les piafs dormaient encore..pour dire qu'il devait être tôt. A peine debout, Jeanne s'habilla rapidement et se rendit près de la couche de Drus.

Aussi discrètement que possible et dans un murmure elle dit, tout en la secouant:



Drus...Drus......Réveille toi...allez....Faut y aller...Après il s'ra trop tard..


Nouveau sourire lorsque Drus ouvrit les yeux...


Bon dès qu't'es prête tu m' préviens, j'vais prépaper tout c'qu'on a b'soin.


La gamine n'attendit pas que la blondinette soit levée, elle s'empressa de chercher toutes sortes de pots, ou autres ustensiles dans le même style, qu'elle enfourna dans sa besace.
Tout en s'affairant, elle marmonnait
" nan mais, faut arrêter d'croire qu'on en fout pas une...pffffff, tous endormis encore...Y a qu'nous pour nous l'ver" .

Trépignant d'impatience, ravie de ce qu'elle allait faire avec Drus, certaine de bien faire, enchantée de se bouger pour la bonne cause..bref..Une journée qui s'annonçait très bonne, et bien remplie.

Elle bailla et s'étira, et prit le temps de manger un maïs en attendant que la p'tite blonde soit prête.

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Drusilia
Sémur… Trop tôt mais tant de choses à faire !


Le soleil pointait doucement le bout de son nez, on pouvait déjà le deviner, mais les oiseaux dormaient encore, il était bien tôt ce matin là. La blonde ne pensait pas qu’elle pourrait dormir avec toute l’excitation qui c’était emparée d’elle. Pourtant elle avait succombé à Morphée quelques heures avant ce moment-là…


Drus...Drus......Réveille toi...allez....Faut y aller...Après il s'ra trop tard..

Un murmure dans l’aurore naissante, mais la blonde ouvrit les yeux, comme un réveille en taverne, alerte et prête à partir, un sourire étirant son visage,! Sauter sur ses jambes, s’habiller hâtivement mais sans bruit, les autres sont encore profondément endormis, ils croient sûrement que les deux demoiselles vont encore passer la journée à dormir, mais ils risquent d’avoir une sacré surprise ce jour-là !
Impatiente comme jamais, elle rempli sa besace de tous ses pots, fait signe aux bestiaux de sortir sans bruit, avale un quignon de pain et rejoint la gamine, souriante et prête à passer une excellente journée !


On y va ?

ça avait été dit dans un murmure, mais on pouvait ressentir toute l’impatience qui émanait de la blonde pour cette aventure qui commençait !
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Seraphie
A peine avait elle fini son maïs que la jolie blondinette ramenait ses fesses, bien agréable à regarder d'ailleurs.

Citation:
On y va ?


Jeanne eut pour seule réponse de se mettre debout et de se diriger vers la forêt.

On en trouvera là bas ? hein ? ça s'trouve dans les forêts? 'fin si Ziac dit qu'c'est bon... Arf, à ce moment là , il n'y avait que la gamine pour comprendre qui était Ziac.. Peut être la bondinette le savait elle aussi..Mais bon.. pour le moment seule la gamine se comprenait..et c'était cela le plus important.

A pas rapide, presque en courant tant l'impatience les gagnait, elles arrivèrent toute deux à l'orée de la forêt.


t'sais à quoi ça r'ssemble quand c'est pas dans tes pots ? parce que là...moi j'en ai aucune idée .. faut chercher un truc qui ressemble à quoi ?


Jeanne regardait partout, sur les arbres, derrière les buissons, sous les feuilles, en dessous des branches...rien, elle ne trouvait rien.. Une moue se dessina sur son visage...Tout en marmonnant ..



Pffffffff, t'vas voir, on va pas les trouver...
son oeil brilla à ce moment là.. de quoi lui faire oublier le but de sa quête...

r'garde des mures.. des montagnes de mures... Attends , j'vais en manger.. c'est trop bon.
.Comment quelque chose peut être trop bon, je vous le demande..mais , ce n'était pas la préoccupation de Jeanne qui se gavait de fruits bien rouges et bien mûrs.


T'en veux ajouta la jeune fille en tendant des poignets de mures à Drus
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Maribel
[L’était une fois dans une auberge sémuroise...]

L’était une fois et non deux, dans une vétuste auberge de la campagne sémuroise, une demoiselle répondant au doux nom de Maribel… Douceur n’étant point le reflet de la néanmoins charmante créature dont l’étêtement de portier consistait l’unique plaisir quotidien… La belle, mieux connue sous le nom de sulfureuse, sévissait sans vergogne et était devenue maître dans l’art de la décapitation sans tache… L’ennui, devenu l’apanage de ces stériles nuits dénuées de ce qui faisait d’elle autrefois, cette nymphe perverse et sanguine…

Non, rien n’était plus pareil au royaume de la délabre et de la luxure… La ténébreuse avait certes connu partenaire à sa mesure autrefois… L’homme d’une ossature imposante, à la peau cuivrée de cicatrices, n’était que vice et hargne… Leurs échanges, déferlement de lubricité innommable et de plaisir malsain, était son oxygène… Mais depuis que l’abominable prince s’était évanoui dans la nature, affublé maintenant d’une bestiole détestable qu’il traînait comme un boulet, la Maribel avait de plus en plus sombré dans l’abîme qu’était son âme…

Mais nous nous égarons!

La dite créature, davantage celle du sans nom que celle du divin céleste, soulageait son mépris et sa lasciveté sans borne, avec la meute d’Asmodée dirigée par SA blonde déesse, sa jumelle, à qui elle vouait un culte éternel devant le vice… La délurée troupe avait donc fait halte dans ce bourg bourguignon… La recherche d’une cuve bienfaitrice destinée à soulager leur peau de pêche de la crasse du chemin était devenue leur unique but à la demande pressante de l’autre brunette à chignon… Récurée et rassasiée d’un gibier chassé en cours de route, la belle pouvait donc s’adonner à la pratique d’un sport qu’elle affectionnait particulièrement, le lancer de la hache sur cible vivante… Et c’est ainsi qu’évoluait cette princesse du clair-obscur, qui n’attendait maintenant dans la pénombre, que la suite de leurs merveilleuses et palpitantes aventures!

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Alexann
[Quelque part en Artois ou dans un trou paumé loin de chez vous!]

Marcel !!!

La brunette à moitié accroupie au-dessus de la bassine se battait avec des bottines ayant dangereusement flirté avec de la fiente (ça se reconnaissait surtout à la couleur) et rageait de son minois autrement angélique en d’autres circonstances. Il faut dire que la veille au soir, la demoiselle au tempérament enclin à la fête avait fini la soirée avec l’espagnol, aussi bourré qu’un polonais, dans une masure abandonnée qui s’était avéré le repaire de pigeons. Piafs dont la santé intestinale ne laissait point de doute…

Petite voleuse à ses heures, la donzelle, du haut de ses 16 ans, avait rencontré le partenaire ibérique lors d’un séjour en Helvétie... (allez pas me demander ce que l’hispanique foutait là je fais que narrer moi!) Bien loin de son idée de s’accoquiner avec un mâle aussi peu inspirant, elle s’en servait surtout pour l’aider dans ses combines enfantines. Il faut dire que l’adolescent légèrement plus vieux qu’elle, avait été oublié par la nature lorsqu’était venu temps de le doter d’une intelligence ne serait-ce que primaire...


Mé dona zé suis Roulio!

Regard ingénue de la mignonne qui se renfrogne en une moue dubitative…

Marcel ne me contredis pas!

S’apprêtant à proposer son lavement de bottines au servile castillan, elle le voit sortir un piaf de son dos tremblant…

Hors de moi cette bestiole à plume! Je tire à vue!

Accompagnant son geste à la parole, elle lance une roche se trouvant au pied de la bassine, atteignant le pauvre Julio en plein front qui lui tend le parchemin enroulé…

Mé ze crois que vous devriez lire lé courrier!

Attrapant la missive, elle la parcourt... Un sourire se dessinant sur les minces lèvres de la brunette.

Citation:
Annouchka,

Bien des saisons sont passées depuis mon départ... pourtant, les bruits courent et certaines rumeurs parlent d'une étrangère à l'accent prononcé ; ils décrivent une jeune femme telle que tu pourrais l'être aujourd'hui, telle que je t'imagine souvent.

Dis-moi ma douce... dis-moi que l'espoir caressé n'est pas vain ; dis-moi qu'il s'agit bien de toi ; dis-moi qu'enfin, je te retrouve...

Tu connais ma patience, aussi ne tarde pas à m'affranchir.

Ma tendresse t'accompagne,

Tacha.


Marcel finit de laver mes bottines je dois répondre à la duchesse de Tonquerville…

L’espagnol s’exécute en se courbant et en souriant à la belle qu’il vénère, tandis que cette dernière tend la main candide…

Tu oublis le baise-main Marcel…
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Kathelle
[POITOU – deux semaines plus tôt]

L’artésienne s’ennuyait comme jamais, sa « frangine » n’avait que peu de temps à lui accorder et La Trémouille avait bien changé depuis son dernier passage. Sortant de plusieurs mois chez les nonnettes, son humeur n’en était que plus éveillée… les murges à répétition ne suffisaient plus à calmer son tempérament orageux et les voyages lui manquaient. Ni une, ni deux, sans prévenir personne, elle avait récupéré son isabelle et, ensemble, elles avaient parcouru quelques lieux dans le comté ; c’est là que son futur proche prit une toute autre tournure !

Un premier piaf avait malencontreusement périt à ses pieds… ne me demandez pas comment, j’y étais pas… et, comme la nature est bien faite, le message qu’il portait était justement destiné à la brunette. Il se trouvait à LT et l’attendait… Un court moment d’agacement bien sur, puisqu’elle en venait, mais son altruisme et le plaisir de revoir le gascon lui fit faire demi-tour. C’est là qu’un autre volatile s’écrasa contre sa jument, le courrier fut lu quand elle cuisait le messager à la broche… faut pas gâcher hein !... et, nouvelle surprise. La blondasse, qu’elle n’avait pas vu depuis des lustres, l’une des seules qu’elle supportait, une des rares amies.

Les retrouvailles avec Alan, différentes de celles imaginées avant la retraite forcée, n’en furent pas moins agréables. Elle l’informa de ses projets, il décida de l’accompagner et le duo de choc repartit comme dans le passé.

[Du Poitou à la Bourgogne]

Bon, ils avaient pris un peu de retard… pourquoi ? Elle avait juste un petit peu oublié qu’il ne fallait surtout mais alors surtout pas écouter le brun ! Naïve, crédule et tout le toutim, la pauvre cambrésienne fut obligée, contre son gré, de participer à un traquenard dont le résultat lui laissa un douloureux souvenir. Enfin, douleurs qu’elle perçues seulement après son réveil puisque l’agressé devint l’assaillant et que la belle perdit connaissance… nous n’entrerons pas dans les détails qui mettraient à mal la réputation de nos deux amis et nous passeront aussi sur le manque de crédibilité concernant l’hypothétique candeur de la donzelle.

Bref, entre deux engueulades, ils s’accordèrent pour que l’azurée mène la danse et, c’est plus tranquillement, qu’ils parcouraient la distance les séparant du groupe.

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Alanvega1
Ayé, l'Gascon avait retrouvé l'Azurée, 'fin retrouvée, il l'avait plutôt attendue,...
Entre un rendez vous manqué à La Rochelle, et se croiser direction LT...
Du coup, ben il avait trainé en ville, Pratiquement 3 semaines, un record pour lui.
Séjour agréable ma fois, les Poitevins lui avaient meme demandé de les accompagner au combat !!!
Du coup, l'Gascon avait vite décidé de filer.
L'Artesienne enfin arrivée, lui proposa une p'tite virée afin de rejoindre la blondasse, celle qui avait perdue les eaux ( Ma pove Nat).
Les vla donc partis...
3 semaines à glander sur LT avaient donné envie au Gascon d'agrémenter l'voyage en joignant l'utile à l'agréable...
Kath n'étant pas contre, ils décidèrent de bivouaquer sur l'chemin aux aguets...
Mauvaise pioche, l'Azurée avait pris l'pli d's'endormir depuis son sejour prolongé chez les nonnes...
Résultat, ben pas de commantaires, juste roulé dans l'fossé l'Gascon...
Du coup, l'azurée le lui bassina tout le long de la route, il était temps d'arriver à Destitation.


- Alors ma grande, t'm'en veux pas hin !!!


Regard d'ange vers l'artesienne, d'puis l'temps qu'il la connaissait, il savait qu'elle devait bouillir à l'interieur...

Alan avait quand meme grand plaisir à la retrouver...

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Drusilia
[Levé du jour à Sémur… Arrêt mûres !]



Dans la forêt, oui c’est sûrement le meilleur endroit pour en trouver, en partant du principe que les deux donzelles allaient en trouver, bien sûr. C’est donc chargée comme des mules qu’elles partirent à l’aventure ! A quoi ça ressemble ? Ah bah franchement, c’est bien une des choses à laquelle elle avait pas pensé la blonde… Sa maîtresse-cuillère en récoltait mais elle avait jamais été voir comment ça se passait. L’important pour elle c’était le produit fini, pas le produit brut… Ce qui comptait le plus, c’est le plaisir qu’on a en bouche, non ?
Recherche dans les fourrés, les arbres et même sous les pierres…Mais où est-ce que ça pouvait bien se trouver ??? Elles auraient peut-être dû demander à quelqu’un avant de s’aventurer à l’aveuglette… Mais non, ce n’était pas le cas.

Une rousse, qui n’est pas rousse – faut pas se tromper hein ! – qui se précipite sur un mûrier bien garni, on se dit tout de suite que le pauvre va en prendre un coup, alors imaginez ce que ça peut donner quand une blonde se joint à elle !!!


Mmmmmh ! Vas-y donne !!! les yeux pétillants, elle s’empare sans cérémonie de la poignée de mûres pour s’en mettre plein la panse !

Une idée lui traverse l’esprit, autant faire des stocks tant qu’il y en encore, non ? Un pot sort rapidement de la besace et en un éclair, il est plein comme un boeuf !


On en ramène un pot pour les autres ?? Mais une douleur fulgurante traverses le bras de la petite blondinette et un cri s’échappe de sa bouche pour résonner dans la vaste forêt…

Une abeille qui dormait plus l’avait attaquée sans prévenir… Une gourmande, sans aucun doute. La voilà qui repart dans les airs, limite elle la nargue en plus !!! La quête de la journée lui revient alors en mémoire !!


Jeaaaannnne dépêche-toi, faut qu’on la suive… Ni une ni deux, la blonde range son pot plein de mûres dans sa besace et court derrière la vilaine abeille…
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Natasha
[Sémur, ses auberges, ses tavernes…]

L’escapade qu’elle avait prévue fut étouffée dans l’œuf par la miel, et c’est tout naturellement qu’elle séjourna auprès de ses compagnons ; en revanche, ce qui n’était pas ordinaire, c’était la discrétion de la platine… elle quittait peu l’auberge assiégée par le groupe, préférant jouir du baquet dans lequel elle s’immergeait plusieurs fois par jour, au grand désespoir du taulier, contraint de se farcir le remplissage ; de même, elle profitait de l’escale pour engranger et récupérer les heures de sommeil qui lui faisaient défaut.

Elle limitait ses rares sorties à de courts passages en taverne, le temps de saluer les siens et, accessoirement, d’agacer rapidement un glaçon ou autre coincée, sans en avoir réellement conscience d’ailleurs. Non pas qu’elle se soit assagie, mais plutôt que son esprit était ailleurs… accompagnant quelques volatiles qu’elle avait libéré et dont elle s’impatientait du retour. Au matin du troisième jour, l’aubergiste l’informa qu’une tumultueuse brune la cherchait et lui faisait dire qu’elle était en ville ; le sourire s’était alors affiché sur le minois tandis qu’il lui tendait également un courrier arrivé plus tôt.

Enchantée de savoir l’azurée dans la place, bien qu’elle ne doutait plus du sort subit par son piaf, elle s’installa ; grignotant l’en-cas porté par l’homme, elle découvrit les mots finement tracés sur le vélin :

Citation:
Chère Tacha,

Ton fidèle oiseau a bien réussi à trouver l'endroit où je me cachais chère marraine. Il faut te dire que j'ai délaissé le prénom d'Annouchka pour celui d'Alexann, beaucoup plus pratique en terre françoise.

Je suis présentement en Artois où je passe des vacances en compagnie de notre serviteur Marcel. J'ai oublié de te dire que je coule des jours heureux depuis peu avec mon époux, le baron de la Percheray.

Cela me ferait plaisir de te voir étant donné que mon mari se trouve toujours dans notre domaine de Normandie pour le travail.

Au plaisir,

Alex

Dubitative, la slave digérait les nouvelles… qu’avait bien pu inventer sa filleule ? Dans quelle galère s’était-elle encore mise ? L’inquiétude assombrissait maintenant les traits blondins alors que le passé lui revenait et avec lui des souvenirs plus ou moins agréables ; moins que plus en vérité, puisque la fillette était une menteuse pathologique à l’époque et qu’elle avait un réel talent pour se retrouver dans des situations pitoyables. Profond soupire de l’oxygénée :

Marcel le larbin… l’baron de la Percheray… p’tain, c’est quoi cette histoire Nouchka !

Autant dire qu’elle quitta la salle sans préambule dans un claquement de porte ; elle subissait déjà la progéniture de Lady, indirecte mais sous sa responsabilité quand même et aussi collante qu’une sangsue, il fallait maintenant s’enquérir de sa propre famille. Quiconque la croiserait ce matin-là ne s’y risquerait pas…
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Loup..
[Sémur... ou la perte de la dite "poison"]

Nat le chaaaaat !!!

Et ce sont d'immenses yeux verts qui se précipitent sur la tignasse blonde qui sort de taverne. Un coup d'oeil à droite, puis à gauche pour vérifier que l'infâme Rouls ne se trouve pas dans les parages. C'est vrai quoi.. il se prend pour qui avec toutes ces femmes autour de lui.. c'est Loup qui devrait être aussi bien entouré, pas lui !

Une main s'accroche à celle du poison, sans vraiment d'hésitation ou d'attente de permission, car dans la tête du roux, tout est clair : cette femme est l'amie de sa mère, elle est très jolie et donc l'intrépide estime qu'elle et ses compagnes de routes peuvent toutes être de potentielles amoureuses à protéger durant le temps de leur route ensemble.

C'est pourquoi, il la tient, tout en guettant autour de lui. Surtout que si l'unique mâle de la meute se ramène, il devra montrer les crocs, car parait-il, pour impressionner une femelle, il faut être courageux.

Qu'en est-il de l'âge me direz-vous ? Aucun complexe pour le loupiot, persuadé que ses charmes irrésistibles peuvent impressionner du berceau jusqu'à la tombe, bien qu'il ait une fâcheuse tendance à grimacer devant les peaux défraichies de certaines personnes âgées.

Ignorant, le geste immédiat de rejet de sa nouvelle compagne. Le gamin leva alors son regard espiègle pour jauger celui de la blonde canaille.


Tu sais, Nat' le chat, j'sais que tu crois qu't'es forte, mais faudra qu't'acceptes qu'un homme comme moi t'protège des vilains et tout.

Bien évidemment, heureusement que Lady ne l'entendait pas et qu'il était parvenu à distancer sa nourrice, car ni l'une ni l'autre n'aurait laissé de tels propos sortir de la bouche de cet enfant, bien trop précoce pour son âge. Fallait dire qu'il en avait vu des choses, et tôt ! Avec une mère dont le seul souvenir se résumait à une tignasse couleur feu, mais dont une sorte d'hérédité s'était faite sur le plan de la séduction. A croire que c'était un gêne roux.

Bref, le marmot avait été entrainé dans un séjour avec cette bande, depuis que sa mère -adoptive- avait pété une durite, quittant son domaine douillet pour suivre cette bande de zigotos aux affaires douteuses. Mais qu'importe la nature des affaires pour notre intrépide ! L'aventure c'est l'aventure, et il était ravi d'en être, surtout lorsqu'il avait découvert son nouvel environnement tout en formes !

Mais revenons-en à une partie de cet environnement justement, Natasha, dont Loup s'était entiché à la simple vision de ses cheveux... chacun son truc ! Et du haut de ses 6 ans, il comptait bien impressionner la demoiselle qu'il considérait en détresse...

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Natasha
[Sémur… ses rues, ses parasites !]

Quiconque la croiserait ce matin-là ne s’y risquerait pas, il suffisait d’un coup d’œil pour comprendre que la charmante blonde était d’humeur querelleuse ; entendez par quiconque, n’importe quel individu doté d’un minimum de perspicacité. Sont exclus, les poivrots, les greluches, les blaireaux –oui, ça fait du monde hein- et bien sur… les MIOCHES !


Loup.. a écrit:
Nat le chaaaaat !!!

L’irascible se raidit aussitôt en entendant la voix et fut prise de nausée quand la demi-portion osa lui saisir la main ; le regard méprisant se posa sur le rouquin alors qu’elle se fendait d’un rictus qui se voulait sourire… mais comment faisait la miel pour supporter ça ! Dupliqué en plus, y’a pas idée d’en avoir autant… d’un geste, elle tenta de se libérer mais le gamin s’accrochait comme une bernicle sur un rocher. Et ses yeux de merlan frit quand il la scrutait, ça l’amusait d’ordinaire ; sauf qu’habituellement, elle ferrait des morceaux plus conséquents et d’autant, renvoyait les insignifiants, pris dans ses filets, à leurs quotidiens sans qu’ils n’aient pu nager dans les eaux vives.

Loup.. a écrit:
Tu sais, Nat' le chat, j'sais que tu crois qu't'es forte, mais faudra qu't'acceptes qu'un homme comme moi t'protège des vilains et tout.

La platine s’immobilisa, tendue comme un arc, et serra inconsciemment les doigts du gamin ; elle s’accroupit afin d’être à sa hauteur, et scella ses ambres aux jades. La voix, d’un calme presque inquiétant, suivie une profonde inspiration :

Ecoute bien Loup… j’ai b’soin d’personne pour m’protéger et surtout pas d’un nain d’jardin *les lèvres s’étirèrent, donnant au minois un air moqueur* Si Lady savait d’tenir, tu n’serais même pas dans mes pattes, alors restes tranquille.

L’improbable duo repartit vers les écuries où la slave panserait son hongre ; déjà, elle jubilait de leur prochain départ, à mille lieues d’imaginer que le morveux pourrait en être… Brossant son canasson, elle observa le loupiot puis balaya le hangar rapidement ; la caboche regorgeait d’idées plus absurdes les unes que les autres et la belle d’afficher un visage innocent :

Une dernière chose, si tu m’appelle encore Nat’ le chat, je t’attache à une poutre et je t’abandonne !
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Loup..
[Sémur ou le départ d'une grande histoire d'amour !]

"Elle veut m'attacher ? Elle doit trop m'aimer, elle a peur de montrer ce qu'elle ressent et tout et tout".

Bah voyons, ce n'est pas une menace qui va éloigner le moustique de sa jolie veine, d'autant plus que plus la blonde s'énerve, plus elle en devient intéressante !

Le gamin la suit, observe ses gestes, qui, malgré une certaine rudesse, font preuve de féminité. Elle a dit de la laisser tranquille, pas de ne pas la suivre pas vrai ? Loup opte donc pour la tactique... "je suis cette blonde quoiqu'il arrive".

Pendant que ses yeux s'occupent inlassablement, fixant cette chevelure fascinante pour un mioche de 6 ans, les pensées elles, vont vers la dernière phrase de Nat.. le chat. L'abandonner lui ? Si il parvenait vraiment à imaginer cette situation, il en rigolerait.. Fallait dire qu'entre Philippe, l'homme d'arme, Line la nourrice, Lady la maman et touuuut ses amis très attentionnés, il n'y avait aucune chance qu'un gamin comme LUI le grand Loup, soit abandonné un jour.

Décidément, ce qu'on disait sur les blondes était vrai... L'intrépide avait toujours voulu le vérifier par lui même, mais au gré de ses pensées, il fut alors convaincu que la pauvre Natasha n'avait pas toute sa tête, et parlait sans vraiment penser ce qu'elle disait.

Le brave Loup ne put donc évidemment pas se résoudre à lâcher cette pauvre donzelle en détresse et sans cervelle. Car elle n'en restait pas moins jolie ! "se défendre toute seule ? une femelle ? non mais vraiment..."

Alors que la brigande de mauvais poil, faisait ce que toute femme doit faire... entretenir. Loup, lui sortit son épée - de bois - et fit alors mine d'attaquer un danger sorti tout droit de son imagination afin qu'enfin le voile se lève pour la blonde et qu'elle remarque en lui l'HOMME qu'il était.


A l'attaque !!! Prends ça et ça et...

Bim, un malencontreux coup dans le tibia de l'agacée. Confus, rougissant, le gamin s'approcha alors malgré le regard assassin qui aurait pu en détourner plus d'un. Mais il ne pouvait pas abandonner, il était brave, bien que si il avait été un vrai loup, on aurait clairement pu distinguer deux oreilles baissées. A la place, c'est la tête qui est rentrée, les épaules affaissées et les yeux levés juste assez pour qu'elle puisse voir son regard de chien battu savamment travaillé.

Bon j'suis désolée heinn Nat.. le.. hum Natasha.. c'juste que j'voulais t'montrer... pis ya eu c'vilain qui... et Poum.. ta jambe et aïe t'as eu mal.. mais tu vois.. t'es fragile un peu, j'f'rai attention.. là j'pas fait gaffe parc'que tu m'as dit qu't'étais forte toussa..

Bon ce ne sont pas exactement ce que l'on qualifierait d'excuses, mais ma foi, pour le marmot c'était parti d'une bonne intention. En espérant que la vipère blonde puisse prendre ce détail en considération... tout au fond d'elle et au cas échéant, observer la bouille de l'intrépide, dont l'air trop ressemblant d'un lointain souvenir, pourrait, peut-être... apaiser les ardeurs.

Oh dis tu vas pas m'attacher hein ? T'vas pas rapporter non plus pas vrai ? Dis t'm'aimes bien ?

Hors sujet ? oui... une spécialité du rouquin, incontestablement
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Kathelle
[Vent de panique sur Sémur]

Les deux compères étaient arrivés à Sémur. Le gascon s’était fait discret, faut dire qu’il connaissait plus que bien le caractère « emporté » de l’artésienne et qu’il avait déjà faillit y perdre sa virilité… un autre épisode de leurs aventures qu’on ne manquera pas de vous conter à l’occasion, mais ce n’est pas le sujet qui nous préoccupe, d’autant qu’il desservirait la magnifique brune. A sa décharge, si des curieux en avaient eu connaissance, voyager avec un couple, un chiard et une engrossée, n’est pas des plus reposants… mais revenons-en à nos angelots.

Sitôt les remparts passés, la cambrésienne s’était mise en quête de la blondasse mais ça, vous le savez déjà puisque sa marionnettiste s’est empressée de vous l’apprendre !! L’effet de surprise complètement foiré, je ne m’éterniserais pas sur les retrouvailles dont tout le monde se fout d’ailleurs et je passerais au plus croustillant, à savoir… la prise de contact avec quelques membres de la meute !! Ouais, ça attire le chaland hein hein !

Donc ! Eolia et Varso’ à l’écurie, Kath’ et Alan en taverne… et pas le contraire bien sur, elle n’est pas blonde Elle ! Au cours de la soirée, ce qui devait se produire se produisit et le couple croisa deux donzelles ainsi qu’une ménagerie. Pour les ignorants, la ténébreuse était allergique à deux choses… hum, non en fait à bien davantage mais la liste serait trop longue et j’en oublierais surement… la première, les enfants qu’elle affublait d’un tas de qualificatifs, tous plus charmants et la deuxième, les animaux qu’elle préférait dans son assiette en dehors de son Isabelle évidemment. Les chevaux ayant un avantage certains sur les autres, qu’elle n’en mangeait pas par principe.

Ainsi, la rencontre fut pour le moins houleuse. Elle s’était installée sagement après les politesses de base ; sa voisine ronflant comme un sonneur, elle l’ignora pour converser avec la blondinette répondant au prénom de Drusilia. Dialogue laconique et l’entrée de son brun compagnon réveilla l’endormie… rien de passionnant jusque là, une soirée comme tant d’autres si ladite somnolente n’avait pas ouvert la bouche. Comment qualifier le climat qui suivit ? Nuageux peut-être mais tellement amusant !

La rouquine/queue de vache… Hum, la couleur des cheveux n’étant pas réellement définie, il paru évident que « pisse d’âne » était le meilleur compromis et l’azurée ne manqua pas d’en informer la jeune femme… Jeanne, puisqu’il s’agissait d’elle, se risqua sur le terrain de l’insolence, sol meuble et glissant quand on ne connait pas ses interlocuteurs et qu’on ne domine pas totalement le sujet, amenant à des échanges orageux.
La belette partie, Blondie ou plutôt son canard, attira toute l’attention de la tornade qui, jouant éternellement avec sa dague, proposa gentiment de le gloutonner. Tempête dans la taverne pour bergère en péril…

Y’avait pas à dire, plus douée que Kathelle pour les premières approches, on faisait pas !

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