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[RP] On the road again !*

Drusilia
[Sémur... la quête abanonnée...]



Rire c'est bien beau, mais les piqûres se faisaient de plus en plus ressentir à force que les battements de son coeur se calmaient et que la peur s'estompait. Mais au moins, ça prouvait une chose, les deux jeunettes étaient saines et sauves, quoi que pour le "saine" y avait encore des doutes...
Le calme revenait doucement dans la tête de la blondinette et elle commençait gentiment à se calmer, ce qui n'était pas plus mal faut dire!


Ben... on va ramener de miel alors??

Elle a pris un sacré coup la blonde, pas possible autrement... Non mais je vous jure! Inconsciente au possible celle-là... Regard désespéré vers la rousse-qui-n'en-est-pas-une.

Bon d'accord, on rentre... euh... on peut passer au lac avant... j'me nettoyerai...

Comprend pas trop ce qu'elle a comme "traces" sur la tronche mais bon, haussement d'épaules imperceptible. ça doit pas être joli joli si Jeanne en parle...

Ca t'feras du bien aussi hein? Mais comment on va cacher les piqûres...
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Maribel
[Dans le silence le plus complet – Compiègne]

Tout déboule, retour en arrière d’abord au ralenti, puis d’une rapidité déconcertante, tandis que Mari revoit tout de la fin jusqu’au grand commencement… La caboche noire revoit en boucle le délabre de sa jeune vie défiler… (Oui oui comme dans un mauvais film américain…) L’attaque, la traître, la mission, les errances, la disparition d’Arka, le détraqué de Laval, le colosse et les nuits d’ivresse, la meute, sa jumelle Nat, Lafayette le tueur, son peintre et amour, sa mère Isabelle… Puis, le trou noir, le tunnel sans fin et l’aura de lumière blanche invitante qui l’attire…

C’était donc cela… Une vie à lutter pour finir au fond d’un fossé… Mais elle avait vécu cela auparavant… Elle avait bravé des tempêtes déjà… Elle avait senti tant de fois le parfum perfide de la mort chatouiller ses narines… À vaincre sans péril ne triomphait-on pas sans gloire?

Sortant une main souillée du ravin, cherchant à l’aveugle un appui dans la terre meule, la brune trouve une racine et s’y accroche de la force qu’il lui reste… Pourquoi? Pour tous ceux qu’elle n’a pas fini d’embêter, pour les portiers à étêter, pour elle son âme-sœur, pour lui son purgatoire sur terre… Et la belle de se hisser et de ramper jusqu’au bord du chemin, laissant une traînée de sang dans son sillage… Marcher vers la vie, ne pas penser à ce froid qui l’enveloppe, ne surtout pas se laisser entraîner par la faucheuse qui la nargue dans son grand manteau de bure…

La ville apparait enfin et la ténébreuse de laisser des larmes brûlantes sillonnées ses joues… Larmes qui n’ont rarement trouvé le chemin hors des prunelles cristallines… Elle sait où elle ira, pourtant sans le savoir, c’est peut-être son salut qui la guide en ce moment même… Passant devant le dispensaire sans s’arrêter, elle monte plutôt les marches tremblantes de l’église sans se soucier des vêtements qui la couvre à peine… La lourde porte s’ouvre sur une de ses femmes qu’elle a toujours exécrées… Ces femmes prudes à l’antithèse d’elle-même… La nonne lui tend la main un regard compatissant mais toutefois stérile…


Venez mon enfant…

Et la Mari d’ouvrir la bouche pour proférer un merci sincère cette fois, mais de rester stupéfaite… Plus aucun son ne passe désormais les lèvres carmines… Silence.
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Ladyphoenix
[Sémur – Ecuries, suite]



Et la Miel de laisser Loup tranquille à son murmure de remerciement particulièrement éloquent, lui souriant de toute sa tendresse, amusée de cette pointe d’orgueil enfantin tout hérité d’Aria, puis de hocher la tête aux propos de Natasha, et de fondre, attendrie, pour sa gentillesse évidente ; finalement, la Platine, elle aimait les enfants ! Enfin, les siens, au moins. Celui d’Aria et Lady, en tout cas. Cette innocente, cette douceur affichée en était la meilleure preuve ; et en plus, elle avait voulu le protéger, lui éviter de se blesser !
Lady sourit tendrement et posa furtivement sa main sur la joue de Natasha afin de lui exprimer sa gratitude, toute touchée par sa gentillesse envers son fils, et bientôt de déclarer :


- Oh, ma Platine ! Ca, alors ça, c’est vraiment adorable à toi ! Tu as raison, c’est vrai qu’une écurie est dangereuse pour un si petit enfant. Loup, tu devrais remerc…

Mais déjà le louveteau, digne fils de sa flamboyante mère, fulminait et pointait Natasha du doigt, pour crier son innocence, un air à la fois contrarié et indigné sur le visage. La stupeur passée, Lady fronça doucement les sourcils, outrée :

- Loup, voyons, on ne montre pas du doigt les dames, ça n’est pas très correct !

Se ravisant, toute fébrile devant ce fils qu’elle aimait tant, elle s’agenouilla devant lui, lui ébouriffant les cheveux au passage, avant de reprendre :

- Mon poussin, Natasha a simplement voulu éviter que tu ne te blesses. Tu es adorable, tu sais, mais tu es bien trop petit pour être un chevalier. Prends le temps de grandir, et en attendant, ne joues pas trop avec des épées, même factices ; tu sais que je répugne à imaginer une lame approcher une chevelure de feu.

Evidemment, cette dernière portion de phrase n’était pas innocente : Aria avait péri sous une dague. Depuis, Lady avait remisé celle qu’elle portait toujours sur elle, comme une manière de repousser ce qui était survenu. Comme pour conjurer le drame. Elle sourit bientôt à la dernière phrase de Loup, et lui posa une bise tendre, toute maternelle.

- Oh, mon chéri, tu es un amour, mais n’ennuie pas la Platine, tu veux bien ? Sois sage, et joues plutôt avec Gauvain, ce sera plus prudent.

Nouveau baiser sur la joue tendre du garçonnet, et la Miel de se redresser et de se tourner vers son amie toujours silencieuse, large sourire aux lèvres :

- N’est-il pas l’adorable fils de sa mère ?

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--Conscience_azuree

[Ciel d’orage sur la balade…]

Aux vues des nombreux événements survenus dans les épisodes précédents, un petit résumé s’impose –on frise la surproduction hollywoodienne namého ! Suffit de voir la distribution qui va suivre, aléatoire quant à l’importance des personnages afin de ne pas froisser les susceptibilités… Pour ceux qui n’auraient pas compris, la Bourgogne fut le théâtre des retrouvailles entre la blonde déjantée, greffée de sa meute et la brune dérangée, accompagnée du brun…
La première ne connaissait pas le nord du Royaume, la seconde n’y était pas retournée depuis des lustres… et c’était partie pour l’aventure, promenade touristique dans la joie et la bonne humeur ou presque. Pourquoi presque ? Essayer de réunir des protagonistes aux caractères affirmés et vous comprendrez que ce n’est pas toujours paisible ; une platine autoritaire, un binoclard gaffeur, une miel charmante, une brunette hargneuse, une blondinette rêveuse, une ténébreuse alcoolique, un brun railleur, un blond dragueur, une rouquine baveuse et bien sur, l’adorable tornade. Pour la petite histoire, l’animosité ambiante découlait d’une simple plaisanterie selon certains et assimilée comme une agression par d’autres… divergence de version mais chacun fait face à sa conscience ! et la Niflheim était droite dans ses bottes.

[… une tempête se prépare…]

Alan et Kath’, d’humeur égale, ne laissaient rien saper leur moral… il avait préparé la carriole, qui sentait toujours autant le poisson, et était déjà passé en mode « tiroir caisse » à l’idée de faire du commerce ; elle trépignait de le voir à l’œuvre, s’amusant déjà des éventuelles bourdes de son compagnon, et prévoyait une visite guidée de Cambrai avec dégustation des fameuses bêtises – ville de naissance pour les détails dont on se fout royalement.
Et pour déguster, ils allaient déguster…

Une semaine à trainer leurs bottes en Champagne, gouter les spécialités locales, se faire engueuler pour un rien, menacer pour moins… le bonheur quoi ! Le comble fut atteint quand elle vit débarquer deux morues, encore une des idées lumineuses du gascon qui ne pouvait pas s’empêcher de jouer les Saint-bernard :


J’te préviens Alan, j’voyage pas avec elles hein… elle pue autant qu’ta charrette la Rolbech, c’te honte !

Il avait eu vite fait de trouver la parade en lui annonçant fièrement qu’ils feraient deux groupes distincts ; un mené par elle et l’autre mené par la greluche… c’était parfait pour flatter l’adorable d’autant que Natasha était partie quelques jours plus tôt, afin de récupérer sa filleule, perdue à Calais. Et tout ce beau monde se rejoindrait dans la cité cambraisienne d’ici peu…

[… dans la tourmente…]

Enfin le départ… Chevauchant son Eolia, elle savourait la liberté sans s’inquiéter du piaf qui volait au dessus d’eux comme un oiseau de proie... Le brun déblatérait son discourt déjà bien rodé et la belle de rire en l’écoutant alors que les autres suivaient tranquillement quand, une troupe de soldats apparue… pas le temps de dire ouf ni mer.de qu’ils leur tombaient dessus à bras raccourcis…


23-08-2011 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les Dragonniers" dirigée par Atlante67.

P’tain… veulent quoi eux…

La phrase reste en suspens, le bruit des armes, les cris, l’odeur de sang… et puis le silence, le désert. Elle est seule, en rase campagne ; pas de trace des autres, ni des combats, comme si on l’avait déplacée… ailleurs. Le ramier, lui, est toujours là, mais ne repartira pas après qu’elle lui soit tombée dessus ; déjà qu’au naturel, c’est pas la joie pour la volaille mais pensez bien qu’après la nuit mouvementée ET lecture du message, c’est encore pire !

Grognasse, j’savais bien qu’elle puait la mort celle là… menteuse en plus d’être moche !

[… et la dévastation.]

Elle mit deux jours à les retrouver ; retour en Champagne où elle habitait maintenant et le bilan, désastreux… Son groupe était en carafe, tous biens arrangés par les artésiens et celui de la pétasse ne semblait pas mieux loti ; pour un peu, elle en aurait brulé un cierge… y’avait une justice finalement ! Mais déjà, la platine envoyait un autre billet et la compiégnoise repartait pour Troyes afin de ramener le binoclard, malgré le gascon qui ronchonnait… ben comme un homme malade quoi, ça râle, ça pleurniche, ça se plaint, ça veut se faire chouchouter.


J’te prête ma bicoque Alan mais tu m’ramène pas d’pétasses hein… ça va bien tes conneries ! Pis si t’es sage, j’te soignerais en revenant.

[Cataclysme final !]

La petite virée se passa dans le calme, trop peut-être mais impatiente de rejoindre le brun, elle n’y prêta pas attention… Auguste, amical surnom donné à Beren, l’attendait sagement et le soir même de son arrivée, ils repartaient tous les deux ; le blondinet monté en croupe pour s’assurer de ne pas le perdre en route. Deux jours de voyage, encore et les remparts qui apparurent pour le plus grand plaisir du duo improbable ; elle talonna son isabelle, réduisant la distance autant que la vitesse grandissait et, de nouveau… le choc !


28-08-2011 04:07 : L... vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
28-08-2011 04:07 : [m... vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
28-08-2011 04:07 : H... vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
28-08-2011 04:07 : H... vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
28-08-2011 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Le Grizzly Sauvage" dirigée par Oksana.

Des cris… ceux du gamin qui lui vrillaient les oreilles, ceux des soldats qui l’assommaient ; des armes qui s’abattaient sur eux, qui brisaient les bâtons comme brindilles ; la haine perçue dans l’acharnement, la douleur sentie dans sa chair… le souffle qui devient difficile et le froid qui l’envahit ; les saphirs cherchent le minot mais le regard est voilé, alors dans un soupire :

Alan…


Seraphie
Sur les routes, entre Péronne et Compiègne.

Il avait fallu faire deux groupes. L'un partait sur Calais, l'autre sur Compiègne. En ce qui concerne la bande de Compiègne, celle ci fut également séparée en deux parties. La gamine avait du choisir entre le groupe de Kath ou l'autre, celui de Rolbech.
Entre une brunette avait qui on ne peut pas dire que cela ait très bien démarré, et une inconnue, le choix fut vite fait. Point essentiel aussi, la platine lui donné toute sa confiance..
Jeanne intégra donc le groupe de Kath et d'Alan. Chemin faisant, malgré les différends qu'il y eut, la jeune effrontée se sentit rassurée de voyager avec eux, et non dans l'autre groupe. Faut dire que pour obtenir de la gamine qu'elle vous donne sa confiance, vous pouvez vous levez tôt.


Les voilà sur les routes, vers Compiègne. Jeanne voyageait en silence, ne chantant même pas, pourtant elle en connaissait un paquet de chansons...euh , non une seule en fait.. Jeanneton prend sa faucille, vous la connaissez ? Non pas le moment.. et une autre, la p'tite Huguette, mais là elle ne la connaissait pas totalement et il lui fallait des chœurs et toussa. Bref, elle ne chantait pas, ronchonnait à peine et suivait tranquillement la troupe, heureuse d'arriver à Compiègne.

Un cri la sortit de ses pensées....Les yeux s'ouvrirent bien plus grands, ses réflexes de défense revinrent au galop, main sur son bâton, bouclier bien en place, prête à se battre.
Ce qu'elle vit la laissa pantois...Non ce n'était pas des brigands essayant de les détrousser, mais une P.......d'armée.


Mais ils étaient combien ?
La gamine déglutit en voyant les bonhommes parés à se battre et leur fonçant dessus.

Un soldat casqué s'approche d'elle.. Il a un casque lui, pas elle, il a une épée lui, elle juste un bâton. Il est grand, hargneux, plein d'expérience,.... à part quelques bagarres en taverne, elle n'en a aucune. Elle n'eut pas le temps de faire grand chose. Elle leva le bouclier pour éviter un coup, mais sous la violence de celui ci, il vola en éclat. Sous le choc, Jeanne se retrouva par terre avec son seul bâton en main. Elle voulu éviter un second coup, dressant sa frêle arme qui eut la même fin que le bouclier. Elle roula sur le côté mais l'épée du soldat l'atteignit en plein sur les côtes.

Explosion de douleur, Jeanne voulu échapper aux assaillants, mais ne put que ramper sur quelques mètres avant de dégobiller tout ce qu'elle avait ingurgité la veille. Frissonnements, picotements, papillons devant les yeux...un brouillard qui s'installe doucement, qui l'enveloppe pour tomber dans l'inconscience. Dernières pensées pour la meute...


Citation:
23-08-2011 04:04 : Votre bouclier a été détruit.
23-08-2011 04:04 : Votre arme a été détruite.
23-08-2011 04:04 : Farenheit vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
23-08-2011 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les Dragonniers" dirigée par Atlante67.


Compiègne

Des voix, de l'agitation autour d'elle, un œil qui s'ouvre difficilement, les membres douloureux.

Première pensée...On est au paradis ?
Tout est blanc, blanc partout....Un visage se place au dessus de la gamine. L'haleine de l'infirmière la frappe de plein fouet.. Non au paradis, on pue pas de la gueule à ce point. Soulagement de la gamine, elle vit encore.


Ho la gueuze, tu t'réveilles.. On va t'soigner..Faut que tu manges là..

Ni une, ni deux, l'infirmière qui la secoue sans ménagement, retire les couvertures et vient observer la plaie. Elle la tâte, la touche..tout ce qui plait à la gamine. Jeanne a le temps d'observer la soignante. Elle n'a rien pour plaire, moche comme un pou, grasse comme mouche à brin, cheveux gras, des pustules pleins le visage.

Faut r'coudre..on va faire ça d'suite ..Bouge pas.


Là Jeanne est bien réveillée et ne souhaite qu'une chose se barrer de là aussi vite que possible. La chose qui est censé la soigner s'éloigne. La gamine qui passe les jambes sur le côté, grimace sous la douleur, cherche qu'une chose.. Sortir..Se faire soigner.. pas question que l'horrible soignante le fasse..Nan elle demandera à Nat.. Nat le fera très bien elle...


Mais voilà d'jà la fille de salle qui revient avec deux autres.


OH mais c'est qu'elle veut s'tirer d'ici la d'moizelle


L'oeil mauvais de l'infirmière ne rassura pas la gamine. Mais elle n'eut pas le temps de réagir que les deux autres personnes accompagnant la soignante recouchaient la gamine et la maintenaient.


V'là c'est simple, tu bouges pas.. t'as mal.. Mais si tu t'trimousses comme un ver.. J't'promets pas d'prendre d'gants et que tu souffriras bien plus. lui souffla la soignante.

Jeanne les reluqua toutes les trois et décida de se tenir tranquille le temps qu'elles la soignent. Elle ne broncha pas, serra les dents, crispa les poings et ferma les yeux simplement, et attendit que la couture soit faite.

Cela prit quelques minutes, la fille de salle ne prit aucune précaution pour que ce soit moins douloureux, le contraire ne serait pas étonnant même. La couture terminée, elle fit un bandage et regarda la gamine.


La prochaine fois, va pas t'balader sur les routes....Bon t'as les guibolles qui fonctionnent, barre toi.. Là bas, on t'sert un bol d'soupe. Tu l' prends et tu t'casses.. l'dispensaire a b'soin d'place...T'es assez bien pour aller à l'extérieur. .....par contre, tu r'viens tous les jours qu'on vérifie que ça s'infecte pas, et qu'on t'change ton pansement.


Jeanne se rhabilla en silence, chaque geste était douloureux mais elle s'estimait heureuse. Elle n'allait pas rester dans cet endroit désagréable.
Elle prit le bol de soupe, et sortit en titubant. Sur le perron du bâtiment, elle s'assit et profita du soleil naissant, reprenant des forces.

Quelques jours passèrent. Pour Jeanne, un train train quotidien : dormir, manger, dormir, manger, reprendre des forces. Les couleurs revenaient peu à peu sur la visage de la gamine, et la douleur moins présente. Chaque jour, elle se rendait au dispensaire, se faire soigner.

Nat et les aut' revinrent. Joie de les revoir, plaisir de les savoir en bonne santé.Mais ce fut de courte durée...Une nouvelle assomma la gamine. L'armée champenoise avait fait tomber Beren et Kath. Jeanne, qui vivait dans son petit monde, découvrit avec horreur la réalité de la guerre.....Elle aurait voulu bouger, tuer, massacrer, frapper, cogner...Mais son état ne le permettait pas encore.Les jours se suivirent sans nouvelle de Kath et Beren...

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Alanvega1
Compiegne, encore et toujours

L'Gascon trainait sa misère, déjà une bonne semaine qu'il essayait de se remettre de sa vilaine blessure, la lame l'avait transpercer au niveau d'l'aine, 'core heureux qu'c'était pas plus bas, l'service 3 pièces aurait été sérieusement endommagé...
S'appuyant sur une béquille, il déambulait dans la ville.
Ca s'activait d'partout dans ce pays, des soldats, des miliciens, à croire que ce Duché n'était composé que d'ça...
Maiq qu'est ce qu'il était venu faire là...
Au moins, son Azurée était sortie indemme de l'affrontement !!!
Elle était revenue l'voir, lui, l'grand bléssé...
Du coup, Alan se disait que la convalescence serait moins pénible avec elle...
Mais Kath d'vait aller chercher l'Auguste, l'binoclard, parait qu'y sait pAs se déplacer tout seul...
Pressentiment du Gascon...
Vi les bidasses ça pense pas, ça agit et aprés discute... et encore...
L'Gascon laissa partir l'Azurée, l'esprit inquiet.
J'serais d'retour dans 3 jours mon Chou qu'elle lui avait dit !!!
3 jours aprés, Alan s'était péniblement bougé en haut des remparts Compiegnois, la nuit était claire, et de loin il guettait l'bruit des sabots d'Isabelle ramenant Kath...
Tellement claire la nuit qu'il pouvait compter un à un l'nombre de bidasses aux aguets...
Parait qu'c'est du coté de l'Artois qu'ils frappent, ça devrait donc passer du coté Champagne, pis l'Azurée est ressortissante du DR...
Pas convaincu l'Gascon...
Puis enfin il reconnu la chevelure de l'Azurée au loin, chevauchant fiérement Isabelle...
D'un coup, Alan ne pu s'empècher de sourire et de se dire ça va elle est saine et sauve.

Regard derriere lui et d'un seul coup, une section militaire se dirigea a toutes allures dans la direction d'Kath !!!
Là, fracas, effroi, les " j'pense pas, j'frappe" se déchainerent...
Alan vi l' Azurée tomber et l'apercevoir en haut du rempart sans pouvoir agir


Citation:
Alan…



Bouche ouverte, coeur serré, points rageusement fermés Alan ne pouvait agir et aller la chercher...
Aprés 2 minutes qui lui parurent l'éternité, l'Gascon dépècha d'suite 2 résidents pour s'enquérir d'l'état dKath...
Il fallait qu'elle vive !!!
Il tenait tellement à elle...
Dans sa caboche tétue, il se dit , j'vais me debrouiller, mais faut qu'je la prenne dans mes bras et lui souffle un air de vie...

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Natasha
[Sémur… encore !]

Bienheureuse d’être débarrasser, du moins le croyait-elle, du mioche, elle s’était levée et harnachait déjà sa monture ; l’exclamation de Lady la laissa pantoise et la platine de l’observer bêtement… adorable ? merdoum, vla autre chose ! Elle aurait prévu la réaction de son amie, le nain aurait pendouillé bien avant, sans aucun doute mais déjà le voilà qui se rebiffait… on ajoutera « effronté » à la liste déjà longue et non exhaustive des adjectifs le qualifiant. Les ambres se posèrent sur le minois enfantin avec indifférence, rapidement remplacée par la raillerie comme le sourire se faisait narquois ; la miel faisant la leçon était agréable à son oreille mais l’entendre écarter le gamin avec diplomatie était franchement amusant… jusqu’à la question qui tue, à croire qu’elle les collectionnait !


Ladyphoenix a écrit:
- N’est-il pas l’adorable fils de sa mère ?

Première idée… la fuite ! Elle y renonça aussitôt, connaissant assez bien la belle pour savoir qu’elle ne lâcherait pas si facilement. Profonde réflexion de la slave dont les prunelles scrutaient celles adverses… sourire enjôleur qui étira les lèvres comme la voix se fit doucereuse :

Ouais, ouais, adorable… loin d’moi ! C’est pour son bien hein, t’comprends !

Ne pas attendre qu’elle réagisse et reprendre le cours de sa vie… sans chiard. L’hongre est sorti du box afin de l’équiper des sacoches tandis qu’elle jetait un œil au rouquin ; le visage s’éclaira furtivement comme il se planquait derrière sa mère et de quitter l’écurie :

On part ce soir ma belle, n’oublie pas…

[On avance, on avance…]

La Champagne, quelques jours… juste ce qu’il faut aux pigeons pour parcourir la distance, juste ce qu’il faut pour porter les messages. La Champagne, quelques jours… juste ce qu’il faut pour saisir la connerie humaine, juste ce qu’il faut pour comprendre que les moutons font légion. La Champagne ou l’art de se croire supérieur.
Quelques jours donc… le temps pour la blondasse d’informer son groupe, de prévoir avec l’azurée, de prévenir sa filleule. Quelques jours et le départ pour l’Artois… autre comté, mêmes crétins congénitaux mais surtout, la découverte… et pas des moindre !

Ils n’étaient pas arrivés à Calais que déjà un message lui parvenait ; en d’autres circonstances, la nouvelle l’aurait amusée, mais le temps et la conjoncture jouaient contre eux… contre les autres surtout. Le souvenir d’une conversation avec le gascon lui revint en mémoire, celle-là ne poserait pas de problèmes, il s’en portait garant ; une vieille amie selon lui, et ils avaient fait quelques affaires ensembles… Sauf que la blanche colombe n’était autre qu’une truie pouilleuse ; avidité, jalousie ? Elle s’en cognait à vrai dire, mais une chose était sure, Rolbech mettait les siens en danger ! Un volatile partit aussitôt comme ils gagnaient les remparts calaisiens :


Citation:
Restez en Champagne… tant pis pour Cambrai… la greluche nous a vendu pour faire rayonner son cul !
J’récupère Alex’ et on vous rejoint à Compiègne !

La Blonde.

Et ils récupérèrent sa filleule ; et les missives arrivèrent de toutes parts… « Ne bougez plus, vous êtes cernés »… pour l’accueil, RAS, l’habitude quoi à un détail près, sortir de la ville signifiait leur mort… « L’armée nous est tombée dessus, un carnage »… la colère, la haine qui l’envahissent lentement, l’oiseau était arrivé trop tard et ils avaient faiblit sous les assauts des bêtes de combat… Un nom qui résonnait dans la caboche dorée, la rage qui brillait dans les onyx et la violence qui ne demandait qu’à vivre dans le murmure :

Ta tête sur un piquet, chienne !

Chaque chose en son temps et l’adage ne dit-il pas que la vengeance se mange froide… pour l’heure, il fallait sortir le groupe du bourbier ; réponses aux courriers, avec tact car il ne faut pas contrarier les paranoïaques… et, la lumière au bout du tunnel ? L’amie berrichonne, encore des volatiles, des négociations âpres et qui lui coutent… mais le salut des « rescapés » est en jeu et la slave, jamais ne recule. La parole est donnée, elle irait retrouver Kyr’ et lui apporterait son aide ; mais ses loups restants seront saufs et rien d’autre ne lui importe.

On quitte l’hostile Artois non sans plaisir… l’idée qu’elle s’en faisait n’était que chimère, et le souvenir d’un barbu, apiculteur à ses heures, n’y change rien ; cette terre n’est qu’un vulgaire cloaque sans intérêt, elle saura ne pas l’oublier.
Chaque lieue parcourue fut une épreuve pour l’irascible qui, sans confiance aucune envers la fange peuplant le comté, se méfiait de toute rencontre ; elle s’attendait surtout à voir débarquer quelques soldats plus dégénérés et analphabètes que d’autres, qui, d’autant, ne comprendraient pas le sens d’un Laissez-passer… mais le voyage se fit sans encombre jusqu’à Compiègne.

[Champagne… bilan de la souffrance]


Compiègne… qu’allait-elle y trouver ? Quelle horreur allait-elle y découvrir ?

Elle arpenta le dédale des ruelles, sensible aux bruits de la rue, attentive aux rumeurs… enfin, c’est dans la chaleur étouffante et avinée d’une taverne qu’elle aperçue Jeanne, affaiblie mais valide ; rapidement le gascon apparu à son tour, mal en point et marchant avec une béquille ; puis Carrie dont la vision lui serra la poitrine plus que de raison. Soulagement de les savoir conscients, debout mais inquiétude quant à sa sulfureuse dont aucun n’avait, semblait-il, de réelles nouvelles.
On lui parla du dispensaire où elle se rua dés le lendemain, mais nulle trace de la ténébreuse… et bientôt, d’autres tombaient … l’azurée et Beren !

Trois blessés, trois disparus… beau gâchis provoqué par une pétasse frustrée d’une vie sans saveur !

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--Conscience_azuree

[Lévitation dans les limbes…]

Elle flotte… légère et vaporeuse, la souffrance n’est plus, et seul le silence l’entoure. De l’habituel ouragan ne subsiste qu’un corps éthéré, elle s’ignore totalement et baigne dans l’onde irréelle avec béatitude. Son esprit vogue sereinement dans les limbes, dépourvu de sentiment, libre. Elle ne ressent rien d’autre que cette sensation d’extase… encore mieux que la fois où elle avait succombé à l’alcool frelaté d’un couvent et qu’elle s’était retrouvée à jacasser avec une blonde à l’autre bout du royaume –hum, on passera sur cet épisode aussi ; ça ne serait pas bon pour son image.
Le sourire… ou ce qu’elle imagine en être un à cette pensée fugace. Mais l’âme poursuit son cheminement, elle quitte gentiment l’enveloppe charnelle qui gît aux pieds des remparts compiégnois, dans une brise légère… Si proche de son élément jusque dans la mort, car elle part pour son ultime voyage si elle en croit la nappe visqueuse qui couvre le sol, calquant sa silhouette.
L’immatérielle virevolte sur le site, curieuse de ce qu’il s’y passe encore. L’agitation perdure, autour des malheureuses victimes… Arf, maintenant qu’ils ont cogné comme des baluches sur les innocents, ils cherchent surement une excuse à leur balourdise !... et elle aperçoit le pauvre Auguste, étendu tout près de son corps. D’un léger souffle, elle balaye une mèche qui lui barre le front et repousse un soldat d’une violente bourrasque. Son évanescence l’amuse, elle pourrait en profiter pour déclencher une tornade sur la bande de bœufs qui s’affairent mais…

[… et l’œil du cyclone]

… soudain, un choc brutal et la douleur intense… Nonnnnnnnn !!!

Le froid l’habite alors qu’on l’arrache brusquement à son état de grâce ; elle sent qu’on la soulève, elle entend des voix… P’tain, vont pas m’foutre la paix ces cons !... elle a mal, elle voudrait hurler mais en est incapable ; les larmes glissent sur ses joues, fugaces brulures sur sa peau glacée. Ils l’emmènent… interminable déplacement, malgré les remparts tout proches et ses plaies qui la rappellent à la réalité sans cesse, supplice constant qui l’entraine dans un amalgame de sentiments…

Vivre… ou partir…


Natasha
[Entre conscience et démence]

Les restes de la meute avaient quitté Compiègne sans que la platine n’ait la moindre idée quant à l’état de sa jumelle… La rage ne la quittait plus, marquant l’angélique minois d’ombres impures comme l’éclat funeste gangrenait les prunelles ; la haine, doux poison qui la nourrissait davantage chaque jour et l’incitait à avancer toujours… fière cavalière dont la toison d’or dissimulait la perfidie aux regards candides.
L’escale troyenne la rassura sur le sort de Beren mais bien moins sur celui de l’azurée qui, à l’instar de la sulfureuse, semblait disparue de la surface terrienne… Le blondinet avait méchamment dérouillé et le récit qu’il lui fit n’ajouta qu’à sa colère ; d’autant, il ignorait le traitement apporté à Kathelle mais certifiait qu’on l’avait rapatriée avec lui.

Quatre blessés, deux disparues… Lourd tribut qu’elle ne manquerait pas de faire payer ; la cruauté pouvait prendre nombre de formes et l’esprit dérangé de la slave ourdir tout autant de desseins… victimes en devenir, priez pour vos âmes !

La lune éclairait de sa lueur blafarde quand ils abandonnèrent les terres champenoises pour rejoindre la Bourgogne ; séjour illimité pour le groupe… les rescapés, pour têtus, la suivaient dans sa folie malgré ses tentatives de dissuasion et subissaient l’aliénante inactivité.
L’inertie durerait… ou pas, dépendant de la promesse plus que de la blonde ; si l’orgueilleuse tenait toujours parole, il n’était pas dans ses projets d’aller défier la mort inutilement. Celle-là n’était pas soldate, encore moins brebis et la faire obéir tenait quasiment du miracle ; aussi, l’amie berrichonne absente, le destin du comté la laissait dans l’indifférence totale. Son bras armé ne se lèverait qu’aux cotés de Kyr’, sans quoi le contrat serait caduc…

L’attente lui laissa tout loisir à la réflexion ; le constat fut pesant et égratigna le vernis de son égo démesuré… à trop jouer avec le feu, on se brule !

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Alanvega1
Retour perpectuel en Champagne, perdu l'Gascon aucune nouvelle d'l'Azurée...
C'est pas qu'il tient à,elle, juste un peu...
Vi, il a vu la Belle se faire embarquer par des mains que ça ressemble a de la magie !!!
"lui au bord des remparts impuisants, (vi les toctones protegent leurs idées)
Pas de zozios de Kath !!!
Ni Une ni Deux, Alan va se décider à envoyer un medecin, un praticien ....
Pis au pire, il lui communique un " Un truc à lui"

Tete basse, il attend !!!

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Natasha
[Sémur… une nuit de pleine lune]

Une rare sortie. Courte visite en taverne dans l’espoir de croiser ses compagnons ; elle y trouva Lady, affublée d’une marmaille insolente et geignarde… murée dans le mutisme, elle observait la rue en écoutant distraitement les caquetages soporifiques, attentive aux silhouettes, patiente. L’attente fut vaine, l’inquiétude accrue et l’irritation quant aux mioches, palpable ; rapidement la dague siffla aux oreilles, une gifle empourpra une joue et l’ombrageuse de persifler sous le regard stupéfait de la miel… platine agacée, marmots en danger !

Elle quitta l’estaminet, abandonnant son amie aux pleurnichages enfantins et regagna l’auberge qu’elle occupait depuis l’arrivée ; la porte de la chambre claqua derrière elle et bientôt, une violente agitation régna dans la pièce… libérer sa rage pour ne pas sombrer totalement dans l’irréparable, trouver un exutoire afin de contenir la cruauté originelle… la chaise se brisa contre l’huis, partageant le traitement du vase qui l’avait précédée et aussitôt suivie de la jatte en porcelaine… platine irascible, objets en péril !

Le néant. Elle observa le désordre, n’en éprouvant nulle gêne et enjamba les débris pour atteindre la couche ; les bottes valsèrent comme elle s’affalait sur le lit, ultime dérangement issu de la mansarde… étendue, elle scruta l’astre nocturne par la fenêtre ouverte ; l’esprit s’évada par les lieues qui la séparaient de sa jumelle et la lucidité d’apparaitre. Si la haine coulait dans ses veines, c’est l’angoisse qui palpitait dans sa poitrine… Ignorance quant à la sulfureuse, crainte de perdre son double ; les paupières dissimulèrent l’onyx et le murmure passa les lèvres comme la pensée plus intense :


Oh Mari… si tu savais, tout le mal que ça me fait
Oh Mari… si je pouvais, d’un claqu’ment de doigts te retrouver
Evanouie ma suffisance, tu étais pour moi, l’équivalence
Peu à peu, j’en oubliais, mon insolente brutalité
Et rien ne sera jamais plus pareil,
J’ai vu plus d’horreurs que de merveilles
Les hommes sont juste bons à guerroyer
Tu es tombée sous leurs épées…

Oh Mari… si tu savais, tout le mal que ça me fait
Oh Mari… si je pouvais, d’un claqu’ment de doigts te retrouver
Et je parcours tous les comtés, sans savoir où te dénicher
Dans les bas fonds, dans les quartiers, je cherche ma sulfureuse beauté
Déjà a commencé le compte-à-rebours
Afin d’écourter le séjour
Tu sais que jamais, je n’me résigne
Oh Mari je t’en prie, fais moi un signe

Allongée dans l’auberge, aux teintes vermeilles
Je sens la mort, qui nous surveille
Elle a mis à mal, notre endurance
Mais n’affaiblira pas notre puissance
Oh Mari… si tu savais, tout le mal que ça me fait
Oh Mari… j’attendrais, que mon sommeil, tu viennes hanter
Oh Mari… j’attendrais, que mon sommeil, tu viennes hanter*


*rendons à l’interprète et à l’auteur ce qui leur appartient « oh Marie » et honte sur moi blabla…

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Maribel
[Compiègne, aux portes des ténèbres…]

La chambre… toujours plongée dans une pénombre dont l’hésitante lumière, ne fait que creuser davantage le mal qui ronge le corps meurtri de la sulfureuse… La chandelle allumée, la narguant de sa blafarde étincelle… Les ombres se dessinant tels de sombres dessins sur les murs immaculés… La carmélite entre, ne semblant à peine toucher le sol de ses pieds menus… L’absinthe coule maintenant dans la gorge échauffée de la belle tandis que les mains de la voilée plonge un linge dans l’eau savonneuse… Ses doigts la masse, réveillant en elle cet affolement mêlé d’une pudeur clandestine… Aucun son ne sortant, aucun mépris n’allant se fracasser au visage éteint de la nonne qui continue ses frictions légèrement obscènes…

La mort… l’attendant résignée aux portes de l’oubli, de tout ce qui a pu faire vibrer la brune, tout au long de sa courte mais trépidante vie… Et la belle, droguée de ce breuvage non béni d’Aristote, malgré sa servante enrubannée qui vient de le préparer, divague… La perverse continuant ses caresses, ses aspérités… Puis, la fuite, le regard effacé de la religieuse laissant place aux prunelles tant aimées… Oh Mari… si tu savais, tout le mal que ça me fait… Les cheveux blonds chatouillant sa poitrine dénudée… Ses mains trop souvent meurtrières se muant de douceur sur ses chairs… Oh Mari… si je pouvais, d’un claquement de doigts te retrouver… Et la Mari de laisser les larmes couler le long de son visage maculé, quand un son preque inaudible, passe enfin ses lèvres craquelées...
Natasha…

De mes tristesses me reste un grand manteau
Qui laisse passer le froid
De ces lambeaux de jeunesse un vieux chapeau
Qui ne me protège pas
Je sais mieux choisir un chemin,
Me méfier d'une main
Tu vois je ne sais rien
Le temps qui passe ne guérit de rien Natacha
Toi tu le sais bien

De mille ans de froid, de toundra
De toutes ces Russie qui coulent en toi
De trop d'hivers et d'espoirs et d'ivresse
Au chant des Balalaïkas
Tu dis qu'on a peur et qu'on glisse en ses peurs
Comme glissent les nuits de Viatka
Dans chacun de tes baisers Natacha
C'est tout ça qui m'attache à toi


Honte à moi aussi mais je n'ai pas pu résister^^ Hommage à Natasha

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--Conscience_azuree

[Au bord du Styx…]

… il y a un brun qui l’appelle…

Alors, en guise de Styx, c’était la Seine ; en guise d’enfers, sa léthargie ; et le brun ne l’appelait pas vraiment, bien sur. Arf, il a du coffre le gascon mais sa voix ne portait pas à plusieurs lieues à la ronde quand même… Ben ouais, pour l’information, figurez-vous que les champenois, l’esprit pénétrant au possible, l’avaient ramenée à Troyes ; pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué hein… tombée aux pieds des remparts compiégnois, rapatriée dans un dispensaire troyen !

Toujours est-il qu’elle cabotait entre deux eaux, dans un état comateux dont elle refusait obstinément de sortir ; sa conscience endormie, la douleur l’était tout autant et cette sensation de plénitude lui convenait parfaitement. Elle était prête la brune, disposée à répondre à la faucheuse, impatiente de retrouver ses ancêtres finalement. De l’autre coté du miroir, les maudits encapuchonnés s’évertuaient aux soins de son enveloppe charnelle et c’est surement ce qui la maintenait en vie. Une violente tempête dans le crâne, qui agitait parfois le visage exsangue de rictus nerveux et qui encourageaient, malgré elle, les religieux à poursuivre leurs attentions… Namého !! Bande de pervers, m’touchez pas !!!... La souffrance la ramenait alors à la réalité, et les sens subissaient totalement ce qui l’entourait en réveillant l’amertume de ne pouvoir rien faire.

Des jours, des semaines que le manège malsain des ensoutanés durait ; la tornade persuadée qu’ils profitaient de sa faiblesse pour assouvir leurs penchants obscènes… on lui pardonnera cette dérive, le coma et tout et tout… Et un matin, c’est une carmélite qui vint la visiter. La cornette s’était assise près de l’éthérée et lui avait parlé sans qu’elle n’en saisisse la teneur ; sa main s’était fermée sur celle de la fiévreuse :


Vous avez du courrier mon enfant, ouvrez votre âme aux mots que je vais vous lire. Battez-vous damoiselle, le Très Haut ne vous attendait pas si tôt.

La nonne déplia un parchemin et commença la lecture, ses doigts toujours posés sur ceux de Kathelle :

Citation:
Yop ma Grande,

L’attention s’attacha à entendre à défaut d’écouter vraiment mais certains mots ne trompaient pas le subconscient.

Citation:
… Déjà que j'déprime sec à Compiègne, moi qui attendait avec impatience ma Kath, mon Azurée, ma complice !!!

Le pouce serra légèrement la paume qui l’emprisonnait et tous les muscles de se contracter :

Citation:
…J’tiens à toi Kath, j'dirais même plus qu'à moi !!!
T’y manques au Gascon.

Les larmes coulèrent sans qu’elle puisse les contrôler, le corps couru de soubresauts :

Citation:
…Alors ma Belle, j't'attends....

Les lèvres s’ouvrirent brusquement et l’azurée d’inspirer profondément, emplissant ses poumons d’un souffle nouveau…

Extraits du courrier postés avec l'accord de l'auteur

Kathelle
[Troyes… échappée du typhon]

Alan…

Les saphirs apparurent et regardèrent la religieuse, hébétées. La poitrine se soulevait plus régulièrement mais la grimace qui se dessinait sur sa figure blême, laissait penser qu’elle morflait sérieusement. Incapable de parler plus, elle observa la cellule et referma les yeux…

Bon retour parmi nous, mon enfant !

Elle l’ignora, fidèle à elle-même et retira vivement sa main des doigts qui l’enlaçaient… elle m’veut quoi l’ensoutanée ?... l’azurée reprenait pied doucement, délaissant fébrilement l’élément choyé, l’état de béatitude pour retrouver le présent, la vie.
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Alanvega1
Acussé de reception d'un zozio, de vive alerte Alan va receptionner


Doucement il deplit le courier, il ose pas...
L'odeur rapelle les remparts, mais aussi un parfum particulier...
Il hume, et se dit :

-'tin ya de la vie...

Il cherche....


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