Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] On the road again !*

Alanvega1
Reprenannt ses esprits, ou moins le sien !!!

Toujours loin d'elle, et savoir que d'autres lui causes pour y dire qu'elle vaz bien !!!
Oui, un amour avorté souvent 'vec l'Azurée...
Mais toujours ils se joignent.
Dac, le Gascon est pas toujours fiable...
Il est plus qu'un couple il est son egal et elle ainsi...
Resister aux sirenes...
Alan se decide sans mal à là retrouver.
De suite il prepare son sac, sachant qu'il faudra attendre avant de la serrer dans ses bras et de dire à sa façon :

-Embrasse moi ou je pete !!!

_________________
Alanvega1
Toujours en Champagne

Mode le temps est longs, pas de nouvelles...
Des bribes

- Alan…

Lui l'ayant vu se faire rendu à Troyes.


De suite Alan sait qu'elle est souffre et est en train de mourir...
Sa force et ses ami(es) fideles lui demande de lui dire :


Ca si belle complice eternelle !!!
Nan Alan ira a la chercher vaille que vaille et la sortir de cette ehappée complice d'une trahison !!!!

Oui sur qu'Alan fera payer les douleurs infligées a Kath et les Amies de Nat...

-Nous ferons des crepes suzettes agrementees de cendres...
_________________
Kathelle
[Troyes… Le vent (re)vient]

Comme la vie reprend ses droit sur la brune, têtus les ensoutanés ! Ils s’étaient acharnés à la tirer des griffes mortelles alors qu’elle ne faisait pas le moindre effort, bercée par les eaux infernales d’un fleuve mythique jusqu’à ce que la cornette vienne lui souffler des mots bleus. Sous les traits de la nonne, l’aquilon lui portait le message de son compagnon, complice aux reflets ténébreux dont la pensée encouragea la tumultueuse à quitter les limbes.

Si le retour lui fut douloureux physiquement, il ne le fut pas moins pour les curés. Excédée par leur présence, elle pestait, tonnait, jurait à qui mieux mieux… outrageux sarcasmes dont elle les gratifiait à outrance, se distrayant de leurs malaises ; l’inertie lui était insupportable et la rémission trop lente. La tempête battait ses tempes quand elle se perdait dans les chevauchées chimériques et réveillait d’autant les douleurs des chairs encore sensibles… alors les saphirs se ternissaient pour n’être plus que deux perles noires et l’orage grondait :


Oh l’cureton… vous m’libérez quand ?... J’ai soif… et pas d’la pisse d’âne hein !... j’ai faim… Namého, t’veux m’empoisonner avec ta daube !

Pauvres sauveurs qui subissaient les humeurs et devaient regretter leur dévouement. Evidemment, elle s’en moquait éperdument et n’avait pas la moindre gratitude, au point que chaque jour était pire que le précédent, et la foudre s’abattait sur le dispensaire :

J’VEUX SORTIRRRRRRRRR….. Au secours !!!! On m’retient prisonnière…..

Calmez-vous ma fille, vous n’êtes pas prisonnière voyons…

J’SUIS PAS TA FILLE !!!! Pervers, ça va pas non !

Mais enfin… je….

AU SECOURSSSSSSS !!! Alannnnnnn…

La fatigue la cueillait enfin, et c’est dans l’assoupissement que la tortionnaire autoproclamée s’apaisait. Le silence revenait dans la bâtisse pendant que les souvenirs nourrissaient l’esprit troublé ; les aventures passées ébauchaient des sourires sur ses lèvres, rêvant déjà aux aventures futures, quand il viendrait la délivrer… persuadée qu’il la retrouverait et qu’ensemble, ils reprendraient la route. La souvenance de la tendresse partagée et de la complicité les liant, la plongeait dans un sommeil serein jusqu’au lendemain.
_________________
Allydou
[Quelque part, dans une taverne Thouarsaise … Vi ça change au moins le décor. ]

Depuis combien de temps la brune n’avait pas eu de nouvelle de sa tornade ?!
Une semaine, un mois, un an … Dans son esprit oui, ça avait l’air d’être aussi long que ça.
On rembobine le fil des souvenirs et on rattrape le temps. C’est quoi le dernier souvenir ?
Le dernier vrai souvenir surtout… Pas un de ceux qui comptent moins, comme un verre en taverne, parce que ça bon, les connaissant toutes les deux…

Rien ! Vide ! Ecran noir…

Pas moyen de remettre la main sur ce foutu dernier souvenir, la dernière rigolade, le dernier plan mirobolant autant que miraculeux fomenté par les brunes réunies.

Nouvelle claque dans les dents poitevine. Nouveau constat de ce qu’elle aura perdu pour « sa » ville.
Au tournant d’une vie, la prise de conscience fait mal, mais la tornade est de celles pour qui les efforts ne resteront pas vains.

C’est pourquoi, la plume vient se tremper dans l’encrier et ….




A ma Tornade,

T’es où bordel de bordel ?!
Tu te sauves de LT sans prévenir … Bon ça d’accord, j’ai fini par faire comme toi, j’t’expliquerai !
Mais c’est pas une raison hein !
Tu crois qu’tu peux filer l’parfait amour avec ton gascon et oublier la copine comme ça toi ?

Ben nan ! Pas d’accord.

Alors j’m’en cogne de savoir sur quelles routes tu planques tes p’tites fesses, mais t’as intérêt à trouver un pigeonnier rapidos pour donner des nouvelles !

En plus j’ai tout plein d’truc à t’dire !...

Alors, j’attends !!!

Ally.

PS : Bon, j’espère quand même qu’il prend bien soin d’toi hein l’Alan et qu’vous vous éclatez !
Salue-le de ma part et toi prends mille pensées.


Et voilà, sans doute que la destinataire, dont Ally ignore l’état de santé et les mésaventures, allait la trouver –un peu- de mauvaise foi à râler comme ça, mais au moins, elle l’espère, ça la ferait réagir…

Un dernier coup d’œil, lourd de promesse de représailles si le ramier revenait les pattes vides et le voilà lancé plus que lâché dans les airs.

_________________
Mon chez moi
Carensa.


Quelque part dans une auberge à Compiègne sous l'effet de douces volutes..

Un bruit sourd résonna dans sa chambre d'auberge. Une 32ième encoches venait de faire son apparition sur le bord de la table de chevet.

- Plus que 13 jours..

Encore 13 jours aurait elle pu dire. La brunette n'en pouvait plus. Depuis 32 jours elle s'était réfugiée dans sa chambre, n'en sortant que rarement la nuit. D'abord il avait fallu se remettre de ses blessures qui l'avait alité quelques jours. Ensuite il avait fallu bosser pour pouvoir acheter nouvelle épée et nouveau bouclier pour quoi au juste ?

Affalée sur son lit, mains glissées sous sa tête elle venait de gouter à son doux délice et déjà les idées noires s'évaporaient laissant place au visage angélique..

Nat lui manquait. Lorsque sa blonde n'était pas là, c'était comme si son cœur se mettait en mode veille. Seul l'espoir de la retrouver en vie la faisait tenir, autant dire que des jours et des semaines sans nouvelle d'elle mettait la mignonne en grand questionnement.

- 13 jours.
.
souffla t'elle encore une fois comme si rien que le fait de le dire ferait avancer les jours plus vite.

La douce torture dans laquelle elle sombrait tous les soirs ne lui faisait pourtant pas oublier les visages assassins et la colère qu'elle éprouvait déjà face à la gente masculine s'était peu à peu transformer en haine. Elle ne supportait plus ces mâles stupides et arrogants. Elle s'était déjà par trois fois, arrangée pour en faire taire..comme si trois de moins était déjà un pas de plus vers sa tranquillité.

Elle caressa la lame du bout des doigts puis se releva de son lit, le regard hagard, un sourire malsain aux lèvres.

Ce soir elle avait juste envie de vengeance.

Elle regarda la lune sourire à sa fenêtre. C'était l'heure..

Enfilant le pourpoint de sa dernière victime, elle replaça la lame dans sa botte avant de quitter la chambre en glissant dans le couloir tel un chat cherchant sa proie.

La mignonne ne l'était plus vraiment. Nat serait fière d'elle.




_________________
Kathelle
[Troyes, un jour après l’autre]

Dire que sa vie n’avait pas la moindre saveur serait un pléonasme. Réveil, toilette, bouffe, sieste, réveil, beuglage, bouffe, sommeil… en un mot, passionnant !
Entre deux sommes, elle braillait aux oreilles de ses soigneurs, leur balançait toutes les vacheries auxquelles elle pensait et se rendormait aussitôt après s’être nourrie… l’horreur, tant pour les curés que pour l’hyperactive.

Une seule idée en tête, fuir l’enfer qu’elle n’avait pas choisit et retrouver son complice ! Reprendre la route rapidement, échapper à ce comté soporifique, passer à autre chose sans jamais oublier la trahison… celle de la poufiasse bien sur mais aussi celle d’un peuple qui poutrait ses ressortissants ; ça donnait une idée précise de l’entendement desdits dirigeants, un bulot reste un bulot n’est-ce pas ?
Appliquée à pourrir tant que possible la vie des ensoutanés, se vengeant inconsciemment sur eux du traitement subit, elle comptait les jours… encore 18 et ça la rendait plus orageuse que jamais. Un rien l’agaçait et sitôt, elle devenait plus irritable, donc plus insolente :


Bande de voleurs !!! L’est où ma dague ? Et mon Eolia ? Vous l’avez pas bouffée au moins ?


Cette simple pensée la rendait folle de rage et qui la connaissait… pauvres hères que ces curés bienveillants.

J’VEUX SORTIR …

J’ai une bonne nouvelle ma fil… hum, Kathelle… vous pouvez prendre l’air.

Alors les saphirs se posèrent sur le saint homme sans que le moindre sentiment ne transpire, la bure tremblant sous le regard méprisant… comment il connait mon prénom lui… les méfaits d’une guerre, des combats qui n’étaient pas les siens. Et le sourire du religieux :

Mais avant, la sœur lectrice doit vous parler.

Grimace de l’azurée au souvenir de la nonnette, celle-là l’avait touchée, avait profité de sa faiblesse et pour peu qu’elle retrouve sa lame, y perdrait quelques cheveux… à l’image d’une blonde engrossée quelques mois plus tôt.

Elle m’veut quoi la vicieuse ?


Seigneur ma fil… Kathelle ! La sœur Roulure n’est pas une vicieuse voyons, elle vous conte les courriers reçus.

Ouaip, s’tu veux… ben elle m’veut quoi quand même ?

Elle vous le dira elle-même, je vous laisse… les missives sont personnelles.

Personnelles, ben tu penses… pour m’tripoter, ça t’gênais pas hein !! Et la ténébreuse de songer à différentes violences qu’elle pourrait faire subir aux encapuchonnés, se délectant d’avance jusqu’à entendre la voix égrillarde de la perverse :

Bonjour mon enfant, vous avez du courrier !

La crispation ne se fit pas attendre, qu’on l’appelle « ma fille » ou « mon enfant » réveillait le cyclone et seule l’envie de blesser subsistait… sauf que la cornette avait cet avantage de connaitre le contenu des parchemins et se pressait d’en lire les mots :

Ally… ma frangine ! *les saphirs la fixaient avec intensité* t’as c’qui faut alors écris !

Et de dicter

Citation:
A ma Dame de machin,

Déjà, j’me suis pas sauvée namého ! Pis « Ta » ville est devenue à chier… j’allais pas m’laisser mourir d’ennui.

Ensuite, j’file pas l’parfait amour avec le gascon, t’vas pas bien toi des fois… où t’as été chercher un truc pareil ? On peut bien voyager tranquillos non !!

Pis j’te signale que j’planque pas mon séant magnifique… enfin si, j’le montre pas à tout l’monde hein… mais figures-toi que j’ai vu la mort de près, ben ouaip !! Ça t’la coupe j’suis sure.

Bref, j’me soigne, pas l’choix, en Champagne… si j’ai un conseil à t’donner, viens jamais ici, sont cons mais d’une force, t’imagine même pas. Tu l’crois qu’ils m’ont poutrée alors que j’habite le comté ? Véridique, du vécu. Bon, j’ai trouvé l’pigeon-nier si la soeurette m’fait pas un plan, et j’vais mieux au fait, t’en fais pas trop.

Bises,
La Tornade.

_________________
Allydou
[Domaine de Maillezais, un dimanche … Ben oui croyez qu’elle vit en tav’ la brune ?! ]

Notre brune poitevine cherche une occupation, autre que d’aller secouer le doux dormeur, autre que fuir devant la choucroute blonde en furie, autre que … Ben que rien d’autre puisque ce jour marque le début de ses congés. Libre ! Elle est depuis hier soir, libre de toutes charges.

Humpf, va falloir qu’elle se trouve rapidement de quoi s’occuper, tant les mains que le neurone qui traine, parce que rester à cultiver ses salades, bof bof…

C’est justement au milieu de ces dernières qu’elle assiste au scratch du ramier.
Mission accomplie pour lui qui revient avec papelard qui pendouille à sa patte.

Premiers mots et Ally sait de qui ils viennent, y a pas grand monde qui l’appelle Dame de machin…

De retour à son bureau, la réponse ne tarde pas à prendre forme sur le parchemin.




Ma Tornade,

Déjà, je te rassure, et merci de le demander, je vais bien. Très bien même !
*surement que cette partie du message n’avait pas du résister aux aléas du voyage à tire d’aile.*

Toi ma belle ? Voyager tranquille ?... En dehors du Poitou et avec l’gascon ?! Laisse-moi rire hein. Mais n’empêche, j’trouve que tu te défends bien vite sur c’coup là …
‘Fin bref, si tu veux pas m’dire, j’vais pas m’vexer !…

Poutrée ? Toi ?! Et bloquée chez une nonette du coup… Pauvres Champenois, déjà qu’ils ont une truffe pour reine en plein DR, en plus vont avoir une furie quand tu s’ras à nouveau sur pied.

Oh en parlant de nonette, j’aurai besoin de ta mémoire, si elle est mieux qu’la mienne.
Tu t’souviens des sermons d’Cyr ?! Quand elle nous rabâchait ses histoires sur le Très Haut toussaaaa ?
Parce que … hum … J’crois qu’j’ai la mort d’un homme d’église sur la conscience.
Avant que tu t’fasses un film avec moi dans le rôle principal de la sanguinaire, j’t’explique.

Quand j’suis arrivée à Thouars, j’étais disons… Passablement énervée. Tu vois c’que ça doit donner.
Un jour de balade, va savoir pourquoi, j’suis entrée dans l’église du village. C’était beau, calme, appaisant… Me suis laissée piégée par un confessionnal, pensant que ça ne me ferait certainement pas de mal.
Alors j’sais pas bien s’qui c’est passé … Mais v’la pas qu’au bout d’cinq minutes, ou p’tet dix, pas plus hein … Ben c’est devenu tout calme de l’autre coté de la paroi, plus un bruit, plus d’ombre qui remue… J’crois qu’il est mort.
Du coup, j’suis sortie en douce de l’église, genre comme si de rien était et j’ai pas demandé mon reste hein.

Arf, j’arrive à la fin d’la page ! T’auras la suite une autre fois…

Remets toi vite et bien !

Bises.

La Trémouilloise.

PS. : Rassure-moi, elle n’est pas morte en te f’sant la lecture ta nonette ? Ca f’rait beaucoup pour ma conscience là


Et la voilà à sceller le pli d’un coup de cire, tout en se marrant, toute seule dans son bureau.

Vraiment, ça s'arrange pas …

_________________
Mon chez moi
Natasha
[Bourgogne... le rubis enivre les sens]

Le chuchotis s’était éteint, et le silence l’avait remplacé comme la platine s’était abandonnée au sommeil… les rêves, les cauchemars, les fantasmes l’entrainaient bien loin de l’auberge bourguignonne ; à plusieurs lieues, quand leur destin s’était ternit sous les doigts des moires.

La somnolence était agitée à l’image des traits tendus, crispés ; la violence parcourait son esprit, hantait la caboche blondine tandis qu’elle spéculait sur les souffrances des « siens »… alors le visage de sa mignonne lui revenait et d’autant, le minois grimaçait de la douleur ressentie ; maudits soient ceux qui avaient levé la main sur elle, maudits soient ceux qui avaient blessé ses louves !
Le corps tremblait de colère sans qu’elle n’en ait conscience et, d’instinct, la senestre allait caresser la fidèle qui ne la quittait pas. Haineuse, elle jurait vengeance ; vipérine, elle souriait au malin… âme aussi noire que le cœur aride.
Le vice l’accompagnait alors et la lame glissait sur la peau laiteuse, provoquant les tressaillements sensuels jusqu’à imaginer les doigts de sa jumelle ténébreuse ; doux effleurements qui révélaient la féminité et faisaient naitre l’onde brulante dans son ventre…
... Le temps qui passe ne guérit de rien Natacha...Un gémissement s’échappait des lèvres mi-closes, le tranchant traçant fébrilement son chemin sur la chair délicate…... Dans chacun de tes baisers Natacha, c'est tout ça qui m'attache à toi... perle carmine qui naissait de la passion, et la slave de sortir des songes en croquant l’incarnat de sa pulpe. Amour dont elle se défendait mais qui l’habitait pourtant, chaque fois qu’elle songeait à ses deux brunes.

L’onyx apparu et le regard balaya la chambre dévastée… un soupire s’échappa comme elle essuya négligemment la luxurieuse plaie ; celle-là ne laisserait nulle autre empreinte que l’écorchure supplémentaire de l’organe vital. La prédatrice enfila ses bottes, tressa sa chevelure et quitta la pièce non sans un coup d’œil à l’astre nocturne, qui se dissimulait sous quelques volutes sombres… Cette nuit serait témoin d’une nouvelle exaction, car malgré ses efforts, sa nature est poison.

_________________
Alanvega1
Alan barrait les jours sur l'Calendar, on lui avait montré comment faire : 1 croix pour chaque jours passé !!!
Sa vie s'ecoulait ainsi, l'matin il hissait la tete au dessus des remparts d'Compiegne pour s'dire et si l'Azurée faisait la meme chose de son coté...
Aucune idée d'la distance les séparant l'Gascon, ils avaient toujours été ainsi proche!!!
Pas 1 champs et la brume du matin qui d'vraient faire distance...
L'aprés midi, en sortant un peu, il evaluait la distance a faire, pis surtout il se voyait deja la bas...
'Vec le grand sourire du style 1er a arriver...
Elle a lui dire :

- Ben enfin !!!

- Nan de Dious, j'brave mille danger...


Ainsi, elle ne changerait pas, il allait falloir lui proposer un 'tit voyage au sud pour aller danser...
Le Fandago.

_________________
Kathelle
[Troyes, encore et encore]

Alors, comment dire… l’ambiance au dispensaire était électrique depuis le réveil total de la brune ; la convalescence prendrait bientôt fin et tous s’impatientaient de la voir quitter les lieux… Elle bien sur mais plus encore les encapuchonnés qui priaient chaque jour le Très Haut afin que l’armée ne leur renvoie pas.

Depuis peu, elle pouvait sortir mais les soins se poursuivaient ; elle avait donc l’obligation de revenir quotidiennement… de toute façon, où aurait-elle pu aller ? Ses seules connaissances dans une autre ville et trop faible encore pour parcourir telle distance. La donzelle se baladait dans les jardins quand un gamin lui couru après en braillant :


M’dame, m’dame !!! ‘ttends-moi, j’a d’la lettre pour toi !

Arrêt immédiat de l’azurée –sachant qu’elle ne courrait pas comme une gazelle non plus- dont l’impatience d’en connaitre l’auteur évinçait son aversion concernant les mioches. Elle toisa le nain d’un regard glacial avant de saisir le courrier, se fendant tout de même d’un « merci » à peine audible et s’installa nonchalamment contre un arbre.
Aux premiers mots, le sourire s’afficha… rapidement remplacé par une grimace outrée :


Namého, s’fout d’moi la frangine là !

Aussitôt, elle trottina jusqu’à sa cellule afin de répondre à la fausse-amie… le physique ne suivait pas encore tout à fait, mais la caboche avait retrouvée toutes ses facultés –et si, elle en a !! Bande de vilains.

Citation:
Dame de Truc,

COMMENT VAS-TU ? *pourra pas dire que j’ai pas demandé cette fois*

Tu t’fouterais pas un peu de moi des fois ? Non parce que :

1/ tes allusions salaces, ça va bien hein
2/ pauvres champenois, et pis quoi encore
3/ Cyr’ et son Très Haut… tu l’fais exprès, avoue !!!

Alors primo, si j’te dis rien c’est qu’il n’y a rien à dire ; deuxio, pas les champenois qui sont à plaindre mais moi j’te signale… ils m’ont quand même laissée pour morte namého ! Et tertio, ben t’sais quand Cyr’ nous racontait ses trucs, j’filais en vitesse moi hein.
C’est pas très gentil, mais faut avouer qu’elle nous saoulait avec ses histoires de curé… Arf, je suis poursuivie par les ensoutanés c’est pas humain !

Tout ça étant dit… j’en reviens pas que t’ai occis un cureton !!! Le dis pas à ta frangine, elle nous ferait une attaque pour sur. Sinon, j’ai hâte de lire la suite de tes aventures… écris-moi vite avant que j’me tire de cette prison !

Bises,
L’Azurée

P.S. la nonnette a survécu, t’en fais pas.


Rouleau bagué à la patte d’un piaf et de le libérer avant de reprendre la plume pour un mot plus court :


Citation:
Mon chou,

C’est quand tu veux hein !! T’décuite pas ou quoi ? pendant qu’môssieu s’amuse, ben moi j’subis les curés et tout et tout hein…

Grouilles-toi !!!

Bisous,
Kath’


Et hop, un autre volatile qui s’envole alors que la belle expose un sourire radieux… quand on vous dit qu’elle s’est réveillée, n’est pas chiante qui veut !
_________________
Maribel
[Compiègne - Le repaire des nonnes violeuses]

Cela faisait des jours, des semaines ou des mois? La brunette ne savait plus et ne comptait plus... Ses journées se rythmaient aux mains baladeuses de ses démones bénies et au potage infect qu'elle ingérait pour ne pas tomber complètement d'inanition... Son corps privé de nourriture se muait, se transformait, tandis que les formes autrefois délicieuses se faisaient cadavériques... La ténébreuse se battait pour elle, pour sa divine, pour ne serait-ce que mourrir dans ses bras à Elle et non dans celles de ses femmes sans scrupules qui profitaient de sa faiblesse...

La nonne avait commis une erreur, une seule... Un instant où son esprit se délectant sûrement des suaves caresses dont elle venait de labourer le corps meurtri de Mari, elle avait failli à son contrôle rigoureux... La pile de parchemins manuscrits des paroles d'Aristote ainsi que tout le nécessaire d'écriture avaient été laissés par inadvertance dans la chambre... Puisant dans le peu de force lui restant, elle griffonna ses mots qui n'auraient sûrement que très peu de sens, mais que pouvait-elle dire, elle n'avait aucune idée de l'endroit exacte où elle se trouvait...


Citation:
Ma Nat aide moi. Suis Compiègne, Champagne. Les nonnes me tuer. Je peur et mal. Aide moi. Mari


Un dernier souffle, juste le temps d'héler le piaf qui malencontreusement se saisit du vélin dans son bec, tandis qu'alertée par le bruit, une porte s'ouvre, laissant entrer la sadique voilée... Et Mari de fermer les yeux, ses espoirs reposant sur ce pigeon qui lentement s'envole...
_________________
Ladyphoenix
[Sémur - Ecuries, bis repetita… ter repetita ? Ouais, bon, la suite, quoi.]


Natasha avait entrepris de sortir avant-même que Lady ait pu réagir, toute occupée qu’elle était à faire de son mieux pour que Loup ne lui en veuille pas d’avoir donné raison à la Platine adulte, un peu plus tôt. Parce que ne pas être conforté dans ce que Loupiot considérait être son bon droit, à l’évidence, ça ne lui plaisait pas, mais alors, pas du tout, du tout. Il affichait déjà ce regard buté et cette moue boudeuse qui laissait présager à tous les réactions qui ne manqueraient pas de l’accompagner jusqu’à la fin de la journée. Jusqu’aux nouveaux au revoir, d’ailleurs, puisque Natasha quittait l’écurie sur un :

- On part ce soir ma belle, n’oublie pas…

Relevant la tête vers elle, elle lui répondit dans un sourire et une voix tendres tous deux :

- Je n’oublie pas, non. Je serai là. Je vais passer au domaine ramener Loup, dire au revoir à Julien et aux enfants, et je vous rejoins aux portes de la ville.

Sur ces entrefaites, Lady se redressa, comme Nat sortait, et tendit la main à Loup.

- Allez, jeune homme, on rentre la maison. ‘Pa sera rassuré de voir son fiston au domaine, il doit se faire un sang d’encre. D’ailleurs, je le fais prévenir de suite, pour que le message nous précède.

Sitôt dit, sitôt fait, vélin griffonné, faucon offert par un dijonnais sifflé, message : envoyé. Mission accomplie. La main tendue ne trouva d’autre preneur que l’absence de toute esquisse de mouvement de la part du garçonnet, et qu’un regard rivé au sol, sourcils froncés. Si Lady sourit, attendrie, elle n’en ressentit pas moins un petit pincement au cœur ; très rapidement, il faudrait reprendre la route, et laisser le petit derrière elle.

La route du domaine fut tout de même prise, même si pour profiter davantage de son fils, Lady décida de ne pas chevaucher, mais de tenir la bride de l’équidé, tout en marchant à son côté avec Loup. Enfin, marcher… dans le cas de Loup, marcher revenait à traîner des pieds, et à taper dans des cailloux, le tout, les mains bien enfoncées dans les poches, et ce, quoique Lady lui dise. Finalement, excédée, elle arrêta le cheval, noua la bride à un tronc d’arbre proche, et s’agenouilla devant le tyran d’un mètre :


- Bon, mon chéri, tu ne peux pas bouder comme ça jusqu’au domaine, tu sais ? Maman repart bientôt, et elle aimerait bien revoir ce joli sourire malicieux éclairer le visage de son fils avant de quitter le Moutier.

- …

Ne pas désespérer, ne pas passer sa main sur son visage, ne pas se masser les tempes : zen, soyons zen, du sang froid dans les veines !*

- Et si tu me disais ce qui pourrait te faire arrêter de faire cette mine d’enfant boudeur, mon poussin ? Dis-le moi, j’accepte, ça ira plus vite.

Qui a dit grosse erreur ? Hey, vous connaissez pas Loup, hein ! Ni ce qu’il représente pour Lady, qui l’aime plus que de raison.


- V’nir avec toi et Nat’atchoum ?**
- Loup, c’est dangereux pour un petit garçon, les chemins, tu sais ?
- Mais j’suis grand et drôlement fort ! Pis j’te protègerai, et Nat’atchoum aussi ! Allez s’te plaît, m’maaaaan !


Et là, c’est le drame. Si le garçonnet s’était contenté d’une supplique bien connue –p’pa, p’pa c’est l’heure ! T’as promis qu’on y allaiiiiit !*** – ça aurait été gérable, mais le gamin avait plus d’un tour dans son sac, et il avait ponctué le tout de ce regard façon grands yeux d’écureuil, un sourire à faire fondre n’importe quelle banquise, et un petit air à la Aria : irrésistible, qu’il était, le poussin. La Miel résista quelque chose comme trois secondes, et soupira.

- Natasha va me tuer. D’accord, d’accord, mais tu te fais discret ! Tu ne l’énerves pas, déjà qu’elle va m’étriper de t’embarquer, je voudrais que tu restes en vie, j’ai promis à maman de Feu de prendre soin de toi.

C’est qu’elle allait vraiment la tuer, la Platine. Comment faire passer ça ? Il faudrait lui expliquer, lui dire, tout. De son amour pour Aria, passionné, sincère, à celui pour son fils, inconditionnel. Lui dire à quel point élever ce petit, ce fils né de l’aimée, lui permettait de rattraper tout ce qu’elle n’avait pas eu le temps de dire à son « amie-reuse », de la voir à travers lui. Il n’était pas un faire valoir, pas un « prix de consolation » ; ce fils, c’était le sien, autant que celui d’Aria. Elle ne lui refusait rien, jamais. C’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas lui dire non, ces trois lettres, pourtant simples, ne sortaient jamais de la bouche de la Miel à son attention. Il faudrait lui dire comment elle avait dit un "non" résolu à sa fille du presque même âge, qui lui avait demandé de la suivre, et comment à lui, elle ne pouvait pas refuser cette faveur. Lui dire à elle, celle qui comprendrait, qu'elle ne pouvait pas prononcer ce "non" au fils de celle à qui elle avait tant regretté de ne pas avoir dit "oui". Oui, il faudrait tout dire, tout. Jusqu’à cette lettre qu’elle gardait toujours sur elle, jusqu’à ce grain de raisin séché qu’elle maintenait entre les pliures du parchemin, jusqu’à ce cheveu roux qui gardait la même place. Aria, c’était le tout de Lady, et son fils, c’était son trésor.

Etrangement, tout-de-suite, le visage du petit s’éclaira, et il lui sauta bien vite au cou, tout heureux. D’aucuns diront qu’elle s’est fait avoir, la Miel. Peut-être, mais c’était les petits bras de son fils qui entouraient son cou, et rien au monde n’avait de prix à côté de ça. Il se dégagea bien vite, le petit paon, des fois qu’on le voit faire, et Lady éclata de rire. Hilare, elle l’installa sur la selle de Zéphyr, et détacha la bride de l’animal, comme elle montait à son tour, derrière lui :


- Allez, c’est toi qui nous ramènes. Je me tiens aux brides, tu permets, hein ? Je me demande ce que va dire Papa, avec tout ça… Bon, je trouverai bien, va. En route, on est déjà très en retard, je connais un poussin qui a tout fait pour, en traînant des pieds !

En tenant les rennes, c’est elle qui menait le cheval, mais la candeur du gamin lui fit croire qu’il en était maître, et ils parvinrent rapidement au Moutier. Tout fut réglé, et tous deux rejoignirent le groupe aux remparts sémurois. Avec pertes et fracas, certes, mais tout-de-même.



[Su’ la route de Pen Zac… Euh, Champagne…]


… En avant, toutes ! Wouh, la Champagne… Eh bah, on est obligés de rester là ? A priori, oui, puisque ce qui s’annonçait de prime abord comme un passage obligé se changea en looongue étape, comme le groupe de voyageurs intrépides était trahi par une certaine Rolbech, qui, certainement folle, avait inventé je ne sais quels boniments, et les avait répandus. Le résultat avait été... fracassant.

Oh, elle pourrait bien se faire passer pour une princesse de contes de fée, elle n’en sortirait pas moins dévorée par les vers, dans un quelconque fossé. Peut-être grignotée par un renard, si elle avait de la chance. Mais c’est bien la perspective de voir son corps recouvert d’asticots juteux de s’être abreuvés de son sang, des orbites de ses yeux béantes du picorement des corneilles et autres charognards volants, de sa peau jadis blanche alors bleuie des coups reçus, souillée de boue et portant les stigmates de la morsure d’un ou plusieurs canidés sauvages, qui faisait s’orner les lèvres de la Miel de ce sourire sadique et vengeur qui ne la quittait plus. En fait, il ne la quitterait que lorsqu’elle aurait craché sur le cadavre répugnant de la traîtresse, auquel elle donnerait un ultime coup de pied, la botte s’enfonçant dans les chairs mollies de pourriture de celle qui a commis l’affront de faire cogner les membres du groupe. Rolbech fut ton nom, garce, tu finiras anonyme, comme ton corps ruisselant ne pourra même plus être identifié, lors que l’on t’aura fait payer.

La Champagne, passage obligé, donc. Visite aux tombées, cœur serré de voir les unes meurtries, une autre encore disparue, l’amie Platine inquiète, et l’idée vengeresse de s’ancrer encore plus profondément dans l’esprit de la Miel. A peine reparties que la nouvelle leur parvint : Beren et Kathelle étaient tombés, à Troyes. Surprise pour Lady : faire pleuvoir les coups sur une compatriote et sur un gamin innocent, taillé comme une brindille, encore vert de toute expérience, ça paraîssait étrange, plus qu'étrange à la Miel qui bientôt, refaisait surface en Bourgogne. Qu'importe, ils paieront. Ils paieront tous.



Les réactions de Loup son prévues en concertation avec le joueur.
*Zazie, Zen, album Zen.
** C'est pas moi ! Promis c'est pas moi !
*** Simba, Le Roi Lion, Disney, 1996.
[Edit : corrections et ajouts en tous genres].

_________________
Seraphie
Compiègne . Allez viens c'est bientôt la fin..

La décision prise, Jeanne l'accepta avec calme. Elle se préparait depuis un bout de temps à entendre cette décision. Elle la sentait arriver depuis quelques semaines déjà ...Elle avait dit qu'elle partirait sans faire d'histoire c'est ce qu'elle ferait... elle partirait..
Elle prit place sur sa couche une dernière fois à l'hypogée. Elle prit de quoi écrire et , pour elle qui détestait rédiger quoique ce soit, le fit cette fois ci avec une motivation jusque là jamais connue.
Le visage fermé, sans aucune émotion, elle se concentra. Elle se doutait que certaines de ses missives ne seraient même pas lues, ni même ouvertes.... juste jetées dans un coin...Mais elle voulait le faire..
A chaque membre de la meute, elle exprima par écrit ses dernières pensées. Elle continua sa lancée avec d'autres missives qu'elle réserva pour certaines personnes qui avaient comptées pour elle : Beren, Romy, Faith. ...puis encore d'autres .. Alan, Kath..
Cela lui prit beaucoup de temps .. chaque mot avait été pensé, relu, corrigé..Première étape terminée. Elle se leva, fit le tour de la pièce, emporta sa besace et ses parchemins, les déposa devant chaque alcôve. Elle laissa dans son alcôve tout ce qu'elle n'aurait pas besoin. Puis elle se dirigea vers le bureau de Nat,un parchemin aussi pour elle, mais elle voulait lui dire adieu de vive voix, et le lui donner en main propre.
Chaque chose que Jeanne avait programmé se passait dans un calme quasi inquiétant. Aucune émotion, aucun tressaillement, aucune larme n'avait couler depuis bien des jours, aucune inquiétude, aucun manque de confiance non plus. Pour ceux qui connaissaient la gamine, il était clair que rien n'était dans ses habitudes. Mais..qu'importe.. pour elle, plus rien n'avait d'importance...
Les dernières paroles furent dites, d'autres furent entendues...Conversation banale.. mais importante aux yeux de la gamine.. la missive fut donnée...et Jeanne quitta l'hypogée.
Depuis longtemps, la gamine se torturait l'esprit, cherchant à réparer ses erreurs, mais à chaque fois qu'elle essayait elle se trouvait face à une impasse. Elle ne savait plus comment s'en sortir, plus comment rectifier les choses...Dans sa caboche, ça tournait en boucle, ça en devenait insupportable, ingérable.. elle se sentait impuissante
La vie sans la meute, cela aurait été possible.. mais pas dans ces conditions. Puis tout devient clair et net.
Sans un regard en arrière, elle se dirigea au plus profond de la forêt, endroit qu'elle avait repéré des jours et des jours avant. Là, elle déposa sa besace. D'un geste lent, elle prit sa dague, grava sur l'arbre choisi

"Jeanne, fidèle à la meute d'Asmodée"

La dague retomba sur le sol, coup d’œil à l'inscription et la gamine se pencha vers la besace une nouvelle fois, en sortit une corde, et se mit à grimper à l'arbre, sur une des plus hautes branches.La gamine restait agile et c'est sans aucune difficulté qu'elle arriva à une bonne hauteur. Les choses se firent aussi naturellement pour elle, un nœud coulant, la corde bien attachée à la branche, vérification .. voilà tout était prêt.
Elle passa la corde autour du cou, mit les jambes du même côté, une larme coula sur sa joue sans qu'elle s'en rende compte, et elle appuya sur ses mains, basculant son corps dans le vide. Tel un pantin, le corps se balançât au dessus du sol.
La corde se serra immédiatement sur le cou, lui coupant la respiration, les jambes se débattirent dans le vide, les mains se raccrochèrent à la corde, tentèrent de la dégager du cou, cherchant l'air désespérément. Instinct de survie.. Dernier instinct de survie, tel un animal qui chercher à échapper à la mort
Elle cherchait l'air, les mains toujours sur la corde, s’agrippant à elle, dans un effort inutile. On dit qu'on revoit sa vie défiler...pour la gamine, ce fut le cas.. Peu de souvenirs de sa vie à Craon avec son père .. mais un flot de souvenirs avec la meute envahit son esprit. Cette famille qu'elle avait trouvé, avec qui elle avait passé du temps, avec qui elle avait grandi, cette famille qu'elle avait tant aimé. Les moments heureux firent même sourire la gamine qui se débattait avec la mort.. puis les souvenirs des derniers mois.. mois où elle avait changé parce qu'elle voulait qu'ils soient fiers d'elle. Elle n'avait pas tout compris, elle n'avait pas compris qu'on l'aimait pour elle ...déception de tous les membres.. Ses dernières pensées furent pour Caren', Nat et Roul's qu'elle avait tellement déçue. Si elle avait pu rattraper ses erreurs.. ...elle aurait tant voulu leur dire qu'elle n'était que Jeanne.
Le temps lui semblait interminable, le visage devint violet, rouge, la bouche s'ouvrait et se refermait dans une impuissance totale.. Les souvenirs affluaient
La mer si douce et si puissante, et Nat lui apprenant à flotter, moment si intense , si fort en émotion pour la jeune fille qu'elle était. Joie lorsque les membres lui avaient ouvert leur porte, et l'avaient accepter dans leur meute, les longues virées sur les routes, à tendre des embuscades, à rire de la tête des victimes. Bonheur tout simple de se réveiller en sachant qu'on pouvait compter sur eux, bonheur immense de sentir qu'on faisait partie d'une famille. Moment de complicité avec Caren' , si rare et si fort, la douceur de Caren' . les fous rires avec Roul's, la complicité les confidences, les inquiétudes et lui toujours là pour elle ...Et Romy.. Et Faith qu'elle aimait tant mais pour qui, elle ne quitterait pas la meute.
Les yeux s'ouvrirent dans un dernier moment de lucidité.. Tout avait commencé là.. Romy .. Romy...Nat qui l'avait engueulée, qui avait perdu la confiance, et la gamine qui tentait de la regagner par tous les moyens, qui essayait tout et n'importe quoi pour que Nat puisse à nouveau avoir confiance en elle. Mais chose qu'elle n'arriva plus jamais à obtenir, s'enfonçant jour après jour dans un engrenage incessant. Chaque nouvel effort était anéanti, réduit à néant..Chaque tentative se relevait de plus en plus infructueuse...et la gamine qui s'enfonçait ...un peu plus.. maladroitement ..
Les jambes perdirent de leur force un peu à la fois, jusqu'à s'immobiliser. Jeanne perdit connaissance ..le corps devint immobile...quelques soubresauts encore ...et la vie quitta son corps..

_________________
Alanvega1
CHAMPAGNE

Enfin, l'temps decompté, l'sablier, passait du coté positif "genre pire"...
C'est pas qu'il aime pas la compagnie des Champenois, bon faut pas exagerer, yen a des bien(j'ose pas didier super)...
Donc l'Gascon depuis 3 jours passait son temps à s'trainer de tavernes en tavernes...
Les 'tits messages de ses ami(es) dispersées ne le laissait pas indifferents, du genre "Ils t'en veulent t'es une cible"
Enki se disait Alan, j'ai rien fait moi !!!
Juste une illusion d'amitie senteur carrée, bé nan, il avait toujours amere et d'un jour , sur elle se retrouverais seule d'vant sa glace la cendre...
Toujours est il que Alan avait d'ja preparé à monter les canassons...
Encore quelques jours et il irait enfin montrer à son eternel Azurée qu'il arrive..

Pendant ce temps là, vous imaginez bien l'Gascon se ballader partout dans sa restrictions de mouvements...
Il se gare pres de l'entrée et d'un coup !!!

Z'allez pas le croire, d'ja que dans l'coin y mange pas leur faim, vla t'y pas qu'un zozio lui tombe sur la tete...

Citation:
Mon chou,

C’est quand tu veux hein !! T’décuite pas ou quoi ? pendant qu’môssieu s’amuse, ben moi j’subis les curés et tout et tout hein…

Grouilles-toi !!!

Bisous,
Kath’
ouch...

Curés, Nones, decuites !!! s'amuse !!!
J'crois rever!!!
D'puis le temps mon Azurée, tout oui, l'reste nan...

Aussitot il pris son mode copie scribe marlou (comme dit cari)

-Ma tres chere Kath, j'vient et reste avec toi , belle preuve hin ?

Pas sur de son effet, il decide de lui dire " j'arrive et tu decides d'la route sans surprises en poitou...

_________________











Allydou
[Temps de chien… J'aime pô l'eau ! ]

Il pleut.

Il pleut et ça, la brune elle n’aime pas. Mais alors pas du tout.
Ca rend les frusques toutes collantes. Ca plaque les mèches sur le front que ça en donne un air vraiment niais au plus bel apollon qui passerait dans le coin –m’enfin de ce coté là hein…-
Ca dégueulasse le bas des jupes dès qu’on fout un pied dehors.

Nan, vraiment, la pluie elle n’aime pas.

Rien d’étonnant donc à ce qu’elle se trouve peinard au coin d’un feu, bercée par le crépitement du bois qui éclate sous les flammes bleues.

Ouais bon, le tableau est certes agréable à regarder –et hop une t’ite fleur au passage ça ne fait jamais de mal- mais bon, c’est pas de surveiller la fumée qui va occuper notre brunette pendant encore longtemps.

Long, très long soupirs…


Ro-sa-liiiiiiiiiiiiiiiiie !

Elle sait pas pourquoi, enfin si mais bon, déranger la « choucroute » a toujours eu l’avantage de la distraire, au moins sur l’instant.

C’est donc avec une flemme impressionnante qu’elle attend que la folle blonde se pointe en tirebouchonnant son tablier à la fraicheur douteuse, et lui désigne du menton le secrétaire.


J’ai besoin de la plume là, l’encrier aussi évidement ! Merci.

Avec sa tête des mauvais jours la cuisinière s’exécute néanmoins. Peut-être pense-t-elle échapper plus vite à la chieuse ?

Raté.

Ladite chiante, attend qu’elle ait presque atteint la porte, prête à repartir cuver sans doute dans la cuisine, pour souffler.


Et le parchemin ?! Je me lève pour aller le chercher ?!

Comme deux ronds d’flan qu’elle en reste la Rosalie. Ah ça elle l’a déjà vue pénible, mais elle s’approche à grand pas de son record personnel.
Mais bon, pas l’choix hein, c’est quand même encore elle qui « offre » le gîte…

Demi-tour donc, Un Presque Sourire ne laissant rien paraitre de ses pensées assassines, dépose sur le bras du fauteuil une pile entière de parchemin.


V’la ! Z’avez quoi faire vot’ biologie ‘vec ça ! Pas b’soin d’plus d’une d’mi page d’t’façon

Il aura fallut à la brunette au moins quelques bonnes secondes pour décrypter le Rosalien et remplacer le « biologie » par biographie.
Levant les yeux au plafond, elle congédie l’encombrante. Et oui, en plus d’être pénible, elle se lasse vite.

Une vraie plaie les jours de pluie….




Ma Tornade,

Je meurs…
Oh comme la tentation est grande là, de sceller le pli en l’état et attendre la réaction. Mais bon, c’est Kat quand même…

Je meurs d’ennui, petit à petit, mais sans aucun doute.
Plus rien n’a d’intérêt …ou presque.
L’brun, presque guérit et libérable sous peu par le médicastre, a soudain et sans prévenir, ressenti le besoin urgent d’aller visiter les moines. Lui aussi ! Et volontairement, pas comme toi.
Alors, j’attends.

Du coup, me v’la toujours à Thouars, alors que ceux que j’étais venue voir sont éparpillés dans le Poitou. Cherche l’erreur !

Oh pi tu sais pas la dernière, y a une ....... ‘fin la douanière d’ici, qui m’sort que j’suis pas Poitevine ! Moi ! Tout ça parce qu’une bande de guignols a réussi à entrer dans une ville presque vide pour en prendre lâchement le contrôle. L’est belle l’armée d’la reine tient.

Le pire dans tout ça, c’est l’autre raclure qui, parait, parade dans les rues de LT comme s’il en était le sauveur.
Sûre qu’il le croit en plus. Traitre qu’il est.

Va en falloir de la patience et du courage pour supporter la puanteur qu’il doit pas se gêner de répandre partout sur son passage.

Enfin, avec un peu de chance, quand j’aurai terminé ma guerre contre les escrocs forgerons de seconde zone, LT sera de nouveau ville Poitevine. Et il sera temps de régler l’addition !

Ah oui, parce que je t’ai pas dit. J’suis en guerre. Si, si.

On m’a vendu une charrette qu’a perdue une roue au premier virage. Alors déjà qu’avec Pasivite j’étais pas en tête de course, mais là, ça avance beaucoup moins bien. Forcément !

Mais comme les bons, ceux qui savent encore bosser sont tous enrôlés dans les armées… Me voilà coincée. On ne veut pas me laisser partir, parait que mon véhicule n’est pas sécurisé pour prendre la route.
Nous ont jamais vu rouler sur nos tonneaux le soir du nouvel An hein …

Donc la guerre est ouverte ! Après tout, chacun ses combats !

Avec tout ça, j’ai pas pu rentrer pour l’mariage. Je ne sais pas si je serai allée jusque Saint Karel – l’invitation était tellement …enjouée- , mais … Là au moins, la question ne s’est pas posée.

Oh et … Elle t’a déjà parlé d’une Eloanne à toi, Cyr ? Non parce que je l’ai vu débarquer un matin à Maillezais, me demandant l’hospitalité pour quelques temps et se recommandant d’elle.

Avec un peu de chance, elle ne sera pas trop pénible…

Bon ma Tornade, j’espère que tu fais bien enrager la nonette. Qu’ils te libèrent vite parce que… Ca fait longtemps que tu n’es pas venue en Poitou hein !*

Prends soin de toi.

Bises,

Ally.


Et voilà, on se relit, on fait couler un peu de cire pour sceller et …

Ro-sa-liiiiiiiiiiiiiiiiie !

Faudrait sortir pour accrocher ma missive à un piaf ! Moi je ne peux pas... Il pleut !

Non mais vraiment ? Elle se croyait tranquille la vieille ?...

*Ce n'est pas du tout qu'elle n'assume pas sa dernière phrase, faut pas voir le mal partout ! C'est juste que le parchemin était trop petit ...



[Bonsoir


Merci de retirer votre dernière phrase, hors-jeux donc, CF les Règles d'Or.

Bonne soirée

Modo Mata]

_________________
Mon chez moi
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)