[RP]L'Ange souillé a perdu ses ailes...

L'attelage arriva en fin début de matinée après avoir galopé toute la journée et toute la nuit. Les chevaux étaient épuisés de même que les gardes. Nul n'aurait pu faire un pas de plus quand enfin ils se stoppèrent devant la grille du domaine des Castelnau de Montmiral. Un mot échangé à voix basse et le carosse pénétra dans la cours.

A l'intérieur de la voiture, une jeune fille de presque 15 ans, avec son corps de petite femme, sa taille délicate, ses lourdes boucles brunes laissées libre dans son dos, son visage aux traits fins qui affichait pour leur une mine épuisée et livide, ses grands yeux gris qui ne regardaient rien, restant dans le vague. Un ange... Un ange a qui on avait arraché les ailes...

Maîtresse... Nous sommes arrivés...

Elizabelle, la fille aînée de la propriétaire des lieux, leva les yeux vers sa camériste à qui elle n'avait pas adressé un mot de toute la fin du voyage, hormis pour lui dire qu'elle n'avait pas faim... La petite servante rousse la contemplait avec anxiété.

Bien... Pas un mot, je te rappelle...

Oui Maîtresse...

Fais moi préparer un bain tout de suite... Je dois me laver... Me purifier... je le sens encore sur moi...

Malheureuse, Susy sortit du carosse et se rendit rapidement dans le chateau pour faire ce que sa maîtresse lui demandait. Tremblante, Elizabelle sortit de l'attelage sans un mot, sans un regard pour les hommes de son escorte qui n'osait pas la regarder non plus, coupable tous, de n'avoir pas su veiller sur elle... Mais personne ne dirait rien... personne ne trahirait l'honteux secret pour préserver sa vie...

Les gardes se rendirent dans les cuisines, le cocher emmena les chevaux érintés à l'écurie et les serviteurs du château s'empressèrent de porter ses malles dans sa chambre. Hésitante, la jeune fille finit par faire un pas en direction de la grande porte, essayant de se convaincre que cela ne se voyait pas qu'elle n'était plus vierge... n'avait-elle pas camoufflé les marques violacées sur sa gorge avec de la poudre ? Oui... tout le monde penserait que sa fatigue et son teint livide était lié à une rechute de la maladie qui avait failli l'emporter il y a quelques semaines...

Elle entra comme une ombre dans cette demeure qui était la sienne tout en lui étant étranger après tout ce temps passé loin, au Louvres puis au couvent... Telle une ombre fantomatique, sans prendre la peine d'aller à la rencontre d'un des siens pour ne pas trahir son lourd secret, sa honte, elle monta les marches lentement et se rendit à sa chambre où sa cameriste s'activait avec les servantes.

Une fois le bain prêt, elle les chassa tous, même la rousse Susy qui pourtant savait... Quand on veut se laver de l'horreur, on n'a besoin de personne... On ne veut aucun spectateur à sa douleur et à sa déchéance... Elle sortit du placar sa poupée, sa vieille poupée qui portait le même nom que sa camériste... A moins que ce ne ft l'inverse... Sa Susie, sa confidente, sa seule amie pendant longtemps... Jusqu'a ce qu'elle s'ouvrit aux autres...

Elle posa la poupée sur le lit pour l'avoir pas trop loin d'elle, pour se rassurer... Puis elle enleva la robe, du bout des doigts comme pour ne pas se toucher elle-même... Et elle la brûla dans la cheminée, bientpot suivi par sa chemise de corps et par tout ce qu'elle portait sur elle...

Elle entra dans le bain, l'eau chaude la brulant presque... Et là, à l'aide du linge propre, elel frotta sa peau, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle devienne rouge... Et elle éclata en sanglot quand malgré le frotement, les marques violettes sur sa gorge et ses seins ne partirent pas... Et quand la douleur enbas de son ventre ne partit pas, elle poussa un long gémissement douloureux d'une bête blessée à mort...

Alors l'Ange mutilé passa ses bras autour de ses genous, et se balança doucement dans l'eau en sanglotant, indifférente au bruit, aux gens, aux choses, au temps qui passa et à l'eau qui devint glacée... Qu'elle puisse prendre mal lui était indifférent... Elle se sentait sale malgré avoir lavé... Elle avait envie de mourir...
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Une voix qui s'éleva dans son dos fit sursauter la jeune fille dans son carcan de douleur solitaire. Qui ? Qui entrait et osait troubler ses instants qui ne se partagent pas ? Elle leva ses yeux gris hanté par la douleur et le déséspoire et contempla sa cadette qui la regardait inquiète.

La première chose qu'elle remarqua fut les yeux de Jeni posés sur les marques de sa peau... Non ! Ne regarde pas petite soeur ! Ne regarde pas l'horreur de mon déshonneur ! La jeune fille tenta tant bien que mal de cacher son corps nus derrière ses mains tremblantes, poussant un gémissement douloureux. Elle se tourna dans l'eau, s'aggripant frénétiquement au bord du bac du bain, tentant d'échapper au regard de cette petite soeur qu'elle adorait...

Elle en était sûr, elle ne pouvait que savoir ! Elle ne pouvait qu'avoir compris ! Et elle devait la haïr, la trouver dégoutante de s'être laissé toucher par un homme...

Et elle perdit connaissance, vaincue par la terreur, la fatigue et la fièvre, devenant inerte dans l'eau froide, son visage couvert de lerme reposant sur le bord du bac...
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Angèle dans la salle de musique jouant comme à son habitude du piano souria a sa suivante, discutant de tout et de rien, une adorable jeune femme. La porte s'ouvrit en catastrophe sa princesse essouflé manquans d'air pour expliquer l'etat dans le qu'elle elle était.

Un sourcils arqué, une pose sur la mélodie, elle se leva et marcha jusqu'à son ange de petite fille.

-"Calme toi princesse, je sais qu'éli est dans ses appartements, Lili et le garde ma prévenue des l'arrivé de sa voiture, calme toi."

Elle se baissa à sa hauteur, plongeans ses emeraude dans le regard de l'enfant appeuré.

-"Que ce passe t'il?"

Son sourire s'éfaca, une pointe d'amertume dans son coeur.

-"Malade dis tu? C'est peu être a force de faire sa belle grande dame dans tout le royaume qu'a force ses cheville son devenue trop enflé."

Un soupire, elle adorait ses enfant la brunette mais n'aimait pas telement qu'une de ses fille se fasse passé pour qu'elqu'un qu'elle n'est plus...
Un regard vers sa suivante.

-"pendant que je vais rendre visite au appartement de demoiselle la pupille de la reine, veuillez apprendre a Jenifael à jouer, sachez tout de même qu'elle a bien les bases"

En gros, je 'mabsente, veuillez vérifier que le "mini-moi" ne fait pas de betises

[devant les appartement d'Elizabelle]

La Castelnau de Montmiral, ouvrit la porte sans frappé, balayans du regard la salle, elle s'avanca vers la salle d'eau de sa fille la voyans inerte dans son bain, elle se précipita pres d'elle, une jeune fille était là, Angéle la mit dehors.

Elle prit donc Elizabelle dans ses bras, son corp nue et trempé vint taché sa robe mais qu'importe, une fois sortie de l'eau elle déposa l'enfant sur son lit, la couvrant d'un drap ayans biensure remarqué les couleurs sur son corp, elle ferma les yeux ayans compris, gardant son calme...Le plus possible

-"Lyly! Apportez moi immédiatement le fiole que Cara m'a offerte sur mon meuble."

-"Bien madame..."

Elle replaca quelque meches

-"Elizabelle, repond moi, reveil toi...C'est moi Angéle.. Repond moi..."

Lyly arriva avec la fiole et la donna à sa maitresse, elle la déboucha l'odeur qui s'en echappa etait vraiment atroce, elle la placa sous son nez, le temp de faire froncer le nez d'Elizabelle une fois fait elle le reboucha, attendnt que la jeune "pupille" se reveil
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Son passé revint... Sa colère prit le dessus, puis la rage, l'envie de tuer...
Son regard devint sombre, aussi sombre que la nuit.

Ne regarde pas... S'il te plait, ne regarde pas maman...

Elle serra le poing, jettans dehors toute personnes avec un rage inconue de tous. Puis elle posa une main sur l'epaule de sa fille.

-"Eli... Calme toi...tu es en sécurité ici, tu es de retour chez toi et tu sortira plus"

Elle couvrit de nouveau le corp d'Elizabelle

-"Tu n'est desormé, malgres la désision de la nouvelle reine, plus pupille."

Et avait du mal a garder sa voix douce

-"Un medicastre va venir, pour savoir, pour me dire malgrès ce que je pense."

Un regard vers la porte.

-"Je vais te faire boire une tisane pour provoquer tes menstruation ce qui evitera un bâtard ou une bâtarde dans cette famille"

Elle regarda de nouveau Eli

-"C'est cela? Me demander de te faire entrer chez les pupilles pour ca? Quitter la maison pour cela? Toi qui me dit avoir chaperon, gardes... ou était il quand ce drame c'est passé?"

La colère s'enfouit en elle ne demandant qu'a sortir.

-"Tu va pas me dire, demoiselle pupille de la reine que les gardes royaux ne défende pas. Qui etais ce? Et j'ordonne que tu me dise son prènom!"

Elle releva avec délicatesse le visage d'Eli vers elle

-"Je t'ecoute."
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Angéle regarda sa fille, comme si un poignard avaitpercé son coeur elle se revit des année en arrière, honteuse et malheureuse, elle prit sa fille dans ses bras, comme à l'epoque ou elle lui avait dit "tu es dorénavent ma fille et je serais toujours là pour toi" la serans avec douceur et tendresse.

-"Je suis là Elizabelle, je suis là tu n'y es pour rien... Ca va aller..."

Malgrès la colère que portais son coeur, elle ne laisserais jamais sa fille ainsi...

-"Ne te cache pas ainsi"

Elle replaca une des meche brune d'Elizabelle.

-"Explique moi, dit moi... personne ne te touchera ici tu le sais... tu es en sécurité...Je tuerais celui qui ta fait cela..."

Son regard devint petit à petit aussi vert qu'à l'habitude.

-N'ai aucune peur ma fille du regard que je pourais avoir sur tes acte, crois moi quand je te dit que tout les hommes ou presque sont ainsi... Je t'avais dit de revenir au plus vite et le plus discretement possible, car tu n'etais plus sous la protection de feu ma cousine."

Elle se releva doucement pour prendre un beaume, découvrans le corp d'Elizabelle pour soigner ses blessure corporelle, apliquans une couche epaise sur chaque tache violette. Elle pris une bande de tissue legere pour l'enrouler a chaque partie du corp meurtrie de l'enfant. Puis une fois fait elle la mit debout sur le sol, gardant une main protectrice sur elle, elle lui fit enfiler des sous vetement et des vetement doucement pour ne pas la brusquer.

-"Sache mon enfant que tu n'es pas toute seule, et que tu aura beau te laver, cela restera, seul le temp et l'amour de ta famille te fera oublier."

Elle la recoiffa pour qu'elle puisse etre presentable devant un miroire, mais elle resterait dans sa chambre et Angéle restera près d'elle.

-" Chotilde t'aportera un bon repas ici tu mangera un peu et ensuite tu boira la tisane pour calmer tes nerfs, je resterais pres de toi, et si tu le souhaite tu dormira dans mes bras, ainsi tu comprendra qu'il n'y a rien de plus protecteur que des bras maternelle"

Un faible sourire fit apparition sur le visage pâle de la jeune mère, lui donnant une douce caresse sur son visage.

-"ais confiance ma fille."
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Comme la colère était venu, elle était repartie... Sa mère la serra dans ses bras et la peur s'éloigna... Elle se laissa bercer, silencieuse, incapable de dire quoi que ce soit... Les gestes doux étaient presque plus dur à supporter que la colère ou les cris... Comme si elle n'était pas responsable... Et sa mère qui le lui affirmait... Pouvait-elle le croire ?

Elle se laissa soigner, tremblante quand Angèle passa le baume sur ses marques, se crispant de peur quand sa mère l'aida à s'habiller... Elle avait des gestes si doux... Comme si elle avait peur que sa fille se brise en mille morceaux si elle allait trop vite...

Et quand elle fut de nouveau installée dans son lit, sa poupée contre elle, Clothilde lui apporta un plateau avec un bouillon et un thé. Mais Elizabelle n'y toucha pas... Elle se contenta de le regarder en silence, incapable de bouger... La tête basse...

Et pas un mot ne sortit de sa bouche... Elle ne pouvait rien dire... Sans quoi elle pourrait révéler que c'était de sa faute... Qu'elle avait fait confiance à tort... Et qu'elle avait trahis les siens en se laissant déshonnorer...

Enfermée dans son esprit, elle s'enfonça dans sa mélancolie, écoutant distraitement les notes de musiques qui montaient du rez de chaussé... La musique... Elle avait toujours aimé ça... Avant... Maintenant les notes ne touchaient plus son coeur enfermé dans son cocon de douleur...
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[ Deuxième jour]

Sa fille dans ses bras, La brunette n'avait que peu dormi, chantonnant la bercuse que des année au paravent elle chata a Elizabelle pour qu'elle s'endorme, ses bras enroullant son corp fin et meurtrie, à chaque cauchemard, la jeune mère fit aparaitre sa présence par une caresse ou un baisé.
Les doigts enroullé dans la cheveulure d'Elizabelle a peine réendormie que quelqu'un frappa à la porte. Le chambre dans la peine ombre, Angéle se mit a s'enerver tout en fesant attention de ne point reveiller l'adolecente enfin endormie.
Un soupire, un regard vers sa proteger. Lui murmurant

-"Je reviens Eli ne t'inquiete pas."

Elle enleva son bras de sur elle, sortans du lit en douceur, puis à pas de chat arriva devanat la porte et l'ouvrit doucement, ses sourcils froncé elle vit sa soeur, et pour seul reponse mit un doigts sur ses lèvres, ses yeux a peine habitué a la lumière du soleil.
Elle referma la porte doucement, ne lachant pas la poignée.

-"Elle c'est enfin endormie, je t'expliquerais plus tard mais elle n'est pas en etat de quitter sa chambre pour le moment."

Un regard triste vers la porte.

-"Il ffaut qu'elle boive la tisane que Cara me prépare pour provoquer mes menstruation"

Elle voyait la tête de Séléna et soupira.

-"Elle ne ma pas ecouté! elle en à fait qu'a sa tete, je lui es dit rentre au domaine discretement car elle n'etait plus sous la protection de Beatrice.
Elle en a fait qu'a sa tete et un ... un monstre qui n'aura bientot plus de coeur, de tete de jambes! Je le tuerais Selena! Il a toucher a mon bébé il la.."

Elle serra les poings laissant sa rage coloré son visage bien pâle. Elle se refugia donc dans les bras de la viking
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La brunette releva les emeraudes vers sa soeur auchant le tête.

-"Biensure qu'il faudra que tu m'ade, je ne saurais me controler ou sinon...Je devrais faire une anonce demandant a tout les brigands, mercenaire et autre de retrouver cette...."

Soupire

-"Je sais que j'ai assez d'ecus pour mener une troupes complette a ses trousse! "

Elle regarda sa soeur.

-"Elle ne suporte pas le regard des gens sur elle, meme le mien elle a du mal."
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Cara arriva, une tisane fumante dans les mains.

-"Tenez madame, ceci lui fera du bien et mettra de coté toute posibilité d'avoir un bâtard."

Le sourire de la vieille rassura la brunette.

-"C'est un très bon médicastre qui ma donner ses plantes et ses champignons il vienne du nord du royaume et sont très efficace, mais ete vous sure que la jeune demoiselle acceptera de le boire, car meme ajouter de sucre cette boisson es infâme, vous en avez but plus d'une fois..Vous savez mieu que moi."

La brunette ouvrit de grand yeux.

-"Elle n'a pas le choix, ce sera ainsi!"

De retour vers la chambre, refermant la porte d'une main l'autre tenant la tisane, son regard se figea sur le lit d'Elizabelle, elle posa la tasse sur la comode et ouvrit doucement les rideau.

-"Elizabelle?"

Angele pris la tasse et s'assied pres de la jeune fille.

-"Bois cela, ainsi il n'y aura aucune chance que quoi que ce soie ce sois mit en toi! pas d'enfant, pas de bâtard"

La brunette qui avait le regard plonger dans le sien, ne lui laissa aucune chance de dire non.

-"Allez bois"
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Axel avait été invitée par sa cousine pour passer quelques jours en famille après les deuils qui venaient de les frapper successivement. Elle se fit annoncer et entra espérant croiser quelqu'un dans cette maison qui semblait étrangement vide... Chaque regard qu'elle croisait semblait fuyant, les servantes se cachaient presque en la voyant se pressant en direction de l'étage... La dame d'Alix en interrompit une et la saisit par le bras.

Que se passe-t-il ici? Que dois-je faire pour que quelqu'un s'occupe de moi!

Oh madame... la jeune ELizabelle est bien malade, madame l'a veillée toute la nuit...

Malade? Où est le médicastre ? Conduisez-moi à votre maitresse je dois m'entretenir avec elle...

Le sang d'Axel n'avait fait qu'un tour. La jeune demoiselle était malade pourvu qu'il ne s'agisse de rien de grave, assez de malheurs avaient frappé leur famille dernièrement... Elle suivit la vieille chambrière qui la mena jusqu'aux appartements des filles. Angèle sortait à ce moment là de la pièce.

Angèle, mon ange que se passe-t-il ?
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Béanours forever!

Angèle se jeta dans les bras de la Dauphinoise lui expliquant qu'un malheur de plus était arrivé. La jeune pupille royale avait été agressée par un homme sans scrupule. Axel caressa les cheveux de sa cousine. Puis sur un ton d'abord un peu sec, elle lui répondit :

Ma douce cessait de dire de telles choses... Ce n'est pas sur notre famille qu'est le déshonneur mais sur celle de cet immonde pourceau !

La Irissarri s'adoucit ensuite :

Comment va-t-elle ? A-t-elle été blessée grièvement? L'a-t-il marqué dans sa chair au-delà de son âme? De quelle potion parlez-vous ?
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Béanours forever!

Non ! Quelqu'un d'autre au courant de sa honte ! Et Axel en plus, cette femme si strict qui l'a déjà reprise tant de fois quand à son comportement. Cette fois c'est sur, on va la renvoyer de la famlle, la chasser ! A cette idée, Elizabelle devint livide et son estomac se retourna.

Juste le temps d'attraper qu'elle rendit de nouveau, sans grâce ni élégance aucune... Et l'idée d'avoir à reprendre de cette potion immonde lui fit rendre de nouveau de la bile. Elle était terrorisée... Littéralement terrifiée...

Se tétanisant, les mains crispées sur la bassine, elle se mit à alleter... Elle allait se sentir mal... Sa mère eut juste le temps de lui oter le récipiant qu'elle perdit connaissance, s'effondrant comme une poupée de chiffon.
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Axel pénétra dans la chambre, une émotion immense la saisit en voyant la petite chose qui se recroquevillait sur son lit. La demoiselle la regarda une lueur de terreur glissa sur ses yeux puis ses yeux et son estomac se révulsèrent, avant que de sombrer. Angèle vint au secours de sa fille, elle voulait la rassurer et la soulager de ses nausées. Elle lui parla avec douceur incitant la Irissarri à s'avancer.
Celle-ci s'agenouilla au pied du lit et prit la main de la pauvre enfant.

Ma très chère Elizabelle, mon cœur s'est brisé quand j'ai su qu'il vous était arrivé malheur. Ma princesse sachez qu'il ne faut surtout pas que vous vous culpabilisiez de quoi que ce soit, nulle femme ne devrait à subir pareil affront. Cet homme est seul coupable et seul responsable. Que le Très-haut m'en soit témoin,il devra payer pour cela.

Elle se releva et vint déposer un baiser sur le front encore chaud de la jeune fille, puis elle caressa sa chevelure avec une tendresse immense.
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Béanours forever!

Axel s'était installée au bord du lit caressant la longue chevelure, la demoiselle commença à parler. Son discours était loin de couler comme de l'eau, elle murmurait, hoquetait, s'interrompait, reprenait, hésitait. Elisabelle se livrait corps et âme.
LA main de la Irissarri se crispa sur l'oreiller quant elle entendit qu'elle s'était retrouvée seule avec son cocher, se pouvait-il qu'un roturier en qui la reine elle-même avait placé sa confiance ait touché à l'une de ses pupilles ? Non le récit ne prenait pas ce tour. L'enfant poursuivait, un camp pour la nuit ses hommes hilares et ivres, il n'en fallut pas plus pour permettre à la blonde d'entrevoir la scène. La petite était allée dormir et ces pendards avinés n'avaient pas su se contenter de s'endormir en ronflant à gorge déployée, il leur avait fallu se satisfaire, se soulager comme ils disent. Quelle honte, quelle infamie cet homme avait commis ! Il avait outragé les siens, elle ne le permettrait pas elle écrirait à la reine du géant, elle était femme elle aussi, elle comprendrait. Et puis Elisabelle bien qu'elle ne l'ait pas choisie elle-même était une de ses pupilles, comment un homme avait donc put par ce biais s'attaquer à la couronne !
Axel desserra la prise sur l'oreille et fit glisser son bras autour des épaules de l'enfante, elle lui rappelait tant Léane, elles avaient quasiment le même âge. Telle la mère qu'elle était pour une autre elle l'étreignit la berçant délicatement et lui chuchota :

C'est bien d'avoir parler douce Eli, vous n'avez rien à vous reprocher, cet homme seul est coupable, et la lune lui est d'ors et déjà acquise, mais avant il en répondra sur ma foi. Son crime ne demeurera pas impuni et dusse-je en appeler à la justice royale, il paiera de sa vie cette ignominie.Maintenant, nous allons prendre soin de vous et pour cela comme votre mère vous l'a dit il vous faudra voir un médicastre afin qu'il s'assure que vous n'êtes pas plus blessée que ce que nous pouvons voir de nos yeux.

Comment expliquer à une si jeune fille, que la violence d'un homme peut l'avoir meurtrie si profondément dans sa chair qu'elle ne pourrait plus être femme, si tant est qu'elle en est le désir après telle forfaiture.
Comment lui dire qu'un médecin devait l'ausculter au sein même de sa terreur. Un médecin, sûrement un homme... à moins que ... Isabeau ou Ninoua... deux femmes deux médicastres de renom en Dauphiné, deux amies presque des parentes...

Je connais des médecins femmes ma douce, si la vision d'un homme te répugne , je pourrai en faire venir une... L'une d'elle est marraine de ma propre fille, elle est plus qu'une amie, elle est de la famille...
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Béanours forever!

Elle en avait été incapable... Incapable de prononcer son nom, celui de cet homme qu'elle haissait tant et craignait d'autant plus. Cela avait entrainé la colère de sa mère, mais elle n'y pouvait rien... Terrifiée, elle n'avait pu emmettre un son...

Alors comme pour se punir, Elizabelle refusa de manger... La médicastre l'avait examiné, malgré sa peur... Les soins lui avaient été fais pour soulager sa douleur là où elle avait été meurtrie et blessée. Mais si le corps peut être soigné l'esprit se remet plus difficilement.

Les jours s'écoulèrent et l'adolescente resta murée dans son silence, devenant de plus en plus pâle, de plus en plus mince, de plus en plus fragile, comme si le moindre souffle d'air pouvait la briser. Elle ne tolérait la présence d'aucun serviteur, seulement celle de sa famille proche, et celle de Susy... Et encore, elle restait comme figée la plupart du temps, malgré les efforts de Jeni pour la faire réagir...

Finalement, après une dizaine de jours, elle avait finis par céder aux insistances de tous et acceptait de manger de petites quantités d'aliment, souvent des potages ou des bouillons, le reste étant trop difficile à avaler.

Mais ce matin là différa des autres. Voilà plusieurs semaines qu'elle était revenue brisée au domaine... Et comme chaque jours depuis lors, elle restait assise dans son lit, juste vêtue de sa chemise de nuit, ses lourdes boucles brunes étant la seule touche de couleur dans son apparence presque fantomatique.

L'adolescente contemplait le jardin à l'exterieur, à travers la fenètre restée close à sa demande, ses yeux gris, vide de tout interret pour ce qui se passait dehors. Quand soudain, son estomac se révulsa. Elle eut à peine le temps de se pencher sur la cuvette pour rendre le peu qu'elle avait aborbé un peu plus tôt.

Je dois être malade à force de si peu manger, songea-t-elle... Voilà plusieurs jours qu'elle était nauséeuse. Vomir n'était qu'une suite logique et donc inévitable...

Mais il se trouva que Susy entra dans la chambre à cet instant. Les yeux de la rousse camériste s'ouvrir de stupeur en voyant sa maîtresse penchée sur la cuvette. Elle secoua la tête, recula et sortit de la pièce en abandonnant sur place les draps propres qu'elle avait apporté. Il fallait qu'elle trouve la mère de sa maîtresse au plus vite... Il fallait vite être sûre...

Hésitante la jeune servante entra dans la salle de musique où l'autre fille prenait sa leçon, fit une révérence maladroite et déclara en se tortillant les mains dans son tablier.

Ma... Ma Dame... La.. La jeune maîtresse.... Elle n'est pas très bien... Je veux dire... Elle a vomis... Et je crois qu'elle est malade depuis plusieurs jours... Elle chipote plus que d'habitude sur la nourriture le matin surtout...

Et d'attendre craintivement la réaction de la noble.
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[En train de dessiner comme d'habitude]

Non la princesse n'était pas bien loin.Alors elle sursauta lorsqu'un garde vint la trouver :

"- Demoiselle votre mère veut vous voir"

Elle ranga se qu'elle était en train de faire puis suivit le garde jusqu'a la salle de musique.
Vêtue se jour de sa robe vieux rose qu'elle lissa par habitude elle entra dans la salle se précipita dans les bras de sa mère.

"- Maman !!"

La petite princesse profita des bra doux et chaud de sa si belle mère.Les yeux marrons et emraude mélanger cacher dans les plis de la robes.
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C'était une belle journée. La campagne verte et ensoleillée. Une petite fraîche faisait doucement l'herbe émeraude. Un petit chemin ondulait entre bosquets et champs. Dans les arbres, les oiseaux chantaient une douce mélodie. Bref, un tranquille paysage, qui aurait inspiré tout poète ou peintre qui eût passé dans la région. Un paysage parfait. À une exception près. Une petite, toute petite exception. Mais qui faisait toute la différence. Sortant d'un des adorables petits bosquet, un nuage de poussière, précédait d'un cavalier pour le moins peu banale.

Déjà, il ne dépassait de l'encolure de la bête que parce que cette dernière baissait la tête pour cause de son galop. Ensuite, le il était en fait un elle. Enfin, le elle montait d'une manière toute sauf convenable pour une jeune femme, qui plus est en portant des vêtements pour le moins... cavalier, si vous passez l'expression. Déjà, elle était couverte de pied en cap. Littéralement. Une paire de botte au pied surmontait, comble de la honte pour toute fille censée, une paire de chausse qui semblait avoir été recousue par une main non experte pour l'adapter à la taille de la fille. Ses mains était recouvert de gant fin, mais sombres. Une tunique dans laquelle on aurait presque pu en faire entrer une autre comme elle (enfin, disons une demi, pour être plus exacte), assez bien ouvragée, le tout recouvert d'une cape azur où s'affichait une salamandre enflammée, dont la capuche recouvrait les traits.

Alice galopait à toute vitesse. Au diverses annonces plus folles les unes que les autres de la Reynes, elle avait décidé de rejoindre Eilinn dans le Sud. Mais au final, un petit quelque chose l'avait détourné de son but initial. Rien du tout, hein, vraiment rien. Fallait pas déranger les autres pour ça. Fallait mieux faire vite avant qu'ils se rendent compte de sa disparition, et comme ça, tout le monde il serait content, nan ? Bref, elle avait reconnu passer près des terres de sa grande amie, Elizabelle. Alors, fallait bien qu'elle lui rende une visite quand même, nan ? Pas besoin de se faire accompagner de toute sa clique (ça, c'était un mot que les adultes utilisaient pour parler des gens qui voyageait avec eux !) pour la voir, hein ? Juste le temps de dire bonjour, d'aller boire un jus de fruit et de jouer un peu, et pis elle repartirait. Les autres, ils remarqueraient même pas son absence. En tout cas, elle pouvait remercier les cours d'équitation qu'elle avait pris pendant tous ce qui allait pendant qu'on élisait une autre Reyne. Elle en avait profiter pour demander à des écuyers de son âge comment qu'on faisait. Et pis, si elle demandait de la bonne façon (fallait bien minauder un peu, mais ça, elle avait bien appris à le faire chez les pupilles), ils acceptaient très vite ! Et donc, comme ça, elle avait pu impressionner tout le monde quand ils étaient partis, et maintenant, elle pouvait aller vite voir son amie !

Enfin, quand même, à la vue du château de son amie, elle ralenti un peu. Fallait quand même éviter de rentrer trop vite dans une cours, ça risquait de faire mauvais effet, et en plus, elle risquait de faire trébucher son cheval. Tirant sur les rennes, elle lui fit doucement prendre le trot, puis le pas, pour entrer tranquillement dans la cours. Et hop, la voilà qui saute à terre, prend un sac accrocher à sa toile, laissant sa pauvre jument à bout de souffle au milieu de la cours (de toute manière, il y aura bien quelqu'un pour s'en occuper, nan ?), pour aller vers les portes et frapper. Et à l'albinos d'annoncer au serviteur :

« Bonjour, vous pouvez aller dire qu'Alice Liddell Melani est ici et que j'aimerais voir Elizabelle ? Ah, et pis j'aimerais bien aussi un endroit pour que je me change, ajouta-t-elle en souriant et avançant le sac qu'elle portait sous le bras. »
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La jeune fille n'était plus que l'ombre de l'adolescente pleine de vie qu'elle était autrefois... Son teint livide était réhaussé par les cernes sous ses yeux gris vide d'éclat qu'elle ne fixait sur rien. Et elle avait encore minci à force de si peu s'alimenter.

Elizabelle avait laissé le medicastre l'examiner sans trop rien dire... N'avait-elle pas décidé d'être obéissante et sage ? Cela avait été un calvaire, mais elle l'avait supporté... Pour découvrir une nouvelle terrifiante... Non seulement le loup lui avait volé sa vertue, mais en plus il lui avait laissé un souvenir de son passage... Elle portait un enfant...

Pas tout à fait femme mais bientôt mère...

La jeune fille s'était refermée encore plus sur elle, ne pleurant pas, ne parlant pas, refusant nourriture et même l'eau... Mourir semblait une fin préférable à vivre avec un bâtard...

Sa mère entra dans sa chambre pour lui parler... Le son de sa voix l'apaisait toujours, bien que, enfermé dans son esprit, leur signification lui échappa... Alors quand la main douce et aimante la tira de son lit pour la mener vers le bain, elle se laissa faire sans rechigner...

Nue dans le bac, sa maigreur et sa pâleur était effrayante, d'autant que pointait un petit renflement sous son estomac... Symbole de son déshonneur... Elle fut baignée doucement, comme un objet fragile, puis habillée...

Une robe de soie d'un bleu pâle qui ne faisait que renforcer sa pâleur maladive et sa maigreur tant elle parraissait trop grande pour elle. Ses lourdes boucles brunes autrefois si soyeuses étaient ternes... La servante les lui coiffa avant de les relever en un chignon làche.

Une fois apprêtée, comme un peu perdue, Elizabelle retourna se nicher dans son lit, entre les oreillers, serrant contre son ventre sa poupée Susie dont la robe toute froissée témoignait de l'angoisse de sa propriétaire qui la serrait fort pour ne pas céder à la folie...

Et elle attendit... Encore... Indifférente à ce qui l'entourait et n'ayant pas compris la raison de cette toilette...
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