Darkvaillant
Vaillant a peut-être pris la plus folle des décisions qu'il existe ! Et surtout, la plus dangereuse. Mais la vie n'est-elle pas fais des risques? Oui. Craint-il les conséquences? Un peu quand même mais en même temps, il n'a pas envie de reculer, les conséquences arriveront après. Autant profiter de ce moment-là.
Qu'est-ce qu'il a fais Vaillant?
Tout est parti d'un message qu'il devait transporter à une femme. Une rencontre troublante et suivi d'un envoi de courrier régulier. Une prise de décision. Celle de s'installer à Lyon et de rentrer dans l'Ost. Un baiser échangé.
Et puis...
Un enlevement.
L'homme se leva de sa chaise, attrapa le bras de la femme et l'emmena sans se retourner vers les routes. Loin de Lyon. Ou peut-être pas. Cet enlèvement n'était pas programmé à la base donc il doit improviser. Il n'a pas d'autre choix. Sortir de la ville, c'est tout une histoire, surtout que Milyena est connue et c'est pas peu de le dire. Vaillant la met dans une charette en la couvrant, elle est inconsciente car oui, il l'a assomé lorsqu'il l'a entrainé dehors ou peut-être s'est-elle évanouie? Il ne s'en souvient presque pas. Il se dirige vers la sortie de la ville, souriant de voir que les gardes le connaissent et ne fouillent pas.
Cette femme qu'il a enlevé, c'est Milyena.
Milok
Milok était en train de manger tranquillement comme beaucoup de soir, à la taverne de notre belle ville de Lyon.
Lorsque Mily y entra à son tour.
Comme quelques soirs, ils parlaient de tout et de rien devant un repas assez fameux.
Mily lui raconta ses tracas de la veille lorsque Vaillant entra dans la taverne.
Suite à quelques verres, Milok eu l'esprit troublé mais il essaya de se souvenir de quelques bribes de mémoires.
Il se souvint du malaise qui prit soudainement Mily lorsque le charme de Vaillant fit son effet.
Il se souvint de les voir partir de la taverne, Comme deux personnes normales partant d'une taverne et non comme un soullard emportant un sac à patate sur son épaule.
Lorsque Milok se réveilla le lendemain, il eu un mal de crâne immonde ! Il n'arrivait plus à se souvenir de quoique ce soit.
Petit à petit, ses esprits revinrent
Puis il alla à la taverne pour son repas du soir, et ce fut un déclic, à se moment là il se souvint de tout.
Dès lors il envoya un mot au maire, lui expliquant l'histoire.
Mais s'asseyant à une table de la taverne il rencontra en personne le maire, et commença à lui raconter toute l'histoire.
A la fin, Milok se permit la reflexion qu'il se doit, la gente Mily était affaibli par des problèmes personnels lorsque la personne aussi charmante qu'est Vaillant lui mis le grappin dessus.
Milok n'arretait pas de penser que Vaillant voulait emmener Dame Mily loin de Lyon pour se donner à elle. Et elle ne put se refuser à lui dans un moment de faiblesse total où elle ne devait plus répondre de ses actes car pour l'avoir connu juste un léger moment, Milok savait qu'elle aimait son OST et sa ville plus que tout au monde et surtout ses priorités et obligations.
Phelim
Le soleil se couchait, non sans offrir une dernière caresse au verger de Lyon, dont la douce odeur des fruits pénétrait dans l'auberge par la fenêtre laissait ouverte enfin de faire entrer la fraîcheur.
Le Vicomte y songeait distraitement tout en écoutant le récit de Milok. Au fur et à mesure qu'avançait l'histoire de l'enlèvement, les sourcils du Guerrero se fronçaient. Et sa main se refermait de plus en plus durement sur le vélin qu'il tenait et qu'il froissait ainsi, mais sans qu'il ne s'en rende vraiment compte.
Brusquement, Phelim se leva de son siège pour aller remplir sa choppe au fût de bière, tout en sermonnant Milok sur les attraits de la boisson et leurs fâcheuses conséquences. Debout derrière le comptoir, il descendit résolument son verre d'un trait avant de se resservir.
Le parchemin qu'il tenait plus tôt, gisait abandonné sur la table à la place qu'il avait occupé, mais l'Imprévisible n'avait pas besoin de l'avoir sous les yeux pour se souvenir de son contenu. "J'ai enlevé Milyena". Les mots lui revenaient sans cesse en tête.
Mais qu'y pouvait-il? D'une, il était cloué à ses fonctions de maire aussi sûrement que des chaînes. Ensuite, et bien, il arrivait couramment que des jeunes filles se fassent enlever pour se faire violer au confins de quelques bois.
Avant tout de chose, il devait s'atteler à protéger les Lyonnaises qu'il leur restait, et après, et bien ... il verrait bien ce qui se passerait. Le Lyonnais gagea qu'après tout, l'ost devait déjà être informé de tout ceci et saurait quoi décidé, cétait son boulot après tout.
Marsaly
La maréchaussée comme tout le Lyonnais-Dauphiné avait été mise au courant de la disparition de Mily. Marsa avait mis tous ses agents sur le coup, les allées et venues étaient largement surveillées. La douane vérifiait avec encore plus d'assiduité, si cela était encore possible, les personnes paraissant douteuses. Mais rien, que dalle !! pas de Mily à l'horizon. Plus le temps passait et plus la Prévost était inquiète
ben voui, plus le temps passe et moins on a de chance de retrouver la victime vivante .. c'était bien connu !! Dans chaque ville du duché les citoyens passaient dans les bureaux de police pour interrogatoire
pas corsé hein ! Juste des tites questions genre « avez vous vu Dame Milyena, si oui quand et où » bref la routine quoi !!
La prévost écrivait à ses homologues des duchés voisins afin d' avoir un semblant de piste. Puis l''espoir, un jour, arriva de Bourgogne. On lui demandait d'envoyer un agent quérir un suspect du nom de Darkvaillant (mieux vaut suspect que lèche c*l
rhoo ça faisait longtemps que je voulais la placer celle là). Elle fit le tour de ses effectifs et
bon fallait y aller soit mesme, pis un p'tit tour en bourgogne n'était pas pour lui déplaire non plus.
Ayant organisée la prévosté en vu de son déplacement, Marsa loua un bourrin et prit le chemin de la Bourgogne et plus précisément Mâcon. Le voyage fut long et fatiguant mais elle finit par arriver dans la ville. Tournant en rond dans les dédales de rues et venelles, elle eut beaucoup de mal à trouver le poste de police. Enfin trouver c'est vite dit, s'il n'y avait pas eu cette gamine dégingandée qui en échange de quelques piécettes ne l'avait guidé, elle serait encore à se perdre. Tout le LD devait être au courant de son sens de l'orientation légendaire.
Elle se présenta au planton de garde devant le poste de police
Le bon jour mon brave, je suis Dame Marsaly, prévost des maréchaux du Lyonnais-Dauphiné et viens chercher un prévenu. Appelez moi votre supérieur je vous prie
Gardebourguignon, incarné par Darkvaillant
Le garde s'ennuie ferme, à surveiller les alentours, renseigner les gens qui passent. Quel idée il avait eu de s'engager dans tout ça mais pas le choix. Il doit bien nourrir sa famille, sa mère et ses enfants. Et même, son salaire ne permet pas de manger tout les jours. Il soupire et décide de se taper un petit roupillon.
Il dormait mal a cause de cette fichue mouche qui semblait ne pas vouloir le laisser en paix donc il se lève pour essayer de tuer la pauvre bête quand une femme arriva. Il la toise légèrement. Pas mal du tout la donzelle. Elle demande son supérieur?
Ah vous voulez voir l'balafré? Faites attention, l'est de mauvais poil le bougre. Sa femme l'a foutu à la rue parce qu'il picole trop donc l'enervez pas trop parce que sinon, c'est nous qu'on subit ma petite Dame.
Sans vraiment attendre de réponses, l'homme se dirige vers le couloir en faisant signe à la femme d'attendre.
Chef ! Une prévôt vous demande !
L'chef, incarné par Darkvaillant
Le chef picole tranquillement dans son bureau pour chasser cette tristesse qui l'envahit. Sa femme l'a quitté. Sa moitié. Sa douce et tendre. Pas sa faute à lui s'il picole. Il a pourtant essayer d'arrêter mais rien n'y fait. Il se penche sur ses dossiers pour essayer de lire. Ah non, trop fatiguant. Il se met à faire les 100 pas, pensif quand une voix retentit dans les couloirs. Il se frotte les tempes. Quoi encore? Donc c'est énervé qu'il sort de son bureau en gueulant comme un putois.
QUOI ENCORE?! VOUS POUVEZ PAS M'FOUTRE LA PAIX DEUX SECONDES? C'EST TROP VOUS DEMANDER??
Mais chef...Il y'a une prévôt du Lyonnais Dauphiné...
Le balafré regarde la femme sais aimabilité aucune et pour tout dire, elle l'énerve rien que par sa présence car il n'a qu'une seule envie, celle de boire encore et encore pour tenter d'oublier sa douce. Très aggressif, il demande :
Quoi, qu'est-ce qu'il y'a? J'ai du boulot qui m'attend, moi.