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[RP] A la mémoire de...

Pattricia
La nouvelle avait été violente, enfin les nouvelles, et il avait fallu attendre pour venir déposer deux galets plats du lac.

A toi Emi, drôle de petite bonne femme qui était à la fois pleine de gaité et de tristesse et à toi Rubiz, mon amie de Cahors que je ne reverrai plus. Pat doit être dans une tristesse infinie, mon cœur est avec vous.

Quand Zol lui avait appris la nouvelle, le monde avait chaviré, même Nyxx ne lui avait rien dit... Heureusement qu'elles avaient pu se voir la dernière fois qu'elle avait rendu visite à Zol, quand elle était allée chercher des pierres pour le Comté.
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Cerise
Lors de son séjour en Capitale pour défendre cette dernière, Cerise avait reçu une missive, ce fut un choc pour elle. On lui apprenait qu'Aristote avait rappelé une amie près de lui.

Elle alla à son ptit lieu de prière, de recueillement, à l'abri des regard indiscret. Elle s'agenouilla, en joignant ses mains et fit une prière pour son amie..


Toi, ma tendre amie qui était toujours là pour moi, je m'excuse de ne pas avoir été là pour te soutenir, lors de tes dernières heures de vie. Toi ma collègue de travail, douce, gentille, discrète. Sache que même si tu n'es plus ici, jamais je ne t'oublierais.

Je sais qu'Aristote, s'occupera bien de toi. Laisse toi guider par lui..
A toi ma Douce et tendre amie.. Mythe11...


Elle resta un long moment en ce lieu en pensant à elle..
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~ Le silence est le plus grand des mépris ~ La mémoire est un puits de souffrance ~
Tiobbi
Tiobbi erra sur les rives du lac pensive et triste à la fois , la nouvelle qu'elle venait d'apprendre l'anéantie totalement, pourquoi cette fièvre avait emporté son amie très chère , Emili24 enfin Lilie pour les intimes. Elle se remémorait les évènements survenus depuis un moment.Tiobbi respira fort se donnant ainsi du courage.Puis Tio se mit à prier rendant hommage ainsi à son amie perdue.
Toi ma belle, si gentille et si dévouée tu as su te faire appréciée de tous, j'espère que tu trouveras la place qu'il te reviens de droit auprès d'Aristote. Tu resteras tjs dans mon coeur. Adieu ma lilie.
Tio déposa un petite pierre près des rives du lac avec à côté un petit bouquet de fleurs. Puis repartie pensivement vers son habitation.
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Eudes_von_strass
Frah a écrit:


    Juste un mot….un souvenir….un ami…
    Tu resteras dans mon cœur….
    Tu resteras un ami…
    Ben….
    Tu vas rejoindre tout nos ami qui sont parti avant toi…
    Un jour, je viendrais aussi….



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Pattricia
Le cœur lourd... Très lourd même... Le Très Haut savait comme parfois elle lui en avait voulu de certains trucs, comme parfois elle le trouvait trop changeant dans ses opinions, puis elle avait grandi... Si si... Elle avait découvert de sa simple expérience que d'être fidèle à une amitié, plutôt qu'à son Comté, c'était finir par le conduire à sa perte.

Ben ne voyait que le Comté. Il avait des amis partout, là n'était pas le problème, mais il ne laissait pas ses amitiés, quelles que soient leurs obédiences, lui voiler le regard. Elle avait appris ça de lui, aussi paradoxal que cela puisse être. Ce qu'elle lui avait reproché très longtemps, elle avait fini par l'adopter, bien tard, trop tard peut-être...

Ce beau brun ne saurait jamais à quel point il lui avait donné une belle leçon, et c'était peut-être ça le plus dur, ne pas avoir eu le temps de lui demander pardon pour ce qu'elle avait pensé avant. Désormais elle ferait ce qu'elle pouvait pour soutenir la femme de sa vie, cette grande bringue tant décriée et qui pourtant bossait bien plus, et surtout bien plus dur, que tous les précédents régnants.

Pat s'approche de "l'autel", cet endroit connu des anciens, et quelques nouveaux peut-être, un endroit où étaient parsemés des galets dérobés au lac. Parce qu'elle savait qu'il n'y était jamais venu, elle avait pris sa barque et avait rejoint l'ile. C'est sur cette gréve que la Grande avait foulée que la môme au loup ramassa le plus étrange des galets. Il n'avait pas la forme classique, il était tout biscornu et avec presque forme humaine, on aurait dit une femme enceinte...

Pat avait su de suite, et c'est ce même galet qu'elle est en train de déposer sur l'autel païen. Agenouillée, le regard embué, le cœur serré de le savoir parti et de la savoir dans les pires affres de la douleur, elle prie Ari, mère nature et la divinité du lac, pour le repos de l'âme de Ben, et pour donner force et courage à Bryn.

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Zabou83
Lors de sa promenade, ses pas l'ammenerent dans ce lieu qui n'existait pas quand elle vivait là....
Zabou prit le temps de lire tous les noms gravés...Elle en connaissait beaucoup, sa mémoire n'avait pas oublié...La lecture de certains noms lui pincerent le coeur..tant d'amis qui ce jour n'etait plus.....pour certains elle avait été prévenu, pour d'autre la surprise était grande....
Zabou s'agenouilla et en silence pria pour le repos de toutes ces ames....Qu'Aristote veuille sur eux....
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Valmer
Imprudence, sottise, folle vanité ! Valmer avait voulu faire plaisir à sa tendre Mahaud et il lui avait confié sa précieuse mandoline, sa "Lison" à lui, celle qui l'avait accompagné dans les temps de crises comme dans les temps d'espoir ... Et cette sauvageonne de Mahaud, rompant une corde de l'outre à musique, la lui avait rendu dans un état tel ...



... qu'aveuglé par le chagrin, Valmer se croyait à jamais incapable d'en tirer la plus ténue des harmonies.

Il envoya nuitamment son Précieux au meilleur luthier de Venise accompagné d'une bourse regorgeant de gros ducats dorés. Cela suffirait-il pour restaurer l'âme de cet instrument de plaisir ?
Mahaud_


Elle était si délicieusement bombée, arrondie... des formes charnues et pulpeuses. La couleur d'un bel abricot mûr. Et ce parfum si envoûtant: cette flagrance de bois qui le faisait vibrer lorsqu'il la tenait contre son coeur.
Mahaud avait remarqué les voluptueux frissons, et le ravissement qui prenait Valmer lorsque "Lison" était alanguie dans ses bras.

Mais la brune n'était pas jalouse. Non, ça ne faisait pas parti de ses qualités. Je vous le jure m'sieur le juge!
Elle avait juste voulu essayer. Elle aussi voulait caresser de ses doigts les douces cordes qui la faisaient gémir ou chanter.
Elle aussi voulait ressentir le bonheur de la faire trembler entre ses mains. Elle aussi voulait l'effleurer, l'étreindre et la faire soupirer.

Mais une corde avait péter.
Juste une corde...une seule petite corde. Une corde de malheur!!
Et la vie ne tenait plus qu'à un fil....
Pattricia
La vindicative s'était installée près de l'endroit commémoratif des disparus, ceux qui avaient quitté ce monde pour toujours. Elle se disait que certains de ses amis viendraient peut-être se recueillir.

Rester là, tranquillement assise devant les différentes offrandes faites années après années était une façon de retrouver ses racines...

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--Le_page
Un oiseau parvint jusqu'à la halle de Sarlat et déposa à l'endroit prévu à cet effet une lettre cachetée du sceau de l'Ordre des Emuvillains.


Citation:
BenduGuesclin, vicomte de Biron, Emuvillain

Ben....

Nous, membres de l'Ordre Des Emuvillains, te pleurons alors qu'Aristote t'as rappelé à lui
Tu as donné ta vie pour ton comté, le Périgord Angoumois
Nous voulons te rendre un dernier hommage et te remercier pour tout ce que tu as fait.
Qu'Aristote t'accorde sa paix et t'accueille auprès de lui.
Nous gardons en souvenir de toi, ta bonté, ton sens de l'honneur, tes rires, ta joie de vivre, tes poches trouées
Adieu à toi, notre ami !



Lubna
Porte Parole de l'Ordre des Emuvillains
Goddefroy
Citation:
Une petite pensée pour cette femme qui a connu le Périgord-Angoumois mieux que personne,
Pour cette femme gentille, généreuse, calme et ouverte.
A Mizuki mon amie qui a rejoint les siens.

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Pattricia
Pat était venue et avait déposé deux galets, un noir et un à la drôle de couleur. Cette couleur rouille, peu commune, était sensé représenté une jeune femme rousse, au tempérament de feu et au cœur d’artichaut.

Désolée de n'être pas venue avant Psy, repose en paix...

Caly, tu as beaucoup souffert parmi nous d'avoir aimé qui ne t'aimait pas en retour, tu es parties fâchée, triste et seule. J'espère que d'être aux côté d'Ari t'apportera enfin le repos du cœur...


La vindicative repart, rassérénée d'avoir enfin fait ce qu'il fallait...
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