[RP] Les étuves ou les bains flamands

Nolaine

Elle était enfin installée, elle savait qu'elle devait attendre SON retour, et pour ne pas s'ennuyer, il lui avait donné quelques conseils... Très prévenant avait elle pensé.
D'avoir écouté quelques conversations, Nolaine avait su qu'il existait des Bains... et les personnes qui en parlaient en bavaient presque...

Ni une ni deux, dans le cerveau de la jeune fille, ce fut l' effusion de pensées... Elle allait s'y rendre!

Elle était arrivée, sans vraiment de gêne, un peu d excitation de connaitre le bonheur des eaux chaudes, elle saurait maintenant ce que Kael aimait dans cet endroit... Maelisse lui avait dit qu'il y passait du temps.

Il était affiché:

Citation:

Malades et prostituées interdit d’entrée.

Grandes étuves (bains collectifs): 2 écus
Petites étuves: 3 écus
Baignoires: 3 écus
Tables garnies: 2 écus
Savon: 1 écu
Drap de sèchage: 1 écu

Tout pour le plaisir des sens.

sans aucunes hésitations, elle voulu la petites étuve... et un savon... et opta aussi pour la drap.
Peut_être aurait elle la chance de LE croiser... Elle ne savait quand il devait rentrer.

Elle attendit qu'on la guide.

--Servante

Une nouvelle cliente poussait la porte d'entrée des bains, décidément les affaires ne marchaient pas trop mal même si les débuts avaient été difficiles.
Une jeune fille se présentait devant elle:

"Bonjour, puis-je vous être utile en quoique ce soit?"

Nolaine

On vient a elle... c'était le moment, la jeune fille découvrirait très vite les bien faits des bains.

Bonjour, j'aimerais aller à la grande étuve et avoir un drap.

Elle sourit avec respect a la servante. Bientôt elle saurait pourquoi certains aimaient tant venir dans cet endroit.
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--Servante

Sans rien ajouter d'autre qu'un sourire la servante tendit un drap à la jeune dame.

"Venez avec moi".

Elle emmena la cliente aux cabines afin de qu'elle puisse se déshabiller.

"La grande étuve se trouve de l'autre côté. Si vous avez besoin de quelque chose, appelez moi".

Nolaine

Elle suivit la femme, en prenant son drap contre elle, le regard tourné sur ce qui l entoure. L atmosphère était assez agréable, même si un peu humide et tiède.
Nolaine remercia la servant d'un signe de tête accompagné d un sourire et s'enfila dans la cabine.
Elle se dévetti laissant la ces aillons, et s enroula dans le drap encore un peu timide de sa nudité qui pouvait être vu.

D'un pas non assuré elle arriva a la grande étuve, toujours le drap sur elle... pas moyen qu elle le laisse tomber... ça non alors.

L'air était chaud moite, la peau rougissait légèrement et bientôt perlerait.

Au fure et a mesure du temps Nolaine se décontractait le drap glissa...elle ferma les yeux pour apprécier ce moment.
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Eulaly_de_baylaucq

Cinq écus posés sans douceur sur le comptoir.

Bonjour. La grande étuve, un drap et du savon s'il vous plaît.

Décidée Eulaly ? Pas si sûr. On devinera une pointe de nervosité dans sa voix.
Première fois qu'elle venait aux bains. Elle en avait entendu beaucoup de bien. Paraissaît qu'on en ressortait beau, propre, détendu...

En fait, elle avait surtout besoin de réfléchir, seule, loin de chez elle, loin des places publiques, loin de tout.
Elle aurait pu choisir la grange comme à son habitude mais le froid glacial de l'hiver n'invitait pas à s'y rendre.

Les vapeurs chaudes qui s'échappent des différentes portes qu'elle peut voir chatouillent déjà ses narines et semblent pleines de promesses.

[Edit : Histoire de la faire passer de la petite étuve à la grande pour cohérence avec Enguerrant]
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Eulaly_de_baylaucq

Une servante fleurant bon la lavande lui demande de la suivre et se dandine jusqu'à une pièce au milieu de laquelle est creusé un bassin duquel s'échappent d'épaisses vapeurs.

L'ambiance si feutrée qu'elle en est presque mystérieuse enveloppe Eulaly jusqu'à s'imprégner totalement en elle.
Pudique, elle avait emmenée une chemise mais juge maintenant qu'elle sera superflue. La brume dans la pièce dissimulerait sa nudité si quelqu'un devait entrer.

Elle laisse donc tomber tous ses vêtements sur le sol et entre délicatement dans l'eau chaude.

Ô merveille ! Ses muscles se détendent, ses appréhensions s'évanouissent, ses soucis n'existent plus.

La jeune fille se laisse alors glisser, submergée par cette eau bienfaisante. Elle a disparue dans l'antichambre du Paradis. Ses cheveux flottent autour d'elle, son corps ne pèse plus rien.

Elle remonte, s'empare du savon et se lave avec douceur, prenant un temps infini à s'occuper de chaque parcelle de sa peau.
Le temps n'est plus rien.

Sa toilette terminée, elle ferme un peu les yeux pour apprécier encore pleinement ces sensations qu'elle se jurait de retrouver régulièrement.
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Toro

Une Etuve en Flandre la bonne affaire, lui qui ne s'est pas lavé depuis ... Euhhhhh ... Depuis très très longtemps, eau du lac trop gelé pour se laver.

Il regarde dans sa bourse, des écus il en a plein, il peut se payer un nettoyage de la tête au pied.

Il pousse la grande porte et dit avant que l'homme le lui demande.

Bonjour, je ne suis pas malade et pas prostitué ! Il pose 7 écus sur le comptoir.

Je voudrais une Baignoires avec de l'eau chaude, pas trop, pas envie de me peler comme un cochon, une Table bien garnies, un Savon et un drap de séchage.

En jetant un œil discret l'étuve à l'air propre, il ne devrait pas être déçu.
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--Servante

La servante s'affairait afin de satisfaire au mieux tous les clients qui se présentaient aux bains.

Une fois à gauche, une fois à droite, grande étuve, petite baignoire, savon,... Tout devait être parfait.

C'est que le Janier, il venait la fin de semaine pour chercher les écus. Pour sûr, cette fois il allait être content.

_kael

Il arrive du bac à sable, rien de tel que les bains pour se détendre un peu. Comme à son habitude ce sera la grande étuve. Il connait le chemin.
rapidement il se déshabille.

Entièrement nu il pénetre dans les vapeurs d'eau et entre dans le bain.
Sans attendre il s'immerge entièrement.

Enguerranddevaisneau

Des étuves, il en avait en ses terres, mais celles-ci avaient le désagrément de le laisser seul, et de ne guère pouvoir profiter de la compagnie de quelques hommes avec qui discuter lors de la purification. Ainsi, en cette journée, il se décidait à se rendre aux étuves publique, et ce, malgré une légère réticence.

Quitter ses terres fut rapide, et c’est donc de bonne heure qu’il fit face à l’entrée des bains. Seul, couvert d’une pelisse bordeaux qui seyait parfaitement à son corps, il s’avance pour prendre place près de l’homme déjà croisé.

-Sir Toro, le Bon Jour.

Légère flexion du chef, il sourit malgré la légère balafre qui pointe sur sa joue, jaugeant l’animal, qu’il estimait bien puissant. De fait, si il n’avait pas été aussi vicieux qu’il l’était, le de Vaisneau aurait put craindre la masse de muscle du Flamand à corne. En effet, lui était sec et noueux, presque chétif, même si l’on voyait à sa carrure qu’il était accoutumé à l’exercice.

Dés lors il attend, qu’on lui indique la marche à suivre pour pénétrer dans les bains bouillants.
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Toro

TORO attend qu'on lui montre le chemin de la baignoire, c'est la première fois qu'il vient à cette étuve, voyant un visage familier rentrait, il le salut très cordialement en faisant une large courbette.

Bonjour messire Enguerranddevaisneau, content de vous voir ici, je vais me sentir moins seul.

TORO espère qu'on va lui donner une baignoire pour lui tout seul, il est trop sale pour partager la baignoire.

Un bon bain va nous faire du bien, surtout si des jolies demoiselles viendront nous frotter le dos

Il se met à rêvasser en y pensant, il n'a pas de compagne, cela lui ferait du bien de se sentir un peu choyé.
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--Servante

Deux hommes se présentaient à l'entrée des bains. Sans tarder la servante fondit sur les deux individus les saluant.

"Messires..."
Un léger signe de tête et un sourire

"Voici ce que je peux vous proposer".

Elle leur indiqua le tableau qu'elle agrémenta de quelques explications. On ne sait jamais, les mots, tout le monde ne les connait pas.

Nolaine

Dans son moment de méditation, plongée dans la grande étuve, la peau un peu fripée par le temps resté dans ce liquide chaud... mais si agréable. Nolaine ouvrit les yeux et soupira de bien être.
Elle savait maintenant pourquoi il était si agréable de venir ici.
L'ambiance moite de cet endroit laisser un soupçon de sensualité.

Mais il fallait bien sortir un jour, revenir aussi, c'était certain...

Nolaine se plongea totalement dans l'eau, et comme une nymphe sorti son buste de l'eau. Les cheveu dégoulinants, l'eau perlant sur sa peau blanche. La douce marcha vers un endroit ou elle pourrait sortir de l étuve...

La ou son drap l'attendait comme un garde.
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_kael

A peine sortit de son apnée, l'eau bouge.
Une personne sort de l'étuve. Dans les vapeurs d'eau _kael peut distinguer une silouette qu'il connait bien.

De sa voix neutre et détachée:

"Nolaine? C'est toi?"

Un léger rictus se dessine sur le visage de _kael.

Les étuves ou les bains flamands

--Servante

Nolaine

Citation:

--Lad_onis

Elle s'était mis en tête d'effacer de son corps , les traces de moiteur. Lui se laissa faire , heureux de sentir ces doux effleurements sur sa peau. Impossible de faire la distinction entre les doigts de son aimée et le savon. Malgré la chaleur du bain , il frissonna. Elle venait de se coller contre lui , ses gestes prenaient une autre dimension , exprimaient une nouvelle envie. Il n'y avait plus d'ambiguïté , elle désirait dépasser le stade de la toilette de son homme. Lad esquissa un sourire , fit volte face et plongea son regard dans le sien

--Anne_iris

Elle lui fit un sourire alors que ses joues rosissaient discrètement. Dans son regard elle lisait que le petit rendez vous impromptu lui convenait et tout contre elle, elle en avait la vibrante confirmation.

Le risque d’être surpris ne faisait qu’attiser leur impatience, elle se glissa au plus près de lui et sans ajouter un mot, plongea au creux d’une savoureuse vague savonneuse qui fit déborder la baignoire par instants.
Le savon gisait au fond de l’eau et la température du bain chutait sans qu’ils en souffrent le moins du monde.

De ses baisers elle l’empêchait de parler, une maîtrise qu’elle lui imposait avec détermination.
Chuuutttt……….tais toi, parle avec tes yeux, tes mains, ton corps.

Son homme, elle l’aimait, mais elle gardait sa liberté, son mystère et ses choix. Et là, c’était elle qui donnait le « la ». Pour le diapason, il saurait s’adapter.
En une symphonie de bulles et de vaguelettes, leur amour usa à nouveau la partition de la passion et du plaisir, déclinant la gamme des émotions tantôt « adagio », tantôt « allegro ».

Un long moment plus tard qui leur parut court de par son intensité, ils reposaient doucement l’un contre l’autre, jambes et bras emmêlés, sa main blanche caressant le visage viril, leurs sens apaisés jusqu’à la prochaine envolée amoureuse.

Provocante jusqu’au bout elle murmura : tu peux parler maintenant. Si tu commandais de quoi reprendre des forces ? J’ai faim moi, pas toi ?

Plus renversa sa tête pour tremper ses cheveux et les laver, lui adressant un sourire complice.
Tu m’aides ?

--Anne_iris

Une grande ombre vint obscurcir la petite alcôve. Elle leva les yeux et le vit, lui, son homme, celui qu'elle aimait de tout son être, planté devant elle, sa serviette sur les hanches.
Quand celle ci glissa au sol, elle comprit qu'il se faisait une joie d'imaginer ce que leur petit rendez vous clandestin pourrait livrer d'émotions subtiles.

Plouf...son grand corps dans l'eau et son souffle à son oreille.

Enfin...
Tu as mis le temps.
J'ai cru qu'une autre baignoire te retenait.

Souriante, elle l'enlaça tendrement mêlant à leur baiser comme un goût de mûre.
Les petites vaguelettes déclenchées par son immersion partielle venaient caresser son dos. Elle entreprit d'y passer ses mains auparavant frottées sur le pain de savon.

Lui murmura à son tour en rougissant légèrement de ses mots audacieux:
je vais te faire mousser...

Ses mains glissaient sur la peau de son compagnon s'attardant en des endroits plus doux. Elle jeta un coup d'oeil sur le rideau de l'entrée mais il l'avait refermé et leur intimité était presque complète.

Elle le regarda malicieusement et lui chuchota :
Nous sommes bien là pour prendre un bain, tu es d'accord ? Quoi de plus légitime que de laisser mes mains ôter la sueur que tu as dépensé à travailler avec acharnement ? N'est ce pas là le rôle, en partie, d'une compagne aimante ?

--Lad_onis

Lad suivit la servante jusqu'à la salle des baignoires. Tout au long du trajet , il ne put détacher ses yeux de la croupe que cette dernière faisait onduler sans équivoque. Une fois sur place , elle lui adressa un sourire enjôleur en lui disant :

Si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas.

Il se défit prestement de ses vêtements et c'est les reins ceints d'une simple serviette qu'il entreprit de partir à la recherche de son aimée.

Ecartant la tenture de la première baignoire , il découvrit un couple d'amants enlacés qui s'ébattaient dans l'eau fumante. Il se retira le plus discrètement possible et passa au baquet suivant.
Dans celui-ci , un couple également mais du même sexe et pas faible !

Navré bafouilla-t-il avant de s'éclipser.

Prudent , il passa en revue les autres baignoires se guidant aux chuchotis et aux effluves qui émanaient des étuves.

Ce n'est pas compliqué bon sang ! se dit-il Elle doit être seule et verse quelques gouttes de parfum à la mûre dans son bain.

Il la découvrit enfin , radieuse , un sourire sur ses lèvres. Lad rabattit le rideau et se débarrassa de sa serviette avant de glisser dans la baignoire.

Me voilà ! lui murmura-t-il à l'oreille

--Anne_iris

Elle faisait courir doucement l'éponge sur son visage, sur son cou, attendant que l'homme, son homme vienne la rejoindre. Il tardait, mais peut être était-ce volontaire, afin de créer de l'inquiétude, de l'impatience ?

Dans le léger brouhaha des voix et des clapotis de l'eau, elle tendait l'oreille. D'autres baignoires étaient occupées mais elle ne discernait que bien peu de choses des autres adeptes des bains, des tentures séparaient en petites parcelles les lieux individuels afin de respecter l'intimité de chacun.
Seule, l'entrée de son espace était encore offerte à la vue, elle avait laissé cette tenture là repliée afin qu'il la trouve, elle, qu'il la voit et qu'il n'ait pas besoin de détailler chaque occupant des baignoires.
Elle n'aurait pas aimé cela et il le savait. Elle se demandait s'il n'allait pas en jouer, rien que pour allumer une lueur de rage dans ses yeux.

Le pain de savon glissa au fond de l'eau. Sa main le chercha et l'attrapa pour ensuite le faire mousser sur sa peau, lentement, avec des gestes ronds et doux.

D'un signe de la main elle héla une servante, réclamant un ajout d'eau chaude, le bain refroidissait.

Une voix lointaine, basse.
Frissons.
Lui ?

--Servante

L'on m'attend...

La servante fut un pu surprise mais réagit promptement.

Venez par ici pour vous changer, tout à déjà été règlé. Vous trouverez ce qaue vous cherchez dans une des baignoires.

La servante se retira afin que l'individu puisse se mettre aise.
En partant elle ajouta:

Si vous avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez pas.

Lani44

Lani se dévêtit et s'enroula dans un grand drap de bain pour ensuite mettre dans la baignoireun peu de son essence naturelle. de sa main remua l'eau vérifiant ainsi la température.

Humm juste ce qu'il faut! Pas à dire ils savent ce qui est bon ici.

Puis voyant que l'essence se diffusait partout dans la baignoire y entra doucement. Pas folle, pas envie d'être cuite comme des légumes non plus.

J'ai plus qu'à me laisser me détendre, il manquerait juste un massage après et je serais au paradis je pense.

A ces mots elle se laissa glisser dans l'eau jusqu'a son cou laissant ces membres se détendre.

--Lad_onis

Après avoir vérifié qu'il se trouvait à la bonne adresse , l'homme entra dans l'établissement.S'adressant à la servante , il lui déclara d'une voix grave

L'on m'attend...

--Anne_iris

Elle suivit la servante, tout en jetant un coup d’œil aux gens déjà présents, qu’elle distinguait malgré le léger nuage de vapeur qui enveloppait l’endroit d’une douceur floutée.

Arrivée devant l’étuve, elle se ravisa.

Finalement, je préfère une baignoire.

La servante la mena un peu plus loin vers une baignoire fumante. Dans la chaleur humide elle entreprit d’ôter ses vêtements, les laissant en tas au sol, releva ses cheveux et prit la fiole qu’elle avait emportée pour la verser dans le bain.

Les effluves parfumés envahirent immédiatement l’endroit.
Le carrelage était tiède sous la plante de ses pieds mais de légers frissons lui parcoururent le corps malgré tout. La température était pourtant idéale, alors pourquoi ?

Un pied puis l’autre. C’est avec des gestes lents qu’elle s’assit dans l’eau presque brûlante pour ensuite se laisser glisser avec délices jusqu’au menton. Yeux fermés, elle espérait que l’homme qu’elle attendait avait compris son message. Un lieu différent pour s’abandonner à quelques gestes tendres. Elle détestait l’idée même de la routine…Joindre l’agréable au très agréable n’était-ce pas une vision saine de la vie ?

Mais viendrait-il ? Il était parfois imprévisible. Et en toute mauvaise foi typiquement féminine, cette non-routine là, la faisait souvent douter.

--Servante

La servante était occupée à plier des serviettes et à faire un peu de changement ici et là quand une dame se présenta à l'accueil.

Bonjour, je vais prendre un drap de séchage et un bon bain. Je veux juste de l'eau bien chaude, j'ai ce qu'il faut pour mettre dedans.

A votre service madame. La servante tendit une serviette à la nouvelle arrivante.
Et pour votre bain bien chaud, ce sera une étuve ou une baignoire?

La servante ne put s'empêcher de grimacer quand la demoiselle lui présenta son petit flacon. Décidément si tout le monde venait avec ses effets personnels ce ne serait pas bon pour les affaires. Mais elle ne dit rien.

Par ici s'il vous plait, c'est ici que vous pourrez vous dévêtir.

--Servante

Quand la servante revint à l'accueil une silhouette vêtue d'une longue cape attendait. Six écus étaient déjà posé sur le comptoir et ne demandaient qu'à être engloutis par la caisse.
Manifestement la personne en face d'elle voulait être discrète, pas soucis à cela, c'est un des préceptes de la maison. La servante rassura sa cliente d'un bref signe de la tête.

Par ici je vous prie. Et l'air de rien la servante engagea la conversation; La grande étuve est déjà occupée en ce moment par une dame, tandis qu'un Monsieur baigne dans une petite étuve un peu à l'écart. Ainsi sa cliente saura à quoi s'en tenir quand elle entrera dans la salle des bains. L'information fut habillement et discretement donnée.

Les deux femmes arrivèrent devant les cabines.
Voici, vous pourrez vous dévêtir à votre aise.

_kael

"Bonjour mon messire, une mauvaise journée? Si vous voulez je peux vite vous faire oublier ça".

_kael ouvrit un oeil.
La main de sa compagne de baignade sur sa cuisse ne laissait aucune ambiguité sur les intentions qu'elle venait de formuler.

Soupire.

Et finalement pourquoi pas!! Ca faisait des lustres qu'il n'avait pas de nouvelle de Mael, elle devait être chez les moines mais il n'en avait pas la certitude. Etait-elle bein arrivée? Et sans encombre? Il n'avait pas reçu de courrier et cela l'inquiétait.

Il ouvrit son autre oeil, faudrait pas se faire rouler sur la marchandise, et il examina le corps de la catin sans en perdre une miette, celle-ci d'ailleurs se dévoilait sans pudeur.
_kael appela donc la servante et demanda à être orienté vers une petite étuve prétextant vouloir être seul.

Orane le rejoignit sans tarder et tous deux s'exécutèrent aux jeux de l'amour avec ferveur.

--Orane

Pffiouuu...

Orane sortit de la petite étuve completement retournée, ça devait faire un bail que ce gars ne devait plus avoir touché une femme.

Toute professionnelle qu'elle est, elle se fit règler le montant dû et retourna discrètement dans la grande étuve ou peut-être elle trouverait un nouveau client.

Lani44

Lani arriva devant les prix.

Suivait les lignes avec le doigt et s'arrêta une premiere fois sur la baignoire puis une celle du drapde séchage. Pas besoin de savon elle avait l'huile au miel de violette qu'elle prennait tout letemps.

Bon j'ai choisis, a moi le paradis le temps du bain. Elle entra tout en regardant partout, elle qui d'habitude se baignait dans la rivère pour son fameu bain de minuit.

Bonjour dit elle à l'accueil, je vais prendre un drap de séchage et un bon bain. Je veux juste de l'eau bien chaude, j'ai ce qu'il faut pour mettre dedans. Montre son flacon à moitié vide et attendqu'on lui montre le chemin tout en essayant de regarder un peu plus loin pour calmer sa curiosité.

--Anne_iris

C'est en longeant les murs et en s'abritant de toute lumière qu'elle arriva aux bains et étuves flamands aux dernières lueurs du jour.
Elle n'avait pas envie d'être reconnue. Elle tenait à sa réputation et l'on savait bien qu'en ce lieu, les désirs de propreté donnaient prétexte à de scabreux ébats condamnés par les préceptes aristotéliciens et, ce qui était pire peut être, par le commun des bien-pensants, la charité lui interdisant de les nommer les bien-coincés.

Elle aperçut une femme qu'elle connaissait et tira un peu plus sa capuche sur son visage. Une fois à l'intérieur, les choses seraient différentes. Une sorte de silence tacite liait les flamands qui venaient se perdre, et parfois se retrouver, ici.

Elle attendit quelques minutes que la femme pénétrât puis disparut derrière la porte voilée d'un rideau épais, pour s'avancer à son tour.

Malade elle ne l'était pas et prostituée encore moins. Une petite étuve ou une baignoire ? Que préférerait-il ?
L'étuve..Elle avait très envie d'une étuve. Un savon et deux draps de séchage.

Six écus furent posées d'une main fine sur le comptoir. La table garnie ? Eventuellement, ils verraient cela plus tard. La faim qui les tenaillait ne relevait pas vraiment des victuailles habituelles.

Elle attendit qu'on la guide vers ce qu'elle venait de louer.

_kael

Nous étions dans la bonne saison et pourtant il pleuvait.

C'est sur un quai détrempé que _kael avait débarqué voici quelques jours.
A le voir on pouvait tout de suite deviner que son voyage ne s'était pas déroulé sous les meilleures auspices. Il était d'une maigreur à faire peur, squelettique. D'ailleurs les derniers jours de son périple il les avait passé au fond de la cale, ses comparses penssaient même qu'il était mort.

Le raleur tournaisien avait pris quelques jours de repos en la Capitale pour se "retaper" et il était fin pret pour prendre la route vers Tournai. Cela dit il était bien dégoutant et un bon bain ne lui ferait certainement pas de mal. C'est ainsi qu'il se rendit aux bains publics, lieu qu'il avait déjà fréquenté avant son départ. Il n'en avait pas été déçu.

Quand il entra dans l'eau il salua une jeune femme déjà présente, ensuite il s'étendit de tout son long profitant des bienfaits que l'eau allait lui procurer.

--Orane

"Haaaaa en voilà un" Se dit la catin.

L'homme l'avait à peine salué, il devait être un peu tendu pour ne pas avoir remarqué ses charmes. Qu'a cela ne tienne elle allait le détendre, et pas qu'un peu.

Doucement et d'un mouvement aquatique dont elle avait le secret, Orane glissa vers _kael. Elle ne vint pas de suite se coller à lui, rien ne sert d'être trop pressée et de faire fuir sa proie.

"Bonjour mon messire, une mauvaise journée? Si vous voulez je peux vite vous faire oublier ça".

D'un nouveau mouvement elle vint se coller contre lui et pose sa main sur une des cuisses de _kael.

--Orane

C'est avec le plus grand des naturels qu'Orane franchit la porte des bains publics. Son assurance et son regard franc l'aideraient certainement le moment venu. Catin de profession il lui était interdit d'entrer aux bains mais bon entre faire le tapin en rue et ici où est la différence? En plus, catin, c'était pas écrit sur son front.
Les hommes sont généralement réjouit de passer du temps en bonne compagnie et elle est quasi certaine qu'ils seront discret quand à sa présence dans une étuve.

Orane se présenta devant une servante et opta bien entendu pour la grande étuve, elle prit aussi un savon ainsi qu'une serviette. Elle était pas bien riche mais il fallait un minimum d'investissement si elle voulait glaner un maximum d'écus. Paiement et sourire à son interlocutrice.
Direction les loges pour se déshabiller.

Enfin dévêtue elle décida d'entrer dans la pièce dédiée aux étuves sans sa serviette. C'est vrai quoi!! Pas de fausse pudeur, des tas des gens l'avait déjà vu nue.
Malgré la chaleur étouffante et la légère brume qui entourait la pièce elle entra avec un semblant de grâce dans la grande éuve.

Personne, il n'y avait personne!! Quelle déception.
Elle espérait bien qu'un ou plusieurs hommes allaient faire leur apparition, elle venait d'investir 4 écus et elle comptait bien à ce que ce ne soit pas pour rien.

Guy_de_dampierre

Guy cassa une partie du cube de savon et le donna à Kael. Se décrassant, ils eurent le loisir de discuter de choses et d'autres.

Mais la conversation ne dura pas, son collègue d'étuve devait déjà s'en aller. Guy aurait bien voulu socialiser un peu plus, mais le parlementaire tournaisien avait d'autres obligations: préparer un voyage en mer. Il était clair qu'il ne suffisait pas de monter sur le navire à l'heure de l'apparaillage. Grand voyageur lui aussi, le jeune Brugeois comprenait parfaitement, il devait lui aussi voyager, mais cela faisait des jours qu'il était fin prêt, n'attendant plus que des compagnons d'arme.

Guy le salua de la tête.

Je vous souhaite une excellente traversée alors.

Laissant Kael s'en aller, il se plongea jusqu'au menton dans le bain, avant d'y plonger complètement la tête pour se rincer les cheveux. S'étant redressé, il s'adressa à la servante.

S'il vous plait, pourriez-vous faire mousser le savon pour me laver les cheveux. Il faut que sa soit doux et que ça sente bon, une dame me revient ce soir...

Il sourit à cette évocation.
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Slystaline

Harrassé par les travaux agricoles et miniers, sale, fatigué, hirsute, le meunier a décidé de prendre soin de lui. Plutôt que de se baigner à la fraîche sur les bords de l'Escaut, il a choisi d'essayer ce nouveau lieu de sociabilisation flamand : l'établissement thermal.

Il entre dans le bâtiment, salue la servante, opte pour les grandes étuves et pour une table garnie. Par souci d'économie et par sens de l'organisation, il a ramené sa propre serviette. Ce qui ne l'empêche pas de grommeler au moment de régler les 4 écus dûs.

Il se déshabille rapidement et laisse ses vêtements en consigne, et va profiter du plaisir d'une eau bien chaude et d'une ambiance vaporeuse. Ses pensées partent en digressions, il rêvasse.

_kael

Vous en voulez un bout?

"Ho,... oui merçi"

_kael avait l'air un peu bête, il venait prendre un bain et n'avait pas pris de savon...

La conversation qu'il eut avec Guy_de_dampierre fut intéressante en plusieurs points mais malgré tout il devait se résoudre à quitter son collègue parlementaire sans quelques regrets, de plus l'endroit était fort agréable.

"Et bien mon cher, je vais devoir vous laisser. Un bateau m'attend au départ du port de Bruges et je pars dans le courant de la journée. Content d'avoir pu bavarder avec vous".

Kael se releva pris sa serviette et s'adressa à la servante:

"L'endroit est fort agréable, j'y reviendrai".

Ensuite il se dirigea vers le petit vestiaire pour aller se rhabiller.

Dslé de couper court mais un petit voyage m'y contraint.
A tous, Si vous pouviez entretenir l'endroit en attendant mon retour ce serait sympa, ljd à encore à y faire.

--Servante

Le plus discrètement du monde la servante entra dans la pièce. Elle s'approcha doucement des deux hommes:

Pardonnez moi, j'espère que je n'interrompt rien... Ces Messieurs ont-ils ce qu'il faut? Ou puis-je vous être utile en quoique ce soit?

Guy_de_dampierre

Ne souhaitant pas déranger son voisin dans sa méditation, il avait préféré se montrer discret.

Il avait reconnu Kael, qu'il avait déjà rencontré au Parlement, mais aussi en place publique, il y avait déjà des mois de cela.

Et lorsque son voisin s'adressa à lui, il répondit d'un salut de tête en lui souriant.

Oui, en effet... vous avez bonne mémoire, Sieur Kael.

Etant interrompus par la servante. Il s'occuppa d'elle.

Et bien, ma foi, j'aimerais que vous m'apportiez ceci.

Il montra la table garnie qui trônait au bord de l'étuve.

Se tournant vers Kael en s'emparant du pain de savon, il le lui présenta.

Vous en voulez un bout?
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Guy_de_dampierre

Si ce n'était pour socialiser, il ne voyait pas bien l'intérêt de ces bains publics. Après tout, sinon, il se serait tout simplement fait couler un bain à l'auberge étant donné que l'eau en Flandre n'était pas reconnue pour ses propriétés particulièrement curatives.

Grande, l'étuve... et puis, vous me mettrez à disposition votre table garnie également.

Il sourit à la femme.

Je vous remercie.

Il déposa cinq écus sur le comptoir et se fit guider vers un vestiaire où ses affaires seraient en sécurité.

Attendant le départ de la servante, il se déshabilla, mit sa serviette autour de la taille et se dirigea vers la salle d'eau.

Il regarda autour de lui, les lieux étaient plongés dans une sorte de pénombre créée par le peu d'ouvertures vers l'extérieur et par la buée qui s'échappait des étuves fumantes. Il identifia sans mal l'imposante étuve collective et, déposant sa serviette au bord, il s'y plongea.

Son voisin semblait s'être assouppi dans le confort de l'eau chaude, et fermant les yeux, il profita à son tour des bienfaits de cette chaleur réparatrice.

_kael

Du bruit, l'eau bouge.

_Kael sort de sa rêverie et aperçoit une silhouette entrer dans l'étuve. Après quelques secondes il pu distinguer qu'il s'agissait de son collègue du Parlement Guy_de_dampierre. Il ne le connaissait que très peu, et à vrai dire, il dirait même plus, le constat était sans appel,... il ne savait pratiquement rien de son homologue.
L'occasion et le lieu se prêtaient, pourquoi pas, à un échange. _Kael ne tendit pas la main à l'homme, il ne savait d'ailleurs pas si cela se faisait dans de telles circonstance, il se contenta de le saluer.

"Le bonjour, mon nom est _kael, nous nous cotoyons au Parlement, bien que j'y sois fort discret".

Après un instant il ajouta:

"Guy_de_dampierre n'est-ce pas?

_kael

Ne savant trop quoi répondre, _kael tourna son regard vers le panneau des tarifs et se contenta de dire qu'il prendrait un bain chaud dans une grande étuve. Aussi il pris une serviette, cela pourrait toujours lui être utile.

La servantte le guida juqu'a un endroit où il pu se dévétir, ensuite il se plongea dans le fameux bain.
_Kael ne fut pas déçu de la sensation que cela lui procurait. Il se délassa au maximum, il ne se souvint même pas si cela lui était déjà arrivé, quoiqu'un jour il y avait bien eu un bain de lait en compagnie de Mael. D'ailleurs il profita de l'occasion pour penser à elle, quand la reverrait-il?

Il resta là, encore à flotter dans cette eau chaude bien agréable glissant lentement vers le pays des songes.

--Servante

Elle était occupée à plier des essuies quand elle entendit un bruit venant du petit hall d'entrée. Elle se dirigea donc vers ce premier visiteur.
Dans un premier temps elle resta dans l'entrebaillement de la porte à observer l'homme qui visiblement était épris des gravures murales.

Un sourire, puis elle se lança..

"Puis-je vous aider?"

La servante avait surpris son visiteur bien malgré elle. Celui-ci n'eut le temps de rien dire car un autre homme rentra. Ce dernier avait l'air distingué et connaissait manifestement ce qu'étaient les bains publics.

"Alors, je vous prendrai une étuve, une serviette... et qu'est-ce qu'une "table garnie?"

Avec un large sourire elle tendit une serviette à l'homme.

"Pour l'étuve ce sera une petite ou une grande? Sinon une table garnie est composée d'un savon pour le corps, d'un savon pour les cheveux, d'une brosse. L'offre de la table garnie sera revue dès que possible, nous n'en sommes qu'au lancement ".

Se retournant vers le premier arrivant:

"Et pour vous ce sera?"

Guy_de_dampierre

Attendre qu'une croisade parte pouvait sse révéler d'un ennui mortel. Enfin, pas nécessairement, mais l'absence de son épouse pour un aller-retour à Bruges rendait le temps bien plus long.

Le jeune procureur déambulait donc en rue, cherchant à tromper l'ennui, à la recherche d'une activité quelconque.

Son regard fut attiré par un panneau indiquant des bains publics. Des bains publics? En Flandres? Il avait eu la chance de pouvoir accompagner son père, il y avait bien six ans de cela, à Spa où il avait obtenu audience auprès du vieux Prince-évêque de Liège, Jean de Heinsberg, qui y soignait volontiers par les eaux ses multiples maux.

De l'audience elle-même, il n'avait presqu'aucun souvenir, mais il se souvint avec bonheur de l'état de décontraction dont avait pu jouïr son corps même encore quelques jours plus tard.

Finalement, pourquoi pas?

Il entra donc et se dirigea vers un comptoir d'accueil.

Bien le bonjour,

Alors, je vous prendrai une étuve, une serviette... et qu'est-ce qu'une "table garnie?"

Demanda-t-il avant de terminer sa commande.
_________________

_kael

Tient donc...

Le regard de _kael fut attiré par un nouvel écriteau. "Bains flamands?" s'interrogea t-il.
Intrigué il ne pu s'empêcher d'entrer dans la batisse, l'endroit avait l'air fort agréable mais parraissait désespérement vide. Tant mieux on ne le prendrait pas à fouiner.

A l'intérieur, sur les murs figuraient de belles et grandes gravures qui devaient être des reproductions. Elles montraient très certainement comment sa passaient les bains.
Sur l'une on pouvait voir un curiste allé chercher de l'eau avec une amphore préalablement chauffée sur les pierres brulantes disposées sous le plancher. Sur une autre étaient symbolisé plusieurs personnes dans une même étuve.
Une autre gravure présentait une servante affairée au service de curistes.

"Puis-je vous aider??"

Une voix sorti _kael de son admiration murale. Ainsi une dame vêtue d'une robe blanche transparente se présentait à lui.

--Janier_tuvier

En ces temps, les terres flandriennes n’étaient pas dénuées de sources, mais encore fallait-il le savoir.
Les vertus de l’eau sur le corps n’étaient plus à prouver, des traités de médecine, des herboristes, des conteurs entre autres en attestent. L’eau est un élément sacré, un remède mais aussi et surtout une immense source de plaisir.

Le bougre de Janier, revenu d’un long voyage hors des Flandres, eu l’idée d’établir les premiers bains flamands. A la fois source de délassement et de rencontre, les bains seraient l’endroit "in" où la collectivité du comté viendrait discutailler de tout et de rien.
On y trouvait de grandes et de petites étuves, des bains d’eau chaude, d’eau tiède et d’eau froide. Des servantes venaient vous frotter le dos ou bien vous laver les cheveux, suffisait de demander. De petites loges étaient également à disposition pour se déshabiller et se sècher.

La dernière touche fut placée par le patron lui-même, un écriteau :

- A l’époque la simplicité un peu rude des moeurs faisait que l'on ne voyait pas malice à se mettre nu et qu'on s'accommodait très bien de cette liberté. Hommes et femmes prennaient leurs bains ensemble.
- La prostitution était interdite aux bains, cela ne veut pas dire qu’elle n’avait pas cours.
- Aussi veiller bien à respecter les règles de base du RP, ne tombons pas dans du n’importe quoi.
- Enfin, si j’entrevois les frimousses de Camille-Agathe et de Eulaly en ces lieux garre à leurs fesses

- Bon RP à tous.

--Servante

Nolaine

Eulaly_de_baylaucq

Toro

--Servante

_kael

Enguerranddevaisneau

Toro

--Servante

Nolaine

_kael

Toro

Voyant que l'homme en face du comptoir ne lui répond pas il se tourne face à la demoiselle en avançant les 7 écus et lui dit en lui souriant. Normal quand une jolie demoiselle accueille poliment avec le sourire.

Bonjour, je me présente TORO. S’abstient de dire le pas BO.

Je voudrais la totale demoiselle. Je voudrais une Baignoires avec de l'eau chaude, une Table bien garnies, un Savon et un drap de séchage. Les 7 écus vont être suffisants ?

Il sort de sa poche 3 écus de sa poche et les glissent discrètement dans la main de la demoiselle.

Si c'est possible j'aimerais bien être seul dans la baignoire.

Il espère qu'elle n'a pas entendu ce qu'il a dit à Enguerranddevaisneau, quand on rêvasse on ne voit pas qui est dans les parages.
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Nolaine

Éclair transperçant son cœur... cette voix, qui a chaque fois lui faisait effet. Nolaine statufia son geste, et restant là nue, cachée par les vapeurs, espérant que ce soit suffisant. Sa tête brune se tourne doucement vers lui, le sourire figé.

c'est moi...

Elle relâcha ses épaules tout en se soufflant, l'instant de surprise était passé... de toute façon quoi qu'elle face, elle était prêt de lui dans la tenue d’Ève, et n'allait pas courir pour se cacher.

le seul dilemme... rester partir? Il ne fallu qu'une fraction de seconde à la jeune fille pour décider. Elle replongea la moitié de son corps dans l'eau chaude. doux frissons...

Je comprend pourquoi tu viens ici assez souvent...Comment vas tu?

Elle s 'était approché de lui, pour le distinguer un peu mieux, en ayant oublier sa pudeur.
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Enguerranddevaisneau

On daignait l’accueillir, enfin, et c’est de bonne grâce qu’il se saisit de sa bourse pour venir déposer les écus nécessaires sur le comptoir de la servante.

-Pour moi, dame, ce sera étuves publiques, savon et drap pour me sécher.

Le tout est dit, et c’est de son pas leste qu’il pénètre dans le bâtiment. Faisans fi des décorations simples et sans fioritures jonchant le lieu, il entre dans le vestiaire pour se dévêtir. Ainsi son abandonnée bottes, braies de lin, chemise de soie et cape doublée de fourrure. En simple chaisne, qu’il ne tarde pas à retirer, il se contemple dans le miroir qui lui fait face, admirant son corps hyalin est imberbe qui est le sien hormis l’épaisse toison brune qui entour son vit. Il avait fier allure, le muscle léger, et visible malgré le fait qu’il n’ait rien à voir avec un colosse. Il se savait beau nu, les muscles dessinés à la perfection, seyant ses cuisses, son buste.

Drap dans une main, savon dans l’autre, de son pas félin il rejoint l’eau bouillonnante du grand bassin où disserte un couple. Aucune œillade pour eux, il décide d’aller un peu plus loin avant de se laisser glisser agréablement dans l’eau salvatrice.
Et même là, il n’est guère seul. L’eau ruisselante sur son corps, il entre-aperçoit dans la vapeur une jeune femme, Blonde, Tournaisienne.

Sourire tandis qu’il brule ses courbes d’un regard acier.

-Damoiselle, si j’avais su que même les bains publiques recèlent de nymphes, je serai venu bien plus tôt encore.
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Eulaly_de_baylaucq

Tandis qu'elle est là, abandonnée à une totale volupté des sens, l'ouïe caressée par les clapotis de l'eau, l'odorat flatté par l'agréable parfum du savon, les yeux clos sur un imaginaire tout en légèreté, la peau drapée de la douce chaleur du bain, des voix se font entendre de-ci, de-là et le prénom de Nolaine, prononcé par une voix d'habitude bien moins affable, la fait revenir à une certaine réalité.

Nolaine et Kaël ? Ici tous deux ?
Quelle drôle de coincidence... Il aura fallu à nouveau qu'elle choisisse bien son jour.
Pas qu'elle ne les aimait pas. Nolaine était sa grande amie et, bien qu'il fût dur avec elle, elle avait du respect pour Kaël.
Mais une des raisons pour lesquelles elle était là se trouvait être le besoin d'être seule pour se ressourcer.

Elle décide donc de rester discrète. Toute enveloppée des vapeurs qu'elle est, ils ne la verraient pas.

Mais c'est une autre surprise qui survient en la visite près d'elle d'un homme dont le visage, bien que nappé de brume et coiffé de cheveux mouillés, lui dit bien quelque chose.
Elle ne s'attarde pas à chercher cependant car il lui ne perd pas de temps à détailler son corps nu.

Superflu la chemise ? Mouarf !

Citation:

Damoiselle, si j’avais su que même les bains publiques recèlent de nymphes, je serai venu bien plus tôt encore.

Eulaly se laisse glisser jusqu'à ce que l'eau arrive à son menton, ses bras se croisent sur sa poitrine, ses jambes se ressèrent instinctivement.

Je... euh... Je ne suis pas une nymphe...

Oui c'est idiot de le préciser. Elle ne pensait pas une minute qu'il pouvait croire qu'elle soit une divinité grecque. Mais toute gênée qu'elle est, si peu habituée aux manoeuvres de séduction aussi basiques soient-elles, elle n'a rien trouvé de plus intelligent à dire.
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Enguerranddevaisneau

A lui de dissimuler derrière sa main le sourire qui pointe insidieusement à la réponse de la jeune femme. Amusé, l’éphèbe l’est, d’autant plus que lui est totalement conscient de sa superbe. Après tout, n’était-t-il pas l’homme que le chaland aimait à comparer aux statues grecques représentantes d’apollon, unique beauté masculine de l’olympe.
Dés lors il se dresse, l’eau des bains cachant jusqu’à sa taille tandis que le reste de son corps est visible de la jeune femme, ruisselant d’eau, goutte qui parcourt agréablement sa peau, faisant naitre une légère chaire de poule chez le de Vaisneau.
Certes il aurait pu cacher la fine cicatrice qui courrait maintenant sur sa joue droite, en vain, car il avait appris avec le temps qu’outre l’enlaidir, elle ajoutait à son visage juvénile une maturité de bon aloi.
Le bel, voila tel qu’il était, et se savait tout bonnement conscient de cet atout. C’est pourquoi, souplement, il se glisse dans le liquide chaud, provoquant un léger ressac autour de sa carcasse tandis qu’il s’abime à rejoindre la jeune femme en quelques brasses régulières.
Un chuchotement rauque est poussé :

-Nymphe vous n’êtes peut-être pas, mais sans conteste vous en avez la beauté…

C’est dit alors que le carmin de ses lèvres vient caresser le lobe de la jeune fille, telle une promesse…
Il rit de son audace, lui qui n’a nulle peur, et s’éloigne imperceptiblement de son interlocutrice pour reprendre plus distinctement.

-Enguerrand de Vaisneau, pour vous servir, douce amie, quel est donc le nom de celle qui s’ébat ici-lieu avec grâce ?

Et d’apposer avec une douceur caressante une senestre blafarde sur l’épaule de la baigneuse.
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Eulaly_de_baylaucq

Toute embarrassée qu'elle est, elle ne peut néanmoins détacher son regard curieux et admiratif du torse ruisselant, glabre, si parfait qu'il semble sortir tout droit d'un livre d'images helléniques.
Elle en oublierait presque d'observer son visage, y jette un furtif coup d'oeil, mais revient vite au corps, restant là, totalement hébétée par la beauté et l'attitude désinvolte du jeune homme jusqu'à ce qu'il la rejoigne plus près encore.

Citation:

-Nymphe vous n’êtes peut-être pas, mais sans conteste vous en avez la beauté…

Cette phrase prononcée d'une voix bien plus masculine que ne l'aurait laissé présager sa vision d'avant, associée à la douceur et la sensualité des lèvres sur son lobe c'est... indescriptible.
Sans qu'elle puisse se défendre, un frisson délicieux la parcourt, ses seins se tendent, un noeud délicieux se forme dans son ventre vierge.
D'emblée, elle est ensorcelée, et, si elle se laissait aller à ses sensations, décuplées encore par l'état dans lequel elle se trouvait avant la rencontre, cet inconnu pourrait lui faire perdre sa virginité à l'instant, sans même qu'il n'ait besoin d'autres préliminaires, au mépris de toute convenances, de toutes les conséquences possibles et même du fait qu'ils ne soient pas seuls dans l'étuve.

Il rit et s'éloigne à peine, la laissant tout en émoi.

Jamais elle ne s'est sentie si désarmée, si désorientée. Il le sait, il en joue, elle le sent. Il la mène comme bon lui semble et pour l'heure, c'est un joli succès du messire.

Or il se présente. Avec beaucoup d'élégance certes, mais son nom frappe Eulaly comme une giffle.

"Enguerrand de Vaisneau ? Enguerrant le... le... Le quoi déjà ? de Quiou ? Celui dont on se moque le soir en taverne ?"

Cette fois-ci, c'est bien son visage qu'elle regarde et, lorsqu'il pose sa main caressante sur son épaule -geste qui lui arrache un dernier frisson érotique quand même-, elle se tend soudain et la repousse franchement, prenant pleinement conscience de la situation et, par là même, les rênes de ses pensées et de ses actes.

Mon nom est Eulaly de Baylaucq et je ne pense pas, messire, être votre "douce amie".
_________________

--Servante

La servante avait tout fait pour installer les deux nouveaux visiteurs comme il se devait. Ils avaient tout deux payé la somme due. Soucieuse du travail bien fait elle avait accompagné les deux hommes jusqu'au vestiaire. Les laissant prendre aise. Elle avait juste ajouté:

"Si vous avez besoin de quoique ce soit n'hésitez pas à faire appel à ma personne".

Ensuite elle s'était retirée à son travail.

_kael

Oui c'est bien Nolaine, la mystérieuse Nolaine. Cette fille sortie de nulle part qui un beau jour est venue à la rencontre de _Kael. Comme ça sans prévenir, sans crier gare. Il ne la connait pas encore bien mais leur relation évolue, petit à petit.

Nolaine a écrit:

Je comprend pourquoi tu viens ici assez souvent...Comment vas tu?

D'abord le FSF ne dit mot. Pas besoin, pour quoi faire.
Ensuite la conversation s'engage, n'en sort rien que des banalités quand ils sont interrompu par l'arrivée d'un nouvel individu qu'il ne connait pas.
Puis...

Eulaly_de_Baylaucq a écrit:

Mon nom est Eulaly de Baylaucq et je ne pense pas, messire, être votre "douce amie".

Elle est vraiment flanquée partout celle là!! Partout où il passe, elle est là. En taverne, à la forteresse, dans le bac à sable de la place publique et maintenant ici aux bains.
Au ton de sa voix il la sent légèrement importunée. Quoique...
Pour en être sûr il se lève, non sans avoir demandé à Nolaine de ne plus rien dire en lui posant son index sur la bouche. Il laisse alors apparaitre son corps meurtit par de nombreuses cicatrices à son amie et se dirige vers la voix d'Eulaly trainant le bas de ses jambes dans l'eau.

Lorsqu'il la rejoint, toujours debout:

"Toi ici? Je ne l'aurai jamais cru".

Il scrute son corps dénudé, n'en perd rien. Mais aucune réaction, des femmes il en avait vu, elle c'est encore une gamine.

"Tout va bien?"

Tourne son regard vers l'ombre de l'individu que l'on distingue à peine dans les vapeurs.

"Si tu veux Nolaine est là..."

Il lui montre la direction d'un geste de la tête et s'en retourne près de son amie.

Enguerranddevaisneau

Doucement il se crispe à la réaction de la jeune femme. Il savait son nom capable de faire bien des émules, mais à ce point, s’en était presque inquiétant. De fait, il reste impavide et baisse le regard vers l’eau bouillonnante, sourcils arqués, paupières closes. Soit, surement était-t-elle de la clique indépendantiste qui s’amusaient à le conspuer dans son dos mais qui ne tenaient pas trente secondes face à lui.
De hausser de nouveau l’acier de ses prunelles tandis qu’il la fixe, brulant.

-Vous ne l’êtes pas ? Vraiment ? Alors que votre corps me prouvait le contraire il y a une minute ?

Nul reproche, un simple constat des faits, et il ne passerait pas l’année à se défendre de choses qu’il exerçait en permanence, c’est pourquoi il se saisit du savon noir qu’il frotte énergiquement à sa peau, n’accordant aucun regard à la baigneuse.
Blessé ? Nul ne le savait, il n’acceptait simplement pas qu’on puisse le juger sur les on dit mal avisés. C’est d’ailleurs à ce moment qu’un géant tout en balafre se présente, super sauveur des étuves, qui vient s’enquérir de l’excitation de la blondine. Aucun regard pour lui, l’Ittre se fiche de sa présence, nullement impressionné qu’il est. De fait, c’est pourquoi il reprend pour Eulalie, une fois le guerrier partis :

-Oui da, rejoignez les séance tenante Eulalie, il semblerait que ma compagnie ne sied guère à une jeune fille de votre acabit. La bonne journée.

Et de tourner le dos à la jeune damoiselle. Tout était dit.
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Toro

TORO suit la demoiselle jusqu'au vestiaire de très près.

Citation:

"Si vous avez besoin de quoique ce soit n'hésitez pas à faire appel à ma personne".

Toro ne lui répond pas, il lui sourit en hochant la tête... Il enlève le peu de vêtements qu'il porte sur lui, mais garde son casque sur la tête. Il tient à son casque, il ne voudrait pas qu'un vilain vole son casque dans les vestiaires.

Il arrive dans la grande salle ou il y a un peu de monde dans au grand bain collectif. Imaginez un homme nu avec un casque à corne sur la tête, TORO ne passe inaperçu en longeant le grand bain...Il voit Enguerranddevaisneau très près de la jeune fille qui dessine bien, un petit sourire en leurs directions et se dirige dans un coin de la salle ou se trouve des baignoires individuelles.

Voyant une baignoire ou il y a une bonne eau bien chaude TORO se glisse dedans en fermant les yeux après avoir posé le drap et son casque. Il n'a pas poussé le grand rideau qui l'aurait isolé, ce que TORO voulait c'est d'être seul dans son eau, pas être à l'abri des regards... Il se frotte de la tête jusqu'aux pieds comme un malade, il a envie de chanter tellement qu'il est bien dans cette eau bien chaude, mais se retient...
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Nolaine

Index sur les lèvres, non elle ne dira mots. Ses yeux caressèrent le corps qui se dévoila devant elle, un corps d'homme, les cicatrices n'en rendait que plus viril cette sculpture grecque...

D’où elle était, Nolaine pouvait assister à la scène comme un spectacle d ombres chinoises. Presque attendrie par cet instinct protecteur de kael envers la jeune Eulaly.

Puis il revint au prêt d'elle...
C'est alors que la jeune femme posa sa main sur la joue de son ami, et furtivement la lui caressa, geste intime, affectueux, et plein de sens. Ses brulures à ses paumes, faisaient qu'elle ne touchait que très rarement les gens... Honte ou peur... un peu des deux peut-être.

Nolaine n'avait pas besoin de parler, très souvent on pouvait savoir ce qu'elle pensait dans son regard ou ses gestes.
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Eulaly_de_baylaucq

Sa chair l'avait trahie. C'était certain. Il n'y avait pas grand-chose à ajouter. D'ailleurs, si sa tête a repris ses esprits, son corps est encore tremblant d'ardeur.

Elle évite donc soigneusement de croiser son regard, n'essayant de penser qu'à son nom. "Enguerrant de Vaisneau. C'est Enguerrant de Vaisneau !"

Elle n'est pas fière la damoiselle. Jamais il ne faudrait que les siens n'apprennent rien ce qu'elle aura pu ressentir sous les caresses hardies du jeune homme dont ils ont si peu haute opinion.

Comme il se lave sans la regarder maintenant, elle souffle deux secondes. Oui mais deux secondes seulement car c'est un Kaël ne cachant rien de sa nudité qui se dresse maintenant devant elle et l'examine sans pudeur aucune.

Citation:

"Toi ici? Je ne l'aurai jamais cru".

Ah ben çà ! C'est quand même bien lui qui lui avait presque donné l'adresse en vantant les bienfaits des bains !
Impatiente qu'il s'en aille, elle acquiesce de la tête à la question du "Tout va bien ?", répond "Cà ira merci", lorsqu'il lui confirme la présence de son amie et le regarde s'en aller soufflant de soulagement de n'être plus reluquée et de ne plus avoir à subir la vision de son instructeur à poil.

Citation:

Oui da, rejoignez les séance tenante Eulalie, il semblerait que ma compagnie ne sied guère à une jeune fille de votre acabit. La bonne journée.

Elle ne répond pas, profite simplement qu'il tourne le dos pour sortir fissa ses jolies fesses rondes de l'eau et s'enrouler dans sa serviette.

Ah çà ! Elle se souviendrait de sa première fois aux bains !
Finalement, elle en sortait plus tendue qu'elle y était entrée.

La prochaine fois ce serait petite étuve et chemise fermée, ne serait-ce que pour la protéger d'elle-même.
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--Orane

Elle ne traînaît jamais loin des bains la catin. Du monde, des corps nus, donc argent facile.
Pourtant elle sait qu'elle ne peut pénétrer en ces lieux mais elle laisse une partie de ses gains à la servante. Echange de bons procédés.

Pleine de grâce, et completement nue elle fait son entrée dans la salle de la grande étuve. Elle croise une jeunette emmitouflée dans sa serviette qui d'un pas rapide quitte les lieux. "Encore une pucelle effrayée" se dit-elle.

Entrée dans l'eau chaude, déplacement langoureux de nymphe, regard autour d'elle.
Là, un homme!! Son visage laisse traduire un petit agacement. Ce sera Lui.

Elle contourne sa proie pour le plus discretement du monde arriver juste derrière Lui.
Orane écarte les jambes et se colle contre le dos de l'homme.

"Un peu tendu n'est-ce pas? Pour pas grand chose je peux t'aider à passer un bon moment..."

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[RP] Les étuves ou les bains flamands