Jacquot_
Depuis la mort du fossoyeur, le cimetière derrière léglise partait à vau-leau. Lendroit était couvert dherbes folles, les pierres se garnissaient de mousse, et les vivants ne pouvaient plus trop entrer se recueillir auprès des sépultures de leurs proches, de peur de trébucher et de se retrouver dans un trou pas encore bouché
Ses cochons se portant bien, son travail au verger ne lui prenant pas plus de temps que ça, Jacquot décida de remettre le tout en état. Les fidèles enterrés ici méritaient encore quon sen occupe. Les autres aussi, dailleurs. Il navait demandé lavis de personne, mais il se disait que de toute façon, personne ne le blâmerait Cest le genre dinitiative qui ne change pas la vie des gens. Leur mort, peut-être, mais sinon
Bon. Bref. Il le fit.
Le diacre entreprit donc de le remettre en état, ce qui lui prit deux jours. Il dégagea les allées de leurs herbes, tailla deux trois haies qui encombraient le passage Deux gamins des rues lui donnèrent un coup de main à partir du deuxième jour. Ils disposèrent des graviers sur lallée centrale afin de ralentir les avancées végétales, et ratissèrent les allées secondaires pour faciliter laccès aux tombes. Le tout était gelé, humide, évidemment... ce qui ne facilitait pas la tâche. Les trois se réchauffaient de temps en temps dans la nef, avec de la tisane.
Une fois tout ce travail abattu, Jacquot remercia les deux gamins en leur payant un gueuleton à la Bonne Chope. Il entreprit le lendemain de remettre en état les pierres des défunts. Travail long et fastidieux : la mousse envahissait les interstices gravés, du gel s'était glissé dans des fentes des pierres... et y aller en force menaçait donc deffacer les traces Et ça la foutrait mal pour la postérité. Cest donc avec délicatesse et patience -d'aucuns disaient maniaquerie-, armé dun petit grattoir et du registre des décès de lEglise, que le clerc entreprit laffaire.
(hrp : je cherche un moyen de faire un outil simple où on aura une carte du cimetière et les noms des défunts sur une pierre tombale si ya des bidouilleurs de code dans le coin
En attendant faites vous plaisir, le cimetière est ouvert!)
Ses cochons se portant bien, son travail au verger ne lui prenant pas plus de temps que ça, Jacquot décida de remettre le tout en état. Les fidèles enterrés ici méritaient encore quon sen occupe. Les autres aussi, dailleurs. Il navait demandé lavis de personne, mais il se disait que de toute façon, personne ne le blâmerait Cest le genre dinitiative qui ne change pas la vie des gens. Leur mort, peut-être, mais sinon
Bon. Bref. Il le fit.
Le diacre entreprit donc de le remettre en état, ce qui lui prit deux jours. Il dégagea les allées de leurs herbes, tailla deux trois haies qui encombraient le passage Deux gamins des rues lui donnèrent un coup de main à partir du deuxième jour. Ils disposèrent des graviers sur lallée centrale afin de ralentir les avancées végétales, et ratissèrent les allées secondaires pour faciliter laccès aux tombes. Le tout était gelé, humide, évidemment... ce qui ne facilitait pas la tâche. Les trois se réchauffaient de temps en temps dans la nef, avec de la tisane.
Une fois tout ce travail abattu, Jacquot remercia les deux gamins en leur payant un gueuleton à la Bonne Chope. Il entreprit le lendemain de remettre en état les pierres des défunts. Travail long et fastidieux : la mousse envahissait les interstices gravés, du gel s'était glissé dans des fentes des pierres... et y aller en force menaçait donc deffacer les traces Et ça la foutrait mal pour la postérité. Cest donc avec délicatesse et patience -d'aucuns disaient maniaquerie-, armé dun petit grattoir et du registre des décès de lEglise, que le clerc entreprit laffaire.
(hrp : je cherche un moyen de faire un outil simple où on aura une carte du cimetière et les noms des défunts sur une pierre tombale si ya des bidouilleurs de code dans le coin
En attendant faites vous plaisir, le cimetière est ouvert!)