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[RP]Le cimetière

--Le_gamin


Le soir et la fraicheur tombaient peu à peu sur la ville, le ciel était plus sombre que clair mais le jour n'avait pas encore dit son dernier mot.

C'est par cette soirée comme les autres que Le Gamin avait décidé une fois de plus de quitter le domicile parental. C'est qu'le père était encore en taverne et qu'il avait la main lourde quand il rentrait, la vieille mère, elle, se préparait à reçevoir sur la tronche une nouvelle fois à la rentrée du mari saoulard.

Pas envie d'entendre crier la marâtre comme une vache qu'on égorge, alors il fait l'mur le ptit.

A défaut de n'pas pouvoir boire ou au risque de tomber sur le vieux à la taverne, c'est selon, y'avait pas des masses de jeux l'soir à Tournai pour un gamin d'onze ans. Tourmenter les chiens errants en leur lançant des cailloux était le sport national en journée, aut' chose que la soule tient... mais l'soir il était difficile de trouver un d'ces copains d'jeux à quatre pattes.

Ce soir Le Gamin avait décidé d'explorer le cimetière, parrait qu'on peut y trouver des trucs à r'vendre si on creuse un peu. Faisait presque nuit et on y voyait pas loin devant soi.
Mouai!!! Il était quand même pas rassuré d'être là, toujours à r'garder autour de lui à chaque bruit. En plus si l'vieux Ichabod l'attrapait, il était capable d'le mettre en terre vivant.
Soirée pas fructueuse pour un sou, rien à r'vendre au marché le lendemain. A l'heure qu'il était il pouvait rentrer le môme, la mère avait certainement fini de beugler et devait être sonnée, quand au vieux il devait dormir rond comme une queue de pelle avec le sentiment du devoir accompli.
Quittant donc les lieux à pas de loup, Le Gamin glissa sur de l'herbe humide qui subsistait au bord d'une fosse fraîchement creusée. Ni une, ni deux, pas le temps de dire ou de faire quoique se soit il se retrouva le cul dans la terre au fond du trou (ça l'changait pas des masse fallait dire).
Pas moyen de remonter, trop petit. Là il avait les chocottes, les larmes lui montèrent aux yeux. Il était courageux mais ça avait ses limites. Quand même, onze ans c'est jeune pour mourir de peur!!! Alors il cria, cria encore et encore espérant que quelqu'un l'entende dans la nuit qui était maintenant tombée de tout son drap noir.


"A l'aiiiiide, a l'aiiiiiiiiide...!!!!"
--Fifi
Une journée de plus à errer dans les rues de la ville en quête de services à rendre pour se nourrir. Cette journée ne fut pas des plus fructueuse, on dirait bien que les Tournaisiens n’avaient pas besoin d’un gamin des rues pour leurs affaires. Mais Fifi, débrouillard par obligation, avait tout de même réussi à trouver un morceau de pain rassis pour le dîner.

Le ciel s’assombrissait peu à peu et il lui fallait encore trouver où dormir. En cette fin de saison chaude, dormir sous un porche ou dans le parc n’était pas suffisant, les nuits devenaient de plus en plus fraîches et le temps pouvait tourner à la pluie sans prévenir dans les contrées du nord.
Mais Fifi avait ses petites habitudes, il connaissait la ville comme sa poche et les endroits tranquilles n’étaient pas rares. Depuis quelques années il avait prit pour habitude de dormir dans un caveau délaissé au fond du cimetière. L’endroit n’était pas des plus gais, surtout la nuit venue mais au moins, il serait au sec et risquait peu d’être dérangé.

C’est fatigué par le manque de nourriture et une journée difficile qu’il entra dans le cimetière tout en grignotant son pain rassis. Il faisait noir maintenant et seules quelques bougies posées sur les tombes récentes éclairaient légèrement les allées du cimetière. Trouver son chemin dans ce lieu, de nuit, n’était pas si simple, à tout moment on risquait de se prendre les pieds dans une racine ou même une tombe. C’est à tâtons que Fifi avançait dans les allées du cimetière qui le mèneraient à son abris pour la nuit.

Un bruit sourd le fit sursauter. Des bruits, ce n’est pas ce qu’il manquait la nuit venue. Les rongeurs sortaient ainsi que leurs prédateurs. Mais ce bruit la ne semblait pas venir d’un animal, c’était autre chose. Y avait il une autre personne dans le cimetière ? Fifi se cacha derrière une stèle, plissant les yeux pour tenter de voir dans la pénombre. Un cimetière, la nuit, pouvait être un haut lieu de danger. Autant le jour les amoureux et autres promeneurs s’y rendaient, que la nuit c’était plutôt le repère des vagabonds, brigands et autres personnages souvent mal intentionnés.
Bien caché, à ce qu’il croyait, et attentif, Fifi n’eut pas longtemps à attendre avant d’avoir une réponse sur la provenance de ce bruit.


"A l'aiiiiide, a l'aiiiiiiiiide...!!!!"

Une voix de gamin, sans aucun doute. Personne d’autre mais il fallait rester sur ses gardes. Soit le gamin c’était fait mal soit il se faisait agresser par on ne sait qui…
C’est a pas de velours que Fifi se dirigea vers l’endroit d’où venaient les cris, faisant très attention à ne faire aucun bruit. Guidé par les cris, il arriva devant une fosse, repérée grâce a la différence de ton que le trou créait. Le gamin s’agenouilla et pencha la tête au dessus du trou.


T’es là d’dans ? Mais comment t’as fait pour tomber là ?
--Le_gamin
--Fifi a écrit:
T’es là d’dans ? Mais comment t’as fait pour tomber là ?




Alors qu'il espèrait voir un grand le sortir de là, quelle ne fut pas la stupéfaction de Gamin de voir un autre... gamin. Il faisait nuit et comme lui il était là dans ce cimetière. Il reconnu un garçon avec qui il jouait à courser les cabots.

"Que fais-tu là?? Tu pourrais m'aider à sortir d'ici 'fin si t'es pas trop ptit..."

Gamin renifla une bonne grosse fois et s'essuya les yeux avec sa manche, pas question qu'on le voit pleurer.
--Fifi
Le trou était profond et le gamin…ben pas très grand… Il se serait passé la même chose en plein jour, Fifi se serait certainement moqué de son camarade de jeu avant d’aller trouver quelqu’un, peut être le fossoyeur, pour l’aider à le sortir de là. Mais en pleine nuit, les choses étaient différentes, outre le fait que l’endroit était désert, pour peu qu’il ne le soit pas, le danger était grand.

Citation:
"Que fais-tu là?? Tu pourrais m'aider à sortir d'ici 'fin si t'es pas trop ptit..."


Fifi regarda autour de lui avant de répondre au gamin.

Bouges pas, j’vais t’aider.

Comme s’il pouvait bouger, coincé dans ce trou… Fifi, sans plus de réflexion, s’allongea sur le ventre, buste a moitié au dessus du trou, jambes écartées pour avoir le plus d’appuis possible afin de ne pas basculer, main gauche tenant la pierre de la tombe voisine et le bras droit en direction du piégé.
La position n’était pas des plus confortable mais semblait sécurisante, le gamin n’avait qu’à s’accrocher au bras de Fifi pour que celui-ci le hisse hors du trou et le tour était joué.


Attrapes ma main, j’vais t’sortir d’là
--Grassouillette
Après avoir été en taverne, boire ses quelques blanches habituelle, grassouillette s'en retourna comme elle pouvait chez elle.
Titubant comme à son habitude, et ne sachant pas ou elle se trouvait, elle entendit du bruit qui lui était inconnu.
Malgré son ivresse elle avait toujours eu l'oreille très fine, c'est ce qui parfois la sauvait de certaines situations.

Elle se dirigeât vers les bruits qu'elle entendit et vit un gamin pencher, au dessus d'un trou, qui tendais le bras , comme pour attraper quelque chose.


Alors gamin s'écria t' elle que fais tu ainsi pencher sur ce trou ?

Elle s'avança et vit un autre gamin qui tendait sa main pour pouvoir sortir du trou, attend j'arrive vais t'aider gamin.
Malgré sa soulerie elle, était encore capable de voir et savait bien ce qu'elle faisait, elle tendit un bras et dit au gamin qui était dans le trou de l'attraper.


Voilà, tiens ma main et je te tire pour te sortir de la avec ton ami.

Après avoir aider ces mômes, grassouillette s'en allait, la nuit était tombée et, elle avançait, comme elle le pouvait, elle qui connaissait le cimetière par cœur.
Soudain, ses pieds cogna quelque chose qu'elle ne pouvait définir, elle tomba dessus et chercha à tâtons, pour sentir ce que cela pouvait être, étant donner que le nuit fut là, elle sentis un corps, et sursauta.


Ben dit donc l'ami drôle d'endroit pour dormir lui dit elle, elle le secoua assez fort pour qu'il se réveilla, mais rien ne fit .

C'est alors qu'elle se rendit compte qu'il était mort. Elle en avait déjà vu de tout dans sa vie sauf ce qui se trouvait à ses pieds en ce moment, ce qui la fit dessoûlée d'un coup.
Elle ne voulait surtout pas d'ennuis, elle en avait assez comme cela et se dit qu'elle le laisserais pour la nuit.


De toute façon mon gars dans l'état ou tu es tu ne risque plus d'aller loin, et en plus tu es au bon endroit pour ta dernière demeure.
Je préviendrait le fossoyeur demain, pour qu'il puisse te mettre dans le trou. Sur ce elle s'en alla , ne voulant pas trainer ici.
Henriderubempre
Le grand gaillard sortait certainement d’une taverne de la place de Tournai et gagnait lentement l’église de la ville lorsqu’il passa devant le cimetière de la ville. Il s’arrêta alors quelques instants devant les grilles et scruta l’activité qui y régnait. Comme on pouvait s’y attendre, rien d’original à signaler : une veuve qui pleure son tendre tombé au combat, un fossoyeur qui vaque à ses occupations, un jeune couple se recueillant sur la tombe de leur enfant mort de la variole …

Pour une raison tout à fait obscur, il poussa alors la grille pour pénétrer dans le cimetière et commença à errer entre les tombes comme une âme en peine en détaillant les noms de leurs résidants et la manière dont elles étaient entretenus. Quelques riches familles de notable ou de noble s’étaient d’ailleurs fait construire de véritables mausolées lorsque ces derniers n’étaient pas sur leur propriété.

Quelques pierres tombales attirèrent parfois son attention : des enfants, des jeunes dans la force de l’âge, des destins brisés … Pourquoi tant de malheur chez ceux qui ne le méritent pas ? C’était une excellente question que ses erreurs de méditation n’avaient pas encore su résoudre.
Idiotemariote
Depuis longtemps je n'avais pénétré dans ce lieu depuis sa mort et j'avais une soudaine envie de crier haut et fort ma rage de l'avoir perdu !

De son guêt sournois, de ce frisson qui reste derrière vous, dans la chair, dans le coeur, j'ai senti cette chose inexprimable, affreuse...comme des bêtes invisibles la Mort fouille, mord, creuse. Que l'air est bleu, le soleil calme, l'eau si fraîche et quoi qu'on dise, son déguisement n'est que souffrance foudroyante et tenace. Je vous vois à l'instant comme un pêché de m'avoir fauché un être cher, comme une offense. Dans son droit, elle s'exprime puisque la vie est là si simple en apparence avec le vent qui pousse.

Faut-il ces corps vaincus, ces esprits las parce qu'on vous rencontre un jour ou croire en un Honneur candide et sain ? Le plus secret chemin d'herbe folle permet de fuir ou d'oublier vos rires stridents et je vois au fond de ce miroir embué votre pâleur et je ne peux m'y habituer !...

Mes larmes ne cessaient de couler, j'élogiais encore une fois l'endroit où il reposait et repartais sans me retourner...
--Ichabod_le_fossoyeur


BOUM BOUM BOUM!!!!

Mais qui donc pouvait bien venir tambouriner à la porte du fossoyeur si tôt le matin?? Ichabod s'extirpa le plus difficilement du monde de sa paillasse.

"Mouaiiii j'arrive" marmonna t-il péniblement.

Il enfilla vite ses braie et sa chemise pour enfin ouvrir la porte. Sur le pas de celle-ci se trouvait une dame grassouillette. Elle venait l'informer que hier soir en se promenant dans le cimetière elle était tombée sur un mort, et qui plus est pas enterré.
Bon... Y'avait pas urgence hein il n'allait pas aller bien loin, mais il était clair qu'il fallait faire quelque chose, le mettre en terre par exemple....
--L_ombre_


Elle court, elle court...

Elle passe par ici, y repassera...

Besoin de temps, besoin d'argent, besoin d'ossements, faut-il pour autant profaner ?

Réflexion, changement, besoin d'air...

Elle repassera...
--Ichabod_le_fossoyeur
[De retour au cimetière avec Keewy, après avoir été au poste de police]



Accompagné du lieutenant de police de la ville, le fossoyeur entra en son fief funèbre. C'est ici qu'il se sentait le mieux, sa petite escapade bien nécéssaire en ville l'avait un peu troublé, il ne se rendait que très rarement là-bas où les gens n'aimaient pas trop le voir.
Pour faire son marché, il envoyait un gamin acheter les vivres dont il avait besoin, en échange il lui faisait grâce d'un écu ou de quelques deniers.
Bien vite cette histoire de macchabée inconnu résolue, qu'il puisse retourner à ses affaires courantes.


"Voyez lieut'nant, voici l'cadavre dont j'vous parlais. Je n'connais pas le gaillard et vous l'avez djà vu en ville??
A vot' avis l'mort de quoi?
Sinon j'fais quoi avec, j'peux l'mettre en terre??"
Keewy
Keewy avait suivi le fossoyeur jusqu'au cimetière sans piper mot tout le long du chemin, mais dans sa tête ses neurones se bousculaient au portillon jvous ldis

Elle n'avait jamais vu de cadavres à part des chopes vides jetées à travers la taverne, m'enfin là un vrai de chez vrai, un humain didjiu jamais vu , elle n'était guère pressée d'y arriver en tout cas

La lieutenant se sentait plus ou moins rassurée, accompagnée du fossoyeur, il serait là pour la relever si elle défaillait , m'enfin elle tombe pas comme ça lfruit hein
Elle se demandait pourquoi le fossoyeur avait choisi ce travail, est ce par vocation ou bienpar nécessité, la tranquillité? car il doit en voir des vertes et des pas mures, heu jdirais plutôt des biens cuits. Elle lui poserait la question plus tard

Ichabod l'emmena vers le macchabée

Citation:
"Voyez lieut'nant, voici l'cadavre dont j'vous parlais. Je n'connais pas le gaillard et vous l'avez djà vu en ville??
A vot' avis l'mort de quoi?
Sinon j'fais quoi avec, j'peux l'mettre en terre??"


Keewy s'approcha un peu plus et dévisagea l'homme étendu sur le sol

Ba pour sur , il me dit rien, jl'ai jamais vu auparavant mais j'aurai préféré rien que pour contacter sa famille et en savoir plus
Mais qu'est ce qu'il fout là, il pouvait pas mourir chez lui tranquillement que de se dépêcher de réserver son trou?
Pour moi il n'est pas mort naturellement, pour cela qu'il faudrait peut être qu'un ancien de la ville vienne on aurait peut être plus de chance de savoir qui c'est nan?

Ben de toute façon, il peut pas rester là aux yeux de tous, faudrait quand même le mettre sous terre, m'enfin avant, jvais faire esquisse de son portrait, au cas où quelqu'un se manifeste pour une disparition

Keewy regarda le fossoyeur
Dites jpeux vous demander un service?
Pouvez vous lui faire les poches, peut être qu'on trouvera quelque chose sur lui d'intéressant qui sait


La lieutenant pris dans sa besace un parchemin et un fusain et commença à dessiner le visage de l'homme
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Thealie
Théalie était venue fleurir les tombes de quelques personnes qu'elle avait apprécié ne serait ce qu'un moment ainsi qu'entretenir un peu l'endroit ou ils reposaient.
Elle vit au loin le fossoyeur et Keewy penchés sur une forme.
Elle se demandait ce que la lieutenant pouvait bien faire ici, à priori elle n'était pas la pour une visite de courtoisie.
Elle s'approcha donc et plus elle s'approchait plus elle avait une mauvaise impression.
Quand elle fut assez près elle se rendit compte que la forme était un cadavre.

Elle ne put retenir une exclamation qui sortit de sa bouche à la vue de cette personne morte :


Par Aristote !

Puis se reprenant elle mis sa main devant sa bouche tandis que son regard indiquait clairement l'étonnement et la peine qu'elle éprouvait devant un tel spectacle. Elle ne pu s'empêcher de poser une question à Keewy, une fois son calme quelque peu retrouvé.

S'agit-il d'un meurtre ? Devons nous nous méfier en nous promenant dorénavant la nuit ?


Elle pensait à la petite Elise qui parfois se baladait seule, ou encore aux petits nouveaux qu'elle prenait sur son aile. S'il y avait un meurtrier à Tournai il allait falloir se méfier et plutôt deux fois qu'une.
--Ichabod_le_fossoyeur
Keewy a écrit:
Pouvez vous lui faire les poches, peut être qu'on trouvera quelque chose sur lui d'intéressant qui sait.




Le fossoyeur s'exécuta sans dire mot. Il se pencha vers le corps inerte et mis une main dans une des poches du malheureux... Rien. Il retourna ensuite le cadavre pour fouiller sa deuxième poche, un de ses bras s'affala aux pieds de Keewy, il lu sur le visage du lieutenant du dégout et un peu de peur.

"Vous en faite pas, il pourra pas vous faire grand chose va..." dit Ichabod amusé.

Dans la deuxième poche il ne trouva rien non plus.
Puis un cri...
C'était Théalie qui venait d'arriver, elle avait l'air boulversée par ce qu'elle avait sous les yeux.
Ichabod voulu répondre à la question de la dame, mais il n'en fit rien. C'était au lieutenant de répondre, puis ça ne servait à rien d'affoller la populasse pour ce qui devait être un règlement de compte entre brigands, ça arrivait quelques fois dans les cimetières. Ces crapules étaient à l'abrit de tous regards une fois la nuit tombée, d'ailleurs dès que le noir du soir tombait les cimetières n'étaient plus les lieux mystiques et agréables du jour, ils devenaient le théâtre et le terrain de jeu de comploteurs en tout genre, de vieillards lubriques, et de vils brigands sous les hurlements lamentables des loups.


"Rien dans les poches!! Il a dû êt' détroussé par son agresseur. Dès qu'vous aurez fini son portrait j'irais l'mettre dans la fosse commune. De vot' côté vous reste plus qu'à afficher vot' croquis dans vot' bureau".
--Ichabod_le_fossoyeur


Le bel automne et toute ses couleurs passait et l'hiver gagnait chaque jour un peu plus sa bataille, les arbres étaient quasi nus pendant que les sentiers du cimetière ressemblaient à de grands tapis orangés.
Aussi, la fête de la Toussaint était passée et le cimetière regorgeait de toute sortes de fleurs.

La mauvaise saison approchait donc, ce qui signifiait plus de travail pour le fossoyeur, les plus fragiles ne tiendraient plus bien longtemps tandi que les plus vieux toussaient certainement déjà, quand aux jeunes enfants on verrait bien vite les plus solides.
Ichabod avait pris de l'avance, durant l'été il avait déjà creusé quelques trous, d'ailleurs un jour ou plutôt un soir deux gosses étaient tombé dedans.Il avait préparer des fosses afin de ne pas être submergé par le travail pendant l'hiver, de plus la terre était plus dure à creuser car froide, et parfois gelée en cette saison.

Ainsi la vie, en ce lieu dédié aux morts, continuait paisiblement. A la connaissance du fossoyeur, l'histoire du macchabée inconnu n'avait pas (encore?) trouvé son épilogue et les rares tournaisiens qui animaient le cimetière venaient de temps à autre se recueillir...
--Les_vieux


La fête des morts était passée et l’Bourru avait pas eu vraiment envie de se mêler a la foule des gens venus fleurir les tombes. Il préférait des jours de semaine quand tout un chacun se pressait a la lice voir les younch faire montre de leur force ou adresse. Au moins comme ça il avait la paix et personne le verrai v’nir faire ses génuflexions. C’est qu’il a une réputation a t’nir l’vieux

Un coup d’œil a gauche, un autre a droite voir si personne le suivait ou pire si ses compagnons d’bancs l’voyaient pas. Appuyé sur sa cane, bon pied , bon œil il navigua dans les allées ; s’éloigna des tombes fleuries et entretenues pour le fond du cimetierre.


Tient… on a préparé nos tombes…. Héhé il peut creuser l’fossoyeur, pas d’main la veille qu’on pass’ra l’arme a gauche… Bougonna t il

A l’opposé de l’église mais en terre consacrée tout de même il s’approcha d’une stèle abandonnée :

T’es mort comme t’as vécu toé : dans l’indifférence générale… même maint’nant tout l’monde s’en fout t’a tombe. P’être pour ça qu’j’t’aime ben.



Il se pencha, déposa une bougie allumé devant la dalle sculptée, bougonna deux ou trois prières puis s’en fut comme il était v’nu : en silence et presque en catimini
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