Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 8, 9, 10   >   >>

[RP]Le cimetière

Idiotemariote
Pour ta mémoire ma petite Elise...



Mon coeur se débat, je voudrais tant que ce ne soit pas elle, j'ai des sueurs froides, mon pas se fait chancelant et je m'approche de son cercueil, elle semble dormir tout près de son Doudou. Sa longue chevelure entoure son visage au teint pâle, elle est si belle.

Mon baiser vient se poser sur sa joue et je lui souffle dans le creux de l'oreille "mon ange tu veux du lait et une part de gâteau ?", mais son silence arrache en moi des larmes de tristesse. Mon regard retrouve sa quiétude d'autrefois lorsqu'elle dormait à mes côtés l'âme en paix.

Elle repose paisiblement dans ce cercueil de bois tissé de satin blanc, sa robe blanche lui donne l'allure de la jeune mariée qu'elle fût près de son Namoureux, le Dieu Theo.

En la regardant, là sans vie, je me dis qu'elle a rejoint la maison du monsieur qui vit dans le soleil, elle qui ne voulait pas grandir, JAMAIS, elle ne connaîtra pas la vie compliquée des adultes.

Tout semble irréel et si magique à cet instant, ta présence est si forte que le sol se recouvre d'un parterre de fleurs.

Je t'ai crue immortelle et voilà que tu vogues là-haut tout près des étoiles alors je lève les yeux au ciel comme les grands et je te souris car c'est comme ça que tu as toujours voulu nous voir.

Repose en paix mon ange...
Thealie
Théalie suivait de près Mariote, Elise n'était plus mais elle demeurerait toujours dans nos coeurs.
Elle, la petite si mignonne, si gentille, la petite princesse au doudou apprivoisé...
Qui serait la pour lui faire retrouver son âme d'enfant ? Qui viendrait se blottir dans ses bras et jouer avec ses cheveux ?

La vie est cruelle et grandir est en soi même cruel. Avait-elle pressentie à quel point l'âge adulte était dur ?

Mais il ne fallait point songer à cela, elle avait rejoint Dieu, elle était maintenant tranquille et fillette pour l'éternité.
Les larmes n'arrivaient pas à couler et c'est même le sourire aux lèvres comme Elise aimait la voir que Théalie déposa un Tournesol près de son petit corps.

Le fleur du soleil pour un rayon de soleil.
Etiennedefrance
etienne arriva un peu après théalie.il regarda elise dans sa jolie robe blanche il regarda cette fille qui considérait comme sa propre fille .Elle semblait sourire a jamais cette petite fille qui autre fois était pleine de vie.

Bonjour ma belle .Tu ne connaitras jamais la dure vie d'adulte toi qui savait donner le sourire au plus dépressif.Nous pn'avons pas eu le temps de faire tout ce que nous voulions faire ensemble mais sache que e ne t'oublierais jamais mon .Tu etais le rayon de soleil de ma vie . J'espère qu'on s'occupe bien de toi là haut.Tu ne mérite pas cette mort.Doudou va s'ennuyer tout seul dans ta tombe.adieu ma belle on se retrouvears plus tard au paradis.

il sourit comme elle aimait le voir .puis il déposa un autre doudou dans sa tombe et léva es yeux au ciel sans empécher une larme de couler sur sa
joue et tomber sur sa joue.après une derniere caresse sur le visage d'élise il s'en alla rejoindre thea et mariote
--Ichabod_le_fossoyeur


Les allées du cimetière étaient recouvertes de feuilles tombant des arbres presque nus.
Depuis la mort de la Comtesse Léalie de Clairambault un grand vide était laissé à Tournai que seule les bourrasques de vent froid remplissait. Les villageois étaient devenu plus fatalistes et plus aigris, quoique c'est aussi la saison qui voulait ça.

Le fossoyeur était presque seul dans son cimetière, il ratissait les feuilles mortes pendant que le vent et la pluie venaient lui fouetter le visage. Les lieux devaient être à la hauteur de la réputation de Léalie de Clairambault: Etincellant.
Son enterrement était pour bientôt.
Il y avait juste un vieux qui venait se recueillir, Ichabod lui adressa un signe de la tête et un clin d'oeil.

Une tombe venait d'être fleurie, une disparition bien triste et toujours douloureuse celle de perdre un enfant.
A côté du tournesol bien étrange à cette époque de l'année se trouvait un objet tout burlesque. Le fossoyeur hésita à s'approcher du bidule, il n'avait jamais rien vu de pareil auparavant. Afin de s'assurer de l'inoffensivité de la chose il la pointa avec son rateau... Pas de réaction.
Toujours avec méfiance et avec l'aide de son outil, Ichabod se saisit de l'objet curieux. D'un coup il le transperça. Ensuite il l'enmena et le jetta dans la fosse commune.
Ca lui avait fichu une trouille bleue au fossoyeur... D'ailleurs pour se remettre de ses émotions un petit coup d'absinthe ne lui ferait pas de mal.




Pas de HRP dans le RP,
Communiquez entre vous par mp si besoin

Ghost Rider
Zeliejeanne
Zélie arriva serrant très fort la main de Sly dans la sienne.
Elle s'approcha de ce petit espace déja fleuri. La douleur qu'elle ressentait était immense et lui nouait la gorge.
Incapable de parler, elle s'agenouilla et pria le Trés Haut en silence.
Puis elle trouva la force de dire :


Tu seras toujours avec moi Lisou, dans mon coeur, la petite fille si blonde, si chipie, que j'aime tant.

Elle éclata en sanglot, se releva incapable d'en dire plus et se blottit dans les bras de Sly.
Slystaline
Sly et Zélie entre main dans la main dans le cimetière.
Pour la première fois depuis bien des années, Sly pleure. Zelie en larme se blottit contre son épaule, il lui murmure "sois forte mon ange", trouvant ses propres mots dérisoires face à toute cette tristesse.

Il se penche devant l'endroit ou repose la petite Elise.
Il se dit qu'il lui avait promis d'apprendre à lire, à écrire, il se rend compte qu'il n'aura jamais l'occasion de respecter sa promesse et se sent coupable pour ça.
Il se rappelle le rire d'Elise, son espièglerie, sa façon de sauter sur les genoux de ses amis.
Il se souvient de la fois où elle avait dormi chez eux, comme elle était touchante les paupières fermés, son pouce dans la bouche.
Il croit encore entendre sa voix fluette expliquer que quoi qu'il advienne, les adultes ne devaient pas oublier de garder l'esprit et la joie de l'enfance dans leurs actes et dans leur quotidien. Il se rend compte qu'elle était plus sage que tout les gens qu'il connaissait, en s'incluant dans ses gens là.
La vie est un jeu.

Il se dit qu'il était un grain, une poussière, il lui adresse tour à tour une prière et la bénie, où qu'elle soit.
Il fini par sourire, par s'agenouiller et par murmurer vers la terre encore fraiche une drôle de phrase en Anglois "Shine on you crazy Diamond".
--Elvena
Aucune amertume, aucun respect, aucun regret.

A quoi bon en avoir ? De toute façon ce n’était pas comme si ils en avaient encore besoin la ou ils étaient…

Ce n’était pas une quelconque haine tenace envers ses personnes. En y pensant bien, personne ne mérite cela. Mais les temps sont durs. Elle ne pouvait pas se permettre de laisser s’échapper cette manne.

Une pelle à la main, elle s’introduisit dans le cimetière prenant garde au fossoyeur qui était régulièrement la semblait-il.

Ne pas faire de bruit, ne pas se faire remarquer. Les pilleurs de tombe n’étaient pas bien vus chez les aristotéliciens. Et pourtant malgré leur grands préceptes, ils n’étaient pas fichus de donner à manger aux plus nécessiteux. Qu’ils la bannissent ou même l’excommunient, au moins elle ne crèverait pas de faim. Tout du moins pas maintenant.

Elle chercha une tombe fraiche, ayant une croix qui ne soit pas trop modeste. Il ne faudrait pas qu’elle creuse pour rien non plus.

Sa cible en vue, elle s’approcha avec précaution, regardant un peu autour au cas où quelqu’un se promènerait dans le cimetière la nuit. Les us et coutumes des tournaisiens et tournaisiennes étaient parfois un peu étranges, elle avait déjà vu de drôles de choses, aussi se méfiait-elle.

Arrivée près de la tombe elle se mit à creuser dans la terre fraîchement retournée. Plus facile qu’une vielle tombe bien tassée pour sur. Au bout d’un moment, elle réussit à trouver un morceau de tissu, rien de très réjouissant.
Creusant encore elle tomba sur une main ou se trouvait une belle bague à l’un des doigts. Dur d’enlever les bagues…. Après maints efforts elle réussit à s’en emparer et la glissa dans sa poche.
Si bague il y avait, peut être qu’il y aurait également un collier… Elle ne comprenait pas pourquoi on enterrait les gens avec des choses de valeur alors qu’ils pouvaient encore servir aux vivants. Tout en étant dans ses pensées, elle avait réussi à dégager un peu plus le corps et trouva un collier qu’elle réussit à prendre également.

Voila un bon butin pour cette nuit. Elle remit en forme la tombe histoire d’effacer plus ou moins ces traces. La nuit étant guère avancée et n’aimant pas sortir toutes les nuits elle fureta pour trouver une deuxième tombe à « visiter ».
Zolealie
Depuis combien de temps etait elle morte... ?

Des jours, des mois, des semaines ? La Comtesse ne savait qu'une chose, c'est qu'elle n'avait point encore trouvé le repos, et que chaque fois qu'un de ses proches songeait un peu trop fort à elle, la voilà qui apparaissait à ses cotés.

Ainsi avait elle pu calmer les pleurs de ses fils, et rassurer sa chere amie lors de son accouchement.

Curieux, donc, qu'elle n'ait point apparu à ses obsèques, ou nombre de gens eussent du penser à elle en meme temps... Du moins, elle l'espèrait. L'idée qu'elle n'etait peut etre point encore mise en terre lui apparut soudain et feu la comtesse de Clairambault decida donc de faire une petite visite au cimetiere pour voir si il y avait là une tombe à son nom.

Pas facile de se rendre quelque part quand personne ne l'appelait, qui plus est en un endroit qu'elle n'avait point pour habitude de fréquenter de son vivant... Mais elle finit par y parvenir.

Le cimetière etait désert, à part pour la silhouette d'une jeune femme agenouillée devant une tombe... Priant, certainement.

La matriarche des Clairambault se rendit tout droit au caveau de famille, ou reposait le frère de son epoux. Point de fleurs, meme fanées... Point d'inscription... Elle passa au travers de la lourde porte du caveau.

Rien.

Ainsi, elle ne devait pas etre morte depuis bien longtemps...Peut etre etait ce pour cela qu'elle n'etait pas encore partie...? Fallait il donc qu'on l'enterre pour qu'elle rejoigne Aristote..?

Sortant du caveau, elle remarqua encore la jeune femme, qui s'etait levée et sembler chercher une autre tombe.

Mon Dieu, songea-t-elle, quel malheur que de perdre plusieurs etres chers, si jeune... Mais... Mais ?

Les mains de la jeune femme etaient couvertes de boues... et...c'etait une pelle qu'elle tenait à la main ? Etait-ce.. une bague qu'elle voyait scintiller dans sa main ?

Pilleuse de Tombe. La réalisation tomba comme un couperet, et Léalie de Clairambault regretta, pour la enieme fois, ne point pouvoir etre vue et entendue, ne point pouvoir toucher, parler, agir.

Eut- elle eté vivante, elle eut pu parler à cette ame egarée, lui offrir une bourse, ou bien le gite et le couvert... un travail, si tant est qu'elle l'eut accepté. Quoiqu'en disent les braves gens, personne n'aime deterrer les cadavres, et cette jeune fille devait avoir bien faim.

Il faudrait qu'elle se rende auprès de Rosa de Leffe et lui parle dans son sommeil. Qu'elle tente de l'atteindre....Car après avoir vu cette scene déplorable, la comtesse entendait bien etre enterrée sans bijoux. Qu'ils soient offerts aux pauvres, ou restent dans la famille, mais elle n'avait que faire des ses richesses maintenant.

Démoralisée par sa visite, la comtesse s'en retourna hanter Tournai, ses tavernes et ses maisons, dans l'espoir d'y entrevoir les etres qui lui etaient chers en attendant ses obsèques.
--Ichabod_le_fossoyeur


Bientôt... C'était pour bientôt.

Non pas un grand jour, mais un jour triste, un jour de deuil...

Léalie de Clairambault allait faire son entrée dans sa dernière demeure, le fossoyeur s'était appliqué à garder le cimetière dans un état presque impéccable et Aristote sait que ce n'est pas facile étant donné la saison hivernale qui poussait une nouvelle offensive.

Il y avait bien quelques soucis à régler ici et là mais les pilleurs de tombes attendraient, ce n'était pas le plus important pour le moment...
Thibaud
La famille et les amis proches venaient de déclarer leur amitié et leur amour pour Léalie. Thibaud remercia les fidèles qui s'étaient exprimés puis attendit que le silence règne de nouveau. Ses mains ouvertes et d'une voix forte, il déclara :

Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre soeur Léalie. *Ses mains en prière* Avec respect et affection, confions-la à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.

Instant de silence. Il reprit :

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur, avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle. Il est temps de nous diriger jusqu'au cimetière.

Certains fidèles purent venir une dernière fois, après la prière, déposer quelques fleurs et allumer des cierges. Le cercueil ouvert, les dernières larmes vinrent à couler. Le Vicaire fit signe aux six porteurs de refermer le couvercle, et tous ensemble, ils quittèrent la Cathédrale pour se rendre au cimetière de Tournai. Un long trajet funeste.. en sa main, Thibaud avait l'encensoir, et durant la procession, sa voix retentit à chaque envolée de l'objet.

En signe de respect pour Léalie, notre soeur, que cet encens entoure son corps et monte devant Dieu avec notre prière. Que cet encens, qui nous guide, nous, jusqu'au cimetière, la guide, elle, jusqu'au Père de l'Humanité. Amen.

Après plusieurs minutes, le cortège arriva au cimetière, traversa des couloirs, pour s'arrêter ensuite devant un trou déjà creusé. Thibaud fit signe aux porteurs de poser le cercueil juste à côté et les fidèles se mirent en rond, autour de celui-ci.

Le moment est venu de dire « à Dieu » à Léalie. Nous avons la conviction que tout ce que nous avons vécu avec elle ne peut mourir. Ne nous quittons pas sans espoir : Christos à vécu nostre vie d'Homme et son sacrifice nous rappelle que l'amour est plus fort que la mort. Aujourd'hui, nous nous sommes retrouvés pour un dernier au revoir ; un jour, nous nous retrouverons pour l'éternité. Que cette espérance nourrisse notre prière.

Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Léalie, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.


Durant le recueillement, l'ambiance était sereine. Thibaud tendit la main sur le côté, un bedeau lui confiant de l'eau bénite. Celui qui s'occupait du cimetière, Ichabod, était présent et avait suivi la cérémonie. C'était à son tour d'officier matériellement. Un signe en sa direction et celle d'un autre homme pour que le cercueil soit pendu et enfoui progressivement dans le trou. Pendant la descente, le Vicaire aspergea le cercueil tout en disant :

Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi Son enfant.
Qu'Il te reçoive aujourd'hui dans Sa Paix !


Il était temps à présent à ce que chacun vienne se manifester en jetant une poignée de terre ou une rose. Thibaud invita les fidèles à effectuer ces actions et à déclarer leurs condoléances à la famille.
Chevalier_bayard
Un dernier regard sur le visage de sa marraine, puis le cercueil est refermé. Les six porteurs se placent de part et d'autre, puis c'est la route vers le cimetière. Le cortège est silencieux, seul les paroles du Vicaire scandent la route vers la dernière demeure de Léalie de Clairambault.

Alors qu'ils vont entrer dans le cimetière, Bayard apperçoit un page en livrée au couleurs d'Artois, tenant son cheval et le destrier du chevalier par la bride... l'appel du devoir. Bayard ne pouvait passer une autre nuit en Flandres, on l'attendait ailleurs.

Mais retour sur le moment présent, sur le cercueil qui descend doucement dans sa tombe, sur la fin du rituel aristotélicien. Bayard passe après Wuggalix, Duncan et Aidan. Il jette une rose, qui descend doucement se poser sur le cercueil, puis il adresse une dernière fois ses condoléances à ses amis.


Wuggalix, Duncan et Aidan, du plus profonds de nos coeurs, de Maéva et de moi, nous partageons votre peine. Vous pourrez toujours compter sur notre indéfectible amitiée. Courage pour passer ce moment difficile. A la fois hélas et heureusement, la vie reprend le dessus, toujours, avant qu'à notre tour nous allions mettre le boxons là haut. Pour cette vie présente, si vous avez besoin de nous pour quoi que ce soit, n'hésitez pas à nous appeler. On sera là. *franche accolade à Wuggalix, Duncan, puis Aidan, besoin de ressentir cette amitié, de cacher son émotion, aussi*. Je ne peux hélas rester beaucoup plus longtemps en Flandres, mais je reviendrai vous voir très prochainement. Et vous êtes toujours les bienvenus à Cambrai!

Il sent les autres derrières qui attendent pour à leur tour déclarer leur condoléances à la famille. Une dernière accolade, un dernier sourire chaleureux et amical, puis laisser la place aux autres. Attendre encore un peu, puis ce sera le départ pour Arras...
_________________
Krystel_martin
Dernier adieu. Derniers regards vers le visage d'une femme aimée. Dernières pensées ? Non. Le cercueil était maintenant fermé, mais il resterait quelque chose d'elle au fond de chaque personne qui l'avait rencontrée. Chacun garderait d'elle une pensée triste, ou gaie, ou mauvaise, selon les goûts et surtout, selon la perception de chacun.

Et Krystel, que garderait-elle de l'épouse Clairambault, de cette femme aimante ? Il y avait eu l'accident "paradisiaque", bien sûr. Mais, plus récemment, il y avait eu "Calais", et "Tournai". Si la bourgmestre d'alors avait agi dans ce qu'elle considérait comme l'intérêt de sa ville, Krystel, en revanche, avait mal pris la suite des évènements. Non qu'elle doutait de la sincérité des uns, mais des autres... elle n'était pas à Tournai au moment des faits, elle ne pouvait donc pas vérifier par elle-même si la porte était vraiment récalcitrante, ou si quelqu'un en avait empêché l'ouverture.

Mais, en pesant le pour et le contre, Krystel préférait voir le bon côté des choses. Surtout que'au final, ce n'était pas à elle de juger si l'acte était bien, ou pas. D'autres instances jugeraient tout le monde. Et si Krystel n'était pas pressée de comparaître, elle ne pouvait s'empêcher de penser à Léalie, le corps dans ce cercueil, l'âme au Paradis Solaire. Avec un peu de chance, elle y retrouverait sa mère... Sa mère qui, elle en était presque persuadée, faisait la noce avec tous les chers disparus.

Doucement, Krystel marmonna :


Calais fut l'objet de fâcherie. C'est dommage que je m'en souvienne maintenant... Je n'ai jamais réussi à croire en la culpabilité d'une porte, mais ici, devant ce cercueil, dans cette Cathédrale et devant Dieu, cela n'a plus la moindre importance. On finira tous par l'oublier.

Krystel sentit le feu lui monter aux joues.

La seule chose à se rappeler, c'est l'Amour dont fit preuve cette dame. Amour envers ses proches. Compassion envers ceux qui ne la comprenaient pas. Dévouement. Don de soi... Puisse le Très-Haut accueillir sa Servante comme il se doit.

Une chope à la main ? Krystel sourit. Car elle eut une vision, fugace, de sa mère (du moins d'une femme avec une drôle de coiffe) accueillant Léalie avec un godet d'eau-de-maïs... Pauvre Léalie ! Heureusement, ce n'était qu'une vision...
_________________
Rosa
C'était le moment d'accompagner sa chère Léalie dans sa dernière demeure. De suivre le cortège funèbre et de déposer la bière dans son écrin de terre flamande. Elle déposa une poignée de terre, et une fois les obsèques achevées, alla saluer les membres de la famille en deuil.

Votre Grandeur Wuggalix, Seigneur Duncan, messire Aidan, sachez que votre peine est partagée. La mémoire de la Comtesse Léalie sera toujours dans honorée dans nos coeurs. Je vous présente mes condoléances. Si vous aviez besoin de quelconque aide, n'hésitez pas, vous savez où me trouver.

Pour ma part, j'aurais toujours une pensée pour elle et pour vous dans mes prières à Sainte-Illinda.


Ne sachant plus quoi dire, elle prit congé d'eux d'un regard et se mit de côté, près de Margaux, laissant les autres personnes saluer la famille.
_________________
Emi4218
Elle commençait bien la chasse... le cimetière.
Le pire de tout n'était pas de savoir tout ses êtres sous terre, mais comment trouver la bonne personne.
Elle ressortit son plan : "Germain Somniaque"


Hum...

En plein hiver, les mains dans la neige, elle commença à déblayer les tombes l'une après l'autre.

Pfff ! Comment veulent-ils que je la trouve ???

Après un énième nettoyage de sépulture, elle le vit. Elle du s'y reprendre à deux fois, tant l'inscription était peu lisible. Mais elle l'avait enfin déniché.
Elle farfouilla partout et vit le mot...

_________________
Maryse
Maryse et Guichard , après avoir suivi le cortège et jeté une poignée de terre, se tournent vers la famille et leur présentent leurs plus sincères condoléances, leur précisant qu'ils étaient là s'ils avaient besoin .

Maryse va garder le souvenir de cette grande dame à jamais dans ses pensées. Les époux s'écartent pour laisser la place et s'éloignent doucement.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)