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[RP]Le cimetière

--Ichabod_le_fossoyeur


Ichabôôôôôôd ?

Mais qu'est-ce donc??
Jamais tranquille ici, même en travaillant parmi les morts, ça faut l'faire.
Dans un grognement entre ses dents et toujours son couteau en mains le fossoyeur se dirigea vers la fenêtre. Quelle ne fut pas sa surprise de voir un homme à côté d'une charette remplie de corps sans vie.
Bon ça allait en faire du travail, il lui fallait aussi rencontrer ce bonhomme et donc laisser Elvena D'ici et D'ailleurs seule pendant quelques minutes.

Il frappa au carreau afin de faire savoir à l'intru qu'il allait venir. Avant de sortir il baillona la jeune fille et attacha ses mains ensuite il enchaina sa cheville. Devant la force de persuasion de son arme, elle se laissa faire. Il sortit enfin et alla à la rencontre du nouvel arrivant.


"Que puis-je faire pour vous l'ami??"
--Elvena
A priori la venue d'un étranger le dérangeait. ça se voyait bien, la façon dont il avait pesté, la façon dont il avait regardé par le carreau, la façon dont ensuite il l'avait regardé.

Elle n'osait crier de peur de réveiller en lui une bête effroyable, peut-être aurait-elle du, mais la santé mentale de l'homme à l'extérieur ne lui inspirait pas non plus la plus grande confiance. Qui pouvait-il bien être pour appeler ainsi le fossoyeur.

Il s'approcha, la lame bien tenue dans sa main, pas de doute il sait s'en servir, peut être que lui même de temps en temps s'amuse avec les cadavres. Il a tout l'air de quelqu'un qui sait ce qu'il fait.
Métal froid qui pourrait bien rentrer dans sa chair, qui pourrait bien la torturer.
Elle réprime un frisson d'horreur tandis qu'il s'approche de plus en plus.

Il sort une chaîne et un bâillon, elle sait ce qu'il compte faire, l'empêcher de fuir pendant qu'il s'occupe de l'importun.
Elle se laisse, docile sous la menace de l'arme. Elle ne compte pas mourir ce soir. Peut être perdra-t-elle de sa fierté mais en aucun cas elle ne veut mourir.

Une grosse chaîne part de sa cheville pour aboutir un un crochet sur le mur tandis qu'un bâillon venait étouffer les sons de sa gorge.

Une fois le dos tourné elle essaya de tirer sur la chaîne mais peine perdu c'était bien trop solide.
Attendre, il n'y avait que ça à faire.
Arckange
Arckange arriva peniblement.
il chercha où se trouvait la personne qui s'occupait de ce lieu si reposant.


Ohé il y a quelqu'un ?

Je recherche une place, car je projette de venir habiter ici très prochainement.

Ohé !
il y a quelqu'un ?

merci de me garder un place.

A bientot !

Arckange reparti tout aussi peniblement esperant que quelqu'un l'a entendu
Adelinda.
Adelinda avait couru derrière lui, sa folie mise de côté..
C'était l'inconnu de la taverne tout faiblard. Il vendait tout ce qu'il avait, plus 7600 écus il lui avait dit.
Lui demandant où était le cimetière elle avait compris la morbide pensée du sieur.
Inquiète elle le suivit


Y'a moi Arckange! je..j'ai compris ce que tu désirais faire..je n'ai pas su te retenir même si on ne se connait pas..mais je garde espoir que demain tu auras changé d'avis..
Arckange
Arckange se retourna en entendant la voix

C'est vous dame !
Changé d'avis demain ?
j'espère bien que demain je ne puisse plus marcher ni parler... ni meme penser !
Je crains que Aristote me punisse de vivre encore un peu plus que je ne le voudrais, vu qu'aujourd'hui je lui ai demandé de me réanimer pour que je puisse finir de donner le peu qu'il me restais.

il est temps pour moi de laisser la place aux jeunes loups

Arckange sourit
Adelinda.
Sourire qui éclaire son visage..jeunes loups dit il..

Comme si vous étiez vieux, comme si la vie n'avait pas son côté surprenant..
Faites confiance au hasard, ce n'est autre que le destin, et si je suis là pour vous empêcher de vous laisser mourir..?


Elle n'était pas prétentieuse au point de croire qu'elle avait en elle un pouvoir de le convaincre, de le retenir alors qu'ils ne se connaissent pas, mais ils avaient sympathisé et le temps était compté

Arckange? Tenez

Elle se penche et attrape une branche d'arbre élagué, la casse avec son pied en deux, lui jette une moitié de branche, et en brandit l'autre..elle était ridicule, tant pis le ridicule ne tuait pas

Vous allez devoir vous battre avant, une place au cimetière se mérite!
Arckange
Arckange surpris souria en se baissant pour ramasser son ultime arme

Dire que la mienne, est sur le marché à 140 ecus.

Arckange éclata de rire puis se met en garde

Une chose, avant.

promettez moi de me transpercer le coeur, enfin si il m'en reste un.

Que le meilleur gagne !
Adelinda.
Joueur il l'était et elle appréciait son sourire quand il prit l'arme, d'autres auraient rechigné à se battre contre une femme.

Te toucher au coeur, ça ça coûte encore plus cher qu'une place au cimetierre, crois moi arckange je ne vais pas faire semblant!

La branche à la main elle esquisse un pas, brandissant vivement la branche vers lui sans le toucher pour autant, la retirant aussitôt juste de quoi l'intimider elle désirait pas donner de coup sans qu'il ne soit préparé

Peu à peu elle se rapprochait un sourire espiègle aux lèvres puis soudain le coup s'abat sur les fesses d'Arckange fort

-Tu mérites une fessée de baisser tant les bras et je vais te la donner! tu verras

Les yeux rieurs elle était prête à parer
Arckange
Arckange tituba sous le petit coup sur son fessier

Je suis encore plus mal en point que je ne le croyais !
Vous etes une vraie... anguille, je n'ai pas eu le temps de voir que vous etiez dejà sur moi !
Je n'ose imaginer ce qu'il se serait passé dans d'autres circonstances...
Arckange souria pensant à sa vie d'autrefois
Puis son visage assombrie


Pardonnez-moi gente dame, mais mes forces se font plus que rare, je dois vous laisser...
le temps de chercher un endroit bien discret pour attendre l'appel de mes ancetres.

Arckange reparti lentement seul comme pour faire comprendre à la dame qu'il ne voulait pas montrer les derniers instants de sa vie
Nevgerel
Nevgerel allait ouvrir la bouche pour répondre à Ichabo lorsqu'un curieux individu vint tout seul réclamer son dernier logement, immédiatement suivi par la tornade de Tournai. Il assista à la scène sans perdre une seule fois son flegme, puis se retournant vers Ichabo agitant un pouce et un index, l'un vers la charrette, l'autre vers les tombes...

- Euh... je pense qu'on peut tous les balancer dans la fosse commune, y sont pas baptisés et puis tout le monde s'en fout, y a juste à faire un gros tas de mort-nioutes... quant à l'autre je pense qu'on pourra lui mettre "ave atque vale" sur sa tombe, c'est du romain, ça veut dire "bonjour et adieu", comme épitaphe ça me parait de circonstance.
Adelinda.

Loupé..on ne retient pas l'Arkange qui décide obstinément de quitter la terre pour rejoindre les cieux.
Elle demeurait là les yeux perdus dans le vague, sa branche brandie à le regarder s'éloigner.
Un des enseignements les plus cruels de la vie est de savoir laisser partir les gens, même si on désire ardemment qu'ils restent.

-Adieu l'ami!

Une brise fraiche lui mordille la joue, livrée à ses pensées avant de se retourner, surprise par une voix familière, Nev était la à discutailler avec quelqu'un. s'approchant de lui, elle pointe la branche sur ses fesses sans appuyer, puis d'une voix modifiée qui ressemble au final à celle d'un adolescent en pleine mue

-Les bourses ou la vie?



Nevgerel
Nev éprouva un effroi immédiat. Les harmonies déchirées de la voix dénonçaient assez leurs infernales origines, il ne la reconnut que trop : c'était la voix maudite du gros rouquin ! ... Et là entre ses fesses, il se refusait de le croire mais la terreur montait déjà. Figé dans une croissante panique, il ne put que bafouiller sans quitter Ichabo des yeux où il espérait un possible salut :

- la bb...bbbb... la bbb.... le...llllele le quinquin !... lelele... le gros quinquin ! Il est... i-i i-i-i ... il est là... il vava... il vava... il vaveut... ilvaveutmoi... ilvaveutmoaïe... aïeaïeaïe Ichachaîe Ich Ichabobo Ichabobo !
Adelinda.
Elle désirait tout au plus le taquiner, l'aborder en lui arrachant un sourire dans ce lieu lugubre et sa réaction la laisse pantoise. Elle mit un temps pour comprendre ce qu'il bredouillait d'une voix chevrotante de peur..de panique!

Nev la confondait avec le roux, il appelait au secours son interlocuteur qui la regardait, elle frêle créature, comment pouvait elle être menaçante.
Un doigt qui glisse pour dessiner un sourire barbare sur son cou et un regard menaçant à Ichabo le firent taire.

L'occasion était trop belle pour jouer avec le moustachu qui avait l'habitude de jouer les impassibles.
Tout en pressant d'avantage la branche elle continue soignant l'effet viril de sa voix au possible

-Videz vos poches sans vous retourner, j'ai faim! autrement je vous dévore le fondement!
Nevgerel
Nev entendit qu'on l'avait vouvoyé mais la peur le tenait encore trop bien pour que cette incohérence pût donner lieu à un interprétation, aussi commença-t-il de vider le contenu des nombreuses poches qu'il avait cousues sur sa chemise

Ppp...pas la coincoin, pas le coincoin ! V-vv-v-voila mes poches !


Ainsi apparurent au sol des cailloux blancs polis, des bouts de ficelles, un grelot, deux pommes de pin, 16 écus difficilement gagnés, une touffe de poils de dessous de bras appartenant à Thealie, les clefs du bureau de tribun, du duvet de moineaux et un quignon de pain de Paul qui s'exprima aussitôt :


Nan ! Nan ! Lâche-moi ! Freluquet hideux ! Tête de marcassin en croûte ! J'te mâcherai le tarin jusqu'à ce que tu mues en gelée d'putois au poivre ! Baisse les yeux ! sale moelle de jarret d'lombric ou jte rhoooooo... vé la pitchoune, mama mia ! Ma qué c'est dile qué la joulnée, elle est souplême de la loumièle de ton legald, ma qué ta plésence qué c'est de l'alt, que tou es bella qué c'est de l'alt aussi, et qué c'est qué tou dois mé dile tout de suite, qué c'est le petit nom qué tou t'appelles qué yé souis soul qué c'est dé l'alt encole
Adelinda.

Par tous les saint édentés!!
Par toutes les jolies femmes moustachues!!
Nom d'une grenouille embrochée!


Qui aurait deviné qu'en le menaçant de vider ses poches elle allait ouvrir la boîte à pain..euh à pandore. Et entre autres objets des plus curieux, elle vit un quignon de pain plus bavard qu'elle. Elle savait que la langue engouffrait d'habitude le pain, mais que le pain ait engouffré une langue et pendue..elle en demeure là les yeux plus écarquillés qu'une pleine lune un soir sans lune.

Elle écouta le débit de paroles qui jurait d'être intarissable et se promit qu'il fallait faire vite remettre les choses en ordre. Avaler ce qui devait l'être d'une seule bouchée mue par une faim de louve.
Pas à pas prudente, la branche encore encollée à la raie de Nev, elle se penche et le ramasse avant de lui chuchoter

-Je ne sais pas si c'est toi qui est saoul ou c'est moi..peu importe la pitchoune va te faire un bisou dentaire et imprimer dans ta chair ma mie la plus belle empreinte de dent..un dernier voeu?..Oh et puis zut


Elle l'avale d'une bouchée, laissant glisser la branche sur le sol, elle avait eu ce qu'elle voulait, le jeu pouvait s'arrêter.

-Tu me diras mon quignon cheri ton dernier voeu dans mon ventre et moi je te dirai comment je m'appelle!
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