Kykyne
Voyant à nouveau le fidèle messager qui multipliait les aller-retour, un sourire safficha sur son visage. Elle tendit le bras pour quil puisse venir se poser sur sa main et ainsi, le libérer de ce lourd fardeau. Lisant la réponse, son excitation grandissait à lidée que ce jour était maintenant présent. Elle sempressa de retourner le parchemin, et lui rédigea la suite des événements.
Sur le parchemin, elle a écrit:
Mon Père,
Voyant votre disponibilité, je me prépare le plus rapidement possible et mon frère et moi, irons vous retrouver dans la demeure dAristote.
Encore une fois, je vous en remerci !
Bien à vous,
Kykyne
Voyant votre disponibilité, je me prépare le plus rapidement possible et mon frère et moi, irons vous retrouver dans la demeure dAristote.
Encore une fois, je vous en remerci !
Bien à vous,
Kykyne
Elle fixa à nouveau le courrier sur le pigeon. Dune main, elle lui fit une petite caresse pour le remercier de tous ses efforts et de lautre, elle lui offrit un petit bout de pain pour rassasier sa faim. Une fois le pain dévoré, il déploya ses ailes et reprit son envol vers son maître. Kyky ne prit pas le temps de le regarder séloigner cette fois-ci. Elle saffaira rapidement aux préparatifs du baptême.
En chemin vers Tulle, elle avait aperçue une petite cascade non loin dici. Elle se devait dy aller pour sy doucher. Son baptême était un événement hors de lordinaire, elle ne pouvait y aller comme on entre en taverne. Elle prit route vers la cascade en question.
Une fois sur place, elle examina les environs pour sassurer quelle soit seule. Ne voyant personne, elle détacha le ceinturon qui portait son épée et le déposa au sol. Ses vêtements suivirent et rapidement, elle se plongea sous la cascade. Leau se refroidissait de plus en plus à cette période. Kyky se dit quil serait sûrement la dernière fois quelle se laverait à lextérieur cette année. À lavenir, elle devra faire corvée en chauffant leau et se nettoyer dans une minuscule bassine. À cette idée, elle grimaça légèrement... Quil était bon davoir de leau fraiche couler sur sa peau murmura-t-elle. Le temps passait et Kyky ne comptait plus les heures qui défilaient. Elle perdait toute notion du temps lorsquelle se laissait caresser par le courant deau.
Un craquement dans les bois la fit sortir de ses songes. Un lièvre sapprochait pour sabreuver. Regardant la petite bête, elle pensa quil était temps pour elle de se rendre à léglise. Kyky savança vers ses vêtements laissés sur la rive quand, le lièvre déguerpissait en coup de vent. Petit trouillard ! lui balançait-elle en rigolant. Elle enfila des vêtements propres qui se trouvaient dans son sac et rangea les souillés.
Dans une grande excitation, elle se rendit à léglise, où son frère devait venir les rejoindre. Elle lattendit au pied des escaliers qui surélevait cette magnifique église.
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