Isalineardais.
Le chemin indiqué par la maraîchère pour se rendre au bureau de police passait par léglise Notre-Dame.
Puisquelle y était, la jeune femme en profita, entra dans le lieu saint afin de remercier Aristote de lavoir protégée sur les chemins, surtout ces deux derniers jours.
Comme à chaque fois quisaline pénètre dans un bâtiment du Culte, elle frissonne, impressionnée par latmosphère majestueuse de lendroit et cela ne rate pas son cur bondit violemment dans sa poitrine, son pouls saccélère, sa respiration devient saccadée lorsque ses yeux croisent le regard sévère dAristote qui observe les fidèles depuis son piédestal derrière lautel.
« Misère !! Il me fait peur »
Elle file sabriter dans le confessionnal le plus proche puis, précipitamment assise sur la banquette, aspire plusieurs fois à grandes goulées, reprenant lentement son souffle.
Quand enfin elle est calmée, adossée à la paroi du confessionnal, la marchande baisse la tête, croise les mains sur ses cuisses et entame sa prière à voix basse :
-Seigneur Aristote, je te remercie de mavoir protégée depuis mon départ de Sarlat, surtout quand jai bivouaqué dans les bois Et aussi quand jai du attendre la fin de la crue (la jeune femme était restée bloquée une journée de plus que prévu devant un gué inondé suite à de violentes chutes de pluie. Il était impossible de traverser sans danger).
Je te demande instamment de dégager la route de Limoges ; den chasser tous les brigands parce que Messire Forcehung y passera aujourdhui et quil vient à Tulle me rencontrer
Elle sinterrompt, ferme les paupières, réfléchissant. Elle se demande si elle na rien oublié.
-Ah oui !!! Dis à nounou que je pense très fort à elle
Mais à ces mots la voilà qui se met à pleurer.
(Cest compréhensible : sa nounou, en fait, sappelle Dame Jeanne, était jusquil y a peu Mairesse de Saint-Bertrand de Comminges. Hélas, cette personne respectable est décédée dune mauvaise chute en se brisant la nuque. Le triste événement est survenu trois jours avant son départ vers le Limousin.)
Rien à faire cependant, la vie continue ; isaline, se rappelant quelle allait au bureau de police, sort du confessionnal sur la pointe des pieds tout en séchant ses larmes et surtout sans regarder vers lautel !!
Puisquelle y était, la jeune femme en profita, entra dans le lieu saint afin de remercier Aristote de lavoir protégée sur les chemins, surtout ces deux derniers jours.
Comme à chaque fois quisaline pénètre dans un bâtiment du Culte, elle frissonne, impressionnée par latmosphère majestueuse de lendroit et cela ne rate pas son cur bondit violemment dans sa poitrine, son pouls saccélère, sa respiration devient saccadée lorsque ses yeux croisent le regard sévère dAristote qui observe les fidèles depuis son piédestal derrière lautel.
« Misère !! Il me fait peur »
Elle file sabriter dans le confessionnal le plus proche puis, précipitamment assise sur la banquette, aspire plusieurs fois à grandes goulées, reprenant lentement son souffle.
Quand enfin elle est calmée, adossée à la paroi du confessionnal, la marchande baisse la tête, croise les mains sur ses cuisses et entame sa prière à voix basse :
-Seigneur Aristote, je te remercie de mavoir protégée depuis mon départ de Sarlat, surtout quand jai bivouaqué dans les bois Et aussi quand jai du attendre la fin de la crue (la jeune femme était restée bloquée une journée de plus que prévu devant un gué inondé suite à de violentes chutes de pluie. Il était impossible de traverser sans danger).
Je te demande instamment de dégager la route de Limoges ; den chasser tous les brigands parce que Messire Forcehung y passera aujourdhui et quil vient à Tulle me rencontrer
Elle sinterrompt, ferme les paupières, réfléchissant. Elle se demande si elle na rien oublié.
-Ah oui !!! Dis à nounou que je pense très fort à elle
Mais à ces mots la voilà qui se met à pleurer.
(Cest compréhensible : sa nounou, en fait, sappelle Dame Jeanne, était jusquil y a peu Mairesse de Saint-Bertrand de Comminges. Hélas, cette personne respectable est décédée dune mauvaise chute en se brisant la nuque. Le triste événement est survenu trois jours avant son départ vers le Limousin.)
Rien à faire cependant, la vie continue ; isaline, se rappelant quelle allait au bureau de police, sort du confessionnal sur la pointe des pieds tout en séchant ses larmes et surtout sans regarder vers lautel !!