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[RP] Eglise - Notre Dame de Tulle

Niceaux
le message etait clair pour niceaux
elle en ressenter chaque mot ce repercuter dans son esprit
Christisag
Chris écoutait attentivement le diacre et il ne put s'empécher de se demander si ce message le concernerait vraiment un jour.
Il pensa: le mariage.... Vaste projet. Et dire que j'ai failli voir ce projet aboutir à deux reprises.
Mais à chaque fois, des imprévus sont venus tout remettre en question.

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Ex-chef des maréchaux; Ex-maire de Tulle ( 4 mandats)
Childebert
Citation:
Nous Childebert de Béarn Argentat, Cardinal archevêque d'Avignon, ancien évêque de Limoges, nommons ce 23ieme jour de janvier 1459 Soeur Neti Diaconnesse de Tulle.

Childebert de Béarn Argentat
Cardinal Archevêque d'Avignon
Recteur de l'Ordre Grégorien


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[/quote]
Neti
Elle avait reçu la veille la missive du cardinal... Au premier chant du coq, la diaconesse fraîchement nommée attrapa les clés de la sacristie et se rendit à l'église. Pas de messe aujourd'hui, rien ne servait de presser les choses pour l'instant. Il lui fallait déjà prendre la mesure du travail à faire pour redonner au lieu saint tout sa splendeur à Notre-Dame de Tulle.

De toute façon, il valait mieux s'activer étant donné le froid qu'il devait faire à l'intérieur. Et du travail, il y en avait !

Elle rentra dans l'église et laissa les lourdes portes grandes ouvertes. Ça ne ferait pas de mal d'aérer un peu. Elle traversa le bâtiment, inspectant et listant dans sa tête tout ce qu'il restait à faire... Chasser le plus gros de la poussière pour commencer, lessiver le sol qui n'avait pas dû l'être depuis des mois et des mois, cirer tous les bancs, redonner un petit coup de jeune à l'autel, lustrer les chandeliers... Déjà, quand ça sera fait, ça devrait ressembler à quelque chose.

La sacristie maintenant ! Mais au moment d'ouvrir la porte, la clé ne joue pas... Deuxième essai. Toujours pas... elle commence à se demander si on lui a bien donné la bonne clé quand la porte cède et s'ouvre en lui échappant des mains. Se demandant ce qui était en train de se passer, c'est quelque peu béate qu'elle vit pour la première fois, le bedeau de Notre-Dame de Tulle.


- Bah... ???
- Oh ! 'S'cusez ma soeur ! C'est qu'la serrure elle est toute croche, pis elle est vieille, alors faut y aller tout en douceur. 'Tendez, j'vous montre !
- Hein ? Heu... bon...


Regardant la scène comme de l'extérieur, la rousse senti la clé lui glisser des mains. L'homme, entre deux âges, brun comme l'ébène et la peau encore colorée par le soleil de l'été dernier, referma la porte, et tenta de lui expliquer le délicat maniement de la serrure de la sacristie. Écoutant distraitement, elle en était encore à se demander ce qu'un bedeau foutait à Tulle et, qui plus est, enfermé dans la sacristie !

- ... et quand on fait comme ça, elle s'ouvre du premier coup !
- Hunhun... Mais, heu... qu'est-ce que vous faites dans MA sacristie ?


Confus, le type se met presque au garde à vous et débite son identité.

- J'm'appelle Teneck ma soeur, j'suis l'bedeau, 'fin vous savez l'gars qui est là pour...
- Oui, j'sais ce c'est qu'un bedeau, merci ! Mais qu'est-ce que vous foutez là ???
- Ben j'vous attendais... on m'a dit qu'un diacre allait être nommé, qu'y fallait que j'rapplique parc'que l'église allait ré-ouvrir pis qu'on aurait b'soin d'moi. Alors j'ai laissé Charlotte s'occuper d'Marguerite. Carole c'est ma femme, enfin c'est pas vraiment encore ma femme parc'qu'on est pas passés devant l'bon Dieu mais c'est qu'y'avait personne pour nous dire la bénédiction alors c'est pour ça... Pis Marguerite c'est ma vache...
- Stop ! On parlera de votre famille plus tard ! On a du boulot pour que je puisse officier ici, histoire que ce soit un lieu présentable.


Elle fit quelques pas pour entrer dans la sacristie et y poser ses affaires puis se retourna.

- Teneck ?
- Oui ma sœur ?
- Allez me chercher de quoi lessiver les sols et on s'y met à votre retour.


Sans demander son reste, le bedeau acquiesça d'un mouvement de la tête et fila chercher le nécessaire. Neti se retourna et inspecta la sacristie, faisant l'inventaire des objets de sacrement. Bientôt, très bientôt, elle ouvrirait les portes de l'église à tous...
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Neti
Tous deux se mirent à l'ouvrage, bien décidés à décrasser et dépoussiérer cette église pour donner envie d'y entrer...

La rouquine se releva les manches, se noua les cheveux dans un grand foulard et s'attaqua aux bancs pendant que le bedeau s'occupait du sol. Elle n'était pas mécontente de ne pas courir partout pour une fois. Même les corvées de nettoyages semblaient presque du repos comparées au rythme de ses journées. Sans vraiment s'en rendre compte, elle se prit à siffloter en travaillant...

Lorsque presque tout eu retrouvé des allures de propre et d'agréable, elle chargea Teneck d'aller trouver, en lisière de forêt, quelques plants d'hellébore encore en fleurs pour égayer un peu l'autel et y apporter une touche de lumière et de douceur puis elle lui donna congé pour le reste de la journée... Demain, ils verraient ensembles à préparer la messe dominicale.

Une fois Teneck parti, elle s'attaqua à une tache qu'elle s'était réservée. La remise en état du confessionnal. S'en charger seule, c'était un peu prendre le temps de se l'approprier, d'y trouver ses marques et d'y être à l'aise... Elle craignait parfois de ne pas savoir... de ne pas être à la hauteur... mais à chaque fois, elle veillait à se recentrer sur la lumière, songeant au bien qu'elle pouvait apporter, inspirant profondément pour s'apaiser puis se remettre à l'ouvrage. Le bois de la petite marche et de l'accoudoir permettant au fidèle de s'agenouiller dans le confessionnal avait besoin d'entretien que la cire était bien vite absorbée...

Lorsqu'elle eu terminée, elle ajouta un coussin dans chaque compartiments destinés aux fidèles, afin qu'ils ne s'usent pas les genoux en cas de looooooongue confession. Bien qu'à la réflexion... si la confession est longue c'est qu'il y a beaucoup à faire pardonner, s'agenouiller est donc la moindre des repentances. M'enfin, la rouquine n'était pas une tortionnaire, quoi que certains puissent en penser... elle laissa donc les coussins, se recula de quelques pas pour apprécier son travail et sourit, satisfaite.

Une fois l'église en état de recevoir et avant de partir vaquer à d'autres occupations, elle s'agenouilla devant l'autel et se mit à prier.


Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.

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Natanael


Natanael se dirigea vers l'église afin de prier pour ses amis ainsi que pour son enfant perdu. Il entra dans l'église, épuisé et blanc comme un linge, amaigrit par son voyage et ses péripéties.
A l'entrée de l'église, il s'agenouilla et se signa.
Puis il vit vit Neti, il s'en approchat et, d'une voix faible, lui dit.

Bonjour Neti, nous sommes là, comment vas tu?

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Criskool
Criskool avait hésité longtemps ... mais fallait le faire avant le mariage .... obligatoire pour être ... enfin voila fallait le faire.
Après fallait encore trouvé quelqu'un en qui elle avait suffisament confiance ... qui d'autre que sa petite soeur pouvait remplir ces critères.

C'est donc à moitier rassurée mais pas fière pour autant que Cris se rendit à Notre Dame de Tulle ce matin. Elle se signa puis chercha la diaconesse Neti qui était en pleine discussion avec Nat, un amis Bertincourtois rencontrer durant leur voyage.
Elle attendit donc qu'ils ussent fini et se rapprocha de sa petite soeur de coeur.


Bonjour ma soeurette. Voila je t'en avait parlé il y a déjà fort longtemps, je me suis enfin décidé à franchir le pas ... Veux tu bien m'écouter en confession ?

Pas rassurée pour deux deniers la jeune femme se demanda comment tout cela allait se passer, mais là c'est trop tard la demande est fait il va falloir aller jusqu'au bout
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Neti
Des bruits de pas résonnaient dans l'église. De la visite. La religieuse se releva en tenant les pans de la tunique pour ne pas marcher dessus et se retourna, souriante.

Nat, mon ami, qu'il est bon de vous savoir arrivés. Je vais bien et comme tu peux le voir, j'ai finalement réussi à être prête pour pouvoir baptiser Edenia.

Puis, voyant arriver sa sœur et se doutant de la raison de sa présence ici : dis, Nat, est-ce que je peux te retrouver un peu plus tard ? Teneck, le bedeau, vous montrera les meilleurs tavernes et si vous préférez, vous pouvez aller vous délacer chez moi, ma maison vous est ouverte et vos chambres sont prêtes...

Après une bonne dose d'embrassades et la plaisir des retrouvailles, elle regarda Nat s'éloigner et s'approcha de sa sœur.

Je me rappelle très bien. Je t'avais déjà dit oui et je n'ai pas changé d'avis.

D'un geste qui se voulait rassurant, elle l'invita à se rendre dans le secret du confessionnal. La rousse s'installa à sa place, ne laissant rien paraître de ses appréhension quand à ce nouvel exercice. Elle laissa quelques instant à Cris, puis fit coulisser le panneau en bois qui masquait la grille de communication entre elle et sa sœur. Finalement, ce formalisme l'aiderait probablement à faire la part des choses entre ses devoirs de diaconesse et le fait que c'est sa sœur qui était de l'autre coté de la grille, celle qui la connaissait probablement mieux que tout autre... elle rompit le silence.

Je t'écoute Cris. Ce que tu me confiera ici restera sous le sceau de la confession.
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Criskool
Criskool suivit sa petite soeur dans le confessionnal. Sentant une petite pointe d'appréhension chez Neti, Cris ne se senti pas vraiment rassurée, mais elle faisait confiance à la nouvelle diaconesse de Tulle.
Cris entra donc dans le confessionnal, s'agenouilla, la position n'était pas du plus confortable, mais après tout, elle était venu demander pardon pour ses fautes, pas pour se faire chouchouter. Puis le petit panneau qui les séparaient, s'ouvrit et Cris entendit la voie de sa soeur


Je t'écoute Cris. Ce que tu me confiera ici restera sous le sceau de la confession.

La jeune femme ressortit une grosse demi heure plus tard, le coeur soulagé.
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Neti
Elle écouta Cris en confession et lui répondit bien plus naturellement qu'elle ne l’appréhendait. Elle avait eu peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir que dire mais ses doutes s'envolèrent à mesure que les minutes passèrent. A la fin de la discussion, après lui avoir donné l'absolution, elle laissa Cris s'en aller et resta quelques minutes de plus dans le confessionnal avant d'en sortir elle aussi.
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Aurea.du.perray
Auréa se rendit à l'église de Tulles, juste pour quelques minutes, juste pour prier, pour faire une route sans problème, pour ne pas faire de mauvaise rencontre.
Enfin, pour atteindre sa destination, et trouver ce qu'elle cherche depuis si longtemps.
Neti
Réveil au premier chant du coq... Le soleil se glisse à peine dans la chambre qu'elle est déjà debout. Ce matin là, de si bonne heure, elle ne prit pas le chemin de sa boulangerie mais celui de l'église. Arrivant sur le parvis, elle vit que Teneck l'y attendait, comme demandé. La gueule encore enfarinée d'une probable cuite de la veille, les cheveux encore en bataille, il tentait de faire tout de même bonne figure.

Mais la rousse était de bonne humeur. Bien décidée à ne pas commencer cette journée sainte par une réprimande, elle se contenta de lui conseiller de se passer de l'eau fraîche sur la figure et de remettre de l'ordre à sa mise puis entra, souriante, dans son église. une fois les portes grandes ouvertes, elle lui fit signe d'aller sonner les cloches pour signaler l'heure de la messe pendant qu'elle allait consacrer le pain et le vin du partage et disposer les objets liturgiques sur l'autel.




Puis la diaconesse vint se poster à l'entrée de l'église, accueillant d'une voix douce ses amis, les fidèles et autres curieux matinaux...
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Virbule


Un dimanche pas tout à fait comme les autres, Virbule était prête lorsque les cloches sonnèrent. Elle remit un peu d'ordre dans l'alcôve où elle logeait en prenant soin de ne pas réveiller son Écureuil puis quitta la maison de la diaconesse.

En route la jeune femme croisa de nombreux visages inconnus, tous convergeaient vers le même lieu, l'Église. Elle se mêla à la petite foule grandissante et rejoignit la battisse imposante.
Avant de passer la porte qu'elle trouva fort belle elle salua Neti d'un signe de tête qui se voulait naturel. En réalité elle faisait un gros effort pour ne pas aller lechouiller l'Officiante, ça aurait été du plus bel effet sur le parvis de l'Église ...

Sa pulsion refrénée, Virbule entra dans l'édifice, se signa et longea l'allée centrale. L'Église n'était pas encore remplie, elle pris donc place ni trop devant ni trop derrière pour ne gêner ni les bigotes du village ni les à demi païens qui n'attendent la fin de la messe que pour aller boulasser ...
Avant que la messe ne débute elle se recueilli et adressa une prière au Très Haut, cela parlait de liens, de distance et du temps qui passe et passera ... rien d'extravagant.

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Criskool
Pas très matinale, Criskool était encore toute endormie lorsque les cloches de l'église sonnèrent ...

Quoi déjà l'heure de la messe et je suis pas prète ...!!!

Vite vite, la jeune femme, sauta dans une robe, se passa rapidement de l'eau sur le visage laissant Grodard et Ewann a leur tartines du matin.

C'est en courant que Cris arriva à l'église pour la premère messe de sa petite soeur à Tulle dans sa paroisse.

Elle salua Neti, puis lui adressa un sourire confiant ... genre tout va bien se passer et puis t'as vue je suis là ...

Elle entra dans l'église, se signa et alla se trouver une place pour écouter la messe

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Neti
La diaconesse sourit et salua Virbule, visiblement en proie à un conflit intérieur... Elle sourit à Cris, rassurée de sa présence... sa grande sœur était là pour veiller sur elle, tout ne pouvait qu'aller bien.

Lorsqu'elle estima qu'il était temps de commencer, elle remonta la travée centrale. Elle avait beau connaître déjà tous ces visages, elle n'en ressentait pas moins un peu d'anxiété à occuper ces responsabilités nouvelles... Cependant, elle veilla à rester d'apparence tout à fait sereine, pour ne pas trahir son fouillis d'émotions et vint se poster près de l'autel, derrière le pupitre. D'une voie claire, elle prit la parole.


Mes amis, mes frères, mes sœurs,

Avant toute chose et pour commencer, je vous souhaite la bienvenue dans la maison du Très Haut, qui est aussi la maison de tous ses enfants...

Pour ce tout premier office devant vous, j'aimerais vous parler de notre condition d'Hommes, d'enfants du Tout Puissant... J'aimerais vous rappeler que ce qui fait de nous ce que nous sommes, c'est avant tout Son Amour et non notre supériorité, ni nos querelles...

Mais avant notre lecture dominicale, je vous invite a répéter après moi le confiteor car nous sommes tous imparfaits et pécheur... Je vous rappelle à ce titre que je suis disponible dès la fin de l'office pour les confessions.


Elle fut tentée de le leur prononcer en latin mais elle se ravisa et se contenta de prononcer la prière en bon françois... Une autre fois peut-être.



Citation:
Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis,
parce que j'ai beaucoup pêché en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
Amen


Elle leur laissa quelques instants de recueillement et en profita pour ouvrir le Livre des Vertus au passage qu'elle avait choisi pour aujourd'hui.



Je vous invite à suivre avec moi le chapitre 8 du Livre des Vertus, La Décision.

Livre des Vertus a écrit:
Mais Dieu tourna Sa voix en direction des créatures qui n’avaient pu Lui donner de réponse. Il leur dit : « Vous qui n’avez pas su me répondre, vous qui vous prétendiez Mes créatures préférées. Vos esprits ne seront plus des choses supérieures. Elles ne tendront plus vers Moi. Comme vous serez dorénavant soumis à l’humain, de part votre nature strictement matérielle, je vous prive du langage. Vous bêlerez, meuglerez, grognerez, siffloterez, miaulerez ou aboierez jusqu’à la fin des temps ! ».


Voyez mes amis, le sort réservé à ceux qui ignorent que le sens de la vie est d'Aimer le Créateur et d'être Aimé de Lui... Ceux là, ne mérite pas mieux que de passer leur vie à bêler ou aboyer car tout ce qu'ils pourront dire sera vide de sens s'il refusent d'ouvrir leur cœur à l'Eternel.

Il est dit ensuite :


Livre des Vertus a écrit:
Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : « Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire. »


Soyez prudents mes frères et mes sœurs, car cette créature Sans Nom s'insinue dans la moindre de vos failles, vous incitant au pécher pour noircir votre âme et l'attirer à elle... Ne lui offrez pas votre âme, ne cédez pas à sa tentation, à ses pulsions, poursuivez votre cheminement dans la droiture et la sagesse, œuvrez pour mériter chaque jour le précieux cadeau qu'Il nous a fait.

Voici ce qui est dit enfin :


Livre des Vertus a écrit:
Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit : « J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées « jours », afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père : Moi. »


Nous sommes les seuls de Ses créatures à être capables de tendre vers la perfection. Mais si nous sommes capables du meilleur, nous sommes aussi capable du pire. Honorons notre Père et Créateur. Rappelons-nous toujours de ses enseignements car ils sont la direction que nous devons suivre pour atteindre le Paradis solaire.

Elle leur laissa quelques instants pour digérer ce sermon avant de dire la prière et de partager le pain.
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