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[RP] Eglise - Notre Dame de Tulle

Neti
La diaconesse lui sourit.

Je n'en doute pas frère Wilibert.

Elle prit un parchemin qu'elle avait préparé la veille et glissé à la fin du Livre des Vertu puis le lui tendit alors qu'il s'apprêtait à partir.

Attendez ! Vous oubliez votre certificat !
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Wilibert
Wilibert se retourna a temps , voyant le certificat, il sourit largement

Suis-je bete , j'oublierai ma tete un jour , merci ma soeur

Puis il sortit , dehors , le soleil était radieux comme cette journée
Wilibert
Wilibert se retourna , puis afficha un large sourire

Ah oui , ou avais-je la tete ? Un jour , je le perdrai ! Merci ma soeur

Le jeune homme sortit dehors , le soleil était radieux comme cette journée
Anarky
Ne voulant pas trop dérangeait Anarky entra discrètement dans l'église et s'installa au fond de l'édifice, sur un banc, cacher dans la pénombre.

Là, tête baissait, il murmura une prière a un dieu sans nom ni visage.


"Mon dieu pourquoi me mais tu dans un tel pétrin. Mon voyage a t'il un bute ou me conduit tu?
"

Il leva les yeux sur la nef de l'église et reprit sa prière:

"Quoi qu'il arrive je suivrais la route de mon destin..."

Puis il quitta l'église tête baissais sans un regard pour les gens qu'il croisait...
Neti

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Neti
Drôle de journée...

Elle pourtant tenté de réserver cette matinée à la messe qu'elle avait promise mais rien n'y avait fait... impossible de sortir de son bureau plus d'un quart d'heure ! Et le soleil qui avançait dans sa course folle, inlassablement...

Tant pis. Elle ferma les dossier de son bureau de maire, fila se changer pour enfiler soutane et bure et prit la direction de l'église. La mairie attendrait quelques heures et les pigeons s'accumuleraient mais une promesse est une promesse... Et celle-ci était important à son cœur.

Et dans les moments de troubles plus encore que le reste du temps, elle se devait d'être partout... de gérer la mairie sans faillir, d'exercer le mandat qui lui avait été confié avec droiture, honneur et humilité mais également d'être présente pour ses paroissiens, de leur apporter la foi et la lumière qui peut vaciller dans les passages sinueux de nos vies...

La diaconesse fit donc sonner les cloches en début d'après midi pour le rassemblement dominical. Rien préparé mais c'est pas grave... Parler avec son cœur et avec foi, ça elle devrait pouvoir le faire...


- Mes frères, mes sœurs, chers fidèles ou simplement curieux, bienvenue dans la maison de l'Eternel.

- Aujourd'hui plus que jamais, alors le comté est secoué par la menace de pilleurs, de brigands et autres individus de basse extraction que seul le profit et la gloire intéresse, que le vice et le péché motivent, oui aujourd'hui plus que jamais, prions pour nos âmes et demandons pardon pour nos erreurs et nos égarements... Récitez avec moi la prière de confession.


Manque de bol, c'est en latin que le confiteor lui vint cette fois. C'était peut-être un signe d'ailleurs... ne lui avait-on pas enseigné que le latin parlait directement à l'âme ?

        Confiteor Deo omnipoténti,
        et omnes sancti et vobis, fratres,
        Quam peccávi nimis,
        coquitatióne, verbo et ópere.
        Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa.
        Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
        oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum.
        *


Elle attendit que chacun se soit confessé, laissant également le temps aux retardataire de s'installer, pour poursuivre.





* Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis, parce que j'ai beaucoup pêché en pensées, en paroles, en actions. Je supplie tous les Saints et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.

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Criskool
Neti devait célébrer a sa demande une messe un peu spéciale. Cris ne pouvait donc pas la rater.
Patrouillant en ville avec ses maréchaux, la lieutenant trépignait en passant devant l'église. Tant pis elle laissa les maréchaux continuer la patrouille sans elle, la nuit n'était pas encore tomber, elle avait encore le temps. Tout le monde sait que les esprits s'échauffent la nuit et que c'est a ce moment là qu'il fallait garder l'oeil ouvert et le bon ...
Elle entra donc dans Notre Dame, se signa et alla s'assoir. Elle récita le confiteor, en latin, une fois n'est pas coutume.


Confiteor Deo omnipoténti,
et omnes sancti et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis,
coquitatióne, verbo et ópere.
Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum.


Les mains jointes elle attendit la suite de la messe
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Neti
- J'aimerais aujourd'hui de quelque chose que l'on craint souvent... que l'on n'évite jamais... que l'on provoque parfois... et que l'on pleure toujours lorsqu'il est question de nos proches, de notre famille... quelque chose avec lequel il faut apprendre à exister et qui fait partie de nos vie puisqu'elle en est son crépuscule... Voici ce qu'il est écrit, lorsque la mort est évoquée dans le Livre des vertus :

      Dieu me dit: « Maintenant, le temps est venu pour toi de faire ton choix. Tu peux décider d’accepter la mort. Dans ce cas, je jugerai toute ta vie, les moments où tu as su oeuvrer pour la vertu et ceux où tu t’es détourné d’elle. Si, alors, Je juge que tu le mérites, tu rejoindras les élus pour une éternité de joie et de bonheur. Mais si Je juge alors que ta vie n’a pas été assez vertueuse, tu connaîtras une éternité de tourments en Enfer. Mais, si tu penses que ton temps n’a pas encore été accompli, que tu n’as pas encore fait tes preuves devant Moi, tu peux décider de revenir à la vie. »

      Je ne savais que répondre. Avais-je mérité de rejoindre le Paradis ou finirais-je en Enfer? Alors, j’entendis des voix. C’était celles de mes amis, qui priaient pour le Salut de mon âme. Bien qu’ils se trouvassent sur terre, je les entendais distinctement. Cela me faisait chaud au coeur de voir qu’ils se souciaient tant de ce qui allait m’arriver. Il me fallait leur montrer que leurs prières n’étaient pas vaines. Je décidai d’accepter la résurrection, afin de pouvoir vivre dans la vertu et de mériter le Paradis. Je leur devais bien ça, au moins autant que je me le devais à moi-même.

      Dieu me dit alors: « Depuis que J’ai décidé de changer l’esprit des humains en âme, afin qu’elle soit jugée à leur mort, chacun d’eux parcourt le chemin qui t’a conduit à Moi, et Je pose la même question à chacun d’eux. Certains ont la même prudence que toi, d’autres accèdent au Paradis, et d’autres surestiment la qualité de leur vécu et sont envoyés en Enfer. »


Elle referma doucement le livre des vertus et posa les yeux sur Cris...

- Chacun de nous devra, un jour ou l'autre, faire ce même choix... chacun de nous aura un jour aussi à souffrir de l'absence d'un être cher, d'un ami, d'un compagnon, d'un parent... d'un enfant... Mais soyez certains que vos larmes, que vos prières et que vos paroles d'Amour portent bien plus loin, bien plus haut que la voix ne le ferait.

S'il ne nous appartient pas de choisir l'heure de notre mort, il nous appartient de continuer à Aimer, de continuer à chérir nos disparus, de continuer à vivre malgré l'absence, le chagrin et le manque pour ceux qui sont encore sur terre, de continuer à porter la lumière car c'est vers cette lumière que l'âme de nos disparus chemine.

Aimez, mes enfants, et lorsque le mal est trop grand, aimez plus fort encore. Aimez ceux qui partent, aimez ceux qui sont encore là, aimez ceux qui arrivent car c'est le seule remède, le baume qui ne fait jamais oublier mais qui peu à peu aide à cicatriser les blessures du cœur.


Elle joignit les mains devant son plexus et pencha légèrement la tête en avant. Pas de funérailles, non. Mais une prière, ça elle pouvait...

- Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi ton enfant, accueille-la dans Ton royaume d’éternité. Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, furent ses parents et pleurent sa disparition avant de la retrouver au firmament de Ton palais. Sur ceux qui veilleront son corps pendant que son âme chemine vers Toi, apporte la compassion et la force de vivre selon les vertueux préceptes que Tu nous as donné.
Amen


Elle laissa quelques instants sa voix se dissiper dans le saint lieu.

- Et maintenant, je vous invite à réciter avec moi cette prière pour la paix.

      Seigneur, fais de moi un instrument de paix.

      Là où est la haine, que je mette l’amour.
      Là où est l’offense, que je mette le pardon.
      Là où est la discorde, que je mette l’union.
      Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
      Là où est le doute, que je mette la foi.
      Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
      Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
      Là où est la tristesse, que je mette la joie.

      O Seigneur, fais que je ne cherche pas tant
      à être consolé qu’à consoler,
      à être compris qu’à comprendre,
      à être aimé qu’à aimer.

      Car c’est en donnant que l’on reçoit,
      c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
      c’est en pardonnant que l’on est pardonné,
      c’est en mourant que l’on ressuscite à la l’éternelle Vie.


- Qu'à présent, ceux qui souhaitent communier en la mémoire de nos disparus s'avancent et partagent dans un humble recueillement le pain et le vin de l'Amitié, comme Christos nous l'a enseigné.

Et à chacun, elle offrit le pain rompu dans la corbeille et la coupe de vin. Et de temps en temps, elle ponctuait d'un...

Allez en paix et qu'Aristote et Christos vous inspirent sagesse et foy.
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Criskool
Criskool écouta les paroles de sa petite soeur, des paroles qui la rassuraient comme à chaque fois qu'elles discutaient ensembles. Sa Neti c'était celle qui la rassurait quand ça n'allait pas et depuis la "disparition" de sa fille, elle n'allait pas du tout la lieutenant ....

Cris resta assise à tenter de controler le flot de larmes qui la submergeait, tandis que les autres paroissiens quittaient l'église.

Une fois son calme retrouvé, les yeux rougit, elle se dirigea vers sa frangine, se calla dans ses bras, l'étreint fortement et lui chuchotta juste ces trois mots :


Merci ma Neti !

Elle resta un moment dans les bras de la diaconesse, dans l'église désormais vide
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Neti
Plus les gens s'en allaient et plus elle voyait sa sœur contenir ses larmes... Ca lui fendait le cœur mais c'est probablement ce qu'il y avait de mieux cette messe... Dire au revoir. Laisser partir. Dieu que c'est difficile...

Elle lui ouvrit ses bras, non comme la diaconesse mais comme la sœur, la confidente, l'amie... l'âm-ie même...


Je serais toujours là.

Et il n'était pas né celui qui pourrait les séparer. Y'en a qui on essayé... ils ont eu des problèmes ! (*)
Elle serra sa sœur contre elle, lui caressant doucement le dos et laissant les larmes couler. Du temps, de la patience et de l'Amour. Ca elle n'en manquerait pas... jamais pour sa Cris. Elles restèrent un moment comme ça, l'une contre l'autre puis elles rentrèrent silencieusement. Comme ces silences reposants, nécessaires. Leurs patrouilles pourraient les attendre une petite heure de plus.




[HRP : (*) Toutes mes excuses pour cette référence douteuse au sketch de Chevalier et Laspalès.]
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Neti
[Un matin, un dimanche de printemps]

Peu à peu, la rouquine parvenait à s'organiser pour pouvoir a nouveau dire la messe du dimanche. Elle ouvrit l'église et se dirigea vers la sacristie. Elle aimait ce moment où elle préparait la cérémonie... c'était comme une période de préparation pour elle aussi qui lui permettait de s'imprégner du moment, de se vider la tête de tout le reste.

En traversant la nef pour aller ouvrir les portes, une idée lui vint... Elle sourit.

Elle s'active et en quelques minutes, deux bancs sont sortis sur le parvis ('faut être réaliste, il n'y aura pas plus de monde), une table pour y poser les objets nécessaires à la messe ainsi que son exemplaire du Livre des vertus. Une large et grande coupe reposant sur un pied métallique ouvragé faisait office de bénitier.


    Mes amis, chers fidèles,

    Aujourd'hui, je ne vous enfermerais pas dans l'église pour cette messe... après tout, la terre entière, création divine, est la maison des enfants du Très Haut. Alors soyez les bienvenus.

    Point de confession non plus. Les âmes tourmentées pourront venir me trouver dès la fin de l'office. Non, ce matin, sous la douce chaleur des premières heures de la journée, je vous invite a réciter avec moi une prière matinale.


Elle était de bonne humeur et ça se sentait. Tant mieux ! C'est d'une voix guillerette qu'elle leur donna le ton.

      Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée ! 
      Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes, 
      Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté. 
      Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin, 
      inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine, 
      Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.

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Emeldiz
Par cette belle matinée ensoleillée, Emeldiz s'était accordé un peu de temps pour aller à la messe.
Arrivée devant l'édifice, elle eut la bonne surprise de voir que la messe allait se dérouler en extérieur.

Tout sourire, elle s'approcha de Neti pour la saluer puis se dirigea vers le bénitier extérieur pour se signer.
La blonde alla ensemble se placer avec les autres fidèles et écouta les paroles de la diaconesse.

Se sentant touchée plus que d'habitude par la prière, elle l'entonna doucement à la suite de Neti.

Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.


C'est dans le calme et la douceur de cette magnifique matinée qu'Emeldiz suivit le reste de la messe avec attention.
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Victor.collin
C'était surtout pour faire plaisir à sa rousse que le tribun était venu. D'un pas calme et serein, sifflotant l'air de la p'tite Huguette, il arriva au lieu-dit.

Ne les voyant pas dans l'église, il la contourne et retrouve sa rousse et Emeldiz assis dans l'herbe, priant pour le Très Haut. Il s'approche silencieux, ne voulant pas troubler la prière et s'installe à coté d'Emeldiz, devant sa compagne.

Il ouvre la bouche et récite la prière à peine entendue, il suit les paroles de la jeune femme à coté de lui sans vraiment savoir si c'était les mots justes.


...
Toi le Très Haut, qui est tout prévenu, mais laisse nous libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole euh.. Divine, mais n'oublie pas d'expirer non plus. dit il, chuchotant.
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.

L'homme croise les jambes, les bras et observe sa rousse.
Neti
Elle leur fit à tous deux un grand sourire, heureuse de les voir là. Puis elle prit son livre des vertus, l'ouvrit à la page qu'elle avait marquée et commença la lecture, sans autre forme de préliminaire.

      Oane était ravi que sa quête soit enfin arrivée à son terme. Il admirait la plaine du regard lorsqu’il s’effondra. Tous s’attroupèrent autour de lui pour lui venir en aide. Quelques-uns tentaient de le maintenir dans une position presque assise, mais il était clair pour tous qu’il vivait ses derniers instants. Mais, malgré le tragique de l’événement, alors que tous étaient effarés, Oane arborait un sourire plein de sérénité.
      Il dit: « N’ayez crainte, car ma mort n’est qu’un passage pour rejoindre Dieu. J’ai atteint la place que Dieu m’a réservée dans le monde et ai accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu. Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés. »
      Alors, il rendit son dernier soupir. Et tous se regardèrent les uns les autres, ne comprenant pas cette sérénité qui s’affichait encore sur le visage de leur guide. Ils enterrèrent son corps au milieu de la vallée, là où ils vivraient dorénavant. Ils firent le serment que, chaque semaine, ils se réuniraient autour de sa tombe, afin qu’il les accompagne et les guide lorsqu’ils rendraient hommage à Dieu.

      (Deuxième partie : la pré-histoire – Chapitre 1 : Oanylone)


    - Pas de grand discours aujourd'hui, je voulais juste partager cette lecture avec vous. Oane fut le premier des hommes à entendre et ressentir l'Amour Divin. Ce fut lui qui le premier, compris le sens de la vie. Ce fut lui également, qui permis la fondation de la première cité, Oanylone. Il fut le guide qui permis aux premiers hommes d'ouvrir leurs cœur au Tout Puissant. Les derniers mots qu'il laissa aux siens se passent de commentaires... "Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés."

    Si nous sommes ici ce matin, si nous prenons le temps de nous rassembler, si nous prions d'une seule voix, c'est pour ça. Non par obligation, non par devoir ou quoi que ce soit qui y ressemble mais bien par amour. Par amour du Très Haut, par amour de nos semblables et pour partager ces moments de paix, par amour de Sa Création. N'est-il pas doux de prendre quelques instants, de cesser nos travaux quotidiens pour leur préférer ceux de l'esprit le temps d'une messe, le visage caressé par une légère brise, la peau réchauffée par le soleil et les pieds dans l'herbe verte et fraiche ?


Elle sourit un peu, laissant les mots se perdre dans la nature, laissant le vent leur souffler quelque douceur, laissant son regard s'égarer du coté de son aimé, laissant le bonheur qu'elle ressentait l'emplir pleinement... Puis elle reprit le fil de la cérémonie.

    - Avant de vous inviter a partager le pain et le vin de l'Amitié, je voudrais que nous ayons une pensée pour notre merveilleux verger, pour le délice de ses fruits, pour le soleil qui le gorge de sucre. Encore une Création Divine bien agréable au palais, non ?


Question qui n'attendait pas de réponse. Elle prit une inspiration et prononça la bénédiction.

    - Ô Dieu tout-puissant, bénis ce champ, marque du travail et de la fatigue quotidienne de l'homme. Fais, Ô Seigneur, qu'il puisse donner des fruits, et que ces fruits puissent apporter joie et bonheur, puisqu'ils seront proportionnel à l’immense amour que tu conçois pour nous. 
    Bénis l'homme qui cultivera cette terre et entretiendra ces arbres fruitiers, pour que, avec sa sueur et son sacrifice, il puisse les rendre fertiles et prospères. 
    Amen.


Puis elle prit la corbeille de pain et la coupe de vin et invita les fidèles à s'avancer, en en profitant pour leur souhaiter une belle et paisible journée.

    - Si jamais vous avez des thèmes que vous souhaiteriez que j'aborde pour les prochaines messes, il suffit de demander.


Lorsqu'elle se retrouva à nouveau seule, elle rangea tout et quitta l'église pour d'autre occupations plus... temporelles.
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Neti
La mine sombre des mauvais jours... Le pape est mort. La nouvelle lui était arrivée avec un peu de retard mais elle avait fait faire copie de l'annonce et la placardait sur les portes de l'église.

Citation:






    Vacance du Siège apostolique

    Le gouvernement de l’Eglise Aristotéloicienne fait l’annonce par la voix de son cardinal camerlingue,
    le Pape est mort dans ses appartements.
    Sa Sainteté Eugène V est décédée des suites d’une longue maladie rappelée auprès de son créateur.

    À la mort du Pape, tous les responsables des dicastères quittent leurs fonctions, à l'exception du Camerlingue. Pendant le temps de la vacance, le gouvernement de l'Église revient à l'assemblée des cardinaux, réunie en Congrégation générale.

    La congrégation générale des cardinaux tient lieu de gouvernement de l’Eglise à compter de ce jour, sous la présidence du cardinal camerlingue.
    Cependant, celle-ci ne peut prendre aucune décision dont la validité excéderait la période de vacance du Siège apostolique. En effet, « les questions qui sont du ressort du Souverain Pontife, durant sa vie ou dans l'exercice des fonctions de sa charge [...], devront toutes être réservées exclusivement au futur Pontife. » Le pouvoir pontifical ne peut pas être suppléé.

    SE Aaron, Doyen des cardinaux, aura en charge l’organisation des obsèques du souverain Pontife défunt et l’organisation et l’organisation du conclave qui doit débuter entre le quinzième et le vingtième jours de l’annonce du décès du souverain Pontife.

    En signe de deuil, aucune cérémonie, investiture, intronisation, couronnement, mariage , baptême etc. Mis à part les messes dominicales et enterrements, ne pourra être effectuée et ce, jusqu’à l’élection du nouveau souverain Pontife.


    Ad Majorem Dei Gloriam


    Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal camerlingue, cardinal-archevêque de Tours, Cardinal Chancelier de la Congrégation de la Saincte Inquisition, duc de Montforzh, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,

    Fait à Rome le XXX du mois de Mai de l’an MCDLIX. de la Saincte Eglise Aristotélicienne.






Puis elle y ajoute une note manuscrite.

Citation:

    Notre église portant le deuil de son guide, selon les volontés du cardinal camerlingue, Son Excellence Clodeweck de Montfort-Toxandrie, plus aucun sacrement hormis les messes dominicales et les funérailles ne sera célébré jusqu'à l'élection du nouveau souverain pontife.

    Neti
    Le premier jour du mois de juin de l'an de grâce MCDLIX


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