Dariusz
[Trop blond, trop con]
La guerre touchait à sa fin, la gloire fut acquise et la mission rondement bien menée.
On ne peut pas dire que tout cela fut grâce à Dariusz et Marzina, mais ils auront peut-être la médailles des Grands Blessés de Guerre une fois de retour en Bretagne! C'est déjà un bon lot de consolation, et au pire, ils pourront toujours les vendre s'ils connaissent un hiver rude économique parlant.
Enfin, il fallait à présent préparer le retour, et surtout se préparer psychologiquement à supporter la loooongue route. Et l'humeur massacrante de la Princesse qui avait déjà repris du poil de la bête. Visiblement.
Et les préparations furent longues. Vraiment longues. Trop longues.
Appuyé sur un arbre, le polak attendait, atteignant sa limite de patience. Il soupirait gravement en se demandant comment cela pouvait être possible que la blonde ne soit toujours pas prête à partir!
Bien qu'il soit connu que les femmes apprécient de se faire attendre.
Il finit par lâcher quelques mots lancé à l'encontre de la tente.
-Marzina. Il est déjà midi alors que nous aurions du partir depuis trois heures déjà! Je vous avais dit de préparer vos bagages en avance!
A ce stade nous allons voyager de nuit! Et vous savez que je n'aime guère cette idée!
Il fulmine dans son coin. Il n'osait pas aller la quérir directement, vu son caractère du moment, il risquerait de s'en prendre encore plein dans le crâne.
Il préféra donc prendre la solution d'aller prendre un verre avec les quelques soldats encore présents sur les lieux. Bien que l'abus d'alcool soit dangereux pour la route. Tant pis, il prendra le risque de se faire arrêter par la police française.
Quelques temps plus tard. Le voici à dos de destrier. Tanguant légèrement sur la bête qui marchait tranquillement sur les routes biscornues d'un chemin de campagne.
*Burps*
Le voilà avec le mal de mer.
Que la journée fut longue jusqu'à ce qu'il retrouve un peu les bonnes couleurs et la forme. Heureusement, le temps était clément, les oiseaux gazouillaient dans le ciel, ainsi que le ventre de Marzina. Hen? Le ventre de Zina? Peut-être pas, alors.
Il souriait, sans mot dire. Puis prit un peu d'avance pour attraper une jolie fleur qui poussait sur le bas côté et l'amener à sa "femme" avant de reprendre les devants.
La nuit tombée, ils s'arrêtèrent en une auberge de fortune.
Un peu miteuse. Mais il est rare de trouver luxe dans la cambrousse. Une fois à l'intérieur, il tenta de négocier la meilleure chambre, la plus propre et la plus belle.
Par chance, il y en avait beaucoup de libres.
Une fois les clés en poche et la bourse allégée de quelques écus, il retrouva la princesse.
-Quel dommage. Nous allons devoir partager une chambre à deux, il n'y en a qu'une de disponible!
Découverte d'une terre consacrée aux petits insectes de toutes espèces, de poussières et de mauvais goût dans l'art de la décoration. Le lit semblait néanmoins confortable. Il le testa d'une main, puis se jeta littéralement dessus.
Il regarda la belle avec un air de désir complètement visible et "décriptable", et tapota la literie, juste à ses côtés.
-Venez donc tester le confort français en bonne compagnie!
Cette nuit là, il la passa donc à dormir par terre.
Passons sur le pourquoi du comment, c'est assez gênant!
Deuxième journée de route.
Humeur maussade partagée.
Une douleur sur la joue et des courbatures dans le dos.
Le polak grommela durant tout le voyage.
Nouvel arrêt, nouvel essaie.
Cette fois, il passa la nuit dans l'écurie avec les destriers qui se repaissaient gaiement pour se préparer à reprendre une longue route au lendemain.
Troisième jour.
Le mantel à moitié bouffé par les chevaux, les cheveux empestant la paille et l'humidité.
La colère se lisait dans le regard du Duc. Encore une mauvaise nuit, et encore une fois il ne pu profiter des charmes de sa compagne.
Et elle qui lui répétait sans cesse qu'elle aimait coucher. C'est à croire que tout était fort faux.
Il prit peur au prochain arrêt. Où allait-il passer la nuit? Comment Marzina allait-elle accueillir la nouvelle tentative presque désespérée d'un homme qui a trop envie d'elle?
Non. Cette fois, ça allait être autrement, sans passer par les extrêmes de la dernière fois. Il... ouai, il lui parlera!
Sans crainte. Comme un homme! Un vrai. Qu'il est.
Après s'être fait rejeter comme un malpropre, et mis à la porte, il frappa sur cette dernière et parla au travers.
-Zina! Que vous prend t'il voyons? Vous ne voulez pas vous... divertir en ma compagnie? Vous ai-je causé quelques tords durant ce voyage? Répondez moi! Répondez-moi voyons! Zina!
Toujours est-il qu'il pionça en compagnie du tenancier de ce bordel sans nom. Non pas avec lui, mais sous lui. C'est ça de boire un peu de trop.
Quatrième jour.
Ils reprirent la route.
L'homme prit beaucoup plus d'avance sur la femme et la regardait parfois d'un profond regard noir d'agacement.
Qu'allait-il se passer à la nuit prochaine?
Il craignait le pire.
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La guerre touchait à sa fin, la gloire fut acquise et la mission rondement bien menée.
On ne peut pas dire que tout cela fut grâce à Dariusz et Marzina, mais ils auront peut-être la médailles des Grands Blessés de Guerre une fois de retour en Bretagne! C'est déjà un bon lot de consolation, et au pire, ils pourront toujours les vendre s'ils connaissent un hiver rude économique parlant.
Enfin, il fallait à présent préparer le retour, et surtout se préparer psychologiquement à supporter la loooongue route. Et l'humeur massacrante de la Princesse qui avait déjà repris du poil de la bête. Visiblement.
Et les préparations furent longues. Vraiment longues. Trop longues.
Appuyé sur un arbre, le polak attendait, atteignant sa limite de patience. Il soupirait gravement en se demandant comment cela pouvait être possible que la blonde ne soit toujours pas prête à partir!
Bien qu'il soit connu que les femmes apprécient de se faire attendre.
Il finit par lâcher quelques mots lancé à l'encontre de la tente.
-Marzina. Il est déjà midi alors que nous aurions du partir depuis trois heures déjà! Je vous avais dit de préparer vos bagages en avance!
A ce stade nous allons voyager de nuit! Et vous savez que je n'aime guère cette idée!
Il fulmine dans son coin. Il n'osait pas aller la quérir directement, vu son caractère du moment, il risquerait de s'en prendre encore plein dans le crâne.
Il préféra donc prendre la solution d'aller prendre un verre avec les quelques soldats encore présents sur les lieux. Bien que l'abus d'alcool soit dangereux pour la route. Tant pis, il prendra le risque de se faire arrêter par la police française.
Quelques temps plus tard. Le voici à dos de destrier. Tanguant légèrement sur la bête qui marchait tranquillement sur les routes biscornues d'un chemin de campagne.
*Burps*
Le voilà avec le mal de mer.
Que la journée fut longue jusqu'à ce qu'il retrouve un peu les bonnes couleurs et la forme. Heureusement, le temps était clément, les oiseaux gazouillaient dans le ciel, ainsi que le ventre de Marzina. Hen? Le ventre de Zina? Peut-être pas, alors.
Il souriait, sans mot dire. Puis prit un peu d'avance pour attraper une jolie fleur qui poussait sur le bas côté et l'amener à sa "femme" avant de reprendre les devants.
La nuit tombée, ils s'arrêtèrent en une auberge de fortune.
Un peu miteuse. Mais il est rare de trouver luxe dans la cambrousse. Une fois à l'intérieur, il tenta de négocier la meilleure chambre, la plus propre et la plus belle.
Par chance, il y en avait beaucoup de libres.
Une fois les clés en poche et la bourse allégée de quelques écus, il retrouva la princesse.
-Quel dommage. Nous allons devoir partager une chambre à deux, il n'y en a qu'une de disponible!
Découverte d'une terre consacrée aux petits insectes de toutes espèces, de poussières et de mauvais goût dans l'art de la décoration. Le lit semblait néanmoins confortable. Il le testa d'une main, puis se jeta littéralement dessus.
Il regarda la belle avec un air de désir complètement visible et "décriptable", et tapota la literie, juste à ses côtés.
-Venez donc tester le confort français en bonne compagnie!
Cette nuit là, il la passa donc à dormir par terre.
Passons sur le pourquoi du comment, c'est assez gênant!
Deuxième journée de route.
Humeur maussade partagée.
Une douleur sur la joue et des courbatures dans le dos.
Le polak grommela durant tout le voyage.
Nouvel arrêt, nouvel essaie.
Cette fois, il passa la nuit dans l'écurie avec les destriers qui se repaissaient gaiement pour se préparer à reprendre une longue route au lendemain.
Troisième jour.
Le mantel à moitié bouffé par les chevaux, les cheveux empestant la paille et l'humidité.
La colère se lisait dans le regard du Duc. Encore une mauvaise nuit, et encore une fois il ne pu profiter des charmes de sa compagne.
Et elle qui lui répétait sans cesse qu'elle aimait coucher. C'est à croire que tout était fort faux.
Il prit peur au prochain arrêt. Où allait-il passer la nuit? Comment Marzina allait-elle accueillir la nouvelle tentative presque désespérée d'un homme qui a trop envie d'elle?
Non. Cette fois, ça allait être autrement, sans passer par les extrêmes de la dernière fois. Il... ouai, il lui parlera!
Sans crainte. Comme un homme! Un vrai. Qu'il est.
Après s'être fait rejeter comme un malpropre, et mis à la porte, il frappa sur cette dernière et parla au travers.
-Zina! Que vous prend t'il voyons? Vous ne voulez pas vous... divertir en ma compagnie? Vous ai-je causé quelques tords durant ce voyage? Répondez moi! Répondez-moi voyons! Zina!
Toujours est-il qu'il pionça en compagnie du tenancier de ce bordel sans nom. Non pas avec lui, mais sous lui. C'est ça de boire un peu de trop.
Quatrième jour.
Ils reprirent la route.
L'homme prit beaucoup plus d'avance sur la femme et la regardait parfois d'un profond regard noir d'agacement.
Qu'allait-il se passer à la nuit prochaine?
Il craignait le pire.
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