Arutha
Le jeune Gisors, au château de Falaise, préparait sa retraite au monastère. Cette retraite allait lui permettre de se reposer, mais, aussi, il l'espérait, de voir son père et sa mère, et d'entendre leurs voix, dans ses rêves. Cette retraite, il l'attendait depuis plusieurs jours, plus semaines, voire plusieurs mois. C'était l'occasion espérée de se reposer, d'être un peu tranquille, mais surtout, surtout, d'avoir une chance de revoir ses regrettés parents. Allait-il réellement les voir ? Oui, il l'espérait, du fond du cur.
Néanmoins, à son retour, une chose lui tenait à cur.
A son retour, donc, il devrait faire cet hommage qu'il repoussait depuis si longtemps et qui, pourtant, était bien important. Cet hommage avait été fait il y a bien longtemps, entre une nachue, et un militaire. Et cet hommage se devait d'être renouvelé, suite à la transmission de Falaise. Renouvelé, peut-être, pour l'héraudérie, mais sans doute plus pour le symbole que cela représentait. Arutha était le suzerain de Julien et, en tant que tel, il souhaitait, par honneur et par fierté, et malgré son jeune âge, respecter ce qui lui incombait. Bien que plus vieux, c'était son vassal, et celui de Kirah. On ne touche pas à un vassal Gisors-Breuil !
Une lettre partit.
Néanmoins, à son retour, une chose lui tenait à cur.
A son retour, donc, il devrait faire cet hommage qu'il repoussait depuis si longtemps et qui, pourtant, était bien important. Cet hommage avait été fait il y a bien longtemps, entre une nachue, et un militaire. Et cet hommage se devait d'être renouvelé, suite à la transmission de Falaise. Renouvelé, peut-être, pour l'héraudérie, mais sans doute plus pour le symbole que cela représentait. Arutha était le suzerain de Julien et, en tant que tel, il souhaitait, par honneur et par fierté, et malgré son jeune âge, respecter ce qui lui incombait. Bien que plus vieux, c'était son vassal, et celui de Kirah. On ne touche pas à un vassal Gisors-Breuil !
Une lettre partit.
Citation:
Bonjour.
Voilà longtemps que je voulais refaire l'hommage qui t'a lié, il y a longtemps, à maman. Le temps manquait.
C'est pourquoi je t'invite à la Baronnie de Falaise, le 15 août MCDLIX, pour venir renouveler, si tu le veux, l'hommage qui te lie à moi et à Falaise. Moi, alors, je renouvellerai les promesses qui t'ont été faites il y a longtemps.
Tu es à Falaise chez toi ! Leha n'est vraiment pas obligée de venir, si elle ne veut pas. Il ne faut pas la forcer !
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Falaise, le 28 juillet MCDLIX.
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A Sa Grasce Julien Giffard,
Duc de Lillebonne,
Baron de Cambremer,
Sire de Saint Michel des Loups ,
Sire de Guibray ;
Mon vassal chéri, à moi et à maman,
Bonjour.
Voilà longtemps que je voulais refaire l'hommage qui t'a lié, il y a longtemps, à maman. Le temps manquait.
C'est pourquoi je t'invite à la Baronnie de Falaise, le 15 août MCDLIX, pour venir renouveler, si tu le veux, l'hommage qui te lie à moi et à Falaise. Moi, alors, je renouvellerai les promesses qui t'ont été faites il y a longtemps.
Tu es à Falaise chez toi ! Leha n'est vraiment pas obligée de venir, si elle ne veut pas. Il ne faut pas la forcer !
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Je t'embrasse,
Arutha de Gisors-Breuil,
Baron de Falaise.
Oui, vraiment, pourquoi forcer Leha ? C'était inutile !
Une seconde lettre, cette fois, un petit mot, pour sa sur chérie.
Citation:
Pepe,
J'ai invité Julien à venir renouveler son hommage le 15 août MCDLIX, à Falaise. Mais, pour cela, il faudra un témoin héraldique.
Pourras-tu être là ?
Je t'embrasse.
Aru.
J'ai invité Julien à venir renouveler son hommage le 15 août MCDLIX, à Falaise. Mais, pour cela, il faudra un témoin héraldique.
Pourras-tu être là ?
Je t'embrasse.
Aru.