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[RP Ouvert] Écu, mon bel écu

Thorn
RP en relation avec ça !


[ Une taverne, quelque part en France ]

Avoir pour seule compagnie les vapeurs brûlantes qui parcouraient l'étroite ruelle d'un faubourg, pousser dans un grincement assourdissant la porte d'une taverne, laisser baigner ses oreilles dans un brouhaha assommant avant de se diriger, crevant de chaleur sous un épais habit ne laissant paraître que les yeux en plein été, vers un comptoir miteux.
Et de dire, en ayant au préalable discrètement fureté à droite et à gauche, au tavernier :

Tavernier, penses tu pouvoir faire revenir le silence dans ton échoppe ? j'ai une annonce à faire. Si tu y arrives, ces 10 écus seront à toi.

Tout en laissant lentement tomber les pièces sur le comptoir. Après un court silence du blond, il reprit et lança d'une voix plus haute :

Qu'en dis tu ?

Le chauve tavernier (genre le truc pas du tout cliché, ouais !) regardait l'argent avec envie et après une hésitation, il l’empoigna et le fourra dans ses braies.
Courbant le parquet sous ses pas, il frappa lourdement, et à même les mains, une porte en fer, qui était à l'arrière, cachée par l'environnement sombre du lieux.
Les occupants contestèrent par des hurlements, des gestes et des insultes. Mais l’insistance du maître des lieux eu raison d'eux.
D'un hochement de tête le blond remercia le faiseur de silence avant de se diriger vers le centre de la pièce, poussant ceux qui étaient sur son passage.


Un silence total régnait désormais, enjambant une chaise renversée, le baron grimpa sur une table et retirant sa capuche afin de découvrir son visage, s'exprima en ces mots :

Brigands, brigandes.
Et de contempler avec froideur la salle, laissant grimper la tension déjà palpable
Mercenaires de tous bord, hommes d'armes et chevaliers.
Levant un bras, laissant tomber la manche de son mantel
Assoiffés d'or et de pouvoir, de gloire et de renommée, de reconnaissance et de notoriété.
Et de faire, dans un geste brusque, volte face, pointant du doigt le fond de la taverne
Je suis en mesure de vous offrir ce dont vous avez toujours rêvé !
A lui de redescendre au sol d'un bond, avançant d'un pas en direction de son auditoire
Que tous ceux et celles qui savent porter une épée, rêvant des délices que j'énumérais plus tôt, s'engagent en ma troupe d'arme...
Avant de conclure d'une voix tonitruante
Servez moi par les armes, la sueur et le sang et à jamais votre nom sera gravé en l'histoire !

Il sortit alors son épée, déchirant par la même sa cape, qui tomba au sol, et planta la lame dans le parquet.
Rapidement, le valet qui l'accompagnait, se tenant prêt au dehors, déboula à l'intérieur tonneaux et tabouret dans les bras et les installa devant -et en dessous- du Wolback.


Prime de 40 écus à l'enrôlement !
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Rikiki
Gnii

Réveil brutal comme à son habitude (c'est sur ça commence toujours comme ça avec lui) gueule de bois frappante. Le mystère du lieu où il se réveille se dissipa aussitôt. Mais où avait il bien bu atterrir? ça puait le rat mort et les mendiants en tout genre. De quoi vous réveillez pour de bon... De toute façon, il ne pouvait pas sentir parfaitement les odeurs, l'esprit encore embrumer par l'alcool et les coups le nain se releva. À tout les coups il avait encore oublié son casque et sa hache dans la taverne. Du moins il essaya de se lever et plongea la tête dans un tonneau contenant de l'eau. En temps normal et avec un public derrière lui, il n'aurait jamais fait un tel affront. Touché de l'eau était pour lui un acte d'extrême rareté. Eh oui c'est moche mais c'est comme ça. C'est donc la barbe en bazar, et son armure enfilé qu'il se dirigea vers la taverne la plus proche. Il rejeta les quelques mendiants s'approchant trop près de sa bourse et se permit même de reluquer le fessier d'une catin. Il avait beau être nain, il avait des besoins comme tout les autres hommes.
Mais chers lecteurs vous vous demandez qui donc est cette étrange créature -oui créature parce que bon l'est bizarre quand même-. Tout simplement c'est LE nain, Rikiki. Hum pardon Colonel Rikiki, mercenaires avar alcoolique, voleurs de temps en temps et adepte de l'arnaque. Ah oui aussi il adore "taquiner" les autres. son côté agaçant c'est son charme si je puis dire. Pour faire simple, il est attchiant.
Bref revenons à nos moutons, le nain entra dans la taverne. Visiblement le silence y régnait, jamais bon signe une taverne sans animation... jamais, y a toujours un truc qui foire ou une baston en approche. Il arriva au même moment qu'un gars plutôt bien vêtu qui parlait, visiblement c'était pas un mec qui fréquentait souvent cet endroit, il ne l'avait jamais vu. Et Aristote sait que des pochtrons/mercenaires en attente/ ou autres, il en avait vu. Même des femmes de bonnes vertues! C'est pour dire. Alors pour le coup il se permit de l'écouter, tout en cherchant ses affaires.


"Brigands, brigandes."
c'est ta mère la brigande...


On vous l'a pas dit? Le nain écoute rarement sans placer quelques commentaires personnels. Certes il avait déjà dit plus glorieux, mais en ces temps brumeux (d'alcool pour les gens à la ramasse) il était difficile pour lui de penser à des choses permettant sa répartie légendaire de fonctionner normalement

"Mercenaires de tous bord"
J'espère qui l’incluent pas les grecs dans l’histoire


Il trouva enfin ses armes et au moment de se relever écouta, par on ne sait quel mystère les dernières phrases du mec qui incluait argent contre une baston. Le mercenaire eut d'un coup la flamme de l'action et écouta d'un coup attentivement remettant son casque sur ses cheveux roux et posant la lourde hache sur son épaule. À la fin du monologue alors que l'agitation reprenait son cours, il se leva et avança vers l'homme. D'un coup les vapeurs de l'alcool avaient cessées de faire effets et le peu de sérieux qu'il avait refit surface.

Colonel rikiki, mercenaire et homme de très peu de Foy, Vous pouvez me comptez dans vos rangs. Où est l'argent?

D'un naturel très possessif il chercha les bourses des yeux, ne les trouvant pas et pour cacher sa déception à n'avoir pas pu les trouver il se redressa de toute sa hauteur et déclara sur le même ton qu'avant


Restez pas planté au milieu z'allez plus gêner qu'aut' chose, mettez vous près de la porte ou du bar. D'ailleurs en parlant d'bar j'vais y aller. Si vous voulez discuter d'mon CV vous savez où me trouver.

Mais avant que je vous laisse continuer vos recherches, dites moi vot' nom et la raison qui va me pousser à me battre et p'têt crever pour vous. J'suis plutôt curieux de savoir. Ah et questions bouffes, ce sera quoi? Y aura alcool à volontiers je présume.


Il se dirigea lentement vers le bar attendant la réponse de l’intéressé et commanda au tavernier un tonneaux de bière. Comme disait papy Blaise, "Quand tu subis une gueule de bois, soigne là par une cuite"

_________________
Ineffable
Quelques minutes après le discours.



A l’horizon une guerre se profile, pleine de promesse et d’espoir, espoir de victoire pour certains et promesse de richesse pour d’autres. Ineffable fait parti de ces “autres “. Les mercenaires comme on les appelle. Un assassin pour être précis, un maître assassin... Mais tout cela, ça ne ce voit pas, pour vous ce n’est qu’un grand homme qui marche, le pas sûr et fluide, sa crinière ondulant dans sa noirceur et ses iris à l’azur très prononcé le démarquent des autres passant. Il est calme, mais peut-être diriez-vous “froid“. Car son pâle visage semble hermétique et vide d’émotion. Semblait tout du moins... Les évènements récents l’ont changé, il arbore un léger sourire, flottant à la commissure de ses lèvres, loin de paraître amical et accueillant il semble pourtant... plus humain.

Si vous suivez son regard, vous tomberez sur une enseigne “Au bel écus“, une taverne miteuse dont le nom porte encore les quelques traces de l’ambition première du tenancier. Cela ne fait rien, il n’est pas là pour boire ou manger, il a un contrat à faire signer. Et son commanditaire, un Baron naïf, l’attend à l’intérieur.

Ouvrant la porte d’une simple poussée des doigts, il entre et balaye l’assistant d’un regard insondable mais vif. Dardant ses pupilles de prédateur sur Ailvin Wolback, son sourire se rehausse d’un air mutin sans doute un peu moqueur en allant le rejoindre.

Messire Wolback ? Quelqu’un tient à ce que vous receviez cette lettre en main propre. On ma également charger d’attendre votre réponse pour faire parvenir votre retour.


Très professionnel il ne laisse rien transparaitre d’autre qu’un simple coursier faisant son métier quand il lui tend un parchemin roulé et soigneusement scellé d’un sceau fictif.

Sur ledit vélin il peut y lire le contrat comme formulé lors de leur première entrevue. 1200 écus pour la mort du polonais, dont 400 écus payés d’avance, et le reste uniquement en cas de réussite. Sobre mais efficace, il faut toujours aller à l’essentiel sans rien omettre toutefois. Ses iris rivés sur le Baron il attend sa réaction et sa réponse, autrement dit qu’il signe et le paye. Il tient aussi à voir s’il est capable de tenir sa langue...

_________________
Thorn
    -« Generis virtus nobilitas ! »* Aristote

Le Wolback était installé. Une file commençait à se former, et il chercha à comprendre pourquoi celle-ci n'avançait pas, le premier restant à moins d'un mètre du comptoir de recrutement improvisé.
Mais tout devint clair lorsqu'il baissa les yeux. Un nain ? il regarda le mercenaire, inquiet. Un demi-homme pouvait-il être utile sur un champs de bataille ? Les troupes n'étaient pas chose aisée à trouver en ces temps de guerre, aussi, il recruterait qui voulait bien l'être, quel qu'il soit.

Il hochait la tête pour seule réponse au discours du premier enrôlé aujourd'hui et souria à pleines dents lorsque vint la question quant à la boisson, en signe d'approbation.
Alors que le "colonel Rikiki" s'apprêtait à partir, le valet, qui se tenait à droite du baron, attrapa le désormais soldat par la manche et lui glissa une bourse de 40 écus, comme convenu.
Les maigres fonds du Baron se dilapideraient bien vite, et l’excessif marché qu'il avait conclut quelques jours auparavant le ruinerait pour de bon.


Suivant !

Et justement, le dit marché arriva bien vite. D'un signe de la main, il fit comprendre au prochain sur la file d'attendre là ou il était, discrétion oblige.
Prenant le vélin des mains du présumé coursier, il le scella à son tour et ce sans l'ouvrir, ne voulant prendre de risques. Et y joignit quatre bourses ficelées entre elles, quatre lourdes bourses.
Avant de remettre le paquet.


Vous direz à votre maître que j'attends beaucoup de sa prestation.

Et de sourire malicieusement, ne laissant transparaître aucune émotion particulière. Il regarda l'assassin s'éloigner et quitter la salle, avant de reporter son attention sur ses nouvelles recrues.

Avancez !

[*] La vertu de la race est la noblesse
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Audric
Audric était assis depuis longtemps dans la taverne, comptant les quelques fissures qu'il pouvait entrevoir dans le bois, s'amusant avec un pièce, la faisant tourner sur ses phalanges et surtout buvant comme le fait un vrai Germain. Il s'était mis à part des autres ne voulant pas tisser quelques liens d'amitiés éphémère car il savait que le lendemain il serait loin au sud enfin... ceci avant que le silence ne soit rompu par une proposition sympathique.

Lorsque commença le discours et que les mots mercenaires, hommes d'armes et chevaliers confirmèrent que le message lui était également adressé Audric resta stoïque comme, pour une fois dans l'année, intéressé par quelque chose.

Un léger sourire déchira son calme éternel et redressant la tête il se leva et s'avança de quelques pas. Comme il avait déjà eu à le faire en Espagne il rejoindra cet homme et l'aidera, sans savoir vraiment à quoi s'attendre, l'appel du combat se faisait toujours intéressant. Patience pourtant devant la file que formait l'appât du gain, 40 écus ce n'était pas rien surtout que s'il y avait bagarre il y avait toujours moyen de se satisfaire sur les cadavres:


"Je suis de la partie ! Sire ! Si vous nous promettez de la boisson !"

Puis inclinant la tête sur le côté, il aperçut une choppe encore pleine, allongeant son bras il s'en empara et la but d'une traite, car oui la gorge était sèche encore une fois.
Thorn
Les volontaires, frêles hommes ou montagnes de chair, se succédaient, des 20 bourses qu'il avait apporté avec lui, il n'en restait plus beaucoup. Bientôt il devrait appâter ses sbires potentiels d'une manière toute autre. Stratège, il avait tout prévu. Lorsque la plèbe réclamera de quoi s'éclaircir le gosier, le baron percerait le tonneau sur lequel il tenait le registre d'enrôlement, et la bière qui avait longuement voyagé coulerait à flot.
Pour sûr l'euphorie alcoolisée lui amènerait les faveurs des plus fervents rôdeurs de taverne, mais il n'était pas encore l'heure, quelques personnes se pressaient encore pour mettre leurs armes à son service. Parmi eux un homme, torse nu, arborant une certaine prestance relativement au lieu ou ils se trouvaient tous.


De la boisson et de la baston, pour sûr !

Et à lui de prendre une bourse de la main et de l'envoyer vers l'homme, qui de sa main libre -l'autre étant occupée par une choppe, l'attrapa fermement.

Pourquoi vois-je cette file s’amoindrir ?!
Et de frapper du pied, lourdement
Vennez donc, mon sanglant programme n’intéresse-t-il donc pas ?
Et de porter les bourses restantes à la vue de tous
Les écus, sonnants et trébuchants ne vous attirent-ils aucunement ?
Et de pointer du doigt le tavernier
Lorsque je n'aurais plus d'or pour enrôler, ce sera ma tournée !
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Audric
Audric tout en buvant à gorge déployée rattrapa la bourse en vol, palpa les pièces un maigre instant, puis en évaluant le poids il se permit de sourire et de déposer le pactole soigneusement enfermé dans ce morceau de cuire sur le tonneau à côté même du papier où son nom venait d'être inscrit:

"Gardez votre or, Sire, il sera utile pour les plus désireux. Vous me promettez baston et boisson, je répondrais toujours présent à l'appel ceci sans le moindre autre payement !"

Inclinant la tête et déposant sa choppe à sa droite, il retourna à sa place posa son séant sur le tabouret et se remit à compter les fissures dans le bois et à jouer avec sa pièce, impassible, imperturbable, comme à son habitude.

Un vif regard fut alloué aux autres mercenaires et passagers qui désiraient s'embarquer dans ce voyage de luxe -attachez vos ceintures, nous traversons une zone de turbulence- quand on rassemblait autant de gens aux comportements divers et singuliers cela faisait toujours des étincelles ou la plupart du temps, s'ils étaient ligués ensemble contre un ennemi commun, de bons amis.
Ineffable
“Vous direz à votre maître que j'attends beaucoup de sa prestation.“

Je n’y manquerais pas...

Inclinant poliment mais légèrement la tête, il prit congé, et tourna les talons, laissant la place au guerriers et autres mercenaires plus musclés dont la subtilité laisse souvent à désirer. Enfin, pour faire du bruit et attirer l’attention de quelqu’un ils ne manquent pas d’efficacité, il faut bien le reconnaître. Une diversion peut-être suffisante, cela dépendrais du polonais. S’il était aussi naïf que son commanditaire, cela ne poserai guère de problème mais s’il était plus averti, rien ne garantissait la facilité ou la victoire...

Quittant les lieux aussi discrètement qu’un songe, il les laissa se débrouiller entre eux, quelques idées en tête il reprit la route. Un mince sourire étirant ses lèvres, joueur, à sa façon...

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Rodrielle
« Venez donc, mon sanglant programme n’intéresse-t-il donc pas ? »

La complainte du Wolback n’était pas venue aux oreilles d’une sourde.
Restée silencieuse et discrète jusque là, la Tatouée n’avait pourtant rien perdu du beau discours du bellâtre ni des premiers enrôlements qu’il avait réussi à faire. Elle, elle se tâtait à y aller. Buvant son verre de vin avec un raffinement déconcertant pour une mercenaire, elle pesait le pour et le contre. Et dire qu’elle voulait arrêter, se trouvant parfois trop vieille ou plus suffisamment motivée pour ce genre d’aventures ! Et beh non ! Pour le coup il y avait de quoi accepter : de l’argent, de l’alcool et des hommes. Dieu sait qu’il ne suffisait que ces trois « plaisirs » réunis pour faire bouger une italienne toujours assoiffée.

Patience, Bello, on arrive.

C’est après ces quelques mots que la Tatouée se leva de sa chaise et se dirigea vers la table du Wolback en faisant danser ses hanches machinalement. Les lèvres pincées, le regard malicieux, elle se posta face au Bellâtre et croisa les bras.

La bière ne suffira pas, il me faudra du vin aussi, histoire de patienter. Le reste… –Son regard parcourut les bourses sur la table et les trois hommes qui s’étaient enrôlés avant elle – Ca me convient parfaitement. Tant qu’on a de quoi s’occuper.

Elle tend enfin la main vers lui afin d’avoir son dû. Un sourire au Wolback et elle conclut le contrat une bonne fois pour toute.

Pouvez compter une Corleone dans vos rangs.

Dans quoi s’aventurait-elle encore ?! Elle qui savait pertinemment qu’elle n’était pas faite pour les attaques en groupes… Rha ! On ne la refera plus, la Tatouée !

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Thorn
    -« La louange et le chou ont bon goût, mais ils gonflent. » proverbe polonais


La plume grattait le vélin, marquant nom, équipement, sexe. Le Wolback ne voulait rien laisser au hasard, son honneur était en jeu et le Polak mordrait la poussière, il en était convaincu.
Car oui, il n'existe en cette terre qu'un seul Ailvin Wolback, qu'un seul homme aussi confiant, qu'un seul homme qui part vainqueur avant d'avoir passé le parvis de sa demeure, qu'un seul homme qui même mis à genoux crache aux pieds de son adversaire, qu'un seul homme qui trahit sans l'être en retour. Un jour, cela le perdra. Peut être demain, peut être dans 6 mois ou 10 années, mais quoi qu'il arrive, le blond aura laissé une trace de son passage en ce monde, avant de rejoindre le paradis céleste qui lui revient de droit.


« Patience, Bello, on arrive. »

A ces mots le blond leva la tête et chercha celle -c'était assurément une voix féminine- qui les avait prononcé. Et c'est une femme à l'oeil tatoué, chose qu'il n'avait jamais vu auparavant, qui jouait des hanches et des lèvres. Argument fatal pour le blond baron. Si la course de jupon avait été un sport olympique, il aurait sans aucun doute remporté l'or. C'est donc avec envie -habituelle- qu'il regarda la blonde à l'accent italien.

Du vin, assurément.
Et au blond de la regarder, sourire au coin des lèvres.
Mais pas seulement...
Avant de déposer une bourse dans la main de la Corleone.
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Rodrielle
Et elle réceptionne la bourse en refermant rapidement la main dessus. Parfait, Quarante petits écus était déjà un bon départ. Le bellâtre semblait ne pas en manquer, et surement la paie allait être plus importante le moment venu. Du moins elle l'espérait ; il n'était plus question pour elle, à son âge, de bosser pour du beurre. Terminé la charité, terminés cadeaux. Pour avoir la Corleone dans son camp, fallait raquer, et c'est tout. Pour l'honneur de la famille, bien sur ! Et le nom qu'elle portait était connu dans le Royaume, alors il ne fallait pas rigoler : un Corleone ça se respecte !

Alors c'est parfait. Je suis sûre de ne pas être déçue. Du moins. vous avez intérêt à proposer quelque chose de... grand.

Clin d'oeil complice pour le blond avant que la Tatouée ne reparte s'asseoir. Nouveau verre de vin en main (chipé sur la table voisine), elle se contente à présent d'observer la suite des évènements. Les présentations allaient-elles arriver ? Y avait-il de nouveaux volontaires ? Le blond allait-il leur expliquer la raison de cet enrôlement ? Légèrement impatiente, Rodrielle se mit machinalement à taper du pied au rythme de la musique jouée au fond de la salle. C'est qu'il ne fallait pas non plus qu'il leur fasse perdre le gout de l'aventure à trop attendre !

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Rikiki
Le nain finit la chope, et la posa sur le comptoir. Il regarda d'un air convenu le tavernier, genre " si tu me files pas encore à boire je te démonte la gueule". Oui, je vous l'accorde c'est un peu excessif. Mais au grand besoin, les grands remèdes. enfin c'est pas tout à fait ça, mais on fait tout comme. une fois servi, il se retourna chope à la main, bourse (d'écu!) dans l'autre, et sourcils froncés, il déclara d'un ton posé mais néanmoins grave du à sa gorge rongé par l'alcool

Bon maintenant qu'vous avez d'jà quelques gens à vot' service. Les avares du fric qui ont déjà donné leur paroles pour vous servir provisoirement pourraient savoir le pourquoi de cet enrôlement?


Il murmura au tavernier sur le ton de la confession et surtout impossible à comprendre pour les autres :


Nan juste que je sache si j'dois me barrer en courant avec mes 40 écus, ou si j'attends un peu parce que le jeu en vaut la chandelle

Se redressant même si la différence était presque impossible avec la position d'avant il déclara sur le même ton de la première phrase

Pis y a pas ce qu'on doit faire seulement. Où est ce que tu veux nous amener? Combien de gaillards sont à ton service à part ceux de cette taverne? ça doit être balèze pour que tu re-files 40 écus à l'enrôlement.

Une idée lui traversât l'esprit, peut être que le mec leurs refilait de fausses de pièces et qu'il allait les amener dans une sorte de piège du guet royal. Ils finiront peut être tous pendus haut et court. Tels de vulgaires merdasses. Rhha, la parano du nain reprenait. Une maladie souvent incurable et persistante, il se retourna en tendant tout de même l'oreille pour avoir la réponse et entreprit la vérification des pièces, une par une. Ceci étant fait il se retourna pour faire face aux autres. Si ça se trouve ils envisageaient déjà de le tuer pour se partager la part. On comprends maintenant, pourquoi le nain préfère travailler seul. Moins d'emmerde

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Thorn
    -« Tout vient à point à qui sait attendre » proverbe


Une fois qu'il eu terminé de regarder, en toute innocence bien entendu, la Corleone se dandiner pour retourner s’asseoir, il s'apprêtait à se lever pour expliquer à ceux et celles qui étaient à son service le pourquoi du comment de cet enrôlement lorsque le nain se mit à le cribler de questions -Il savait qu'il n'aurait pas du le prendre sous ses ordres.

Patiente mon cher, tout vient à point à qui sait attendre.

Le blond disait cela avec une pointe de moquerie, il était lui même impatient. Très impatient. Trop impatient.
Il poussa donc le tonneau, ce qui lui permit de se lever. Regardant longuement ceux qui attendaient qu'il ouvre la bouche pour enfin cracher le morceau, il leur dit, tout sourire :


Et si nous allions dehors pour en parler ?

N’attendant pas de réponse, il chargea le valet de s'occuper du tonneau et du registre et prit la direction de la sortie. Les mercenaires comprendraient qu'ils étaient dés à présent sous ses ordres, ordres qui n'étaient pas voués à être discutés. Il sortit de sa ceinture un vélin entreprit de le lire aux hommes d'armes, qui quittaient à leur tour la salle, l'annonce qu'il comptait faire placarder dans les villes et villages du Royaume.

Citation:
Oyez Oyez

Le Baron de Thornton recherche de vaillants et fidèles soldats.
Et ce afin de bouter un lâche, pleutre et arrogant Duc Polonais qui se terre en France et en Bretagne. Marauds et maraudes, chevaliers sans peurs, mercenaires avides d'or : la fortune, la gloire et la renommée vous attendent.
En la fin du mois d'Aout de l'an 1459, nous irons à sa rencontre et marcheront sur ses hommes.
Rejoignez les rangs de l'armée Thornienne ! Contactez le directement (IG = Thorn ) ou par un quelquonque intermédiaire.

Gloire, gloire, gloire !

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Miramaz
[Quand connaître un nain rend la vie plus intéressante]

Dans la chaleur d'un été qui de prometteur était passé à ennuyant, une silhouette au crâne rasé somnolait. Recroquevillée sur le sol d'un bouge bruyant, bercée par les rumeurs des guerres et batailles agitant le royaume, Mira rêvassait. Seule la marque rosâtre sur son crâne, souvenir d'une lame tourangelle, et le manche des dagues ornant sa ceinture indiquaient qu'elle n'était pas là par hasard. L'endroit grouillait d'hommes en armes cherchant contrat, se reposant d'une escarmouche ou dilapidant leur solde, le lieu idéal pour parfaire sa culture mercenariale. Exercice qui l'intéressait de plus en plus depuis qu'elle avait rencontré un nain au palmarès inversement proportionnel à sa taille, il l'avait impressionnée elle qui ne savait que se glisser dans des coups foireux.

L'agitation provoquée par l'entrée du noble la sortit à peine de sa bulle aux songes sanglants, elle écouta distraitement, enregistra la demande et le prix proposé sans s'y intéresser plus que ça. Elle était là pour découvrir rumeurs et ragots, tarifs et méthodes d'enrôlement, pas pour se faire engager. Seule une voix reconnaissable entre toute la fit revenir totalement à la réalité, Rik étant dans la place, l'attention de la rasée ne pouvait que se concentrer sur lui. Sa façon de faire était..unique.. s'imposer, donner des ordres au recruteur, tout le contraire de ce qu'elle même aurait fait.

Elle observa le reste de la scène sans mot dire, amusée de voir une autre tête connue, l'attitude de la Corleone fut détaillée également ainsi que celles des inconnus. Plus tard sa séance d'observation fut interrompue par le nain l'invitant à rejoindre les rangs des enrôlés, une fois assurée qu'elle pourrait rester à ses côtés, sa décision fut prise sans autre hésitation.
Le noble fut rejoint à l'extérieur, et salué d'une brève inclinaison du crâne accompagnée de quelques mots:


Pouvez m'compter parmi vos hommes, et m'appeler La Rasée...
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Anaon
    Qu’y a-t-il de plus classique qu’une taverne, infestée de badauds venus chercher le plaisir après une journée de labeur. Ces rires gras qui s’étouffent dans une énième gorgée d’alcool, ces mains qui tâtent le séant provocateurs des serveuses, ces paroles qui fusent plus hautes que les autres. Quel cochon braillera plus fort que le reste de la basse cour. Tableau banale de la débauche humaine accompagnée de son lot d’habitués, épaves humain qui se fondent contre les murs de la taverne.

    Un coude en appui sur la table, la main agrippée dans ses cheveux empêchent la tête de s’écraser sur le bois. Hagardes, les azurites scrutent le vide alors qu’une main reste crispée sur un verre. Des tremblements nerveux agitent le bas de sa mâchoire quand ce n’est pas tout son corps qui s’ébranle d’un frémissement soudain. Depuis son retour du limousin, elle ne dort pas, à peine somnole t’elle et quand l’Anaon ne dort pas, elle boit. Pas de prune pour elle, ni même de bière, à trop s’être cramé le palais on ne recherche que la brulure des alcools les plus fort. Quand la balafrée trouve la rare absinthe, elle ne déloge pas. Voilà des jours qu’elle garde sa place dans la taverne à s’empoisonner le sang à chaque lampée de Fée Verte, dans l’attente que çà passe, dans l’espoir de s’écrouler enfin sur sa table ivre de sommeil.

    Le bruit puis le silence. La latence puis le mouvement. La mercenaire relève mollement la tête posant sur l’assemblé un regard vague cerclé de noir. Il faut un certain temps à l’esprit rongé pour comprend la teneur des propos qui s’échangent dans la taverne. Les doigts crispés abandonnent la crinière brune tandis que la silhouette voutée se redresse dans sa droiture coutumière. On parle de mercenaire, on parle d’argent. Bras ballants, elle demeure un long moment sur sa chaise à contempler la file qui s’est formée, a tenter d’aligner deux réflexions qui tiennent la route dans son esprit décousu.

    Lentement, la balafrée s’ébranle. Avec précaution, elle se met debout puis fait jouer l’articulation de son cou qui craque bruyamment à plusieurs reprises. D’un geste elle réajuste les manches de sa chemise noire et avance calmement vers la file qui s’amenuise déjà. Pourtant, elle ne prend pas place à la fin de celle-ci et se contente de la longer d’un pas nonchalant. Elle ne prête aucune attention, au regard mauvais qu’on lui lance ni même aux objections que les plus inconscients lui crachent au visage. Les habitués, eux, ont compris que la femme à l’alcool mauvais et qu’il ne vaut mieux pas lui chercher des noises dans cet état. Le tavernier a tenter de la foutre dehors, mais il s’est résolut à attendre avec frustration qu’elle veuille bien déguerpir de son plein grès.

    Sans gène, elle se place à la première place dans la file et d’un geste des plus naturels surmonté d’un culot tout aussi spontané, elle s’empare d’une des bourse promise et quitte la taverne pour rejoindre le commanditaire sans même donner son nom au valet.

    Sa sortie s’accompagne d’une grimace. Bordel, pourquoi l’été est il si chaud? Prenant appuie contre le mur, elle écoute d’une oreille bien plus attentive qu’on ne pourrait le croire, le message qui se lit à côté d’elle. Les yeux se clos. Le sommeil viendrait-il enfin? Elle jalouse les pochetrons qui s’écroulent au bout de deux verres, s’effondrant en riant. Elle prend le temps de pester contre le mal de tête qui lui vrille les tempes depuis plusieurs jours avant de s’adresser d’une voix aigre au baron.

    _ Tu veux une armée.. C’est une guerre déclarée contre la Bretagne que tu veux ou seulement contre ton bonhomme?

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