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[RP Ouvert] Écu, mon bel écu

Thorn
    -« Une sentence de mort est une chose superbe à lire à haute voix » Alfred de Musset


La piétaille s'amassait face au blond qui se plaisait à haranguer les foules, amener à sa cause des hommes et des femmes, par n'importe quel moyen. Avide de pouvoir et perfide, sa loyauté s'arrêtait là ou commençait le profit pur.
Royaliste affirmé, «la seule vraie couronne» comme il aimait à l’appeler était l'une des rares choses qu'il ne trahirait pas par plaisir. Mais si force l'obligeait, il n'hésiterait pas longtemps entre lui et le Roy. Sa brève lecture arrivant à son terme, il leva les yeux de son parchemin froissé et humide pour le déposer avec autorité sur l'assemblée. Un silence de mort pesait sur l'entrée de la taverne d'ou s’échappait des bribes de vociférations.
Sans crier gare, les dites bribes s'amplifièrent, passant de perceptions à sons audibles, de sons audibles à tapages pesants pour finalement engloutir les alentours. La porte avait été ouverte.
Et c'est un crâne vidé de chevelure qui surgit, laissant le Wolback perplexe.


Pouvez m'compter parmi vos hommes, et m'appeler La Rasée...
La Rasée...

Il n'en dit pas plus qu'une femme, qu'il n'avait pas vu sortir et semblait ivre - ou à moitié endormie, s'adressa à lui avec un presque dégoût.

_ Tu veux une armée.. C’est une guerre déclarée contre la Bretagne que tu veux ou seulement contre ton bonhomme?

La Bretagne tombera... un autre jour. En l'heure, seul le trépas du Polak m’intéresse.

Et d'arborer un sourire provocateur.

Des questions ?
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Victorine
[Écu, mon bel écu ... dis-moi, qui est la plus belle ?]

Depuis son baptême, à Limoges, Victorine a bien changé. Sa marraine* la reconnaîtra-t-elle ? La gamine insouciante et énervante de son trop-plein de questions qui jaillissait de ses lèvres habiles ; curieuse, enjouée, optimiste, n'est plus. La vie a, en si peu d'années, fait son travail de sape.

Il faut dire qu'elle a été vernie, la petite. D'abord une sale blessure à la main. Puis un maître d'armes* qui la quitte sans achever son enseignement mais en emportant sa virginité. Ensuite la mort de ce père* qu'elle aimait profondément, d'un amour pur, inconditionnel. Et pour couronner le tout, son meilleur ami* qui s'éprend de sa meilleure ennemie*.
D'un coup, elle lui sourit bien moins, à la vie, la petite Vic.
D'un coup, ses grands yeux verts, si candides naguère, ont pris des teintes métalliques. Elle ne veut plus être la gentille petite Victorine, si polie, si pince sans rire, si merveilleuse. Papa est mort : plus de Merveille. Elle pourrait pleurer sur son sort, mais ce n'est pas le genre de la maison. Alors elle s'endurcit, ferme son cœur, affiche un air dédaigneux sur tout ce qui n'est pas à sa hauteur ysengrine.

C'est vous, la plus belle, Victorine d'Ysengrin.

La famille est encore dans ses faveurs. Mère* bien sûr. Et Mère-Grand*. Et ce cousin*, rencontré récemment à Chinon, et qui lui bricola une protection pour sa main. Cuir léger, sous un petit gantelet ayant appartenu à une belle chevalier à l'écu vert* passée par le lit du dit cousin jadis (quand il n'était pas encore tout rouillé, le cousin pas le gantelet) et qui devait avoir les mains fines ; le tout dissimulé sous un gant de fourrure de vair pile à sa taille. Normal, c'est elle, l'élue. Le cousin ne s'était pas agenouillé pour lui enfiler la moufle de vair, mais l'histoire dira que si. Comme quoi, on raconte bien ce qu'on veut pour faire des légendes.

Ça lui fait une patte velue plus discrète (du point de vue d'une fille de leu) que le métal du gantelet. Une main de fer dans un gant de fourrure. Plus qu'à faire souder quelques griffes qui dépassent et elle pourra se prendre pour une fameuse mercenaire* d'une fameuse troupe*.

Enfin pour l'heure, elle ne cherche pas à se faire enrôler. Elle cherche sa marraine, Mira. Et mon petit doigt me dit qu'une fois encore, elle va se retrouver embringuée dans un coup fumant.

Et la voilà, là-bas, la Rasée, qui sort d'une taverne. Enfin débusquée ! C'est pas trop tôt ! Et tiens, on dirait le Colonel*.

Vic descend de son destrier blanc. Elle a grandi. Ses cheveux ont repoussé, elle a presque l'air d'une femme. Il faudrait juste qu'elle arrête de mettre des braies sous les jupes fendues qui lui permettent d'enfourcher son cheval comme un homme. Elle se dirige droit sur sa cible.

Un homme lui tourne le dos et semble dire des choses vachement importantes. Le nouveau chef ? Tantine* n'est pas là ? A vrai dire, Vic s'en fiche. Elle tient Mira des yeux et s'approche d'un pas décidé. Un petit sourire s'affiche quand elle vient embrasser sa marraine avec une bonne grosse accolade virile, comme elle aime. Hein elle aime ça les câlins de Vic, la Rasée.


[*par ordre d'apparition : Miramaz, Theognis, Attila Caligula, Aymeric, Aldraien, Alda Aregonde, Dhea, Crillus , top secret, Félina, la Zoko, Riquiqui bien-sûr ! faut suivre, Sadnezz.]
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--Sadnezz.


[Ici sans y être, elle s'y croirait presque]

Tantine n'est pas là, non. Mais tantine s'y verrait bien. Regardez par là, il y a sa Rasée, ou ici encore, sa jeune cousine. Mirez donc l'ensemble! Voilà le nain qui guette, avec sa gouaille légendaire. Sad n'est pas là, mais elle s'y promène. Invisible, c'est le sibyllin de l'imaginaire qui vient caresser tout ce beau monde de son aura mercenaire. Ils sont presque tous là, et la jeune Victoire... Dieu qu'elle a grandit. Car c'est de grandir l'essence même de s'endurcir. Corleone prédestinait cette fille/garçon à de grandes choses, et sans doute qu'elle ne s'y est pas trompée.

Regardez le tableau, il est couronné de tant de choses qu'elle ne fera plus jamais. A l'immatérielle contemplation imaginaire cède vite la réalité. Tantine n'est pas là, elle ne le sera plus. Car elle croupit au fond du fond, dans les abysses du châtelet, on l'a battue on l'a détruite, et on a réussit à l'abîmer. Régicide enfermée, passée à la question, sûr que bientôt nul ne prononcera plus son nom. Ou peut être eux, ces fidèles compagnons, de galère ou de route; elle les couve...

Qu'il en a de la chance, de ses gens il cueille le fleuron.

Imaginez seulement, de ce rassemblement à lui tout seul le blond en est le couronnement. Wolback! Engeance de malheur. Il n'est pas celui qu'elle prit pour premier amour, ni celui qu'elle maudit des années durant. Mais si ce n'est lui c'est donc son frère, il porte bien assez l'ambition d'un Eriadan. Quelle étrange composition, tout âme qui traine emporte avec elle mille souvenirs.

Tantine n'est pas là, on l'a percée de mille trous. Après tant d'année elle a subit le courroux. Recluse dans ses geôles parisiennes, elle a fermé les yeux. Imaginant un rendez-vous aux parfaits airs du temps des bon et des vieux. Il manquerait tout de même l'ombre d'une Provençale, et les caresses d'un Baron Déchu, son amour d'amant et ses milles maitresses... Toute la quintessence de cette vie qui était sienne avant la mort de la Beatrice...

Un vieux courant d'air soulève la poussière du sol et les cheveux clairs du jeune Thorn, il sinue dans la grand pièce et s'évanouit comme une trêve. A Paris, l'italienne s'est réveillée de son bien douloureux rêve. Le passé fait mal à la fin de l'avenir.

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La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
Rikiki
Le nain allait répliquer au "des questions" quand il fut couper dans son élan par une marque d'affection entre la rasée et une grande. D'accord, je l'admets pour le nain tout le monde est grand... Il regarda la scène et fronça les sourcils se souvenant vaguement du visage. La lumière fut, comme elle devait faire plus souvent. Ouais, je me comprends, pas vous? C'pas grave. Nous disions donc, que la lumière fut. Le nain releva la tête accompagné de son casque dans le même élan, tout ça d'une classe non exagéré et tout à fait naturel. S'ensuivit d'un "scroutch-scroutch", oui il se gratte la barbe...

Et! C'est le fomme! Oui, pour ceux qui connaissent pas un fomme c'est un femme/homme...

Qu'est ce tu deviens? Nan en faites je veux pas savoir.


Aussitôt le nain tourna le dos et alors qu'il essaya de répondre une nouvelle fois au pseudo-chef, il fut interrompu par une sensation étrange. Il se dit que c'était le début de la fin et qu'Aristote envoyait une étrange créature le tuer. Il serra instinctivement la bourse de peur que dans sa mort on la lui vole. Étrange sensation, pour sur. Il était alerte, et en même temps rassuré. Rha ces sensations à la noix, rien ne valait mieux que l'argent. Mais il avait beau pesté, il ressentait la chose et du faire avec.

Sur le coup il en avait même oublié ce qu'il voulait répondre au noble, et improvisa espérant que ce qu'il dit, était ce qu'il voulait dire. Oui les pensées d'un nain c'est compliqué.


Oui! J'ai des questions, parlons de la solde qu'on aura une fois là bas, 40 écus à l'enrôlement c'est vrai que c'est bien beau, mais bien entendu il faut que nous touchions une part, que dis-je! Plusieurs parts pour la suite. Je vous propose qu'on fasse les calculs.


Et sans lui donner le temps, il commença dès maintenant à raconter les salades d'algèbres inventés par lui même, dans l'espoir que le résultat ne serait pas trop léger. Je parle d'argent, hein?

ça vous fait donc 6 personnes surs qui viennent avec vous, du moins ce que j'ai vu, et je peux sans prétentions dire que nous sommes les euh.. Meilleurs rien qu'au fait qu'on veuille de l'alcool.
Par conséquent, étant donné que l'enrôlement est souvent bien plus bénéfique que la solde sur le champ de bataille nous pouvons imaginer sans crainte, que nos soldes seraient d'à peu près 20 écus par personne, mais.. oui parce qu'y a toujours un mais.. d'après le prorata des personnes soit 6 nous multiplierons nos soldes par 6 que nous diviserons par 10, cependant ayant été prompt à répondre, nous avons un bonus de courage qui s'élève à 20% de plus, donc au total nous avons du 28,8 écus par personne et vu que vous êtes généreux on arrondi à 30 par personnes.

Je vois à votre visage que vous êtes d'accord!

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Miramaz
En retrait de la troupe hétéroclite Mira observait les autres engagés tout en surveillant le nain du coin de l'oeil, admirant le brillant d'un casque, la dangerosité d'une lame ou encore la beauté des hommes présents (et oui.. comme toute femme, elle n'est là que pour voir de la sueur sur des corps virils). Activité à tel point prenante qu'elle ne reconnut pas immédiatement la personne descendant d'un cheval blanc, préférant s'interroger sur l'intérêt d'une monture à la robe aussi voyante et salissante jusqu'à ce qu'on la bouscule..

Eh mais faites gaffe..j'suis même pas dans l'passageuuuueh mais on s'connait nan?

Sourcil qui se hausse alors que la bouche reste béante, donnant à la rasée un air plus idiot que d'habitude. Les traits sont détaillés jusqu'à ce que l'allure mi-féminine mi-masculine fassent tilt.

Vic'! Mais qu'est-c'tu fais là.. j't'ai même pas dit où j'étais..

Ou comment parer tout reproche éventuel de la part des mercenaires les entourant.. non ce n'est pas elle qui a attiré cette jolie blonde ici, même si ça présence provoquerait presque un sourire sur la trogne de la mercenaire. Sourire qui n'éclot pas, la gamine étant en train de lui faire un câlin.. un câlin z'imaginez un peu? La honte... Tapotage brutal sur le sommet de la tête d'ange accompagnée d'un éloignement de quelques pas.

Humpf.. mais t'pouvais pas attendre qu'y ait personne pour faire ça? Ma réputation bordel.. l'nain va 'core se foutre d'moi ! C'pas un endroit pour une jeunette esseulée comme toi.. T'restes dans mon dos et tu bouges pas, tu n'parles pas..fais toi oublier..

Dans l'esprit de la sans-cheveux cet accueil équivaut à un : « Ravie d'te voir ici Merveille des merveilles .. t'as vu ya même ton pote le nain ? Bon fais pas gaffe aux gens..sont pas méchants dans l'fond.. puis j'suis là..oublie le désastre de ta vie j'te protège.. ».. Mots imprononçable quand on essaie d'avoir l'air d'une dure à cuire prête à tuer femmes et enfants pour une solde pas trop dérisoire. Un coup d'oeil aux alentours avant de quand même tempérer son discours par un bref sourire, soulevant à peine le coin de ses lèvres.

Un tourbillon de poussière glisse entre les rangs, effleurant les êtres présents, secouant l'échine de Mira en un long frisson, courant d'air tiède parfumé à la belladone, rassurant la chauve sans qu'elle ne s'en rende compte, elle à sa place dans cet étrange rassemblement, l'âme Corleonienne l'approuve. Les yeux machinalement parcourent les alentours à la recherche d'une chevelure corbeau, cherchant la vieille amie avant de se souvenir qu'elle est perdue pour le moment, inaccessible dans ce monde. Les mirettes fixent alors le ciel dans un triste soupir: les régicides ne font pas de vieux os aussi pieux qu'ils puissent être.

Le baratin du nain la tira de cet irréel état, lui faisant froncer les sourcils pour essayer de suivre ce qu'il racontait. Effort bien vite abandonné quand elle comprit qu'une fois de plus il essayait d'embrouiller son interlocuteur, c'est qu'à force elle reconnaissait son talent quand il l'utilisait. Quand un blanc se fit dans l'élocution de Rik, elle en profita pour s'approcher, voulant ajouter son grain de sel aux négociations dans le seul but de l'aider bien sûr.


40 écus à l'enrôlement et 30 écus d'solde c'est bien beau.. mais z'avez pas parlé de la super prime .. 100 écus si on vous rapporte la tête du chef adverse ?.. c'est les tarifs bas de gamme.. je suis sûre qu'vous pouvez mieux faire..z'avez l'air riche et généreux.. et beau dans vot' genre..
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Ineffable
Un petit rire au courant glacé se fit entendre sous une capuche. Ah qu’ils sont beaux les fiers mercenaires à tenter de grappiller quelques écus de plus... L’ange noir n’est pas loin, il n’est jamais loin, s’éloigner pour mieux disparaître n’est qu’appliquer une illusion. Revêtir un masque de plus pour un acte à venir. Un regard, un sourire, sous le phare azuré danse la valse des guerriers, assassins et autres téméraires. Lui n’en est qu’un de plus tapis dans la foule. Attiré lui aussi par le profit facile d’un lucre aisé. N’est aisé que de parler, agir sera sont futur prochain et sa mission contractuelle. La troupe grandissante des engagés sera-elle lui faciliter la tâche ? Il en doute au sens où tous autant qu’ils sont, furent et seront n’accorde à sa harpe, chacun, un à un qu’une corde concurrente de plus. Il va devoir ruser, et s’adonner au sport délicat qu’est l’art du meurtre sous le tic tac excitant de la course du temps.

Ici où là, tous ne sont que des pions glisser sur un échiquier en perdition. Qui touchera le roi et qui sera le valet à sacrifier ? C’est à eux de se choisir un rôle et de le garder. C’est à eux de s’enrôler et de ne pas y rester...

Dissimuler aux regards implacables des lames avides de sangs, le spectateur écoute et scrute, juge et apprend, qui ils sont, qui ils semblent être... une Corleone au déhanché meurtrier, un nain à la descente facile qui laisse le tranchant de sa hache susurrer la mort à sa place. Une rasée qui s’ancre peu à peu dans la peau de son personnage, sans encore complètement dissimuler une douceur distillé par mégarde. Un homme qui n’a d’autre soucis qu’une panse à imbibée et une gloire éphémère à saisir. Et une présence plus subtile, qui pourtant attire aisément tout les regards, un sourire imposé, une démarche mal assuré, consumé par l’absinthe. Elle dégage une force sous jacentes qui le laisse perplexe. Le danger est réel c’est tout ce qu’il sait...
Et pour finir une cavalière blanche qui n’a pas encore donnée son rôle, mais impose son affection à celle qui se retient d’y répondre avec défection, sans toutefois y parvenir.

Le tableau se dresse sous les mots maladroits du Wolback qui aboie. Il manque encore le décor, et la partie adverse. Patience...

Une âme, volute invisible marquant sa présence d’un souffle inexistant plane, dans les réminiscences et les souvenirs. Peut-être un regret... Mais à jamais, elle demeure dans le passé...

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Thorn
    -« Acta est fabula* » Auguste


Car oui, la pièce était jouée*. Funeste pièce.
D'une lame chevaleresque ou d'une dague tapis dans l'ombre, bientôt, ils tueront.
Et l'impie ennemi, bientôt, les attendra.
Simples pions, tours protectrices ou fous audacieux, en les ruines de leur folie, bientôt, ils pleureront.
L'adversaire, dans un duel sans espoir, bientôt, les pourfendra.
Comme Auguste l'avait fait, bientôt, ils agoniseront.
Et en l'acte finale l'issue sera connue, le guerrier, bientôt, mourra.


Mais tout de suite, c'est une blanche monture supportant une jeune fille, blonde, virile jeune fille, qui s'arrêta à quelques pas de l'attroupement. Et la cavalière de s'avancer vers "la Rasée" et de l'embrasser. Une pointe de surprise flottait alors, accompagnée par une brise, sèche et poussiéreuse, qui balaya le sol. Mais il n'y porta pas plus d'attention que cela. Outre le vent c'est le regard du Wolback qui balayait l'assemblée, avant de s'arrêter sur le nain qui s'agitait. La moitié d'homme commença alors un discours semi-incompréhensible, entrecoupé par les dire d'une Rasée, inaudibles pour un esprit voguant en de sombres pensées.

Proraquoi ?
Et d'hocher la tête en un signe de désapprobation.
Tout ce que vous trouverez sur vos victimes sera votre...
Et d'ajouter, après quelques secondes pensives.
Si nous sommes en terres bretonnes, libre à vous de saccager, de brûler et de piller. Par contre, toute exaction en les terres de France sera synonyme de mort.
Tout en posant sa main sur le pommeau de son épée.
Ceux qui survivront se verront récompensés, soyez en sûr. Quant au "chef adverse", laissez donc, cela est de mon ressort.
De conclure en tournant les talons, lentement et en un geste réfléchi.
A présent, suivez moi ou abandonnez vos bourses.

Sortit alors de la taverne le valet, laissant aux ivrognes la joie de consommer le tonneau, manuscrit sous le bras et tabouret au bout de l'autre, attendant le verdit final des mercenaires alors que le Baron commençait à s'éloigner.
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Anaon
    Dire à un bretonne que la Bretagne tombera n’est certainement pas la meilleure des choses à faire. Néanmoins, l’Anaon ne prend pas la peine de relever, préférant économiser la salive qui se fait âcre dans sa bouche. De l’autre côté des paupières closent il y a de l’agitation. La brise furtive qui se soulève finit de cahoter le cerveau qui beigne dans sa marre d’absinthe. A moins que ce ne soit tout son corps qui tangue. Cette fois c’est bon. La mercenaire va s’écrouler dans sa narcose réparatrice… Mais c’est sans compter sur l’outrage qui s’échappe de la bouche du nain. L’attention somnolente trébuche sur un chiffre qui lui fait ouvrir les yeux en un regain d‘énergie qu‘elle aurait préféré ne pas avoir. Les azurites invectivent d’un regard noir le baron, l’accusant d’avoir accepter cette affaire alors qu’il n’y a pas encore répondu.

    Trente écus… trente écus! Il propose qu’ils se bougent le cul au risque d’en laisser une tranche au bout d’une lance pour trente misérables écus?! Les lèvres s’entrouvrent pour protester vivement, mais la parole lui est volée par la femme au crâne rasée. Cent écus? Pour la tête en or en plus, celle du dis polak lui-même. Même coller une Blancs-Combaz sur un cheval c’est plus rentable. La répartie du baron ne fait que renfrogner la balafrée dans son scepticisme. Piller la Bretagne? Les narines de la femme se crispe de contrariété. Rebutée l’Anon. Mais forcément ne touche pas à la France.

    La mercenaire retrouve sa position et les voiles de chair recouvrent à nouveau les azurites furieuses. D’une voix assez forte pour que le blond qui s’éloigne l’entende, la balafrée lui fait part de ses pensée d‘un ton amer.

    _ J’espère Baron que tu as bien mieux a promette que le banal pillage de supposés cadavres. Je peux te garantir qu’avec une offre aussi légère la moitié de tes hommes ne manqueront pas d’aller voir si l’herbe est plus verte dans le camp adverse…
    Moi j’suis mercenaire… Je fais pas la charité des mauvaises œuvres.


    Catégorique. L’argent ne lui manque pas particulièrement ces derniers temps, mais l’Anaon ne crachera pas sur un gagne pain supplémentaire pour peu qu’il en vaille réellement la chandelle. Néanmoins la seule chandelle qui se profile actuellement, c’est celle que l’on n’allumera probablement pas quand on mettra leur cadavre en terre. Mourir aujourd’hui, ce n’est pas dans ses plans. Finir dans une fosse commune non plus, bien qu’elle s’y sentira probablement mieux que dans une tombe aristotélicienne. Ca pue l’opération suicide. Bourrine à souhait. C’en est souvent ainsi quand les commanditaires sont trop aveuglés par leur vengeance ou leur orgueil blessé. Ils ne pensent pas à tout. L’Anaon aime les lignes clairs, les plans précis, l’organisation sans faille. Ou bien qu’on lui laisse les directives. Si erreur il y a, elle ne s’en prendra qu’à elle-même.

    Malgré les limbes vertes qui lui noient l’esprit, la balafrée ne perd pas son sens du professionnalisme. L’affaire ne lui dit rien qui vaille…. Mais elle a grand besoin de changement d’air. Elle espère que le blond a préparé quelque chose de plus solide qu’il ne manquera pas de leur révélé dans un lieu plus discret.

    D’un élan ,elle se décolle de son appuie, marque une pause quand sa main vient saisie son crâne. La bourse de quarante écus rebondit dans sa paume avant de disparaitre dans l’aumônière. Ses pas l’entrainent alors avec précaution vers l’intérieur. A peine ralentit t’elle quand elle passe près du valet.

    _ Note " Ann " dans tes paperasses. La suite tu l’auras quand tout sera clair.

    Le pas de la porte est franchie. Elle ne partira pas sans avoir finit le fond se son verre. Récupérant son manteau qui croupissait sur le dossier d’une chaise depuis un moment, la mercenaire s’élance sur les pas du baron. Une sortie accompagné du regard soulagé du tavernier.

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[Clik]
Rodrielle
[On The Road Again]

De l'intérieur à l'extérieur, la Tatouée était restée silencieuse. Les autres parlaient déjà suffisamment pour tout le monde. Les bras croisés, le dos appuyé contre un mur, la Corleone écouta le second discours du Wolback avec attention. La Bretagne. Terre inconnue pour la blonde qui, pourtant, c'était toujours promis d'y aller. Ce serait chose faite... Et quoi de mieux pour visiter qu'un petit pillage à durée indéterminée ? Richesse, Gloire, Renommée... Tout y était pour un voyage agréable. Et c'est lorsqu'elle pensait à tous ces futurs plaisirs qu'une tête connue, et rasée, fit son arrivée dans le groupe. Sans pour autant s'approcher de la Mira, la Tatouée ne lui fit qu'un simple sourire pour salut. Décidément, on voyait souvent les mêmes dans les coups foireux. Il n'en manquait plus qu'une...

Vent qui se lève et qui lui parcourt l'échine, et la Tatouée sourit de plus belle. Un moment de tendresse l'avait presque envahit. Le signe était perceptible, compréhensible. La Belladone était là. Même de l'autre côté, elle ne manquerait jamais une aventure comme celle qui se dessinait. Sacré Sadnezz ! Gardes-nous une place au chaud ! Le temps viendra où nous allons tous te rejoindre. Damnés mais heureux. La mort reste une délivrance pour les mercenaires... Quant on n'a plus rien à perdre.

Retour à la réalité. Rodrielle n'avait même pas remarqué l'arrivée de la blonde Victorine et de l'Anaon. Mais heureusement, le nain avait rappelé tout le monde à l'ordre avec ses questions pécuniaires. Difficile de tout suivre d'ailleurs, mais la conclusion avait bien résumé : 30 écus par personne. Mouai... C'était mieux que rien. Et au bellâtre de reprendre la parole pour changer les pauvres espoirs de fortune... Erf. La Tatouée se redresse.

De toute façon, tu penses bien que si l'on n'est pas satisfaits par ta rémunération on viendra se servir nous même. S'toi qui l'a dit : "fortune, gloire et renommée". On n'va pas oublier...

Un sourire offert au blond, c'est qu'elle ne rigolait pas la Rod. Mais cela ne l'empêcha pas de suivre celui-ci lorsqu'il commença à marcher, invitant Rasée, blonde, nain et autres mercenaires à faire de même d'un clin d'oeil. Fallait pas rigoler avec des mercenaires assoiffés de fortune. Parce qu'après tout, qui sait ce qu'ils seraient capables de faire pour avoir ce qui leur est dû... Pourvu que le Wolback tienne parole !

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Victorine
Vic est toute contente de l'effet de son accolade sur Mira : mauvaise trogne et grognements, ça marche à tous les coups. Elle lui rappelle son père, tiens, sauf que le Leu avait plus de cheveux, quand même.

C'est vrai ça, t'aurais pu répondre à mes lettres et me dire où t'étais. Je t'ai cherchée ! Heureusement, j'ai trouvé un OR* à infiltrer pour traverser les lignes ennemies et venir te débusquer ici. J'ai même eu le droit à un cheval, t'as vu la bête ? Coup de menton vers le peu discret destrier blanc. Enfin je te les présenterai pas, j'pense pas que vous vous entendriez. Mais c'est un bon moyen pour laisser traîner ses oreilles partout.

Le sourire de la petite s'étire, orné de l'émail de ses canines. Elle se dit qu'à tous les coups, on va la prendre pour un agent double si elle s'incruste ici. Et, semer le trouble dans les esprits, c'est devenu son passe-temps favori. Alors forcément elle jubile en surprenant les regards tournés vers elle.
Puis elle écoute. Parce qu'elle sait aussi se taire.
Ils préparent un coup.
Le Colonel négocie, en vain. 70 écus par tête .. les temps sont durs dans le mercenariat. 70 écus et le droit de se servir sur les victimes. Vic serre sa main raccourcie dans son gant de fer. L'occasion d'essayer ce nouveau jouet et de casser quelques trognes. Heureusement, Mère-Grand n'est pas là pour voir ça. Promis, elle essaiera de pas écoper d'une balafre sur le visage, pour ne pas compromettre le mariage arrangé qu'elle lui concocte. Promis.

D'accord, je me mets sous ta protection, mais compte pas sur moi pour ne pas parler et m'faire oublier. T'es pas la marraine d'une huître, jte signale.

Bon, le valet, file-moi mes 40 écus. Même pas de quoi s'acheter un bon bouclier ... tss. Et note bien : Vic d'Ysengrin. Que nos noms restent dans la légende au moins... à défaut de notre richesse.

Tu viens Mira ?


Et d'emboiter le pas au baron qui semble être le mécène de la pièce qui se prépare.

Avec tout ça, elle n'a pas ressenti le souffle venu d'outre-tombe. C'est une porte qu'elle laisse rarement entrouverte : trop de démons viendraient alors la hanter. Seuls la portent les souvenirs gais des vivants et ... des voix chères qui se sont tues.**



[*Ordre Royal / ** Verlaine]
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Audric
Il était temps que l'on se bouge ! Audric avait passé ses instants de silence à observer les très singuliers personnages qui s'étaient soudain amasser devant le tonneau, appâter par l'appel des écus. Il ne se doutait sans doute pas que la plupart ne pensait qu'à cela et que malgré sa longue expérience des choses de la vie, certain n'avait pas l'honneur comme principale qualité. Naïveté sans doute, du Chevalier qui croit encore que toute personne à des valeurs morales et non uniquement pécuniaire... quoique cette dernière peut être morale pour celle qui l'exploite.

Il y avait du beau monde, des sortes d'armoires en chêne, qui d'une gifle loupée vous donneraient la grippe, d'autre plus fluet mais qui semblaient bien mal dissimuler leur dague et au milieu de cela un Audric bien calme, qui ne se plaisait qu'à penser à quelques informations qu'il pourrait trouver, car peut-être l'un d'eux connaissaient Ryann O'Connor.

En chemin, c'est à dire du comptoir à sa place, il rencontre, non pas quatre jeunes et beaux garçons comme le voudrait une chansonnette paillarde qu'il entendait parfois en traversant les quelques champs du domaine de Bauzemont, mais bien un curieux personnage qui s'il l'avait rencontré plus tôt, c'est à dire une année tout au plus, lui aurait été d'une grande aide.


"Holà, toi qui te prend pour si noble, alors que milles problèmes tu as soulevé !"

Audric regard effaré, reste stoïque face au vieillard posté devant lui:

"Que veux tu l'ancêtre, je suis occupé et n'ai pas le temps d'écouter tes sornettes ou balbutiements, si tu veux m'insulter encore, il t'en cuira!"

D'un sourire duquel l'on percevait que le vieil homme ne possédait plus que deux dents, un sourire qui avait tellement ridé son visage que celui ci ressemblait à l'une de ses vieilles pommes que l'on a laissé trop longtemps moisir dans le buffet.

"Bretagne, c'est peut-être là-bas que tu rencontrera celui que tu cherche, je ne dis pas cela gratuitement !"

Le vieux lui tendit une main tremblante, lorgnant d'avantage sur les bourses des autres, bourses qu'Audric avait refuser, on n'achète pas les services d'un preux, il lui suffit d'apprécier grandement le tempérament de quelqu'un pour le suivre. Plongeant sa main dans sa poche Audric déposa deux écus sur la chaire qui semblait se décoller peu à peu de l'étranger face à lui.

"J'espère pour toi que tu dis vrai, jouer avec le feu brûle plus souvent qu'on le croit, l'ancêtre, maudits sois-tu si tu me ment !"

Puis d'un coup de botte, il fit comprendre au vieil homme de dégager, non pas qu'il ne respectait pas les gens du troisième âge, mais il avait vu trop souvent des mendiants écouter les comptines de ses récits et profiter pour lui donner de fausses informations, c'est d'ailleurs ce qui l'avait conduit jusqu'en Grèce...

La Bretagne l'attendait, mais pas encore, et plus que ce rassemblement de bras cassé, Audric savait que sa quête bientôt toucherait fin... du moins l'espérait-il !
Cerdanne
[Ce qui chez les humbles s'appelle rage, chez les seigneurs s'appelle superbe ;
et ce qui chez les petits est châtiment, chez les grands s'appelle vengeance. ] (Antonio de Guevara)


Elle se remet doucement, tout doucement de ses blessures, encore, et sourit en coin d’entendre le blond arrogant réclamer des gens d’armes pour une poignée d’écus…

Les nobles, quelque soit l’endroit, sont tous pareils.
La provençale étire voluptueusement ses longues jambes et bien calée contre son coin de mur, se balançe tout en écoutant le blondinet.
Regard qui s’allume devant un crane rasé, un visage tatoué, un nain…

Claquement de langue..Le vin est pas mauvais.
Et à la guerre comme à la guerre…
C’est qu’avec de telles recrues, l’envie d’en être se précise.
L’ombre de la Bella doit pas être loin.

Il ne paye pas lourd le nobliau et les prélèvements automatiques pour dommages collatéraux lui coutent Nada.
Un qui se croit encore l’âme d’un chef.
Le sourire s’élargit encore et son regard traine vers les silhouettes familières.
L’a pas fini avec cette bande de s’arracher sa belle crinière blonde le bellâtre.

Le balancement continue et la brune observe les allées venues ; La Bretagne…c’est peut-être le mot de trop.
Le mot magique.

Le calme est revenu dans la taverne, seul le valet fait le planton devant son tonneau de misère.
Le sourire est ténu mais le bruit sec de la chaise est aussitôt suivi du claquement de ses bottes.
A pas tranquilles, elle s’avance vers le valet et tend son verre.
Brave homme qui sert bien son maître.
Verre plein qu’elle boit d’un trait et rend négligemment au serviteur docile avant de se diriger vers la sortie.

La provençale d’un bref mais chaleureux sourire salue ses collègues et se plante devant le recruteur.


Cerdanne…Inscrivez mon nom.
Vous, on vous donne du Mon seigneur ??...


Le regard marine détaille minutieusement son futur employeur…

Tant qu’y a du breton à casser ça me va.
Mais ne me demandez pas de lever mon verre et de jurer fidélité à la reine.
Et tout ira bien…

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Miramaz
Le baratin du nain n'a pas l'effet escompté, le noble blond dont Mira n'a pas écouté/entendu/compris le nom maintient un salaire bas, les quelques largesses qu'il leur accorde ne lui coûtent rien et ne sont que comportements habituels en pareille situation, comme s'ils allaient laisser leurs biens aux victimes, et ne rien saccager et piller une fois le combat remporté, c'est des mercenaires qu'il engage..pas une garnison de tendres p'tits soldats françoys. Comme le font r'marquer Rod' et la balafrée inconnue, il allait falloir se renseigner sur les salaires de l'autre camp, le choix de se battre pour le blond ou le polak ne tenait qu'à la hauteur du salaire, pas d'intérêts personnel là-dedans. Pour le moment le choix est fait, sa filleule les entraîne à la suite des autres, voilà toujours 40 écus de plus pour alourdir leurs bourses.

Pouvez noter La Rasée, c'est l'seul nom qu'on a b'soin d'ret'nir pour moi.

Quelques pas sont effectués pour rejoindre les engagés définitifs -enfin tant qu'une meilleure offre ne survenait pas- et la marraine observe la silhouette de la fillotte Ysengrin, cherchant ce qui a changé en elle. Le gant ornant sa main blessée a bien été remarqué mais ce n'est pas ça qui chagrine la dégarnie, quelque chose dans l'attitude de la Merveille n'est plus identique à son souvenir. La mort du Vicomte l'a-t-elle rendue moins précieuse, lui faisant oublier le côté soyeux et doré du monde ? S'est-elle endurcie pour ressembler à son père, noble si différent des autres, mais homme si respectable quand on avait la chance de le connaître ? Quoi qu'il en soit, Victorine se retrouve sous la protection de Mira, à elle de veiller à la protection et au confort de la jeune femme quand ce serait possible.

Aucune remarque sur la couleur du destrier qu'elle projette pourtant de lui faire abandonner dès que possible, ni sur sa rencontre avec un OR, pourquoi gaspiller sa salive pour un sujet qui ne le mérite pas, les chevaliers de la royauté ne sont que plus méprisables à chaque fois qu'on entend parler d'eux, autant ne pas y accorder attention.. Même si elle demanderait bien à la gamine, si dans le groupe rencontrée ne se trouvait pas une Rose noiraude, aussi « baile »
qu'unique, bien longtemps que leurs chemins ne se sont pas croisés. Sous la lisse caboche des images de corps enlacés s'agitent, souvenirs de nuits agitées amenant une moue rêveuse sur son visage inquiet.

Le retour dans le présent est abrupt mais agréable, une voix bien connue se fait entendre, Cerd' est là, on se croirait en famille, un sourire enjoué lui ait lancé. Le regard est plus souriant maintenant qu'elle n'est plus autant dans l'inconnu, qu'importe la destination, la tâche et le reste de la troupe, elle sait au moins pouvoir compter sur certains, elle connait leur valeur, l'histoire du blond pourrait bien se révéler plus distrayante que prévu.

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Rikiki
grognement du nain, un mec riche qui pouvait se payer des mercenaires était bien capable de les payer chacun 30 écus par jour, non? Mais encore, avait il réellement besoin de les autoriser à piller? C'est vraiment les prendre pour débutants. De plus, une nouvelle couche irritant le nain c'est l'interdiction de piller quoique ce soit les autres parties du royaume. c'est quoi ça? On bride les mercenaires maintenant? Nouveau grognement du nain, la hache criait silencieusement, le nain avait une folle envie de lui couper un des membres pour lui montrer qu'ici la seule règle qu'il suivrait c'est l'objectif à atteindre pour avoir leurs frics.

L'envie de meurtre se dissipa au fur et à mesure. Bien de monde arrivé, connu et moins connu. ça ressemblait à une réunion de famille tout ça. Il se permit même un vrai sourire. Rare ces derniers temps où il était sous-pression, le guet Angevin le cherchait, et le guet Royal ne se priverait pas de le choper. Ici il se trouvait trop exposé, surtout que parmi lui beaucoup devait avoir des ennuis avec la justice.

Le convoi partait, le nain hésita. 40 écus c'était pas grand chose vu ce qu'il avait déjà. Mais ce n'était pas tant le fait lucratif qui le fit hésiter; C'était plutôt l'action. Taper sur du polonais ça le tentait et pas qu'un peu. alors pourquoi pas?

Habituellement prompt à suivre une marche. Cette fois-ci il hésita un peu à marcher, toujours accouder sur sa hache, il regarda les autres partir. Il finit par se redresser et mit la hache sur son épaule. Il fronça les sourcils pour la dernière et se mit en marche après les autres. Il espérait juste que les gains de ses victimes seraient intéressant. Il ne répugnait pas non plus au fait de faire les poches à ses propres alliés. Tout les moyens sont bons pour se faire une part assez intéressante.

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Ineffable
Les événements tanguent et les volontés vacillent. La rétribution n’est pas à la hauteur et une tempête menace. Si le roi paye mal ses troupes, c’est dans l’adversité qu’un mercenaire gagne sa vie. Il peut à l’occasion se tourner vers la reine... Avant que le vent ne tourne, l’ombre laisse glisser sa cape le long de son cou, révélant le visage de l’Ange noir. Parfois les pièces ne réagissent pas selon l’entente première. Parfois les cases s’éclaircissent ou s’assombrissent...
Il jongle avec les masques et brouillent les pistes, mais malgré tout, il reste ce pourquoi il a toujours été entraîné. Une formidable machine à tuer. Et cette fois l’envie de se prendre au jeu le démange. Lancer un dé dans la bataille, le voir rouler et peut-être afficher les bons numéros voilà qui picote son esprit. Ce dé est une arlequine à l’aura branlante. Elle fut la première à protester contre le maigre pécule. Et donc son offre ne s’en trouvera que plus alléchante à susurrer.

Ses pieds foulent le sol, écartant d’épars nuages poussiéreux. Droit vers elle. Que veut-il ? Une danse, le duo harmonieux de deux lames chantantes. Pourquoi ? Pour augmenter ses chances de victoires, pour le rare plaisir de partager une traque... Et au final une paie conséquente.
Simple badaud perdu parmi les passants il s’approche plus que tout autre, lui glissant au passage dans un murmure prometteur.

J’ai une plus belle offre...


A peine un bref regarde échangé, ne connaissant pas son nom, il s’éloigne et se fige devant l’étal d’un marchand à quelques mètres, comme attiré par les lames en vente. Il s’est payé depuis longtemps des armes d’une extrême qualité mais ce serait un bon prétexte offert à sa possible future collaboratrice. A elle de voir à présent... Il a abattu une carte face cachée, désire-elle la retourner... ?

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