Elyra
Arrivée la veille en Touraine à Loches déjà des rumeurs étaient parvenues à ses oreilles. Si elles la mirent en colère, la blonde se calma sous la brise nocturne qui lui caressa les joues durant les derniers mètres à parcourir de Loche à Tours pour retourner chez elle. Elle retrouva sa petite maison telle qu'elle l'avait laissée. Des sacs de blés dans un coin, un champs laissé à l'abandon, des cendres dans la cheminée et des placards vides. Dès l'aurore, Elyra se rendit sur le marché pour acheter de quoi manger. Telle une ombre sous son chaperon brun, elle ne s'attarda pas. Elle retourna directement chez elle.
Chez elle... quel plaisir de se sentir chez soi, là où personne ne la chasserai, là ou elle n'aurait point l'impression de déranger sans cesse, là où elle n'aurait point de soucis et où elle pourrait estre elle mesme.
Elle fit le ménage complet de sa maison, il faut dire qu'icelieu s'entassait un mois et demi de poussière. Elle était partie depuis longtemps, il ne fallait pas qu'elle s'étonne que les choses avaient changé. D'ailleurs... elle aussi avait changé. Elle rangea ses chiffons et son balais. Elle remit une busche dans la cheminée et alluma un feu. Le froid n'avait plus d'emprise sur elle, mais elle aimait observer les flammes danser dans sa cheminée.
Elle posa un coussin devant sa cheminée et s'assit dessus. Elle resta là immobile à observer la busche se consumer. La blonde n'avait point quitté son chaperon, il faisait un peu partie d'elle à présent. Une sorte de nouvelle carapace.
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Chez elle... quel plaisir de se sentir chez soi, là où personne ne la chasserai, là ou elle n'aurait point l'impression de déranger sans cesse, là où elle n'aurait point de soucis et où elle pourrait estre elle mesme.
Elle fit le ménage complet de sa maison, il faut dire qu'icelieu s'entassait un mois et demi de poussière. Elle était partie depuis longtemps, il ne fallait pas qu'elle s'étonne que les choses avaient changé. D'ailleurs... elle aussi avait changé. Elle rangea ses chiffons et son balais. Elle remit une busche dans la cheminée et alluma un feu. Le froid n'avait plus d'emprise sur elle, mais elle aimait observer les flammes danser dans sa cheminée.
Elle posa un coussin devant sa cheminée et s'assit dessus. Elle resta là immobile à observer la busche se consumer. La blonde n'avait point quitté son chaperon, il faisait un peu partie d'elle à présent. Une sorte de nouvelle carapace.
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