[RP] Les berges de la Loire

c'est ici que tout avait commencé

elle avait jadis tellement aimé tours, tellement aimé cet endroit, tellement aimé tout simplement.

aujourd'hui il ne reste plus rien, les ronces ont prit possession des lieux, effaçant a jamais les merveilleux souvenirs des heures qu'elle avait passé a contempler les eaux de la Loire.
comment ont ils puent....
comment les anciens ont puent laisser l'âme de cet endroit s'éteindre a jamais....
comment les nouveaux ont ils puent ne pas préserver et entretenir cet endroit...

adossée contre un arbre,elle se laissa glisser,doucement,puis remonta les genoux,croisa ses bras dessus ,relava les yeux et ne vit plus rien, une larme coula doucement le long de sa joue,elle ne chercha pas a l'arrêter,d'autres suivirent....
de son endroit préféré ,elle ne pouvait plus admirer le reflet du soleil sur la Loire.
désormais c'est dans son cœur, dans sa tête qu'elle la verra scintiller comme une pluie d'étoiles.

elle se relève jette un dernier regard autour d'elle, passe sa main sur l'écorce de l'arbre...

c'est ici que tout fini....

comme a chacun de ses passages a tours , yona se rendit sur les berges de la loire.
au fur et a mesure qu'elle approchait , la végétation semblait plus dense si bien que bientôt elle du s'aider de ses mains pour dégager branches et branchages qui barraient son chemin, rendant difficile sa progression.
Yona aimait se détendre prés de la Loire, la bas ,a gien
elle sourit
elle arriva enfin dans ce qui lui semblait être la petite clairière découverte a son dernier passage ,elle n'en était pas sur, tout avait changé, le clapotis de l'eau indiquait que la loire etait bien là, a quelques metres,mais la magnifique vu avait disparu .
devant quitter tours le soir meme , yona se promit de venir defricher cet endroit a son prochain voyage.

rebroussant chemin,elle aperçut une jeune femme ,le visage recouvert d'un foulard,qui éloignait a son tour.

Loin des rues bruyantes et des gens qui ne cessent de lui demander si elle va bien, sur les bords de la Loire, Ely alla se promener. La nature avait reprit ses droits, l'endroit semblait devenu sauvage. Ce n'était pas plus mal. Si elle s'asseyait parmi les herbes hautes personne ne la verrait si ne viendrait l'ennuyer. Mais elle ne se posa pas. Elle marcha le long de l'eau d'un bout à l'autre de la capitale. Plus aucun endroit ne permettait de venir pour un repas champêtre, ou toute autre activité en plein air.

La sergent avait du temps à perdre, elle ne travaillait qu'à partir de la nuit, sur les remparts. Elle avait donc tout son temps pour s'occuper un peu de l'environnement. Désherber, elle l'avait déjà fait sur le terrain vague sur lequel son projet s'était construit sans elle. Elle en tenait une rancune toujours vive et jusqu'à présent, elle n'avait toujours pas remis les pieds à la salle des fêtes. Il n'était pas question de mettre les pieds dans un édifice qu'on lui avait presque volé.

Elle aurait voulu pouvoir poser du mortier sur les pierres, pouvoir ajuster les vitraux, en choisir la forme, planter quelques clous dans la charpente, poser les ardoises, mais rien... non rien de tout ça elle n'avait pu le faire. Sans même lui demander son avis on avait prit son projet et on l'avait fini à sa place sans même respecter les plans. Elle avait entendu dire qu'au lieu des trois grandes salles prévues il n'y en avait plus qu'une, qu'on avait oublié de faire les alcôves, que le carrelage choisit n'avait rien de ce qu'elle avait pu imaginer à l'origine... Alors la décoration... Elle préférait ne pas s'en mêler, elle se mettrait en colère et deviendrait folle de voir ce que l'on avait fait de SON rêve.

Pourquoi fallait-il que tous ses rêves soient détruits d'ailleurs ? Pourquoi s'acharnait-on à vouloir lui voler les moindres plaisirs, les moindres moments de bonheur, chaque lueur d'espoir ? Pourquoi ?

Ely s'approcha de l'eau les larmes aux yeux. Elle plongea ses mains dans l'eau froide pour s'en asperger le visage. Perdue au milieu des roseaux, elle se mit à chanter sans se préoccuper de qui pourrait entendre. Sa tristesse devait s'envoler comme le son de sa douce voix dans le vent. Mais elle savait qu'elle avait encore un long chemin à faire avant de pouvoir ne plus être triste à longueur de journée. Elle regarda autour d'elle et se dit qu'elle reviendrait plus tard pour défricher quelques endroits stratégiques pour que les voyageurs puissent trouver un endroit où se poser après leur voyage, ou même simplement pour les Turons.
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La nuit tombait doucement sur les bords de la loire, laissant apparaitre le scintillement de la lune sur la surface de l'eau.
Un ciel étoilé se prononçait au dessus de sa tête, ce sera une belle soirée.
Il n'y avait nul vent, et le bruit de la ville s'était apaisé.

Au bord de l'eau, il s'assit.
Joachim attendait la venue d'Elyra. Il avait troqué son armure pour des habits de civil et laissé le camps sous la surveillance toujours continue de ses soldats. Il était à la fois anxieux et heureux de la retrouver.

Il réfléchissait à ce qu'il pouvait bien lui dire, à ce qu'il s'était passé, à ce qu'il se passerait.
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La soirée à venir l'angoissait un peu. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas retrouvée seule avec lui alors elle se demandait comment cela pourrait-il se passer.

Après sa journée de travail, elle rentra chez elle. Après une longue réflection elle échangea ses braies contre des jupons et détacha sa tresse habituelle. Elle regarda quelques secondes ses cheveux onduler dans le miroir, toujours amusée à chaque fois qu'ils gardaient la forme que sa tresse leur donnait.

Le moment de partir arriva et elle sortit de chez elle. Ils s'étaient donné rendez-vous sur les bords de la Loire et elle avait hâte de le rejoindre. Partant à pied pour avoir le loisir de flâner un peu sur la route, laissant Organza, sa jument, se reposer dans sa petite écurie. Sur le chemin, elle sentit la lumière s'amoindrir, et les ombres apparaître. Le jour faisait place à la nuit. Elle s'arrêta avant de s'approcher plus des berges et alluma la lanterne qu'elle avait apporté. Elle se dirigea ensuite dans son halo de lumière, suivant son intuition et surtout son coeur qui la guidèrent jusqu'à lui.

Lorsqu'elle vit Joachim elle posa doucement sa lanterne sur le sol et alla le prendre dans ses bras. Pour une fois il n'était pas en armure. Elle le voyait peu comme ça, elle n'en avait pas vraiment l'occasion à vrai dire. Bien qu'elle le trouve craquant quoi qu'il porte, c'était plus agréable ainsi. Collée à lui elle sentait les formes de son corps et la douce chaleur qu'il irradiait à travers les tissus de leurs vêtements. Lui souriant, elle posa une main sur sa joue et attira son visage jusqu'au sien.

Bonsoir. Tu vas bien ?
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Joachim fut sorti de ses songes par le frotement de l'herbe à chaque pas d'Ely.
Il se retourna et se leva.

La nuit était maintenant là mais la lune éclairait suffisament pour admirer les courbes parfaite de la blonde.
Son jupon dessinait magnifiquement sa taille et mettait en valeur le reste de sa silouette. Ses cheveux tombants, encore légèrement ondulés surement suite à une tresse, donnait un peu de mystère à un visage toujours aussi parfait.

La blonde s'approchait. Il lui sourit.
Un fois dans ses bras, il l'embrassa longtemps sans répondre à sa question.

Pour une fois, il n'avait pas envie de parler. Juste rester avec elle. L'admirer, la toucher, etait-elle vraiment là ? Après des "au revoir" assez douloureux, elle etait là.
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Elle avait rêvé de ce moment de longues nuits durant. Enfin ils étaient réunis, mais cette fois ils savaient ce qui les attendaient. Elle avait besoin d'être avec lui, de savoir qu'elle pouvait lui parler n'importe quand, le retrouver n'importe où.

Dans ses bras c'est comme si le temps s'était arrêté. Plus rien d'autre ne semblait exister, que eux. Elle ne pouvait se soustraire à son baiser, ne voulait pas y mettre fin. Doucement elle desserra son étreinte et remonta ses mains le long de son torse pour venir glisser ses doigts dans sa chevelure brune. Délicatement elle caressa ses douces mèches, sans cesser pour autant de l'embrasser avec tendresse et amour.

L'obscurité les enveloppait d'une douce intimité. Les étoiles, tout en illuminant le ciel dégagé, veillaient sur eux. Ce moment, Ely le rangerait parmi ses plus beau souvenirs...
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Le voici enfin arrivé à l' "étape tours" Si on pouvait le dire ainsi.

Demain Loches, mais aujourd'hui il s'arrettait à Tours, capital de Touraine.

Il allait se rendre à la rencontre de Soeur Camille, afin de savoir comment se portait la paroisse, mais aussi les besoins des paroissiens.

Il regardait l'eau coulait dans le lit de sa rivière et se dit que cela était une bonne chose.

La vie était comme ce fleuve, calme et lente, mais elle était bonne tout autant.

Il se retourna et prit la direction de l'église
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cela faisait longtemps qu'elle n'était pas revenus a tours, pourtant rien avait changé, les gens etaient different,certe, certaines tavernes avaient disparus , d'autres avaient vu le jours, mais la ville etait resté la meme, son eglise, ou elle avait ete baptisée, la grand place , elle reconnus chaque recoins, et la loire, sa merveilleuse loire ou elle avait passe le plus clair de son temps,ou elle avait ete si heureuse, elle etait là, toujours aussi majestueuse,si sauvage...

ce jour est un jour particulier,il la ramene quelques années en arriere.
elle plongea dans ses pensées.

ou que tu sois et ou que tu ailles, peut importe le nom que tu porte,tu te reconnaitra,je veux que tu sache que je n'ai rien oublié, bon anniversaire a toi que j'ai aimé.

un dernier regarde vers son arbre et elle reparti comme elle etait venus

Aujourd'hui le soleil était au rendez-vous. Vivlyne toujours réveillée aux aurores malgré les tours de garde ennuyeux car aucune action, décida d'aller se promener accompagné de son fidèle compagnon de routes, Prince, son frison. Après tout, la cité était sans danger pour le moment, aucune menace des félons à l'horizon... Il était son complice, son confident. Combien de lieues avaient-ils parcouru ensembles. Parfois, Viv prenait un passager sur la croupe de Prince. En général ce dernier appréciait toujours ce genre de voyage, tenant par la taille Viv. Cela l'avait toujours amusée.

Au campement sous la tente qu'elle occupait, elle ne prit qu'un bout de viande séchée, outre d'eau, un bout de miche de pain, fruits qu'elle mit dans une besace, puis une couverture et un drap qu'elle enroula. Fin prête, elle se rendit au pré. Prince la voyant, vint à son encontre. Elle sourit puis lui caressa la tête et déposa sur le museau, un baiser « On s'ennuie mon bel Ami ! ». Prince se laissa passer la selle, puis une fois que Viv eut attaché sa besace et couverture, drap sur la croupe, il replia sa patte gauche avant, s'abaissant ainsi afin que Viv puisse le monter. Ils quittèrent le campement à la cadence du pas de Prince, puis au trot, Viv se penchant au-dessus de l'encolure, lui dit à l'oreille : « mènes-moi où tu veux mon Prince ».. Comme si le cheval comprenait ce qu'elle venait de lui dire, hocha la tête puis s'aventura au travers les ruelles de la ville pour finir le long de la Loire. Comme il la connaissait ! Elle sourit. Au port, Prince remonta un sentier et s'arrêta en un endroit tranquile. Viv lui flatta l'encolure l'enjambant de sa jambe droite, sautant au sol et libéra Prince de ses effets et de la selle « vas mon beau, vas brouter l'herbe grasse »

C'était une petite crique en retrait des regards. Le sol était sablonneux. Viv y installa la couverture et y déposa le drap, sa besace contenant son repas et l'outre d'eau. Elle s'avança près de l'eau, d'un regard elle remarqua que le courant n'y était point fort. Elle sourit... l'eau, son eau !!! Se déchaussant, ôtant ses bas, dans un premier temps elle y baigna ses pieds. L'eau était douce, tiède à sa peau. Remontant à la couverture, elle se mit nue et libéra ses longs cheveux retenus par la natte. Elle revint près de l'eau et là, levant les bras en direction de l'astre lumineux, elle dit une incantation à Dame Nature puis, celle-ci terminée, elle prit plaisir à pénétrer dans l'eau. Humm quelle sensation de délice sur son corps parfait. Elle crut entendre une voix qui lui parvenait, celle de Eins.. ma Nymphe... secouant la tête, Viv s'avança en son élément et fit quelques brasses. Il y aurait eu un curieux, ce dernier se serait aperçu, bien que Viv nageait, aucun remous d'eau se faisait autour d'elle. Elle glissait sur l'eau. D'un coup de reins, elle disparut en dessous, se mêlant à l'herbier aquatique dont sa longue chevelure ne faisait plus qu'un avec... Elle souriait... s'amusait à faire des arabesques dans l'eau tournant sur elle-même, filant tel un poisson... Elle remonta à la surface et se plaçant sur le dos, elle se laissa bercer écartant les bras, fermant les yeux. Elle se sentait revivre.

Un cri strident venant du ciel lui fit rouvrir les paupières. Ce n'était que sa buse Maab qui la prévenait, le courant peu qu'il soit à cet endroit, l'emportait. Se redressant dans l'eau, elle se remit à nager jusqu'à la crique. Elle sortit de son élément, puis levant la main vers Maab pour la remercier, elle alla s'asseoir sur la couverture se séchant du drap. Elle demeura ainsi nue face à l'eau. Un bruit de gargouillis se fit entendre, ce qui la fit sortir de sa contemplation. Elle rit doucement et, fouillant dans sa besace, prit la viande et le pain et se sustenta.

Le soleil déclinait et il était temps de rentrer au campement.D'ici une heure, l'Appel serait refait. Viv soupira.. elle aurait voulu que le temps se suspende un peu prolongeant ce moment délicieux, d'apaisement, ces moments où son corps, son âme ne faisaient qu'un avec la nature. Tristement, résignée, elle se rhabilla, refit sa natte, remit la selle sur le dos de Prince, accrochant besace, couverture, drap sur ce dernier ett prit place sur son ami. Avec regrets, elle se retourna une dernière puis d'un léger coup de bottes sur les flancs de Prince, ils prirent le chemin du retour, Maab les survolant....
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Suis-je réelle, une illusion, un rêve

Le vent sifflait aux oreilles du cavalier. Les crinières volaient au vent.
Après avoir subi et maitrisé quelques ruades et mouvements impétueux de joie, le cavalier avait installé ses deux montures dans un galop régulier, l'un tenu en longe derrière l'autre.

Cette balade aux bords de la Loire était comme l'on dit bien souvent le calme avant la tempête.
Chaque minute était apprécié par le cavalier qui savait trop bien ce qui l'attendait dans les jours à venir.
Il pensait à l'Auvergne en proie à la peur, à Bourbon sous l'occupation de l'ennemi héréditaire.
La colère monta en lui à cette pensée et il talonna fortement sa monture qui surprise, accéléra la cadence.
Mais la longe se tendit et fila d'un coup de sa main, l'autre cheval n'ayant pas suivi.
Heureusement qu'il avait des gants de cuir, sinon la brulure de la corde s'échappant aurait meurtri la paume de sa main.

Tirant sur les rênes fortement, l'animal se cabra mais se penchant en avant, son cavalier l'obligea à reposer ses antérieurs et fit demi tour.
La seconde monture s'était mise à brouter et fit un écart à son approche.
Laissant filer les rênes, Jazon flatta l'animal qui fit comme son congénère mangeant goulument l'herbe verte.

Jazon regarda la Loire couler, paisible et imperturbable.
Un bateau en aval semblait comme glisser sur un miroir.
Un groupe de hérons fouillait la vase sur l'autre rive.

Le calme ! La paix !
Le cavalier pensa à son épouse.
Comment vivait elle ce qui devait se passer là-bas ?
Jusqu'à son arrivée à Tours, il n'avait pas eu le loisir de lui écrire, partant sur Chinon puis revenant à Tours.
Seul, son messager Mathurin était arrivé ce matin même à Tours ramenant des nouvelles du BA et surtout divers courriers diplomatiques.

Il avait de quoi écrire et il ne devait pas tarder d'ailleurs à répondre à ces missives.
Pourquoi pas ici ? Au calme ?
Personne ne l'attendait pour le moment, son compagnon Lba ayant préféré faire la tournée des tavernes à boire et à lorgner les filles.

Il mit pied à terre et sortit de ses sacoches parchemins, plume et encrier.
Il commença par l'officiel, diverses lettres diplomatiques.
Puis ce fut celle qu'il enverrait à Gypsie. Sa Gypsie !
Son épouse, sa raison de vivre !

En regardant un martin-pêcheur s'envoler, un poisson dans le bec, un sentiment, des mots s'imposèrent à lui....
" Je t'aime Jazon, tellement, tellement si fort... Reviens moi vite... "

* Oui Gypsie... Je vais revenir... Je te l'ai promis....* murmura t'il en pensée.
Comme elle lui manquait....

Il trempa sa plume dans l'encrier et il écrivit :

En sortant de l'ambiance chaleureuse du grand château ducal, sous un air frais annonçant déjà la fin de l'été, le ténébreux florentin s'échappa des rues pavimenteuses pour suivre la route en direction de Chinon dont la forêt s'imposait un sentier.
Ussé se situait derrière et il était temps de rentrer, vu la chaleur qui se dissipe en soirée quoi de plus agréable que de rentrer tranquillement. Il allait passer un croisement lorsqu'il vit quelqu'un se faufiler rapidement le long de la Loire à proximité, levant un sourcil intrigué par cette silhouette pas si méconnue qu'il ne le pense.

Le pied encore en l'air, au lieu de le déposer dans la direction première, il choisit finalement le chemin menant jusqu'aux bords après que l'iris azuré confirma l'identité de la demoiselle. Son approche se fit la plus discrète et lente, ce n'était pas l'heure d'effrayer les jeunes poissons, surtout lorsque ceux ci se triturent nerveusement les pattes...
Enfin arrivé à sa hauteur, il se dressa l'air de rien à côté pour scruter l'horizon, couché de l'astre royal... Puis au bout d'un moment, il lâcha d'un toux doux et posé pour se faire remarquer :

Si vous continuez de serrer autant vos doigts, ils ne vont même plus être blancs mais bleus...

Bonsoir, que faites vous de beau ici Lucie ?

Finissant par se tourner entièrement vers elle, la fixant de sous ce fameux couvre-chef qui lui vaut le surnom d'encapuchonné.
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