Eusaias
Paris, rue de lEchelle.
Viens mon prince. Viens à moi et tu seras fort comme un lion, rapide comme le cheval, rusé comme le renard et majestueux comme laigle dans le ciel.
Les mains de lenchanteresse faisaient des mouvements lents et amples face au visage du balbuzard. Parfois les doigts de la jeune rouquine arrachaient une caresse sur le visage Bourguignon.
Ce qui nous amenait ici ? Le balbuzard sétait mis en tête daugmenter ses forces, sa longévité, ses richesses et pour cela il avait tenté de recruter, de piller quelques hameaux mais tout ceci prenait du temps et naugmentait pas son espérance de vie. Il avait donc, un soir un peu aviné, écouté les conseils dun moine douteux, qui lui avait confié que seul le diable pouvait laider.
Cest ainsi, de fil en aiguille, de catin en mendiant, de bouche à oreille quil avait découvert cette maison et la rouquine qui y vivait. Sans doute se furent les jolies boucles couleur feu, ou alors le regard vert eau brillant de malice, voir la peau blanche comme le lait, à moins que se furent les lèvres brillantes et fines, qui mirent fin à ses doutes. Le Diable, par lentremise de cette enchanteresse allait faire de lui le plus grand de tous les hommes.
Ainsi, tu souhaites profiter de mes charmes et mes filtres afin de devenir le plus féroce, le plus aimé, le plus vif de tous.
Non enchanteresse, je veux que tu invoques le diable pour moi. Lui seul peut maider et je suis ici pour ça. Grinça le bourguignon quelque peu déçu qu'on lui offre des potions et non pas le diable directement.
La rouquine prit une mine boudeuse avant de reprendre. Je peux taider, mais ça va coûter beaucoup plus chère. Il me faut laide dun invocateur.
Je paierai sois sans crainte.
30 écus dor, pour linvocateur, 10 autres pour les objets, je ne peux faire autrement.
Soit ! 40 écus, mais je veux voir le diable en personne et si tu mas menti je te tuerai. La main gantée du Balbuzard se plaqua sur la gorge du la jeune fille et les doigts pressèrent un peu la trachée afin que la rouquine comprenne qu'il n'y aurait nul pitié.
D'un pas de chat sur le côté la jeune fille se dégagea de la poigne.
Il va de soit mon prince. Demain, retrouve-moi ici même et tu verras le diable. Prépare la créance que tu veux lui confier, signée de ton sang.
Bien, il en sera ainsi.
Et les 40 écus quittèrent le Duc pour rejoindre les mains de lenchanteresse.
A Demain.
A demain beau prince, va sans crainte car demain soir à la nuit tombée tu obtiendras ce que tu désires.
Le bourguignon rejoignit son hôtel privé avec la ferme intention de revenir. Il pactiserait avec le diable en premier, puis ravagerait la rouquine sur le sol. De toute manière une fois son pacte fait, que pourrait il lui arriver ? Un sourire de requin fendit son visage, les "beaux jours" arrivaient.
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Viens mon prince. Viens à moi et tu seras fort comme un lion, rapide comme le cheval, rusé comme le renard et majestueux comme laigle dans le ciel.
Les mains de lenchanteresse faisaient des mouvements lents et amples face au visage du balbuzard. Parfois les doigts de la jeune rouquine arrachaient une caresse sur le visage Bourguignon.
Ce qui nous amenait ici ? Le balbuzard sétait mis en tête daugmenter ses forces, sa longévité, ses richesses et pour cela il avait tenté de recruter, de piller quelques hameaux mais tout ceci prenait du temps et naugmentait pas son espérance de vie. Il avait donc, un soir un peu aviné, écouté les conseils dun moine douteux, qui lui avait confié que seul le diable pouvait laider.
Cest ainsi, de fil en aiguille, de catin en mendiant, de bouche à oreille quil avait découvert cette maison et la rouquine qui y vivait. Sans doute se furent les jolies boucles couleur feu, ou alors le regard vert eau brillant de malice, voir la peau blanche comme le lait, à moins que se furent les lèvres brillantes et fines, qui mirent fin à ses doutes. Le Diable, par lentremise de cette enchanteresse allait faire de lui le plus grand de tous les hommes.
Ainsi, tu souhaites profiter de mes charmes et mes filtres afin de devenir le plus féroce, le plus aimé, le plus vif de tous.
Non enchanteresse, je veux que tu invoques le diable pour moi. Lui seul peut maider et je suis ici pour ça. Grinça le bourguignon quelque peu déçu qu'on lui offre des potions et non pas le diable directement.
La rouquine prit une mine boudeuse avant de reprendre. Je peux taider, mais ça va coûter beaucoup plus chère. Il me faut laide dun invocateur.
Je paierai sois sans crainte.
30 écus dor, pour linvocateur, 10 autres pour les objets, je ne peux faire autrement.
Soit ! 40 écus, mais je veux voir le diable en personne et si tu mas menti je te tuerai. La main gantée du Balbuzard se plaqua sur la gorge du la jeune fille et les doigts pressèrent un peu la trachée afin que la rouquine comprenne qu'il n'y aurait nul pitié.
D'un pas de chat sur le côté la jeune fille se dégagea de la poigne.
Il va de soit mon prince. Demain, retrouve-moi ici même et tu verras le diable. Prépare la créance que tu veux lui confier, signée de ton sang.
Bien, il en sera ainsi.
Et les 40 écus quittèrent le Duc pour rejoindre les mains de lenchanteresse.
A Demain.
A demain beau prince, va sans crainte car demain soir à la nuit tombée tu obtiendras ce que tu désires.
Le bourguignon rejoignit son hôtel privé avec la ferme intention de revenir. Il pactiserait avec le diable en premier, puis ravagerait la rouquine sur le sol. De toute manière une fois son pacte fait, que pourrait il lui arriver ? Un sourire de requin fendit son visage, les "beaux jours" arrivaient.
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