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[RP] La mer, petite plage a la sortie de Marseille.

Orpheus



L'Endormie bouge mollement prenant appui sur sa main pour se lever ; réveil instantané sous l'effet de la douleur,
- OUILLLEUuuhhh !!!

Orpheus ferme prestement les yeux au son tonitruant qu'elle émet, tête enfoncée dans les épaules pour amoindrir le vacarme qui envahie son crâne.
Cri de souffrance qui résonne dans sa tête comme un gong.
Voix plaintive,
- Aïeee ... ma têteeeuuh ...

Elle se tient le front à deux mains ce qui provoque aussitôt un élancement dans celle de droite, la Brune nauséeuse ne sait plus où donner de la tête ... sa main ... sa tête ... sa ...
- MA MAIN !!!!

Immobilisation immédiate de la caboche endolorie, pensées bourdonnantes,
- Pas crier ... chuuuut ... Orphée pas crier ...

Crispation de paupières, yeux grands ouverts de surprise, moment de silence imposé par la migraine qui vrille son cerveau, consternée elle regarde sa main et blêmie à sa vue : boursouflée et rouge, chaude et extrêmement sensible au touché.

Pourquoi n'a-t-elle pas dormi à l'abri de sa tente mais allongée sur le sable près du feu éteint ?
Hébétée, elle met un moment avant de comprendre. La bouteille vide gisant à ses côtés lui rappellent les évènements de la veille.
- M'suis endormie comme une ivrogne ... si Kyl apprend ça ...

Orpheus sourit amusée imaginant les remarques de son ami sur son alcoolisme puis inquiète, regarde sa paluche en grimaçant,
- M'suis fait piquer ...

Elle en déglutit d'horreur, tente de comprendre ce qui a pu se passer pendant son sommeil.
Soudain, au milieu de sa brume cérébrale, un éclair de lucidité,
- Hier !!! le poisson ...

Orpheus se souvient subitement qu'en sortant le vertébré de l'eau, elle avait sentit une piqure et avait tout de suite retiré de son épiderme une épine sombre. N'y prêtant pas plus attention elle n'en n'avait pas fait cas .
Elle revoyait à présent ces sphères noires hérissées de pointes comme ces mammifères terrestres qui se mettaient en boules dés qu'elle voulait s'en saisir, n'y parvenant que très rarement.

Sa main lui faisait mal et l'aspect n'était pas réjouissant et puis elle passait du frisson à des bouffées de chaleur qui lui montaient aux joues. Rien de bien encourageant à rester seule au campement.
Sagement, elle ramassa ses affaires.
Après un dernier regarde derrière elle, délaissa avec tristesse son refuge pour retourner en ville chercher Kyl qui saurait surement la soigner.



_________________
Carles
[Au Costat de Mar !]

Ce matin là il n'aurait pensé rencontrer en vespres venue une demoiselle telle.
Il s'était levé fort normalement comme tout les jours pour aller travailler à la mine et faire ses entraînements aux armes mais le destin en avait décidé fortuitement autrement.
Cette demoiselle préférait les grand espace pour se reposer de sa journée et bien que l'escuyer trouvait cela fort risqué il comprenait l'amour de la nature qui pouvait l'animait, lui même parfois se sentait l'envie de dormir à la belle étoile avec pour seul couverture la voie lacté et pour seul éveil l'astre unique .
ils en avaient passé du temps à se parler , se connaître , s'entendre et se défier cette nuit là mais rien n'avait entamé l'a détermination du jeune homme , bien qu'il sentait que la demoiselle lui faisait confiance il fallait lui prouver encore qu'il était homme d'honneur et il n'avait point trouver autre chose que de lui faire la garde du campement contre tout risque d’intrusion.

Sur le chemin bien sur ils avaient parlé , surtout de la nuit et de ce que pour le jeune homme cela représentait , une sorte de liberté inquiétante mais tellement nécessaire.
La demoiselle Orpheus s'en était allait dormir passer une nuit dans les bras de Morphée , alors que le jeune escuyer lui avait prit la ferme décision de ne pas dormir c'était là son devoir de la servir.
Alors il resta droit au pied du camp son buste de maille lui tombant sur les cuisses serré à la taille par une ceinture de cuire , son épée sur le coté le heaume sous le bras il attendait que la nuit passe s'assurant que rien n'allait la déranger durant son sommeil.Bien sur il n'était qu'un homme et nul ne savait si le lendemain matin la demoiselle allait retrouver le damoiseau éveiller ou endormi bien que le second cas était plus probable mais il veillerait assez selon lui pour lui prouver qu'elle pouvait malgré leurs ressente rencontre lui faire amplement confiance...
Orpheus



[LE RETOUR ...]

La voilà revenue comme aux premiers jours, fraiche comme un gardon après sa mésaventure, son ami Kyl avait assuré et il n'y paraissait plus ; sa main était revenue à la normale après quelques jours de soins.
Forte de sa déconvenue, l'Aventurière faisait à présent attention où elle mettait les mains ... et les pieds par la même occasion. La mer restait un mystère pour elle qui avait encore tant à découvrir, la montagne ne l'était pas moins mais elle savait y faire, habituée à son environnement.

Orpheus voyait de moins en moins Al qui se portait absent depuis son départ du campement et quand il était avec sa compagne, elle préférait les laisser en tête à tête que de jouer les trouble-fête.
La Savoyarde n'aimait pas déranger les amoureux quels qu'ils soient et plutôt que de rejoindre ses amis, préférait s'isoler.

Un soir, la Brunette retrouva Jorunn en taverne et après une longue conversation, la carapace se fissura. Contrairement à ses habitudes, Orpheus laissa tomber son masque de forteresse devant la jeune fille. Après s'être épanchée, la Sauvageonne lui promit de moins rester seule et de se joindre aux groupes plus souvent.
Quelques jours plus tard, elle tint sa promesse et ce soir là, rejoignit le groupe où se trouvait Jorunn.

La vie est ainsi faite. On se lève comme chaque jour, on pratique les mêmes gestes quotidiens et pourtant au fil de la journée des événements peuvent survenir ; il suffit de changer un tant soit peu ses habitudes et de tenir promesse.

Orpheus ne s'attendait surement pas à cette rencontre étonnante.

L'homme parlait une langue étrange dont elle ne comprit aucun mot ; un Gascon à ce qu'il disait être, parlant la langue de chez lui. Linguistique harmonieuse à son ouïe.
Un jeu s'instaura d’emblée entre eux. Jeux de mots, mots glissés, non dit qui voulait tout dire. Orpheus même si elle ne le montra pas, ne fut pas dupe.
Charmeur il était, elle ne manqua pas de franchise.
Le Gascon était tenace.
La Sauvageonne resta sur ses gardes, épiant l'homme, le jaugeant, le défiant, jouant le jeu sans se laisser charmer.

Au fil de la soirée, Orpheus se détendit un peu et prit plaisir à converser avec le Damoiseau. Il était d'agréable compagnie et à son corps défendant l'homme l'intriguait. La prudence était de mise.

Il se faisait tard, l’Écuyer se proposa de la raccompagner de peur pour elle de la savoir seule dans la nuit. Cela fit sourire la Belle pour qui la nuit n'était qu'apaisement, l'obscurité réconfort.
Elle ne refusa pas, appréciant de retarder ainsi le moment de le voir la quitter.
Chemin faisant, ils échangèrent leurs opinions.

Arrivées au campement, Orpheus ralluma le feu et monta sa tente comme elle en avait l'habitude, s'y glissa enroulée dans le pan de sa cape et lui souhaita bonne nuit.

Elle s'attendait à le voir partir et le vit tenir garde pour elle.
Un instant étonnée et retenant un sourire amusé, elle se surprit à trouver son attitude fort louable et attentionnée même si elle n'en jugea pas la nécessité.

Cachée par l'obscurité, la Brune pouvait l'observer impunément à la lueur du feu : debout, bien droit, heaume sous le bras, épée au côté, haubert scintillant au brasier des flammes, Orpheus lui trouva belle allure.
La Rebelle ne voulait pas se l'avouer, mais sa présence lui était réconfortante.
Durant la soirée, il lui avait demandé de lui accorder sa confiance ; le laisser ainsi à proximité, s'endormir et sans défense en était déjà une preuve.

Son attention portée sur l’Écuyer, elle mit du temps à se laisser prendre par le sommeil.
Une question cependant trottait dans sa tête et la Belle vaincue par la fatigue s'endormit dessus.

Le trouverait-elle à son réveil ....


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Carles
[Au matin , fatiga arriva]


La nuit avait étée fort calme , cette place ne semblait pas être dangereuse mais il lavait préferé s'en assurer par lui même en gardant la tênte de la demoiselle qu'il avait rencontrer il y a peu.
Il n'avais pas fait fort froid en cette nuit bien que l'été avait tendence à laisser place à l'autone , alors l'escuyer n'avais pas eu froid cette nuit là.

Il l'avait veillez toute la nuit durant droit marchant parfois pour faire quitter les fourmis ses jambes , il essayait de ne faire de bruit pour qu'elle puisse dormir.La mer par sa melodie le bercé présque et ce n'est qu'au matin que l'escuyer était assit sur le sol adossé à un baril qui était non loin les yeux fermé son pavois à un bras et le pommeau de sa lame dans l'autre , il n'était qu'un homme , bien que vaillant et convaincu qu'il en était capable mais ses yeux eux avaient vaincu sa volonté .
Alfiio
Alfiio qui passait tout les matins pour s'assurer de la securiter de son amie fut surpris d'y voir un homme adosser a un tonneau.
Il se faufila discretement deriere l'homme et posa sa dague sous sa gorge ...
Il reveilla doucement le messire en lui tapottant energiquement l'epaule

Bonjour ... Pourrais je savoir ce que vous faites ici? Et qui etes vous

Alfiio reconnu directement Carles et retira sa dague


Hum ... excusez moi je croyais que vous etiez un brigand.


Alfiio s'assit en face de lui et lui tendit une gourde.


Vous avez l'air fatiguer messire ... Je suppose que vous avez veiller toute la nuit.

Il lui sourit amicalement
Orpheus



Des voix dans son sommeil ...
La Rêveuse cherchait à rassembler ses idées, à reconstituer le fil de l'histoire nocturne sans y parvenir et se retourne sur elle-même.

Les voix persistent.
Qui parlait dans sa tête ?

La Dormeuse bouge encore, se creuse l'esprit quand elle les entend ... des vraies cette fois et non sorties de rêves imaginaires.
Ouvre un oeil difficilement. Plisse aux premiers rayons du soleil.
Regarde autour d'elle et s'étire longuement tel un félin et soupire.

Le son des voix guide son regard.
Al ... Carles ...

Surprise la Brune ne bouge plus et les observe de sa tente.
De là où elle est, elle ne perçoit que des sons étouffés, même en tendant l'oreille rien n'y fit.

Que pouvaient-ils bien se raconter ?



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Carles
[Hilh de P***]

La nuit charmante était , il avait dormit un peu c'est vrai même si il s'était juré de ne pasle faire !
Il avait revé mais comme toujours il ne se rappellait pas de celui ci mais il devait être fort beau au vu du souvenir qu'il en avait presque.
Celui ci , ce reve si doux se termina brutalement quand il senti un drôle de sensation froide sur son coup , par reflexe l'homme empogna son pommeau et quand il ouvrir les yeux il vit bien qu'il connaissait l'homme au couteau , c'était un ami de la demoiselle qu'il protégeait .
C'était sans doute par surprise de sa présence qu'il avait agit ainsi , il ne lui en voulait absolument pas , il en avait été surprit alors quand l'homme prit place en face de lui il sourit amicalement posant son épée au sol et entendit ses propos afin d'y repondre


Nous avons veillé en effet , nous ne pouvions laisser demoiselle Orpheus ainsi dormir hors de la ville sans proctetion...
Vous par contre vous semblez bien reposé monsieur.


Il se leva lentement grimaçant des contracteurs et du bruit metalique de son tabard , jouant de ses vertèbres pour les reveiller il dit à l'homme à nouveau .

Nous supposons que vous venez voir Demoiselle Orpheus ? , Voulez vous que j'y voir si elle est reveillée pour vous recevoir ?

Il sourit amusé , il savait sans doute qu'il n'était pas habituer de voir son amie protégée , mais cela était fait de façon sincère à n'en point douter et ainsi il attendit la réponse du demoiseau
Orpheus



Cou tendu, ouïe aux aguets, yeux plissés concentrés sur les mouvements de lèvres, la Curieuse tapie à l'entrée de son abri se contorsionne à s'en déboiter une oreille ... ou un œil.

Grognements imperceptibles,
- GRRRrrr ! Pourquoi ils parlent si bas .. j'entends rien d'ici !
Comment font ces gens pour lire sur les lèvres .... ? Faut que j'm'en trouve un ... qu'il m'apprenne !!!


L'Agacée loge la pensée du jour dans un coin de sa tête pour ne pas l'oublier et se lève furtivement ... quand Carles la devance !
L'Indiscrète, en équilibre précaire à demie fléchie tangue de ci de là et n'a d'autres choix que de se redresser avant d'être surprise à les espionner ; doigts glissés dans les cheveux pour les coiffer, la Brune avance à petits pas nonchalants, époussette ses vêtements, les lisse de la paume et prend l'air le plus naturel qui soit pour rejoindre ses amis .

Discrètement, Orpheus observe Carles se tortiller au rythme de sons métalliques aussi étranges que la danse qui l'anime,
- L'a dû apprendre ça d'une tribu sauvage ...

Plisse du regard, concentrée sur le déhanchement ...
- Mouaaaouuh .....
Sourit amusée, reprend ses esprits pour saluer ses amis comme il se doit,
- Calme toi ma fille !!!

Étrangement son arrivée semble clore la discussion des deux hommes, un peu dépitée elle affiche un sourire sincère malgré sa déconvenue,
- Bonjour ! Que d'monde ici ..

Orpheus regarde Al gourde à la main, lui prend sans autre forme de manière, la porte à ses lèvres et boit une longue gorgée avant de la lui rendre avec un grand sourire.
- Merci Al ! Toujours fameuse ton eau ... ça réveille de bon matin ! lui sourit complice, le gosier légèrement en feu.
- Suis contente de t'voir ici .. c'est gentil de v'nir me dire au revoir avant votre départ ...

Après les salutations d'usage, Al se leva pour rejoindre sa compagne qui terminait leurs préparatifs.

- Bien le bonjour à Jorunn .... je vous préviendrais de mon retour ces prochains jours .. bon voyage Al et attention à vous deux.

Orpheus regarde Carles qui s'étirait et réalise enfin qu'il dénouait ses membres engourdis par une trop longue nuit inconfortable.

La Belle secoue la tête en souriant,
- Carles .... ce n'est pas raisonnable de veiller ainsi ...



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Orpheus


[Quand faut y'aller .. faut y'aller !]

Les préparatifs allaient bon train et c'est pleine d'effervescence que l'Aventurière regroupa ses effets personnels avant de se préparer à partir ; les quelques pierres qui formaient le cercle de feu regagnèrent la garrigue avoisinante par un savant jeté digne d'un lanceur de dague, les cendres éparpillées dans la végétation et l'ancien foyer recouvert de sable.

La plage repris son aspect originel, toutes traces du campement et de son passage furent effacées, comme si elle n'y avait jamais vécu.
Orpheus après un dernier regard, regagna le point de rencontre où l'attendaient ses amis.

Le voyage reprenait.


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Maiwenne
Le vie parfois vous fait de drôle de surprise, Maiwenne était arrivée a Marseille , ville qu elle affectionnait depuis toujours.
Après s’être balader dans la ville, le port ce fut la plage, c'était toujours un moment magique que de pouvoir voir cette grande étendue d eau si mystérieuse.
La jeune dame se camoufla dans son voile, pour que l on ne s attarde pas sur son visage, et flânait en marchant les pieds nues sur le sale froid.


Sa vie recommençait de nouveau, elle devait faire confiance en la providence.
Jorunn
Ça n'allait pas. Et comme à chaque fois que ça n'allait pas, la jeunette partait marcher. Oui, marcher, elle n'était pas du style à noyer son chagrin dans des litres d'alcool ni à vider son stock de larme sur l'épaule d'un ami en balbutiant des plaintes incompréhensible non, elle, préférait marcher. Ca lui permettait de vider son esprit, qui pour l'instant était encore plein d'un grand mélange de rancœur, de regret, de colère et de jalousie. ça faisait déjà deux péchés, et la demoiselle ne voulait pas finir sur la lune, elle savait comment c'était maintenant, elle l'avait lu.

Seul la lumière de la lune et des étoiles l'éclairait, allongée sur le dos sur la plage, les yeux fixant le ciel. Elle venait de lire toute ces choses horribles sur ce qu'il y avait sur la lune, elle en était effrayée plus que tout autre chose mais il n'empêchait qu'elle aimait bien la nuit. Elle pouvait rester seule sans que cela paraisse étrange. Seule, c'est peut être ce qu'elle préférait, le son doux de l'eau roulant sur le sable pour seul interlocuteur. Elle ferma les yeux, laissant la légère brise rabattre peu a peu ses cheveux sur son visage.

Elle se sentait bien, sereine, elle pouvait commencer: sa cure de désintoxication de tristesse. Se mettre en face de ce qui n'allait pas et... s'il n'était pas possible de trouver de solution, elle en chercherai au moins la cause.
    1. Le début était simple à trouver: Elle regrettait le Marseille de sa première venue. Les gens qu'elle y avaient rencontrés étaient partis pour la majorité, et ceux qui restaient, elle préférait rester seule plutôt que de devoir leur parler.

    2. Non, pas tous. Il y en avait qu'elle aimait bien. Deux... Trois... Cinq. Il y en avait tout de même cinq. Cela faisait déjà pas mal pourtant. Cinq, ça suffit pour pouvoir discuter et s'amuser. Fausse piste.

    2. (deuxième essais) Cinq, dont le plus important la remettait sans cesse, sans le vouloir, devant la réalité de ce qu'elle était pour Marseille: Rien. Voilà, là, ça commence à devenir sensible, les poings se crispent, la gorge se serre. C'est la bonne voie, alors elle continue sa propre psychanalyse.

    3. Rien: ça ne différait pas beaucoup d'Annecy, mais à Annecy, elle était chez elle. Elle est calmée,Annecy, elle avait déjà accepté qu'elle n'y retournait pas, elle ne voulait d’ailleurs pas y retourner. Annecy n'y était pour rien là dedans.


Mais là, ça s'arrêtait là, l'aboutissement de sa courte réflexion s'arrêtait au point 2.2. Elle était donc malheureuse à cause de sa jalousie? Elle ne voyait que ça, et cela la désolait, elle se pensait au dessus de ça.
Mais non, elle se rappela du sujet de discussion de toute la soirée. Qui que cela soit, c'était le seul sujet de conversation qui sortait de leur bouche.

C'est de sa faute

Jalousie et Colère. Ça n'allait pas. Ça n'allait pas car elle crevait de jalousie envers l'homme qu'elle aimait et en voulait terriblement à une personne qu'elle devra pourtant supporter. Elle sombre la jeunette, elle se perd dans un torrent de larmes qui coulent le long de son visage. Elle n'en voit toujours pas la fin de ce tunnel sombre et froid. Et maintenant elle sait qu'il débouchera sur l'enfer lunaire. Et elle veut pas la gamine. Du fin fond de son jeune esprit tourmenté, c'est la seule chose dont elle est encore sure: Elle ne veut pas.

Pardonnez moi... ces deux mots prononcés à mi-voix s'efface avec le vent, probablement n’atteindront-ils jamais son destinataire. Pourtant il n'est pas loin, elle l'a lu, il n'est pas loin.
Alfiio
Alf l'avait trouver etrange hier soir alors il aprtit a sa recherche.
Il savait qu'elle allait toujours a la plage.
Il la vit et s'asseya derriere elle et l'enlaca.
Il ne voulait pas parler, juste rester au pres de celle qu'il aimait
Mary.
La rousse gouvernante avait la nostalgie de la mer.
Elle avait découvert l'océan en Bretagne, lorsque son patron résidait à Vannes, mais depuis qu'il avait installé ses enfants, et avec eux la nourrice et la gouvernante, en Franche Comté puis à Dijon, l'air iodé lui manquait.
C'est bien simple, elle étouffait.

Aussi lorsque le conteur avait quitté Dijon avec sa conquête du moment, une idée folle avait germé dans la tête de la gouvernante : laisser la garde des enfants à la seule nourrice, et faire un aller retour rapide vers la mer, avant que le passeur d'histoire ne revienne.

Avec la guerre qui embrasait la Touraine, retourner en Bretagne était exclus, d'autant plus que le risque de croiser son patron sur la route n'était pas négligeable.

Elle fila donc vers Marseille.
Et là, se rendit à la plage la plus proche, fut un peu déçue de la faible amplitude des marées, mais respira à pleins poumons cet air vivifiant.
Elle se sentait revivre ! Ces quelques jours à Marseille allaient lui faire le plus grand bien !
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