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[RP] La mer, petite plage a la sortie de Marseille.

Tyler_hawkins
Le regard fixé au loin, au delà des remous de la mer. Je réfléchissais.. Tant de choses qui fusaient en moi.. Cette mer justement si calme.. ballotée par un vent non violent.. D'ami j'avais entendu parler des mers de l'Ouest, et du Nord. Mais d'aucun ne m'avait cerné mer calme. Tous parlaient de mers agitées, ou vagues et marées criaient sur les sable et galets. Ici.. c'était calme.. trop calme... Pourquoi? Qu'est-ce qui différenciaient les mers? Notre terre plate finissait au sud comme a l'ouest par un gouffre.. alors pourquoi.. Y avait-il un obstacle? Idée encore plus saugrenue, peut-être qu'au loin, plus loin que l'horizon se dressait une autre terre empêchant les marées.
J'étais perplexe.

Anaeline grognait.

D'abords bruits indistincts, puis gémissement prononcés. Je me doutais qu'elle rêvait.. quand a savoir de quoi. Je la regardais, l'expression de son visage se faisant douce et heureuse. J'eus un sourire, songeant qu'au fond une au moins savourait l'instant précis, consciente ou non.. Chanceuse. Ses yeux s'ouvrirent, je m'empressais de retourner a ma contemplation aqueuse. Gêné j'attendais que la situation ne se délie. Elle semblait tout aussi gênée que moi la jeune Ana. Cependant elle se redressa, et me tendant ma chemise vint a parler.

Je pris mon vêtement et l'enfilant prestement lui répondais :


Ne vous en faites pas Ana, je suis plus résistant qu'il n'y parait. Je connais cette brise depuis mon plus jeune âge. Je suis né ici vous savez, enfin..

Je lui montrais la cote plus loin a l'est de Marseille, en longeant les sables.

Plus loin, Cassis. Une petite bourgade perdue.

La plage.. souvenir..

Oui en effet j'aime me promener ici.. le sable en journée adoucit mes pieds. L'air y est pur et pas vicié. L'atmosphère de la ville s'évapore dès lors que je touche l'eau...

Mais vous vous étiez endormie Ana. Ce n'est pas raisonnable? Que faisiez vous de si ennuyant que le sommeil vous aura gagnée? Je n'osais vous reveiller, de peur de briser.. un savoureux rêve.


Fu fu.. petit sourire ironique.
Anaeline
Je sentis la chaleur me monter encore plus fortement au visage. Je ne pouvais en aucun cas lui avouer où me conduisais mes pensées, même si ce n'était qu'un rêve, je m'empressais donc de répondre à la deuxième partie de la question.

- Je ne faisais rien d'ennuyant, tenez je lisais ceci !

Je lui tendis le Roman de Tristan, que javais longtemps caché au sœurs du couvent. Elles me l'auraient sans doute pris et brulé si elles en avaient connu l'existence. Mais je pensait que Ty n'aurait pas la même vision des choses.

- Je lisais ce livre que j'aime particulièrement, mais tout est tellement calme et reposant ici et j'étais si fatiguée que le sommeil a eu raison de mon âme.

Mon regard était fixe, et les pensées de ma jeunesse remontaient dans mon esprit. La lecture au couvent ... La bible et les livres de prières puis le ménage et la préparation des repas. Je repensais au seul moment de bonheur... le temps de repos obligatoire que je passais a lire mes livres soigneusement cachés derrière une pierre mal sellé du mur, près de la commode, j'avais deux heures seulement avant de les rejoindre pour les prières de l'après midi....
Le son de la voix de Ty me ramena dans le présent, la mer si bleu face à moi et derrière moi Marseille cette ville qui m'a si bien accueilli, j'étais heureuse.


Voudrais-tu marcher un moment avec moi avant de regagner notre demeure respective ? tu pourrais me décrire Cassis, j'ai entendu dire que la cote était si jolie là-bas


Je lui souris
_________________
Gouden.carolus
Caro était impatient en avançant sur le sable. Il espérait que la mélodie qu’il avait écrit pour Dame Keena lui plairait.

Il avait passé une grande partie de la nuit pour trouver les notes juste, qui, il espérait ouvriraient le cœur de la belle. Il marcha lentement vers les vagues mourantes.

Assis les pieds dans l’eau glacé il attendait en jouant un air mélancolique.
Keena2
keena avançait lentement, le regard un peu lointain. Elle avait accepté cette invitation sur une impulsion. Une envie irrésistible d'entendre une ballade créée pour elle ? Non, elle ne se mentirait pas. Ce n'était pas la raison. Caro avait touché quelque chose en elle. Inutile de le nier.
Cette raison était pour l'heune indéfnissable.
Pourquoi s'en inquiéter maintenant ?

Elle l'aperçut au loin, perdu dans ses propres pensées ?
Quelles étaient elles ? Cherchait il toujours à retrouver sa mémoire. Ce n'était pas évident pour lui.


Bonjour Caro

Me voici prête à écouter votre ballade
.

keena s'installa sur le sable, prête à l'écouter.[/b]
Gouden.carolus
Caro attendit qu'elle s’installe à ses côtés.


Bonjour Dame je m'attendait à vous voir sortir de la mer. Mais visiblement vous n'êtes pas une sirène plutôt une Nymphe.

Il sourit et sans plus attendre commença le morceau qui lui avait donné tant de mal à écrir.

Il emboucha son instrument et commença:

http://www.youtube.com/watch?v=mbC-jVSa4Qg
Gouden.carolus
Quand il eu fini il regarda Keena attendant la réaction de celle-ci.

Il avait peine à ne pas pouvoir entrer dans ses pensées Alors soudainement timide il expliqua:

Je n'ai pas eu beaucoup de temps c'est pour cela qu'elle est courte mais sachez ma Dame que j'ai tenter d'y mettre tous les sentiments que vous m'inspirez.

Voyant qu'elle se taisait encore il lui demanda:

Ma mélodie vous à t'elle plut? Sinon je ne vous embêterai plus avec mes cacophonies
Keena2
keena avait écouté la mélodie en silence,Cela lui évoquait tant de choses.
Même en ne l'ayant jamais entendue auparavant, cette musique était fort agréable à son oreille et lui rendait une certaine sérénité.

Elle sourit à Caro, qui parraissait craindre sa réaction.


Messire, il ne s'agit nullement de cacaphonie. Vous jouez bien et cette ballade, même si elle courte, reflète votre coeur. Je l'ai beaucoup appréciée, rassurez vous. Vous avez énormément de talent, je vous l'assure.

[b]Quand à être nymphe ou sirène, je ne sais. Je sors aussi bien de l'eau que je ne marche sur la plage.
Gouden.carolus
Caro repris sont aisance habituelle rassuré par les douces paroles.
Puis il lui sembla voir un frisson parcourir le corps de la Dame, aussi il lui proposa:

Ce serai avec le plus grand plaisir que je vous verrez sortir des vagues.
Sachez que de savoir ma mélodie plaisante à votre oreille est un honneur.
Cependant la fraîcheur ce lève, aussi je vous propose de continuer cette discussion en taverne.


Sur cette phrase il lui tendit le bras heureux de parcourir la plage à ces côtés.

Ils marchèrent lentement ensemble. Le long du trajets ils parlèrent peu.
Caro était heureux de sentir la présence de Keena.
Quand ils arrivèrent en ville Caro se senti un peu triste que ce tête à tête soit déjà terminer.

Peut être pourrions nous nous retrouver ainsi une autre foi?

Il commençait déjà à faire froid aussi en attendant la réponse il se dirigea vers une taverne emmenant la belle avec lui.
Keena2
Keena frisonnait effectivement.

Oh oui Messire, excellent idée. Allons donc nous réchauffer en taverne.

keena le regarda un peu perplexe.

Renouveller cette expérience dites vous Messire. Et bien, vous me prenez fort au dépourvu, je dois l'avouer. Vous ne vous souvenez de votre passé,et je dois dire que vous m'en vous m'en voyez navreé.Mais il est vrai qu j'aissé pasél un excellent moment en votre compagnie.
Tyler_hawkins
J'accedais a sa requete. Un livre l'avait endormie, j'espérais que ma compagnie ne lui fasse pareil effet. Lui tendant mon avant bras j'entamais.

Cassis vois-tu ma chère, est un havre ou il fait bon vivre. Imagine la fournaise d'un été provencal, un petit hameau de maison de terre, au toit de chaume. Imagine l'odeur de la lavande parcourant les narines... Le bruit d'une eau limpide et fraiche, de fontaine.. le vent tièdit battant sur les nuques.. La mer a perte de vue non loin, tout près.. la plage le sable chaud.. Rien n'y fait Cassis est mon paradis, ou j'irais choir lorsque ma vie sera finie.

J'y ai grandi jusqu'a..


Ma voix se perdit aussitot que je pensais à...

Hum.. c'était le bonheur. Je ne peux y retourner maintenant, il faut dire que Marseille est divine tu ne trouve pas? L'accueil reservé au nouveaux comme toi est plus que généreux. On perd très vite toute notion. Qu'en penses-tu?

Tandis que nous marchions, j'entendis une musique faiblement.. et la cherchant du regard j'aperçus me grande soeur aux cotés d'une homme.. assis sur le sable il semblait la bercer d'une musique de nuit. Pretendant? J'irais causer tantard a ma soeur. Sans nous voir, je les vis se lever lorsque la musique se tut, puis nous les vîmes partir. Ils retournaient vers la ville. En retrait nous les suivions et je repris mes esprits, écoutant Ana.
Anaeline
j'écoutais avec grande attention Ty qui semblait tellement passionné quand il parlait de sons village. Je fermais les yeux pour imaginer à mesure qu'il décrivait, me tenant à son bras pour ne pas trébucher. Mais sa description s'arrêta à "J'y ai grandi jusqu'à..".
Je n'écoutais plus ces mots. J'essayais en le regardant de lire au fond de lui, qu'est ce qui avait bien pu lui faire quitter son village d'enfance, je n'avais pas moi même eu d'endroit où je m'étais senti chez moi, j'avais même passé mon enfance à rêver d'une famille, de frères et sœurs, de la mer et du sable et surtout le parfum des fleurs autour d'une maison qui aurait été chez moi.

Je regardai vers lui de nouveau, il avait changé de conversation ... Marseille ! Je ne savais encore que penser de cette ville. Je ne connaissais pas grand monde, mais cela était aussi de ma faute. Je n'étais pas sortie souvent.


Marseille, répondis-je, et bien c'est une jolie ville et j'y trouve tout ce dont j'ai besoin. Il est vrai que je me sens parfois bien seule... mais je ne peux que me blâmer pour cela. D'ailleurs il se fait tard, je devrais rentrer maintenant, veux tu me raccompagner ? Tu verras ainsi ma nouvelle demeure.


Nous marchions tous deux, pourtant j'avais le sentiment que nos têtes étaient à des années loin l'un de l'autre.
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Penelope.
A l'heure où se léchaient encore les vives blessures, ils s'étaient rencontrés dans une impatiente urgence. Ouverts sur le seul vertige de vastes frissons d'âme qui enlève les corps.
Et dès cet instant là, rien d'autre ne pouvait plus réellement compter, tant fut inébranlable leur intime et mutuelle conviction de n'être nés l'un pour l'autre que pour partager immédiatement cette liberté à s'aimer, à élargir le ciel...
Sans promesse ni serment, à s' aimer totalement dans l'instant qui s'ignore,
Juste pour oser, sans y penser, vieillir à deux sans jamais lire son usure dans les yeux de l'autre.......Il y a de cela bientôt une année.
Désormais ils n'avaient plus qu'à s'aimer jusqu'à leur dernier souffle, s' aimer, à s'en embellir de mots que l'on dévore sans violence pour faire battre leurs coeurs, pour danser sous la pluie, sous le vent, sous le soleil, piétiner la braise et regarder la mer.

La mer.....Enfin.....immensité bleue veillée par les mouettes rieuses.
Le sable...........Ses orteils en rêvaient, et quand de ses bottes elle fut débarrassée, elle découvrit l'étrange sensation de fouler la plage.
Les embruns.......Ces infiniment petites gouttelettes d'eau enlevées par le vent à la crête des vagues donnaient à ses joues une délicieuse bonne mine.
Rire......Son rire, emporté par le ressac puis ramené aussitôt sur la plage tel l'écho dans les montagnes.
Hardryan......Celui auprès duquel elle vivait l'éternité au rythme de l'amour qui rendait son coeur heureux.

Le regard porté au loin, accrochant le moindre relief, le moindre mouvement, à l'affût du moindre bruit, Pénélope inspira longuement pour offrir à ses poumons l'air marin tant de fois espéré.
Elle glissa sa main dans la sienne, la serra doucement comme pour mieux se persuader qu'elle ne rêvait pas, tandis que son pied creusait machinalement une petite cavité que les vaguelettes venaient recouvrir inlassablement.
Roderick.
La mer une hantise pour les uns, un repère pour les autre. Là où se lient et ses délient les histoire, légendes, un recel au maints contrastes doublé du charme d'un inconnu jamais certain, apte à tout moment à changer de sens pour donner un autre ton aux romances qu'on a voulu y ancrer.

Certains s'y plaisent et d'autres la fuient, elle la plus ancienne femme au monde, celle qui a séduit et noyé plus d'un amour dans ses draps de velours. Tantôt propice et délicate elle est aussi féconde dans l'hérésie que la fidélité, il vaut mieux en faire son alliée que se la mettre à dos, encore que pour son bon plaisir elle vous dérive et vous rend simplement impuissant, à votre stade d'homme devant lequel, une fois rappelé vous ne pouvez que courber l'échine et vous soumettre à ses caprices.

Il marchait depuis le matin, cherchant quelque indice, des traces ou un signe, un claquement au sol ou un lointain appel eut été un fort bon début. Chaque pas le rapprochait de cette indescriptible mélodie qu'est le chant des vagues venant mourir sur la plage. Elle vont et viennent ces vagues comme si d'avoir donné un peu il leur fallait reprendre et refouler ensuite pour s'éprendre encore de ce qu'elle jugent bon d'emmener vers les fonds marins.

L'homme comparait chaque vague à celle indéfectible répétition naturelle, bien loin de deviner que les astres y jouent un rôle. Architecte de toutes les découvertes et coup de grâce dans toutes les défaites, la mer avait dans son esprit une place énorme. Ne portait pas le monde après tout ? N'était - elle pas un aboutissement après lequel, le vide vous avalait ? Suivre le soleil c'était comme jurer la destinée d'Icare. Si bien que pour lui, la mer avalait le soleil chaque soir pour le lendemain donner naissance à un autre astre doré, rayonnant sur terre pour faire se souvenir les hommes que la mer, c'est elle qui recèle le plus divin des or.

A force de marcher c'est à ses pieds qu'il se trouva. L'eau froide et salée venait lui mouiller les pieds, et tel le plus pieux des hommes, il demeurait là, insouciant et presque incapable de faire marche arrière. Se ressourçait - il ? Il se baissa pour ramasser un coquillage d'assez belle taille qu'il porta à son oreille. Dans ce dernier se répétait ce même chant, comme un gage d'éternité dans un monde qui ne l'était pas.

Assis sur cette plage de galets, ses yeux au loin se portaient comme s'il guettait son retour. Mais un navire échoué ne peut à nouveau surgir des flots comme ça, comme si rien n'était arrivé. Les jambes en tailleurs il méditait, inspirant profondément le bon air marin et l'expirant après y avoir goûté tout ce que la mer y avait posé. Cette même saveur de salé qui vous colle aux lèvres alors que vous n'avez bu que du lait, n'est ce pas magnifique d'y voir le pouvoir enjôleur et ensorceleur de cette étendue pleine et loin d'être plane.

Quand soudain quelque chose le bouscula, l'homme ne broncha pas. Jusqu'à sentir quelque chose de duveteux dans sa nuque, ce qui l'aurait fait bondir s'il ne s'était contenu. Par dessus son épaule, ses yeux s'ébahirent.

Il était là, juste derrière lui. Comme rentré après une évasion forcée. Mais pourquoi n'avait - il pas entendu le claquement des sabots sur ces galets ou tout autre signe ? Peu importait. Il se savait capable d'abstraction au point tel de ne même pas entendre son nom...

Après caresses et louanges aux cieux de le lui avoir rendu, il sauta sur le dos de son bel animal et c'est à cru qu'il regagna la ville et son centre chaleureux. La mer aurait - elle été clémente de ne pas le lui prendre ? Une belle journée s'annonçait.
Steredenn
La grande bleue s'étale… Grisâtre.
Imperturbable.
A peine frémissante.
Illusions perdues d'une mer inconnue que des espoirs avaient imaginés ressemblante.
Silencieuse, à peine bruissante d'un mouvement inutile.

La Bretonne la regarde, l'examine, la jauge.
Puis la goûte d'une main tendue transportée à ses lèvres.
Salée …
Et l'envie peu sage d'une rencontre plus intime la transperce.

Abandonnés bottes et bas, les pans de la robe coincés dans la ceinture, ses orteils méfiants s'aventurent.
Frissonnant le mollet poursuit la route, puis le genou conquérant sans peur pour la cuisse qui le suit de très près.
Les envolées de tissus retenues de plus en plus haut, la rouquine sourit alors que l'eau l'entoure, l'enserre.
Mais mues d'une envie irrépressible les jambes éclaboussent chaque pas, avec une conviction telle que les bras lâchent prise.
La mer s'infiltre, alourdit allant jusqu'à couper le souffle breton.

Glacée, trempée … mais salée. Steredenn s'échoue sur les galets.
Plus tard, apaisée, elle saisit à bras le corps la mise dégoulinante qu'elle avait laissé choir à ses pieds.
Alors que ses jambes aux couleurs de crevette cuite se déplient sur le chemin, la langue de la bretonne vient caresser ses lèvres salées.
Retirée prestement.
Elle veut partager...

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Kentoc'h Mervel Eget Bezañ Saotret
Serafina_
Par cette soirée calme, Sérafina vint, encapuchonnée, se ballader tranquillement sur la plage, à cheval. Arrivée près d'un rocher, elle mit pied à terre et observa l'horizon encore lumineux un bref instant. Séra' se retourna alors, pour retirer la selle du dos de sa jeune jument. Cette dernière respirait calmement, la regardant faire.
Elle posa la selle à terre, sa jument la quitta pour aller brouter de l'herbe fraîche, un peu plus loin. Elle retira alors sa capuche, tout en s'avançant vers le rocher. Elle grimpa dessus prudemment avant de s'y asseoir délicatement. Et là voilà partie pour penser et réfléchir pour deux bonnes heures au moins, tout en scrutant l'horizon qui s'obscurcissait au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient.

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