[RP] La mer, petite plage a la sortie de Marseille.

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[Hilh de P***]

La nuit charmante était , il avait dormit un peu c'est vrai même si il s'était juré de ne pasle faire !
Il avait revé mais comme toujours il ne se rappellait pas de celui ci mais il devait être fort beau au vu du souvenir qu'il en avait presque.
Celui ci , ce reve si doux se termina brutalement quand il senti un drôle de sensation froide sur son coup , par reflexe l'homme empogna son pommeau et quand il ouvrir les yeux il vit bien qu'il connaissait l'homme au couteau , c'était un ami de la demoiselle qu'il protégeait .
C'était sans doute par surprise de sa présence qu'il avait agit ainsi , il ne lui en voulait absolument pas , il en avait été surprit alors quand l'homme prit place en face de lui il sourit amicalement posant son épée au sol et entendit ses propos afin d'y repondre

Nous avons veillé en effet , nous ne pouvions laisser demoiselle Orpheus ainsi dormir hors de la ville sans proctetion...
Vous par contre vous semblez bien reposé monsieur.

Il se leva lentement grimaçant des contracteurs et du bruit metalique de son tabard , jouant de ses vertèbres pour les reveiller il dit à l'homme à nouveau .

Nous supposons que vous venez voir Demoiselle Orpheus ? , Voulez vous que j'y voir si elle est reveillée pour vous recevoir ?

Il sourit amusé , il savait sans doute qu'il n'était pas habituer de voir son amie protégée , mais cela était fait de façon sincère à n'en point douter et ainsi il attendit la réponse du demoiseau

Alfiio qui passait tout les matins pour s'assurer de la securiter de son amie fut surpris d'y voir un homme adosser a un tonneau.
Il se faufila discretement deriere l'homme et posa sa dague sous sa gorge ...
Il reveilla doucement le messire en lui tapottant energiquement l'epaule

Bonjour ... Pourrais je savoir ce que vous faites ici? Et qui etes vous

Alfiio reconnu directement Carles et retira sa dague

Hum ... excusez moi je croyais que vous etiez un brigand.

Alfiio s'assit en face de lui et lui tendit une gourde.

Vous avez l'air fatiguer messire ... Je suppose que vous avez veiller toute la nuit.

Il lui sourit amicalement

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Jorunn resta encore quelques secondes au bord de l'eau à se laisser bercer dans l'écume des vagues. Puis, comme Alfiio l'attendait, elle se décida finalement à sortir. Elle s'essora les cheveux et revint jusqu'à lui. Elle ramassa ses affaires et les secoua un peu pour retirer le sable.
Encore dégoulinante, elle enfila ses vêtements. Ceux-ci furent trempés en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et lui collaient au corps. Un filet d'eau coula le long de sa colonne et un frisson la traversa.

Braa.. Qu'il fait pas froid tu disais? Elle se mit fasse à lui et lui tendit la main, signe qu'il devait se lever. Je me réjouit quand même de retrouver un bon lit chaud...

Alfiio ne tarda pas à la rejoindre, comme quoi, il savait se dépêcher quand il voulait. N'ayant déjà plus pied, elle fut bien contente de ne plus avoir à taper des pieds pour se maintenir à la surface quand Alfiio la prit par la taille. Ceci l'obligeant du même temps à rapprocher son corps du sien. Elle posa ses mains sur ses épaules

Oui mais j'ai pas l'habitude moi. J'dois dire que ça ne me déplait pas...

A peine eut-elle le temps de répondre, ses lèvres s'emparaient déjà des siennes. L'eau salée qui lui picotait la bouche ne rendait pas la chose désagréable.
Elle se tortilla légèrement pour se défaire de son étreinte et replongea sous l'eau. Elle s'éloigna en quelque brasse ouvrit sa bouche et remplit ses joues d'eau. Elle revint rapidement, et sortant sa tête de l'eau juste à côté d'Alfiio lui souffla un fin filet d'eau au visage.

Dis.. J'viens d'y penser, tu aurais pas de quoi nous sécher par hasard? Tu veux encore rester un moment?

Elle se laissa repartir au fond de l'eau pour remplir à nouveau sa bouche d'eau, ne laissant dépasser que ses yeux de la surface.

Avant tout, elle se dirigea vers la barque où elle avait laissé ses bottes et ses bas. Elle renfila ses bas, puis ses bottes, appuyée contre l'embarcation.

Voilà! Allons-y donc! Elle rejoignit Calanthe et se mit en route vers la ville. Elle jeta encore quelques regards vers cette mer qui lui avait permis une rencontre si particulière et si plaisante.. Puis elle reposa les yeux sur Calanthe.

Vous avez vu la mer, ainsi! On peut visiter le reste de la Provence!

Elle sourit de bon cœur, ravie à l'idée de poursuivre le périple.
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Les enfants étaient heureux ,il était rare de passer une journée ensemble trop occuppée chacun a ses occupations ,Anaelle et Eussys s'était assise dans le sable et prendre par la main Julian pour faire un chateau de sable
Zao de son coté marchait dans l'eau,Tout deux les regardais avec attention ,avec amour

Plusieurs heures étaient passer a jouer et rire a admirer les chateaux de sable ,les enfants se secouait un peu ,pour se rendre chez samaelle ,et nous en amoureux prendre lz départ

Archi avait posé sa tete sur ses genoux ,elle passait ses doigts dans ses cheveux

Il est temps d'amener les enfants xgez leur nounou mon coeur et nous nous mettre en route

Esmé savait que les enfants n'aimait pas etre loin d'eux ;mais ils avaient besoin tout deux de se retrouver


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Esmeralda de montbazon navailles,Fille adoptive de blue ,

Elle sourit à la question que lui posa Calanthe.

Loin des conflits? Non, en effet...Pas toujours. J'ai tenté de me battre pour nostre belle Provence, contre les françoys et les brigands...Puis euh..J'ai un peu oeuvré en politique locale.
Donc les conflits, cela me connaît. En plus..J'ai sale caractère! Donc je ne vais pas éviter un conflit potentiel.

Elle fait un grand sourire de sale gosse...Avant de s'étirer.

Hm... Le temps se rafraîchit; nous devrions regagner la ville et ses auberges, ce serait plus agréable, je pense!

Elle parlait en nous, oui. Loin d'elle l'idée de laisser le Suisse planté là, seul sur la plage. Elle appréciait de plus en plus sa compagnie, au fil des jours qui s'écoulaient... Alors, si elle proposait de retourner en ville, ce n'était certainement pas pour y retourner seule. Encore moins à Marseille qu'elle n'appréciait que pour sa mer.
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Oui, avoir la mer si près était une grand richesse. On ne devait jamais mourir de faim ici : il suffisait de pêcher, et même si on n'en prenait qu'un ou deux par jour, on avait de quoi se nourrir.

Il finit de manger son poisson et s'allongea de nouveau sur le sable, accoudé sur le côté, tourné vers Kylah. Il la regardait encore, et ça lui plaisait ! Vraiment ! Et pas seulement le poisson : tout ici lui plaisait. Et surtout... Elle. Il se rendait bien compte qu'il était irrésistiblement attiré par elle. Chaque instant qu'il passait près d'elle le rapprochait plus près. S'en rendait-elle compte ? Peut-être. En tous cas elle ne partait pas en courant, et cela lui allait très bien.

Vous avez de la chance d'habiter en Provence. Y a-t-il vraiment des inconvénients à habiter ici ? A part bien sûr la bêtise et la méchanceté de certains ? Mais sans doute pas plus qu'ailleurs !

Il aimait le calme, oui. Le plaisir d'être seul avec elle qui lui parlait, qui lui posait des questions. Il avait toujours été au calme, le Suisse. Un calme mortellement ennuyeux car solitaire, le calme... Il se prenait maintenant à rêver que sa solitude pourrait n'être plus qu'un souvenir, que cette femme qui avait spontanément accepté de l'accompagner alors qu'il n'avait rien demandé pourrait peut-être lui tenir compagnie pour un peu plus de temps qu'elle ne l'avait prévu au départ ? Pour plus de temps que lui ne l'avait pensé... Il la regarda plus intensément, adorant le spectacle de son sourire, de ses yeux qui le regardaient, de son attente

Oui Kylah, j'aime le calme. Mais pas trop calme hein. J'en ai trop eu, du calme je crois. Et là, j'apprécie.... énormément votre présence tranquille à mon côté. Ceci dit, je les comprends, les françoys et les italiens : votre pays est si beau qu'on ne peut leur vouloir de le convoiter. Alors bien sûr, je n'approuve pas la méthode ! Les brigands quant à eux...Il fit la grimace. Je n'en ai jamais rencontrés, mais ce ne sont que des voleurs et des pilleurs il me semble ! Sans foi ni loi. En tous cas, j'aime rester loin des conflits !

Vous ne l'avez pas toujours fait, vous. N'est-ce pas ?

A lui de l'interroger !

Kylah le laissa rêvasser un petit temps..Puis, après l'avoir observé silencieusement, elle finit tout de même par l'interrompre. Le repas était prêt, il ne s'agissait pas de le manger brûlé ou froid!

A table! Qu'elle lance, enthousiaste..Tendant la brochette improvisée à Calanthe.

Je vous en prie... Et bon appétit! ...Bon...Il n'y a pas d'assiette...Mais ça se mange quand même, hein!

Elle sourit, espérant que ça plaise ainsi.
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Elle se met à déguster son poisson, silencieuse, le regard perdu dans le vague, vers la mer, l'air quelque peu mélancolique. Non loin de là, il y avait les ruines de Touloun, sa ville natale. Elle irait bien jusque là, elle n'y était jamais retournée depuis le drame... Mais qu'y retrouverait-elle? Pas grand chose... Resterait-il seulement quelque ruine de son ancienne demeure?

A un moment, son regard se reposa sur le feu, puis sur Calanthe. Elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Il était en elle, ce passé...mais devant elle, elle avait peut-être un avenir? Tout du moins avait-elle un présent agréable.

D'ailleurs, il semblait apprécier lui aussi. Au moins le poisson, selon ses dires.

Je suis ravie que cela vous plaise, vraiment! Car ici en Provence, on en mange souvent, du poisson, avec la mer si près!
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Elle finit par s'asseoir devant le feu, à distance respectable de Calanthe, mais pas trop loin, non plus. Elle ne tenait pas à devoir crier pour se faire entendre...Il faisait tellement bruyant sur la plage? Non. Elle avait juste envie de rester auprès de sa charmante compagnie. Mais elle n'osait trop le montrer, par convenance? Par gêne? Elle ne le savait elle-même,mais après tout, elle n'était pas si loin, et c'était déjà pas mal.

Pour le poisson, nous devrons attendre,mais pas l'éternité, rassurez-vous!

Elle lui sourit...Puis l'observa un instant et reprit la parole: Dites...Le soleil ne vous a pas brûlé la peau, finalement? Pas de mal?

Tout en discutant, Kylah retournait régulièrement le poisson pour qu'il grille bien des deux côtés.
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Oui en effet, c'était joli. Et l'ambiance qui régnait ici ce soir, sur cette plage, le transportait. N'était-ce pas romantique, une dame qui le fascinait juste à côté de lui, ce feu de bois qui dansait devant eux, la mer qui bougeait un peu plus loin... Il avait une envie folle de passer son bras autour de ses épaules et de la serrer contre lui. C'était bien sûr impensable et il ne voulait pas gâcher tout cela par un geste inconsidéré. Il se contenta donc de hocher la tête en la regardant.

Très joli, oui ! Je resterais bien là une éternité...

Parlait-il de la mer ? Du panorama ? De la Dame à ses côtés ? De la réunion des trois ? De la Dame sans doute ! En tous cas c'était un plaisir d'attendre comme ça. Le feu crépitait, dansait devant eux, le poisson commençait à dégager ses arômes et un creux commençait à se faire dans son ventre.

Il avait donc sauté dans l'eau et bien tout éclaboussé sans remord aucun. Ça l'avait d'ailleurs fait rire aux éclats, de se mouiller, de la mouiller un peu peut-être... Se plaçant de l'autre côté de la barque, il l'aida à tirer l'embarcation vers la plage.

D'accord ! Allumer le feu, je sais faire ! En Suisse aussi, on a besoin de bon feu ! Ne fuyez pas pendant que je cherche du bois d'accord ?

Sans attendre de réponse, il lui sourit puis se mit à parcourir la plage à la recherche de branchages morts ramenés par la mer et déposé ici et là. Quand il en eut suffisamment pour un bon feu, il revint près de Kylah qui n'avait pas fuit. Il fit une jolie pyramide avec ce qu'il avait ramené, puis sorti de sa petite besace son matériel à feu. Le bois n'était pas sec depuis longtemps et il eut du mal à l'enflammer, n'ayant pas vraiment trouvé d'herbe séchée pour le démarrer. Sous le regard de Kylah, il finit tout de même par obtenir un feu conséquent, à même de griller correctement leur poisson.

Ça devrait aller comme ça, je pense. J'espère qu'il durera assez longtemps... Pas assez de petit bois pour l'allumage, et les plus grosses buches encore un peu humides... Mais je n'ai jamais grillé de poisson, moi ! J'imagine qu'il suffit de le poser au-dessus des flammes, comme la viande ?

Il regarda un instant bouger le profil de Kylah sous la lumière dansante des flammes, puis s'assit dans le sable derrière le feu, le regard tourné vers le large, toujours aussi admiratif devant ce panorama.

Hum... Bien... Capitaine !

Il n'avait aucune idée de la façon de savoir jusqu'où il avait de l'eau. Il était tourné dos à la plage, et il la regardait. Elle lui faisait face maintenant, et il ne pouvait donc plus le faire aussi ouvertement, mais il ne voyait qu'elle. Elle s'affaira un moment, rangeant un peu leurs affaires, puis réduisant le poisson à l'état de repas encore cru. Ces moments semblaient prendre fin. Ils le sentaient tous les deux, la conversation devenant plus rare. Avait-elle envie que cela se termine ? Lui non en tous cas, et il lui semblait même que le rythme auquel ses rames battait l'eau se ralentissait. Le Terre en vue ! qu'elle lança sembla sonner le glas de cette promenade en mer, son ton enjoué en aténuant quand même la signification.

Il rama plus doucement encore, et essaya de voir quelle profondeur d'eau se trouvait encore sous eux. Quand il vit distinctement le fond sablonneux, il stoppa ses mouvement et laissa l'embarcation aller encore un peu sur sa lancée. Un coup d’œil interrogateur à Kylah, et il rangea les rames au fond du bateau, s'apprêtant à sauter dans l'eau.

Attention, ça risque d'éclabousser !

Après un temps, elle se tourna et se rassit face à la terre, et à Calanthe.

N'oubliez pas de vous arrêter quand vous estimez que l'on a de l'eau au genoux, environ... Nous descendrons et tirerons la barque sur le sable.

Pendant qu'il ramait vers la plage, elle rangea un peu tout l'attirail de pêche... Mis à part un petit filet qu'elle accrocha partiellement au bord de la barque. Puis, elle vida dedans le contenu du seau et lia le filet dans lequel le poisson se débattit quelques instants. Il était temps pour lui de passer à l'état de futur dîner. Une fois qu'il ne se bougea plus, Kylah le replaça dans le seau...Et replongea les mains dans l'eau de mer.

Voilà...N'reste plus qu'à le griller! Un temps de pause dans la conversation alors qu'ils croisent quelques barques de pêcheurs à mesure qu'ils approchent de la côte.

Terre en vue! Le ton est amusé. C'est que ça la divertit, Kylah, de jouer au capitaine de..Barque. Grandiose!
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Bien évidemment que l'on peut! Je n'ai pas de quoi faire un bon ragoût de poisson ici à Marseille... Le mieux est donc de le griller.

Elle hoche la tête et semble ravie de la proposition. Non seulement cela lui permettrait de rester en bonne compagnie, mais en plus... La plage était excentrée par rapport à la ville... Ainsi, elle ne devait pas s'y rendre.

Mais pour pouvoir en profiter...Va falloir pagayer hein! Vous vous y coller pour le retour?

Elle pointe la direction de la plage du doigt, puis se met à ranger la canne à pêche.

Vous vous occupez de l'ancre?
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Hé! Vous y arrivez bien! Elle applaudit.

Quitte à être mouillée, elle profita du fait qu'il ait les rames en main pour elle se pencher vers l'eau, plongeant une main dans l'eau, à l'arrière du bateau.

A ce rythme-là, vous allez dépasser le maître!

Kylah se laisse guider en toute confiance. Observant le large derrière eux.
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Oh vous savez... ce passage est épineux... Mais pas tant que ça! J'ai bien dû le faire une bonne dizaine de fois!

Elle sourit, puis hoche la tête. Ils ont déjà voyagé, ils aiment cela!

Alors nous pouvons bien aller jusqu'à Arles. Ainsi, vous aurez au moins bien le temps de faire le choix parmi les villes provençales, hein?

Elle va ensuite observer la ligne qui reste désespérément immobile.

Hm... Je crois qu'il va nous falloir nous contenter de ce poisson pour manger... Cela suffira vous pensez?
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Elle était ravie de voir tant d'enthousiasme. Et elle était aussi un peu soulagée. Certes il n'avait pas saisi l'ampleur de sa demande à elle - elle n'avait qu'à être plus claire, aussi , la bougre - mais déjà, il n'avait pas l'air de projeter de décamper de sitôt. Kylah aurait donc vraiment l'occasion de voyager à ses côtés, ce n'étaient pas des paroles en l'air et cela l'emplissait de joie.

Eh beh... Le plus simple, dans un premier temps, c'est de remonter vers Aix... Puis de bifurquer vers Brignoles. C'est à un jour de marche d'Aix.

Pour ce qui est d'Arles, c'est à deux jours de marche d'Aix...Avec l'épineux passage d'Avignon où les brigands sont légion... Donc, il est mieux de terminer par cela... D'ailleurs après, si l'on veut regagner le Nord et la France, depuis Arles, c'est plus aisé.

Elle ne semblait pas brusquée, tout du contraire...Elle semblait bien heureuse de projeter un voyage, même s'il pouvait être long.

Néanmoins...Si l'on part vers le Nord... Je prendrai mes enfants avec. Cela ne vous gêne pas?

Là, elle scrutait la réaction: allait-il se forcer à dire oui? Allait-il accepter avec plaisir? Aurait-il des doutes? Ficherait-il le camp sur le champ, à la nage? Elle appréhendait la réaction, pour le coup.
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Comme vous voulez... Mais je ne veux pas que vous soyez brûlé. Cela ne vous laisserait pas un bon souvenir de Provence.

Elle sourit. Mais je vous l'ai dit.. Vous disposez, je suis. Donc nous pouvons rester encore.
Elle hoche la tête, puis reste silencieuse quelques moments... Avant de reprendre la parole.

Et la Suisse, alors...Elle ne vous manque pas? Vos amis et votre famille?
Elle observe le Suisse, curieuse de connaître les réponses.
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Je suis heureuse que votre séjour se passe bien, ici...Vraiment! Vous me dites si vous voulez poursuivre la découverte de la Provence, ailleurs.

Je m'installerais bien par ici je crois... Enfin... Pas tout de suite hein. mais je crois que ce pays me plait.

Elle a bien entendu? Elle ne peut réprimer l'élan de joie qui la transporte pour le coup... Et qui se traduit par un large sourire sur son visage.

C'est vrai? Oh.. Euh.. Bah il faut que ce soit une décision réfléchie quand même. Mais bon... Si le coin vous plaît, c'est une bonne idée!

Elle hoche la tête, toujours tout sourire, puis prend conscience du regard qu'il porte sur elle. Elle baisse les yeux, un peu gênée.

Et...Vous comptez sur Marseille, plutôt?
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Ça ne se faisait donc pas de sauter à l'eau pour se rafraîchir. Sans doute trop difficile d'y regrimper ensuite ? Il se saisit donc de la gourde et prit une lampée de bière. En effet, elle était encore agréable. Peut-être pas froide, mais elle avait gardé un peu de fraîcheur bienfaisante.

Euh.... C'est que... Non hein ! Nous n'allons pas revenir au bord pour ça !

Il avait Kylah pour lui tout seul ici, et ça lui convenait très bien. Il redoutait l'instant où ils toucheraient à nouveau terre et qu'elle serait de nouveau..... enfin plus à lui quoi...

Mais enfin, c'est comme vous voulez. C'est vous qui savez bien mieux que moi ce qui est bon ici, et ce qui ne l'est pas !

Il tape fort, oc...Si vous voulez vous rafraîchir, vous pouvez boire un peu de bière. Elle devrait être encore froide!

Elle termine de manger tranquillement.

Souhaitez-vous retourner sur terre? L'on peut profiter de la mer depuis la plage...Ainsi vous pourrez avoir un peu d'ombre.

Elle jette un coup d'œil au poisson qu'ils avaient attrapé.

Après tout...Avec celui-là, il y a matière à faire un bon repas!
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Il n'y a pas de quoi me remercier... Vraiment. Elle marqua une pause.

D'ailleurs, c'est moi qui devrais vous remercier. Grâce à vous, je redécouvre Marseille sous un nouveau jour... Et je dois avouer qu'il me plaît, ce jour-ci.

Elle hocha la tête, puis alla chercher une pomme dans son sac. Elle se mit à la déguster, la croquant à pleines dents.

Hm... Si vous en voulez servez - vous dans le sac, hein. Elle sourit..Puis observant attentivement Calanthe.

Faites attention de ne pas vous brûler la peau.. Vous êtes un peu rougi par le soleil.
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Il se passait quelque chose, elle semblait changée, gênée. Sans doute avait-il commis quelque impair qui la mettait mal à l'aise. Elle rougissait, même ? Avait-elle pris ses paroles comme un reproche, une réprimande ? Oh, sans le vouloir alors ! Sans doute son ton n'était-il pas adapté... Etait-il censé se mettre plus à l'aise ? Il avait refusé pour ne pas la gêner, et c'était maintenant son refus qui semblait la gêner ! Oh, bien, après tout.... Il hocha la tête et marmonna un petit D'accord.

Une fois Kylah couchée, yeux fermés et chantonnante, il fit passer sa chemise par-dessus sa tête, découvrant son torse musclé, mais tout blanc... Pas fou quand même, il posa sa chemise sur son dos, un peu comme une cape. Ainsi son dos était protégé et son torse et son ventre profitaient d'un peu d'air. Il se sentait mieux déjà. Oubliant la résolution qu'il avait prise plus tôt, il laissa son regard se promener vers elle. Elle disait être Ourse, mais il savait que cela n'était qu'une façade, et qu'elle avait un cœur énorme ! Elle ne souhaitait pas le montrer, de peur de dévoiler peut-être ce qui pourrait paraître comme une faiblesse et être exploité contre elle ?

Il était silencieux, l'écoutait chantonner, jetait de temps en temps un regard, de moins en moins appuyé, vers les cannes. C'est vers Kylah que, souriants, ses yeux aimaient se perdre...

Elle s'était endormie, oui. Sa chanson s'était arrêtée, sa respiration s'était ralentie. Et lui l'avait veillée... Souriant sans arrêt, il l'avait regardée dormir. Paisiblement.

Quand elle se réveilla, aucun poisson n'avait encore mordu... Ou, en tous cas, il n'en avait pas aperçu ! Si la pêche était un art agréable, il ne se révélait pas forcément très productif !

Ayant oublié sa tenue peu présentable, il prit avec reconnaissance la gourde et le pain. Bien sûr que cela lui allait. Un repas de rois même puisqu'ils étaient juste tous les deux. Ses yeux s'illuminèrent alors qu'il lui répondait :

Oh oui, cela me va comme repas ! Je commençais justement à me dire qu'il allait falloir retourner en ville pour manger. Pas la peine donc. Mille mercis, Kylah ! Vous êtes décidément précieuse !

Les yeux toujours brillants, pressé d'essayer aussi le lard puis les pommes, il avait commencé à manger avec appétit quand il remarqua son regard sur lui. Il s'arrêta de mâcher et l'observa, du plus discrètement qu'il put. Mangeait-il trop vite ? Pas proprement ? Non, son regard n'était pas réprobateur. Plutôt... euh non hein... Secouant la tête, il chassa cette idée, et reprit la mastication, plus doucement cette fois, le sourire aux lèvres, de fréquents regards rapides vers elle. C'était bon ! Et le fait de savoir qui avait préparé ce repas le rendait meilleur encore !

Il prit le lard avec reconnaissance, hochant la tête avec un grand sourire pour la remercier. Eh beh oui, il serait rentré bredouille ! Mieux valait rentrer bredouille que de ne pas manger, non ? Il s'apprêtait à lui répondre quelque genre dans ce style quand elle se jeta sur sa canne à pêche après avoir presque jeté sa nourriture. Il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit que déjà le gros poisson se retrouvait dans le seau. Allez, fallait décrocher l'hameçon, non ?

Il plongea la main dans le seau et se saisit du poisson. Enfin... Essaya de s'en saisir. Car un poisson, ça gigote, et c'est... gluant. Un peu comme un lombric, en pire : bien plus glissant. Il essaya donc de se saisir du poisson. L'objectif était de le prendre sur lui, de décrocher l'hameçon, puis de le remettre dans le seau. Mais.... d'un coup de queue, le poisson se dégagea de son emprise pas assez ferme et se retrouva à gigoter sur le sol de la barque.

Calanthe, après un bref regard vers Kylah, jeta sa nourriture à côté de lui, puis se jeta sur le poisson qui glissa encore et se retrouva un peu plus loin. Hum..... il glisse trop, ce poisson... se dit-il.... Il regarda rapidement autour de lui sans rien trouver qui puisse l'aider. Et finit par penser à son mouchoir. Propre bien sûr en cette saison ! Il jeta le mouchoir sur le poisson et réussit ainsi à le tenir fermement de la main gauche pendant que la droite farfouillait dans sa bouche pour essayer d'en extraire l'hameçon, enfiché dans le palais du pauvre poisson. Il finit par réussir, et rejeta le poisson dans le seau, puis enfin put la regarder à nouveau, l'air triomphant !

Ouiiiiiiii ! Et maintenant ?

Il était fier d'y être parvenu. Pas très académique, mais ça l'avait fait ! Serait-elle fière ? Indifférente ? Rirait-elle ? Lui en tous cas souriait. Grand !

Oh bah.. ne vous gênez pas. Je ne voudrais pas vous voir tomber raide à cause d'un coup de chaud!

Aucune arrière-pensée dans ses propos, mais elle se fait vite rattraper par l'idée négative que cela pourrait donner d'elle. Un silence gêné, elle s'enfonce un peu plus, puis elle enchaîne:

C'est toujours comme cela en été, en Provence... Et nous nous reposons au plus chaud de la journée, voilà comment nous faisons.

Elle sourit légèrement, priant intérieurement tous les saints des cieux pour ne pas être prise pour la pire des dévergondées. Mais ouf, il pose des questions de pêche!

He bien.. Vous tirez le hameçon à vous... Puis vous plongez le poisson dans le seau, et là vous le détachez du hameçon. D'accord?

Elle sourit, espérant avoir été assez claire.
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He bah.. Faudra sortir le poisson de l'eau et le mettre dans le seau! Ainsii il reste frais.

Elle se tait un moment...Puis elle finit par reprendre la parole sur un ton presque désolé de l'interpeller; mais elle avait envie de parler.

Et sinon... la chaleur ne vous incommode pas trop, dites?

Ah bah ça valait la peine de reprendre la parole pour dire cela... Elle se retrouvait un peu stupide à le regarder, attendant une réponse à sa question plate. Elle était hésitante, loin d'elle la Kylah qui expliquait quelques minutes plutôt comment pêcher. Elle avait perdu toute assurance, elle semblait s'excuser d'être là pour le coup... Trop peu sûre d'elle.
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Il sourit en hochant la tête, ravi qu'il ait bien compris, qu'elle aussi s'en fichait des nobles. Il continuait à la regarder, essayant de chasser les espoirs qui l'assaillaient. Mais non Calanthe, aucune chance, se disait-il ! Et quand elle le surprit à la contempler, il détourna le regard. Il la voyait mal à l'aise. Il fit une petite moue, se promettant de faire plus attention, de ne plus risquer de l'indisposer.

Patient, oui. Il lui fallait être patient. La veille en Aix, elle avait juste attrapé un ridicule petit poisson. Mais il en avait, de la patience, le Suisse. Oh que oui ! Et si c'était près d'elle, il était sûr de tenir le coup trèèèèèèèès longtemps ! Il regarda sa ligne, et s'obligea à ne plus regarder dans sa direction.

Je suis patient Kylah, soyez-en sûre ! J'espère ne pas rater un éventuel poisson. Que faut-il donc faire si jamais.... ma ligne bougeait ?

Oh que oui, on s'en fiche!

Elle redevient ensuite silencieuse. Après un temps, elle tourne le visage vers lui, rouvrant les yeux..Pour voir qu'il l'observe. Voilà qui la met quelque peu mal à l'aise; elle en a bien perdu l'habitude, d'être observée de la sorte.

Elle se redresse et va jeter un coup d'œil à sa ligne, invitant Calanthe à faire de même avec la sienne.

Il faut être patient, quand on pêche... Il n'y a pas grand chose à faire. Elle sourit, craignant que le Suisse s'ennuie, lui qui n'avait jamais pêché.
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Ah ben, tant mieux si elle ne connaissait point de chemin direct ! C'est qu'il n'était pas pressé, Calanthe, de rentrer chez lui. Pas pressé de quitter le sud, son soleil, sa mer, ses gens... superficiels. Il faillit éclater de rire à cette pensée. Comment avait-il seulement osé pensé ça ? Pire encore... le dire ? Enfin. Sans doute avait-on mis ça sur le compte de son ignorance. Ignorance bien réelle d'ailleurs !

Oui, on allait pêcher ! Enfin, essayer de pêcher pour sa part ! Il prit la canne et le seau qu'elle lui tendait. Comme il fallait le remplir d'eau, il posa la canne devant lui, puis se pencha, un peu brutalement sans doute, à l'extérieur de la barque afin de plonger le seau dans l'eau. Il eut l'impression qu'il n'avait pas été loin de la faire chavirer. Mais comme Kylah n'avait pas l'air inquiète, il se dit que non : il en faudrait sans doute bien plus pour renverser cette embarcation ! Il posa le seau, maintenant rempli, devant lui, espérant ne pas le renverser, puis reprit la canne. Il la regarda d'un air curieux, ne sachant trop comment continuer.

Voilà. Seau rempli. Canne en main. Ensuite ?

Fixer nos appâts, et les mettre à l'eau... Il hocha la tête en souriant. Jusque là, ça allait... Il avança la main vers la boîte et l'y plongea pour se saisir d'un..... BEUURK.....

Il reprit rapidement sa main, surpris par le contact gluant et froid des lombrics qui se tortillaient. Bon allez Calanthe, Kylah l'a fait, tu devrais être capable d'en faire autant, se dit-il pour se motiver. Pas aussi bien, mais quand même.... Il recommença, et, s'attendant à ce contact répugnant, réussit cette fois à ramener un superbe lombric, bien gras !

Avec une grimace de dégout qu'il tentait de masquer, il perça le lombric avec l'hameçon, réussit même à ne pas se piquer un doigt, puis regarda Kylah avec un sourire de triomphe ! Il jeta le lombric percé dans l'eau et fixa sa canne à pêche dans la deuxième encoche. Puis il se tourna vers elle, lui souriant toujours.

Et maintenant on attend en profitant du soleil, c'est ça ?

Ce programme lui convenait à merveille. Il s'installa du mieux qu'il put pour l'admirer sans trop éveiller sa curiosité, faisant semblant de jeter un œil à la canne de temps à autre...

Elle lui sourit, arrêtant de ramer. Elle n'est d'ailleurs pas mécontente de cesser l'effort pénible pour son bras endolori.

Point de risque de ne pas retrouver la terre... Ne vous tracassez pas! A présent, nous allons jeter l'ancre pour rester en place.

Elle donne les rames à Calanthe et saisit une lourde pierre attachée à une longue corde, elle-même attachée à la barque...Plouf. Elle jette la pierre à l'eau.
Maintenant... Il ne nous reste plus qu'à préparer nos cannes et appâts.

Tout en disant cela, elle s'étire de tout son long... Et finit penchée en arrière, appuyée sur les coudes, soupirant de bien-être.

Et surtout, profiter du soleil! Z'allez retourner en Suisse tout brun!

Elle l'observe franchement, sans gêne, sourire aux lèvres.
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Il s'était d'abord tourné pour regarder derrière eux. Encore quelques chose de neuf pour lui, de voir la terre s'éloigner. De sentir aussi la barque tanguer sous eux. De voir la plage devenir toute petite. C'est vrai que lui aussi se sentait tout petit au milieu de cette immensité d'eau. Heureusement qu'il n'était point seul !

Il était un peu inquiet quand même, le Suisse, de la voir s'éloigner ainsi, la plage... Et s'il tombait à l'eau ? Il faut juste éviter de tomber à l'eau, avait-elle dit. Facile a priori ! Il commençait à se sentir un peu nauséeux, sans trop savoir pourquoi. Il était pourtant aux anges !

Il se retourna pour s'installer plus confortablement, dos à la terre, et face à Kylah donc. Il prenait maintenant le vent sur son visage et cela semblait le ragaillardir quelque peu. Il faisait semblant de regarder au loin, dans la direction qu'ils prenaient tous les deux, sous ses coups de rames efficaces. Mais il la regardait, ne perdait rien de ses gestes. Ça avait l'air facile en la voyant comme ça : plonger les rames dans l'eau, tirer dessus, les ressortir, les replonger.... Il soupçonnait malgré tout que lui ne parviendrait de loin pas à égaler, ni même approcher, la fluidité de ses mouvements. Il n'osait la regarder trop ouvertement, mais il admirait cette dame. Elle semblait savoir tout faire, et le faisait bien en plus ! Elle tirait sur ses rames comme si elle avait fait ça toute sa vie. C'est ce qu'il lui semblait en tous cas. Et il aimait la regarder.

Il se tourna un instant et fut tout surpris de ne presque plus distinger la plage ni le port.

Ne sommes-nous pas encore assez loin, Kylah ? Les poissons vivent-ils si loin des côtes ? Saurons-nous retrouver le chemin ? Enfin.... la plage ?

Il était bête, il le sentait bien. Mais il avait besoin de parler un peu, d'être rassuré ! Et puis ça lui permettait d'oublier ses nausées !

Kylah observait le temps de la montée... Mais elle ne fit aucun commentaire; son regard parlait pour elle. Elle s'amusait, certes, mais elle était surtout ravie et soulagée de ne pas avoir déjà fini à l'eau! Une fois qu'il fut installé, elle s'empara des rames.

Maintenant, il faut ramer, oc! Je vais ramer à l'aller... Je vous laisserai faire au retour. Ainsi, vous aurez l'occasion de voir comment on fait!

Et la voilà qui commença à donner de grands coups de rames, assez profonds dans l'eau, pour avancer à vitesse respectable sur la mer qui était plutôt calme. Face à la terre qui s'éloignait peu à peu, elle ne put s'empêcher de sourire.

C'est ce que j'adore le plus! Voir peu à peu la plage qui s'éloigne..On paraît tout petit!

Rien à dire, elle paraissait totalement dans son élément à cet instant précis.
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Montez par le côté en prenant appui sur le bord. Elle s'exécute alors et grimpe en prenant appui sur ses bras.. Jusqu'à se laisser glisser dans la barque de manière peu gracieuse une fois le buste hissé contre la barque.

Rha! Je perds la main! Elle s'assied ensuite dans la barque, une main sur chaque côté de l'embarcation, calant également ses pieds contre les bords.

Allez-y! Je maintiens la bête!
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Elle sourit, amusée à la réflexion de Calanthe. Il ne semblait guère au courant du mode de vie provençal et il plaisait à Kylah de le lui faire découvrir.

Pour vous dire.. cela me supportait même quand j'étais grosse comme une vache en attendant Aedan! Elle mime un énorme ventre rebondi.
Nous ne craignons rien, normalement... Il faut juste éviter de tomber à l'eau.

Une fois à destination, elle balance les rames et ses bottes dans la barque.
Mais avant cela, il faut que nous atteignons la mer.. Elle s'accoude à la barque, observant un instant Calanthe, toujours souriante. Vous m'aidez? Nous allons la pousser jusqu'à avoir de l'eau jusqu'à mi-mollets.

Aussitôt dit, aussitôt fait: elle se place à l'arrière de la barque et se met à pousser l'embarcation vers l'eau...Celle-ci s'avance petit à petit sur le sable.

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Merveilleuse, oui. C'était ce qu'il pensait, le Suisse ! Lui aussi rit de bon cœur sous ses éclaboussures. Il osa même l'éclabousser elle aussi avant de la suivre sur la plage. Il ne se lassait pas de la regarder bouger devant lui, et... c'était quelque chose de nouveau pour lui.

Il se pencha pour ramasser ses chausses et la suivit. C'était vrai qu'il n'était pas facile de marcher dans le sable : il s’essoufflait vite. Mais pour rien au monde il ne voulait le lui montrer !

Vous en faites pas pour moi : je saurai vous suivre ! Allons-y, je suis pressé de voir ça !

Il sentait déjà monter la chaleur sous l'effort un peu désordonné qu'il faisait pour rester à sa hauteur.

Oh là, oui, il aimait le Suisse ! C'était... magique ? Merveilleux ? Grandiose ? Il souriait, la regardant évoluer devant lui, tourner en rond dans l'eau. Il ne put s'empêcher de penser que si elle n'avait pas été là, il trouverait ça beau quand même, très beau même, mais sans doute pas magique ! Mais il n'était pas prêt à le reconnaître devant quelqu'un. Il lui sourit, grand, son plus beau sourire :

Oui Kylah, j'aime ! J'adore ! Jamais je n'aurais cru que cela put être aussi beau !

En effet, elle avait laissé des rames un peu plus loin. Lui ne savait pas pêcher. En fait, il ne savait pas grand-chose. Mais il avait soif d'apprendre. Le plus possible. Kylah serait un merveilleux professeur. Puis il se rembrunit un peu. Et pourquoi donc s'encombrerait-elle d'un apprenti de la vie comme lui ? En tous cas, pour le moment elle était là, plantée devant lui, à le regarder, et il allait en profiter! Son sourire réapparut sur sa bouche.

Une barque, et de quoi pêcher ! Quelle bonne idée : vous êtes décidément merveilleuse ! Allez-vous m'apprendre ? Je suis impatient !!!

Impatient de pêcher, oui. Impatient aussi de grimper dans une barque avec elle. Sans doute aussi !

Calanthe était arrivé à sa hauteur. Après un moment silencieux, il prit la parole pour la remercier, ce qui la tira de ses rêveries.

Merci Kylah. Merci de tout coeur pour ce merveilleux moment !

Elle se tourne vers lui et croisa un regard peu habituel pour Calanthe. Agréablement surprise, elle lui sourit franchement.

De rien, c'est avec plaisir. Elle hoche la tête, avant de faire quelques pas dans l'eau, tournant en rond. Elle finit par se planter devant lui, bras dans le dos.

J'ai amené des rames. Je nous ai obtenu une barque avec tout l'attirail du parfait pêcheur! Phrase qui se voit ponctuée d'un sourire satisfait.

Elle attend un instant puis reprend: Vous aimez, alors?
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Elsas était arrivée le matin même a Marseille, elle allait de suite voir la plage , le sable d'une couleur comme nul par autre .

Elle enleva ses bottes et ses bas qu''elle laissa dans près d'un arbre et alla mettre ses pieds dans l'eau , elle profitait de ce calme et de ce moment pour se ressourcée , elle partirait déjà le lendemain de cette ville.

Ils allaient a nouveau sur les routes , c'est qu'ils ne restaient jamais en place eux , toujours en voyage d'affaire comme elle aimait appellée cela.

Elle regarda l'horizon au loin, la vue était magnifique , un calme régnait tout autour d'elle a cet heure ci , elle se mit sur ses genoux jouant de ses mains dans le sable .
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Seul toi calmera cette haine.

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Elle se tient debout, face à celle qu'on dit "Grande Bleue".
Un chapeau de paille torturé entre ses mains.
Comment dire Adieu ?
Comment faire que les points de suspension s'arrêtent sur un final.
Le Tigre l'avait pourtant dessiné sur une autre plage en Bretagne.
Il ne reste à la jeune Bretonne qu'à essuyer les larmes rondes qui s'étirent sur ses joues, une bonne fois pour toutes.
Les dernières qu'il lui soutirait.
Une boule coincée dans la gorge, les souvenirs défilent devant les yeux fauves plantés dans l'horizon.
Les mauvais, les bons, les larmes, les espoirs, les départs, les retrouvailles.
Et puis ce point, le sien, celui d'exclamation qui a dit "assez !" et signé son départ de Bretagne.
Un long frisson la parcourt soudain.
Beltane ne devrait pas avoir les couleurs de l'Ankou.
Un ruban rouge délacé du corsage rejoint les clapotis au pied du rocher.

Kenavo Thiersen ...
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Kentoc'h Mervel Eget Bezañ Saotret

Ils avaient déjà vu l'océan, mais jamais la mer...
Avec sa belle et son fils, ils s'avancèrent.
L'enfant semblait fixer l'horizon.
Le vent était doux, l'air était bon.

Diwan, mon fils, regarde vaguelettes et sable mou sous tes pieds.
C'est l'image de la vie où il te faudra aller

Pourtant la journée avait débuté sous de bons auspices.
Il lui avait fallu peu de temps pour trouver ce qu'elle cherchait.
Celui qu'elle imaginait parfait.
Sucré, mais avec assez de saveurs pour en oublier le trop de douceur écoeurante.
Liquide, pour que de quelques gouttes, elle aussi … goûte … à la suave recherche.
Elle n'avait pas de fusains, mais dans son esprit le dessin prenait forme.
Un escalier grimpé à la volée, mais la jeune bretonne, arrêtée par la femme de l'aubergiste devant la porte convoitée, fait demi-tour, remportant sa trouvaille et repoussant ses desseins.

C'est sur le pas de la porte de l'auberge que la missive l'avait rejointe.

Oubliée la fiole dorée, promesse.
Entre ses doigts, elle avait les souvenirs d'une robe … qui devait être promesse.
Rousseur contre rousseur, flamboyant …
Vagabonde contre particule, ravageur …

Elle se prend à pousser un caillou du pied, le même geste qui à St Brieuc lui avait fait lever le nez quand le caillou avait rebondi contre une botte, obstacle.
Des jours de lumière crue, jusqu'à ce qu'elle se doute que la robe avait un autre sens.
Têtue lui avait-il dit …
Oui … elle l'avait été, jusqu'à retrouver l'ombre, mais elle n'avait pas cédé.
Sa première fulgurence…. Une fierté à toute épreuve et des semaines pour relever la tête.
Gawam …
Mort maintenant … Eternellement disparu.
Le caillou se perd dans une rigole marseillaise.

Steredenn serre dans sa main la nouvelle funeste …
Une promesse dans l'autre.
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Kentoc'h Mervel Eget Bezañ Saotret

Par cette soirée calme, Sérafina vint, encapuchonnée, se ballader tranquillement sur la plage, à cheval. Arrivée près d'un rocher, elle mit pied à terre et observa l'horizon encore lumineux un bref instant. Séra' se retourna alors, pour retirer la selle du dos de sa jeune jument. Cette dernière respirait calmement, la regardant faire.
Elle posa la selle à terre, sa jument la quitta pour aller brouter de l'herbe fraîche, un peu plus loin. Elle retira alors sa capuche, tout en s'avançant vers le rocher. Elle grimpa dessus prudemment avant de s'y asseoir délicatement. Et là voilà partie pour penser et réfléchir pour deux bonnes heures au moins, tout en scrutant l'horizon qui s'obscurcissait au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient.
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j'écoutais avec grande attention Ty qui semblait tellement passionné quand il parlait de sons village. Je fermais les yeux pour imaginer à mesure qu'il décrivait, me tenant à son bras pour ne pas trébucher. Mais sa description s'arrêta à "J'y ai grandi jusqu'à..".
Je n'écoutais plus ces mots. J'essayais en le regardant de lire au fond de lui, qu'est ce qui avait bien pu lui faire quitter son village d'enfance, je n'avais pas moi même eu d'endroit où je m'étais senti chez moi, j'avais même passé mon enfance à rêver d'une famille, de frères et sœurs, de la mer et du sable et surtout le parfum des fleurs autour d'une maison qui aurait été chez moi.

Je regardai vers lui de nouveau, il avait changé de conversation ... Marseille ! Je ne savais encore que penser de cette ville. Je ne connaissais pas grand monde, mais cela était aussi de ma faute. Je n'étais pas sortie souvent.

Marseille, répondis-je, et bien c'est une jolie ville et j'y trouve tout ce dont j'ai besoin. Il est vrai que je me sens parfois bien seule... mais je ne peux que me blâmer pour cela. D'ailleurs il se fait tard, je devrais rentrer maintenant, veux tu me raccompagner ? Tu verras ainsi ma nouvelle demeure.

Nous marchions tous deux, pourtant j'avais le sentiment que nos têtes étaient à des années loin l'un de l'autre.
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Keena frisonnait effectivement.

Oh oui Messire, excellent idée. Allons donc nous réchauffer en taverne.

keena le regarda un peu perplexe.

Renouveller cette expérience dites vous Messire. Et bien, vous me prenez fort au dépourvu, je dois l'avouer. Vous ne vous souvenez de votre passé,et je dois dire que vous m'en vous m'en voyez navreé.Mais il est vrai qu j'aissé pasél un excellent moment en votre compagnie.

keena avait écouté la mélodie en silence,Cela lui évoquait tant de choses.
Même en ne l'ayant jamais entendue auparavant, cette musique était fort agréable à son oreille et lui rendait une certaine sérénité.

Elle sourit à Caro, qui parraissait craindre sa réaction.

Messire, il ne s'agit nullement de cacaphonie. Vous jouez bien et cette ballade, même si elle courte, reflète votre coeur. Je l'ai beaucoup appréciée, rassurez vous. Vous avez énormément de talent, je vous l'assure.

[b]Quand à être nymphe ou sirène, je ne sais. Je sors aussi bien de l'eau que je ne marche sur la plage.

Quand il eu fini il regarda Keena attendant la réaction de celle-ci.

Il avait peine à ne pas pouvoir entrer dans ses pensées Alors soudainement timide il expliqua:

Je n'ai pas eu beaucoup de temps c'est pour cela qu'elle est courte mais sachez ma Dame que j'ai tenter d'y mettre tous les sentiments que vous m'inspirez.

Voyant qu'elle se taisait encore il lui demanda:

Ma mélodie vous à t'elle plut? Sinon je ne vous embêterai plus avec mes cacophonies

Caro était impatient en avançant sur le sable. Il espérait que la mélodie qu’il avait écrit pour Dame Keena lui plairait.

Il avait passé une grande partie de la nuit pour trouver les notes juste, qui, il espérait ouvriraient le cœur de la belle. Il marcha lentement vers les vagues mourantes.

Assis les pieds dans l’eau glacé il attendait en jouant un air mélancolique.

Le regard fixé au loin, au delà des remous de la mer. Je réfléchissais.. Tant de choses qui fusaient en moi.. Cette mer justement si calme.. ballotée par un vent non violent.. D'ami j'avais entendu parler des mers de l'Ouest, et du Nord. Mais d'aucun ne m'avait cerné mer calme. Tous parlaient de mers agitées, ou vagues et marées criaient sur les sable et galets. Ici.. c'était calme.. trop calme... Pourquoi? Qu'est-ce qui différenciaient les mers? Notre terre plate finissait au sud comme a l'ouest par un gouffre.. alors pourquoi.. Y avait-il un obstacle? Idée encore plus saugrenue, peut-être qu'au loin, plus loin que l'horizon se dressait une autre terre empêchant les marées.
J'étais perplexe.

Anaeline grognait.

D'abords bruits indistincts, puis gémissement prononcés. Je me doutais qu'elle rêvait.. quand a savoir de quoi. Je la regardais, l'expression de son visage se faisant douce et heureuse. J'eus un sourire, songeant qu'au fond une au moins savourait l'instant précis, consciente ou non.. Chanceuse. Ses yeux s'ouvrirent, je m'empressais de retourner a ma contemplation aqueuse. Gêné j'attendais que la situation ne se délie. Elle semblait tout aussi gênée que moi la jeune Ana. Cependant elle se redressa, et me tendant ma chemise vint a parler.

Je pris mon vêtement et l'enfilant prestement lui répondais :

Ne vous en faites pas Ana, je suis plus résistant qu'il n'y parait. Je connais cette brise depuis mon plus jeune âge. Je suis né ici vous savez, enfin..

Je lui montrais la cote plus loin a l'est de Marseille, en longeant les sables.

Plus loin, Cassis. Une petite bourgade perdue.

La plage.. souvenir..

Oui en effet j'aime me promener ici.. le sable en journée adoucit mes pieds. L'air y est pur et pas vicié. L'atmosphère de la ville s'évapore dès lors que je touche l'eau...

Mais vous vous étiez endormie Ana. Ce n'est pas raisonnable? Que faisiez vous de si ennuyant que le sommeil vous aura gagnée? Je n'osais vous reveiller, de peur de briser.. un savoureux rêve.

Fu fu.. petit sourire ironique.

Toute absorbée qu’elle était par ses pensées et la mer s’étendant à l’infini, elle n’avait pas entendue l’homme approcher et l’instant de surprise passé, lui sourit doucement.

Bonjour à vous messire Tyler.

Elle avait toujours eue bonne mémoire des noms et des visages et elle n’avait eue aucun mal à reconnaitre l’homme. Rencontré plusieurs fois déjà en taverne, il lui avait fait accueil aimable, comme la plupart des personnes qu’elle avait rencontré.
Ne voyant aucune raison de lui refuser sa demande, elle acquiesça doucement, reportant son attention sur la mer et les vagues venant s’échouer mollement sur la plage.

Faites, je vous en prie.

Gardant le silence un instant, profitant pleinement de la sérénité du lieu, elle fini par demander, gardant le regard fixé loin devant elle :

Avez-vous passé agréable journée ? La ville ne vous parait pas trop changée depuis votre départ ?

Ils étaient arrivés à Marseille avant le soleil ce matin-la. Ignorant les signes de fatigue et les recommandations des gens qui l'accompagnaient, Ninoua s'entêta et poussa sa jument vers la côte.
La Grande Bleue. Souvent elle avait essayé de s'imaginer la mer, à travers les récits des uns et des autres. Mais aucun mot ne peut décrire cette étendue immense et mouvante, touchant le ciel à l'horizon, miroitante sous les dernières lueurs blafardes des étoiles qui s'éteignaient dans le firmament de Provence. Le souffle coupé par les embruns qui apportaient le sel sur son visage, la montagnarde resta là à contempler l'infini devant elle. Seule.
Une larme solitaire roula sur sa joue. C'était à ses côtés qu'elle avait voulu découvrir la mer. Un rêve qu'elle avait depuis longtemps qui était devenu un de leurs projets. Elle s'était même prise à penser que ça serait un merveilleux voyage de noces. Lui, la lune et le miel au bord de la mer. Rien qu'eux deux et l'avenir devant leurs yeux.
Mais aujourd'hui, elle était seule les bottes dans le sable, une perle d'eau salée sur la joue, chargée du chagrin amer, de la rage froide, de son amour ardent qu'elle gardait pour lui. Lui qui l'avait abandonnée huit mois plus tôt. Le temps s'était alors arrêté, les saisons s'étaient bloquées en hiver et Ninoua regardait la vie passer sans plus pouvoir y prendre part. Huit mois qu'elle était perdue elle ne savait trop où. Alors elle était venue voir la mer, seule. Comme un pélerinage, un chemin de croix. Pour donner des vacances à son coeur, pour quitter tout ce qui lui faisait penser à Lui ..
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[quote="thierrydelaboule"]La nuit du 1 au 2 aout, peu avant minuit:

La nuit était fraiche en ce soir d'été , tout le monde était chez soi. Excepté une personne, qui, inconscient de ses actes, marchait dans la nuit. Il devait être minuit moins le quart quand le somnambule arriva au bord de mer . il avançait, endormi, pieds nus, lui qui avait jamais vu la mer de près.

Les oiseaux se réveillèrent de ce bruit innhabituel à une heure si tardive de la nuit et commencèrent à piailler autour de lui , mais pour lui, ce n'était à peine qu'un murmure du vent qu'on appelle le mistral ici .

il marcha jusqu'à ce qui semblait une berge du rivage, d'apparence profonde, une fine couche blanche de sable recouvrait les fonds de la mer . il s'avançait, toujours somnambule, de plus en plus près de l'eau. Dangereusement. il tomba dans une trou de pêcheur , un de ces trous où les pêcheurs tentaient l’hiver d’attraper quelques rares poissons. Le trou était à plusieurs brasses du rivage. il se réveilla et prit conscience qu'il était dans l'eau. L'eau froide pénétrait son corps, qui se vidait petit à petit d'air. Ses muscles étaient engourdis par son sommeil et son réveil brutal n'arrangeait rien.

il tenta de remonter, prendre une goulée d'air, en fait, il espérait de tout cœur que quelqu'un vienne le sauver car lui qui ne savait pas nager ,n' arrivait de moins en moins à remonter et coulait de plus en plus. il tenta de crier, le son resta coincé dans sa gorge nouée, il était perdue si personne n'arrivait. il se débattit mais sentit ses forces l'abandonner.
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[quote="thierry"]l'homme pris dans cette mer déferlante pour lui, pris de panique dans une mer qu'il ne connaissait point et nager pour lui c'était encore une chose inconnu pour lui .thierry faisait ce qu'il pouvait pour lutter face a ce nouvel élément pour lui ,mais vit de plus en plus le bord du rivage s'éloigner de lui ses pieds ne toucher plus le fond de la mer ,il montait et descendait en faisant des mouvements pour ce débattre et éssayer de lutter fasse a cette mort annoncer presque certaine a ce moment la .buvant la tasse au passage qui lui coupa la respiration ,il paniquait ,il cherchait de l'aide dans cette nuit étoiler et claire mais il restait sans voix comme un pantin désarticuler dans ses vagues et ce courant trop fort pour lui .a bout de force au bord de l'épuisement dans cette nuit si claire .il entendit une voix lui crier

- Venez vous accrocher à moi, je vous soutiendrai jusqu 'au sable.

il vit arriver à la nage vers lui une belle et charmante jeune demoiselle , qui avait sans doute vue ces gestes de désespoir .

il tenta de ce rapprocher de cette âme bien faisante peu être son ange gardien qui c'est .

mais la jeune femme vint a lui et le prit par le cou et lui demanda de ce calmer pour qu'elle puisse le ramener vers le rivage de la plage notre bonne vieille terre .

comme un miracle pour lui thierry ce sentit en sécurité dans ces bras , il ce laissa flotter dans ses bras ,ramener au bord par cette jeune belle demoiselle qui avait eu le courage de venir le sauver des flots !

elle nageait admirablement bien chose qu'il ne savait pas faire lui .lui qui avait juste appris a traverser une rivière en barque.

elle n'avait même pas prit la peine de ce devetir n'écoutant que son courage sans doute ,il vit ces habits noir ce n'était donc plus un rêve mais une âme qui était venu le sauver d'une noyade certaine .il ce sentait en sécurité dans ses bras elle nageait tellement bien qu'il ne pu que l'admirer .

enfin il sentit sous ses pieds le fond de la mer il pouvait a présent marcher sur un fond qu'il ne connaissait point ,mais grandement fatiguer ,elle lui prit la main et le raccompagna jusqu'a la plage de sable .

sortie de l'eau trempée comme des serpières tout les deux il ne pu s'empecher de voir ces formes généreuses et ça beauté divine .une jeune femme au corps superbe une femme au grand coeur certainement il en douta pas une seconde de ceci ....

Mademoiselle je me dois de vous remerciez vous venez de me sauver la vie ,je ne connais même pas votre nom ,mais sachez que je vous sois redevable de ce que vous voulez ,je vous promet que je ferai ce que je peu pour vous servir vous m'avez sauvez des flots de la mer je ne puis l'oublier ceci

il prit le temps de ramasser un petit tas de branchage qui trainait ça et la au bord de la mer .pour y allumer un petit feu pour qu'il puisse ce réchauffer en cette nuit fraiche ..

une fois le feu allumer il prire un peu le temps de bavarder ensemble et de ce rapprocher du feu un contre l'autre ,elle lui parut admirable de beauté au coin du feu avec ça belle robe noire trempée il vit dessous toutes ces formes qui état fort belle a voir telle une déesse sortie de la mer .


chère demoiselle j'aimerai vous déposez un baiser sur la joue pour vous remercier de cet acte de bravoure je vous en remercie grandement

il s'exècuta et lui déposa un tendre baiser sur la joue elle sentait l'odeur de la mer toute dègoulinante encore .elle ferma les yeux comme si elle avait apprécier ce geste de remerciement .....

elle ce cala contre lui et ce reposa de son effort qu'elle avait fait ,telle une personne en manque de tendresse elle ce sentait bien contre lui et ne bougea plus en admirant le flot des eaux et les vagues reluisante depuis cette plage ...

il lui dit

je suis Thierry je viens de Brignoles j'avais jamais vu la mer avant pour une première j'ai gaffé ,j'ai faillis y laisser la peau sans vous je serai plus de ce monde je pense


elle le regarda elle lui fit un sourire comme si elle était heureuse de l'avoir sauvé des eaux .

la nuit passa elle s'endormie dans ses bras il lui caresser ses doux et long cheveux brun ,de la même couleur que sa robe .il éssaya de la réchauffer avec ses bras mais elle était partie dans un long sommeil comme dorloter par lui et par le bruit des vagues .......

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Jade l’avait écouté attentivement, elle était heureuse d’avoir si bien été comprise…Décidément même si tout était embrouillée en elle, il la comprenait et lisait au delà des mots…

« Voulez-vous bien être ma Mie? Officiellement j'entends. »

Avait-elle bien entendu ? Ne rêvait elle pas ? Il voulait officialiser leur relation. Et la montrer aux yeux de tous. Jade, avant ce moment n’avait jamais imaginé cela. Etre aperçue auprès d’un homme hors mariage, laisser penser que…Mais là, à ce moment là elle oublia une fois de plus tout et sans dire mot se redressa et déposa avec une certaine maladresse ses douces lèvres sur celle de Tyler, et lui offrit un baiser d’une délicatesse et une douceur infinie…

Pour la première fois elle prenait l’initiative d’un baiser…Mais cela encore ne la choquait plus, cela semblait naturel avec lui.comme si il lui était destiné.

Puis elle le regarda profondément dans les yeux, remarqua que ses pupilles brillaient de mille feux et se perdit dans son regard…Lentement un énorme sourire éclaira son visage et sa main alla chercher celle de Tyler et la déposa contre son cœur…

Je veux être votre mie Tyler, et je le désire plus que tout…

Puis elle s’allongea et posa sa tête sur les genoux de son écrivain, le regarda et profita de l’instant voulant ne jamais oublier ce moment. Elle ferma les yeux, un sourire au coin des lèvres et sans s’en apercevoir s’endormie dans les bras de celui pour qui elle était venue.

Que dire devant pareille déclaration. Elle ne trouvait plus ses mots et son visage transpirait de bonheur.Il avait une manière de lui parler, de traduire en phrases ce qu’il ressentait et cela correspondait si bien à ses propres ressentis… Elle profita au maximum de ce moment à eux, un moment en dehors du temps, elle oubliait sa propre fatigue et était éblouie par son compagnon.

Arrivée à la clairière, elle se sentie de suite en accord avec ce lieu, un lieu reposant, une niche, un lieu qui respirait la tranquillité, un lieu plein d’énergie positive, mis en valeur par les rayons du soleil. Ils transperçaient à travers les feuillages, laissant filtrer juste ce qu‘il fallait rendant cet endroit romantique et unique…
Elle le regarda et appuya sur le prénom afin de lui faire comprendre qu‘elle avait compris sa demande, en effet celle-ci était devenue si naturelle qu‘elle l‘acceptait de bon cœur :

Tyler, asseyons nous un instant voulez vous…Je vous imagine si bien ici, seul votre plume à la main.Oubliant le temps et réalisant votre œuvre.

Elle le regarda s’assoir, naturellement s’installa tout prés de lui et nicha sa tète contre son épaule, une épaule si rassurante, si protectrice, si forte… Elle respira son odeur et sentie la tête lui tourner …D’une voix hésitante, elle se confia à lui, et lui ouvrit une fois de plus son cœur…

Vous me dites de si belles choses, des choses que je sais vraies venant de vous. Je ne sais que répondre à cela…Pour moi, vous rejoindre est devenu une évidence, je ne pouvais faire autrement, à chaque pas, malgré parfois la douleur, la fatigue, la crainte que vous me rejetiez, votre prénom résonnait en moi et vos mots envahissaient mon cœur, et je ne pouvais qu’avancer et espérer que vous me tendiez les bras. Que m’avais vous fait ? Que m’arrive-t-il ? Est-ce normal ? Aidez moi je vous pris à mettre un mot sur ce sentiment, à le définir. Je ne sais, si cela est ce que l’on nomme de l’amour…

Amour : un terme si souvent banaliser, mais parait il lorsqu’il est sincère rempli de bonheur ceux qui le ressentent, leur faisant oublier tout les tracas du quotidien. Un sentiment si puissant qu’il rend fort et ne peut se nier, une évidence pour tous…Mais on m’a dit aussi qu’il fait souffrir ceux qui sont rejetés, ceux dont l’amour n’est pas partagé, que certains peuvent même parfois en mourir…

On dit souvent de moi que je suis naïve et innocente, que j’ai tout à apprendre de la vie. Je voudrais tant que vous soyez mon roc, celui sur lequel je peux m’appuyer.Celui qui me soutiendra quoique je fasse et qui m’encouragera. Celui aussi parfois qui m’ouvrira les yeux si je m’égare.

Devant ses propres paroles, elle se tut, le regarda et sa main vain doucement effleurer sa joue en une caresse hésitante mais très douce…Elle se surprit à sentir la barbe naissante sous ses doigts et rougie devant l’intimité qui s’établissait entre eux.

.Elle n’attendait pas forcement de réponse mais se sentait heureuse d’avoir traduit en mot ce qu’elle avait sur le cœur.Avait il comprit ? Elle l’espérait

Tout était magique, une nuit irréelle…Même dans ses rêves les plus fous, cela n’avait jamais eu lieu…Elle se retrouvait à coté de l’homme de ses pensées, celui pour lequel elle avait traversé une partie du Royaume…Quand soudain une phrase jaillie :

Jade, voulez-vous vous baigner ?

Elle sursauta à cette question, et ses joues se colorèrent tels les pétales d’une rose.

Vous qui me connaissez si bien, à qui je me suis livrée entièrement, vous me posez cette question ?

Elle le regarda choquée par la proposition si indécente.Comment pouvaient ils se baigner?, elle ne portait que sa robe, une robe qui pour elle était celle qui lui correspondait le mieux, Elle ne pouvait pas exposer sa nudité ainsi à la vue de tous…Même par une nuit si douce, cela la déshonorerait. Et elle ne pouvait se permettre de détruire par l’eau de mer sa tenue

Messire, je ne peux répondre favorablement à cette demande.La décence me l’interdit.

Elle reprit son souffle…

Mais je voudrais continuer à vous parler, à vous regarder, à vous voir sourire …et rougir. Elle serra sa main encore plus fort voulant lui faire accepter son refus et espérant qu’il la comprendrait…

Elle lui sourit, et lui chuchota,

Cependant j’ai une idée qui me semble moins compromettante. Une idée qui me permettrait de vous découvrir davantage, mais…vous n’êtes point obligé d’accéder à ma requête.

Elle prit une profonde inspiration et une faible voix sortie de sa bouche…

Je voudrais voir où vous écrivez. Le lieu qui vous permet de vous livrez ainsi. Vous m’aviez parlé d’un coin en pleine nature Est-ce loin ? Est-ce possible ? Ne vous en demandais - je pas trop ?

Elle le regarda attendant sa réponse angoissée car elle lui demandait de se livrer à elle d’une certaine manière…Mais elle voulait tout savoir de lui et pouvoir l’imaginer au fil des heures dans un lieu qui lui correspondait cela était très important…
Son cœur continuait sa cavalcade, et la main de cet homme créait en elle, des sensations bizarres. Un mélange de fraicheur et de chaleur partait de sa main et se dissipait dans le reste de son corps.

Lorsqu’elle sentie les lèvres sur les siennes, elle eu un brusque mouvement de recul, n’ayant jamais connu pareille chose. Puis elle essaya de se laisser aller contre lui et de le laisser l’initier à ce plaisir. A ce moment la son éducation, ses préceptes étaient bien loin…Il avait tout balayé, d’un simple geste…Ses lèvres étaient douces et humides, lui offrant une caresse d’une légèreté inouïe…Elle ferma les yeux et se concentra sur les nouvelles sensations qui l’envahissaient.

Puis rougissante, elle s’écarta et passa un doigt de manière machinale sur ses propres lèvres. Elle le regarda, lui sourit et dans un souffle lui dit…

Je crois que votre question ne se pose plus…Appelez moi Jade.

Vous dites beaucoup de choses vraies mais certaines sont fausses…Je ne sais par ou commencer…Alors je vais essayer de traduire en mot ce que je ressens et ce que je pense…Malgré ma timidité. Et n’hésitez pas à me reprendre si quelque chose ne vous convient pas.

Elle regarda la mer, cette mer si paisible à présent, qui la rassurait par son mouvement, sa musique…Elle prit une grande respiration et :

Vous êtes en effet, la personne à qui j’ai ouvert le plus mon cœur et mon âme, je me suis livrée sans pudeur en étant aidée par la présence de ces parchemins et par la distance…Au départ je ne pensais pas venir vous rejoindre, mais au fil du temps, je ne pouvais imaginer les choses autrement. J’espérais juste que vous ne me rejetteriez pas et que vous étiez tel que vous avez eu la bonté de mon montrer. Mais je voyais en lisant vos lignes de la sincérité, de la confiance, et une attirance réciproque entre nous...

Vous me dites : « Que puis-je bien vous apporter, sinon mes doutes, mes craintes, ma tristesse et ma déraison »
Messire, vous n’êtes pas que ca.
Vous êtes plein d’imagination, une personne réfléchie, cultivée, qui de sa plume arrive à créer un autre univers qui me transporte.Vous êtes aussi sensible.
Je ne peux nier votre tristesse, vos angoisses mais comme je vous l’ai dit il existe d’autres couleurs que le gris et j’aimerais vous aider à les découvrir.Si vous me le permettez bien sur.
Pour cela, je ne m’imagine pas autre part que Marseille. Mais pour être honnête avec vous, je comptais m’y installer et m’investir pour cette ville ou j’ai été si bien accueillie.

Elle ne put que faire glisser du sable dans sa main, une manière pour elle, de calmer sa nervosité grandissante. Jamais, ni dans ses prières, ni dans ses rêves elle n’avait imaginé un moment ou la parole pouvait être si libre entre deux êtres. Un moment ou séparés du reste du monde ils pouvaient être dans la même bulle.

Je vous remercie de me réserver la primeur de ce chapitre…Je le lirais avec attention et j’espère avoir enfin des nouvelles de Freric. Même avec Dame Jade, un enfant de cet âge a besoin de ses repères et de ses parents…Je sais que votre plume, ne les épargnera pas et que bien des larmes vont couler…Laissez leur au moins parfois le temps de se poser et de panser leurs plaies ensemble…

Puis, comme aimantée sa main se posa sur celle qui était juste à coté de la sienne…Elle se perdit dans le regard électrisant de son cavalier.

Jade ne pouvait détacher ses yeux du Messire, elle ressentait au plus profond d’elle une grande sérenité à ses cotés..et son cœur ne cessait de faire des siennes dans sa poitrine, chose qu‘elle se surprit à apprécier…Les mots qui sortaient de la bouche du Messire, arrivaient à ses oreilles, avec peut être trop de sens..Cela allait vite même si au fond d’elle-même , elle attendait ce moment depuis maintenant trois jours. Qu’il la reconnaisse!!

Ho oui, elle le connaissait bien plus que cela, bien plus que ce qu’ils avaient bien pu échanger en taverne, elle savait où il écrivait, sa douleur, son côté sombre…elle se dit que c’était plus facile de se livrer par pigeon.
Y arriverait-elle ainsi? Réussirait-elle à lui dire ce qu’elle ressentait? L’importance qu’il avait pris dans sa vie? Ne le décevrait-elle pas? Ne s’étaient-ils pas trop confiés par velin?

Avec courage, elle prit délicatement le manuscrit et les missives dans ses mains…Elle regarda Messire Hawkins, et tout en devenant écarlate lui murmura…

Merci pour ce manuscrit, je l’attendais avec impatience..Je le lirais comme toujours avec attention et vous transmettrez mes commentaires.
Oui, je suis la Demoiselle de vos lettres, je vous ai reconnu dès que le nom de Debrec a surgi en taverne…Mais comment aurai-je pu vous le dire? Vous ne saviez même pas que mes pas me guidaient vers vous…

Puis délicatement , elle se retourna, glissa sa main dans la poche secréte de sa tunique, celle juste à coté de son cœur et en sortit la correspondance si importante à ses yeux…
Je les ai également toutes gardées, elles sont encrées dans ma mémoire, elles font partie de moi…

Je ne sais pas comment va évoluer notre relation..Je vous connais et à la fois vous m'êtes inconnu, cela me déboussole, mais une chose est sûre, je ne regrette pas d’être venue et de vous avoir enfin rencontré, parlé…Et j’espère que je serais à la hauteur de l’amitié que vous m’avez offerte…

Puis elle le regarda profondément, essayant de lui transmettre bien plus par le regard, voulant qu’il comprenne l’importance qu’il avait pris dans sa vie.