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[RP] La mer, petite plage a la sortie de Marseille.

Jorunn
Alfiio ne tarda pas à la rejoindre, comme quoi, il savait se dépêcher quand il voulait. N'ayant déjà plus pied, elle fut bien contente de ne plus avoir à taper des pieds pour se maintenir à la surface quand Alfiio la prit par la taille. Ceci l'obligeant du même temps à rapprocher son corps du sien. Elle posa ses mains sur ses épaules

Oui mais j'ai pas l'habitude moi. J'dois dire que ça ne me déplait pas...


A peine eut-elle le temps de répondre, ses lèvres s'emparaient déjà des siennes. L'eau salée qui lui picotait la bouche ne rendait pas la chose désagréable.
Elle se tortilla légèrement pour se défaire de son étreinte et replongea sous l'eau. Elle s'éloigna en quelque brasse ouvrit sa bouche et remplit ses joues d'eau. Elle revint rapidement, et sortant sa tête de l'eau juste à côté d'Alfiio lui souffla un fin filet d'eau au visage.


Dis.. J'viens d'y penser, tu aurais pas de quoi nous sécher par hasard? Tu veux encore rester un moment?

Elle se laissa repartir au fond de l'eau pour remplir à nouveau sa bouche d'eau, ne laissant dépasser que ses yeux de la surface.
Alfiio
Alfiio se protegea les yeux du mince filet d'eau.

Non,j'ai rien ... Rentrons maintenant il se fait tard

Alfiio regagna la plage en quelques mouvements. Il enfila directement ses braies. Il s'assit, attendant Jorunn.
Jorunn
Jorunn resta encore quelques secondes au bord de l'eau à se laisser bercer dans l'écume des vagues. Puis, comme Alfiio l'attendait, elle se décida finalement à sortir. Elle s'essora les cheveux et revint jusqu'à lui. Elle ramassa ses affaires et les secoua un peu pour retirer le sable.
Encore dégoulinante, elle enfila ses vêtements. Ceux-ci furent trempés en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et lui collaient au corps. Un filet d'eau coula le long de sa colonne et un frisson la traversa.


Braa.. Qu'il fait pas froid tu disais? Elle se mit fasse à lui et lui tendit la main, signe qu'il devait se lever. Je me réjouit quand même de retrouver un bon lit chaud...
Alfiio
Alfiio lui prit la main et se leva
Il avait froid ...

Brrr ... pour une fois t'as raison

Alfiio lui sourit


Retrouvons vite notre lit chaud et douillet avant de tomber malade comme a Aix
Orpheus



[CAMPEMENT A L'ABRI DISCRET DES CALANQUES]

Orpheus se dirigeait d'un bon pas vers son campement. La chaleur du jour était encore perceptible malgré le début de soirée et se faisait sentir à chaque pas ; tout ici était si différent de sa Savoie natale, la mer était belle et agréable par cette chaleur mais la vue de ses montagnes et la fraicheur du soir lui manquaient.
Depuis son arrivée à Marseille elle avait élu domicile en pleine nature comme chaque fois qu'elle voyageait. Pas d'auberges "douillettes" ni de couches déjà maintes fois utilisées par des voyageurs de passage. La Sauvageonne n'aimait pas se sentir enfermée, tous ces bruits, toutes ces odeurs détestables qui émanaient des chambres occupées par des étrangers l'indisposaient ; odeurs parfois putrides, mélanges désagréables qui lui donnaient la nausée.
Pourtant la Provence transportait des arômes délicats, parfum entêtant de lavande se mêlait à celui des oliviers, à l'odeur de la mer et de marée ; ses embruns iodés fouettaient son visage quand le mistral soufflait, bien pour ça qu'elle préférait dormir à la belle étoile.

La Brunette longeait le bord de mer, bottes en mains, pieds dans l'eau, sursautant aux coquillages rejetés sur la plage par les vagues, coquillages brisés qui lui picotaient la plante des pieds ; elle en souriait et poursuivait son chemin humant l'air, à l'écoute des sons de la nature auxquels ne faisaient écho que les cris des mouettes.

Elle avait cherché et découvert ce petit coin ombragé, tranquille à l'abri des rochers surplombant la mer, peu de passage à part quelques pêcheurs qui s'y aventuraient et avec qui elle aimait échanger quelques paroles ; pas de promeneurs ou de baigneurs envahissants et bruyants, car trop retiré des terres. L'endroit lui convenait.
Le matin à l’heure des bains, cette plage, petite, arrondie en fer à cheval, la protégeait des regards, bien encaissée entre les rochers .

Le campement une fois installé était sommaire mais fonctionnel ; un cercle de pierres délimitait le feu aménagé à même la plage lui permettait de cuire la chasse ou la pêche matinale. Elle se levait chaque jours aux aurores et rituel immanquable, restait assise face à la mer pour admirer la beauté du soleil levant puis elle partait poser ses collets ou jeter ses filets suivant l'humeur ou l'envie.
Proche du foyer, un pin ployé par les vents provençaux lui servait de support pour son abri ; à bonne hauteur du sol pour y accrocher sa cape trop grande pour elle, elle en faisait une tente de fortune amarrée au sol par de gros cailloux. Lorsque le vent était trop violent elle s'enroulait dedans et se couchait près du feu.

Le feu, sans qui rien n'est possible. Feu qui réchauffe, feu qui nourrit, feu qui protège des animaux sauvages.
Besace toujours à portée de mains, elle contenait les ustensiles et vivres nécessaires à sa survie. Le reste, elle le puisait dans la nature abondante et prévoyante. La Savoyarde pouvait rester des jours et des jours en pleine nature sans revenir dans un village tant qu'il y avait un point d'eau à proximité. Ce seul élément s'il venait à manquer, pouvait la faire revenir à la civilisation.

Orpheus était entourée et pouvait compter sur ses amis mais elle était différente des autres jeunes filles et elle en avait conscience ; rêveuse, solitaire, parfois mélancolique, elle se plaisait ici quand les vents cognaient, quand la mer grondait et qu’il n’y avait plus âme qui vive. Elle pouvait être elle-même, à l'abri des regards environnants.

Elle arriva "chez elle" et prépara sa tente pour la nuit avant qu'il ne fasse trop sombre. Le peu de vent n'arracherait pas sa cape cette nuit à moins d'un fort orage, improbable. Elle alluma le feu et assise, attendit comme chaque soirs le coucher du soleil.
Elle n'avait pas faim.
La journée avait été rude et elle avait besoin de réfléchir aux événements ; journée qui avait si bien commencée et qui s'était terminée, sans qu'elle n'émette plus aucun sourire. Le masque était à nouveau posé.
Neutre et sans aucune émotion.

Genoux fléchis, bras les ceinturant, menton posé à leurs sommets, elle fixait l'horizon regard dans le vide.
Seul le ciel rougeoyant la sortait un peu de sa rêverie ; la nuit s’installait et le feu illuminait l'espace. La lune n’était pas encore levée, au loin la mer scintillait aux dernières lueurs du jour finissant.

Secoue la tête et soupire,
- J'en n'avais pas conscience ...

Recroquevillée sur elle-même, regard posé sur les flammes qui s'élevaient vers le ciel étoilé, Orpheus s'enveloppa peu à peu de sa carapace, renforçant plus encore son inaccessibilité.

La lune était haute dans le ciel quand elle revint à la réalité, une bûche sur le feu pour le maintenir toute la nuit, elle s'allongea sous son abri s'enroulant dans un pan de sa cape, yeux grands ouverts.

La Rebelle s'endormit aux premières lueurs du jour.
Le gibier n'aurait rien à craindre et le soleil se leva sans elle, pour la première fois depuis son arrivée en Provence.



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Alfiio
Cela faisait depuis quelques jours qu'Alfiio ne voyait plus Orpheus.
Il commencait a s'inquieter.Il decida d'aller jeter un coup d'oeil a son campement. Il arrivait toujours a retrouver Orpheus.
Il marcha jusqu'a arriver au campement. Il ne vit personne, alors il s'assit par terre et attendit qu'elle revienne.
Orpheus



[ LENDEMAIN QUI DÉCHANTE ... RÉVEIL DIFFICILE AU MILIEU DES CALANQUES ]

Yeux obstinément fermés pour retarder le moment d'émerger de sa torpeur, s'imprègne lentement des bruits alentours.
Ici et là ...
Clapotis de vagues sur la plage, ressac incessant qui se fracasse sur le rivage.
Accompagnés par les piaillements et le chant des oiseaux dans les pins, tels des rires moqueurs, les mouettes de leurs cris aigus se chamaillent au raz des flots.

- VOS GUEULES LES MOUETTES !!!!!
Sait que ça ne serre à rien, mais ça fait du bien ...

Sans ouvrir les yeux, Orpheus se met sur le dos pour offrir son visage au soleil appréciant sa chaleur qui filtre à travers les arbres ; paresseusement, en déduit que la matinée est bien avancée.
La Belle, alanguie hume l'air à pleins poumons, s'étire longuement en poussant de petits grognements, entrouvre lentement les paupières ; plisse et cligne des yeux le temps de s'habituer à la lumière solaire.
Cela ne lui ressemble pas de trainer si tard.
Œil nébuleux d'une nuit revêche, les courbatures d'un mauvais sommeil se font sentir.

Pensées de matins cotonneux,
- Aussi cassée que si j'avais bu ... mal de tête en moins ....

Orpheus regarde autour d'elle puis se lève en poussant un long soupire et secoue ses vêtements couverts de sable.

Grimace de dépit,
- Plus la peine de penser à chasser, le gibier n'a pas attendu ... un poisson fera l'affaire ..

La Brune pose des branches sur le feu qui couve sans l'attiser, juste de quoi le maintenir jusqu'à son retour. Elle décroche sa cape de son support naturel et après l'avoir secouée énergiquement la fourre dans sa besace, y accroche ses bottes et porte le tout à l'épaule.
Pieds nus, elle gagne la plage et marche dans les vagues jusqu'à son lieu de pêche.
Elle s'installe et sort de sa besace une boite de maïs macérés dans la bière, suivit d'un hameçon accroché à un fil de pêche qu'elle conserve précieusement. Une fois fixés sur une branche morte ramassée en chemin, pique les grains de maïs sur le métal et lance la canne de bois loin devant elle.
Assise sur son rocher, patiemment elle attend que la proie morde à l’hameçon ; elle ne rentrera pas bredouille, son ventre qui grouille l'en dissuade trop.

Un à coup dans la canne, elle sait que la prise est bonne, doucement elle ferre l'animal et le ramène précautionneusement au bord.
- YEPPP !!! J'l'ai eut !!!

Toute fière et heureuse, elle tire hors de l'eau un poisson de belle grosseur qui frétille et se débat avec vigueur. Elle le décroche de l'hameçon, l’assomme sur le rocher et range son attirail avant de sortir sa dague pour le vider et l'écailler aussitôt ; le poisson est enfilé prestement sur la canne transformée en pique.

La garrigue est toute proche avec en arrière fond le chant des cigales ; Orpheus s'y enfonce et ramasse quelques herbes provençales dont elle farcit généreusement le ventre du vertébré aquatique, thym et romarin sauvages aromatiseront agréablement la chair.
Une fois terminé, elle rassemble ses affaires et retourne au campement, canne prête à rôtir à la main.

La plage fait une légère courbe avant d'avoir le campement et le feu dans son champ de vision.
La Sauvageonne a déjà sentit une présence.
Sous couvert des grands pins, la Rebelle épie de loin et observe l'homme assis par terre.

Prudemment, elle avance ... brochette de poisson en avant ... main sur sa dague.

Surprise de reconnaitre l'homme et de le trouver "chez elle",
- Al ?? ... C'est toi ! ... Que fais-tu là ...

La Brune s’installe à côté de lui, ravive légèrement les braises sans vraiment le regarder et pose la broche rudimentaire sur le monticule de cailloux, posé à cet effet en face à face pour la maintenir au dessus du feu sans flamme.

Regard fixé sur les braises, Orpheus tourne le poisson de part et d'autre et surveille la cuisson,
- J't'invite à partager mon repas ... ça t'dit ?

Regard qui croise le sien,
- Avec un tit godet d'vin ...



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Alfiio
Alfiio sourit en la voyant.

Bien sur ! Je meurs de faim !

Il lui fit la bise.

Sa fait depuis quelque jours que je t'ai pas vu en taverne ... je commencais a m'inquieter. Alors j'ai decider d'aller verifier.
T'es plutot bien installer dis donc !


Il croisa son regard en souriant
Orpheus



Réponse à son invitation qui ne tarde pas,
Bien sur ! Je meurs de faim !

Regard qui s'anime à la bise, la Rebelle sourit intérieurement sans y répondre.
Comme d'habitude.

La Sauvageonne ne se laisse guère aller aux effusions et n'en accorde que très rarement ; rien ne l'agace plus que ces rencontres de passage qui bavent sur sa joue à tout va comme si ils se connaissaient depuis l'Antiquité. Sous l'oeil surpris du "bisouilleur", le mécontentement est aussitôt affiché ; sourcils froncés, grimace éloquente et si elle a été prise de court, essuye prestement sa joue à la grande joie de ses amis qui se régalent de la voir grogner.

Sa fait depuis quelque jours que je t'ai pas vu en taverne ... je commencais a m'inquieter. Alors j'ai decider d'aller verifier.
T'es plutot bien installer dis donc !

Fronce un peu à la remarque sur son absence, regard en coin étonnée qu'il se soit inquiété.

Orpheus surprend son sourire à la croisée des regards,
- J'étais ici .. pas perdue ....
J'm'adapte avec l'environnement .. j'arrive toujours à m'installer ....


Elle affiche un sourire timide et observe les environs,
- Pas comme toi .. citadin ....
Ses yeux s'illuminent à le taquiner.

Orpheus pique la chair maritime du bout de sa dague et attrape deux assiettes en bois, les lui tend pour garder les mains libres, tranche le poisson à hauteur de l'épine dorsale, la retire et pose chaque moitiés partagées dans les assiettes.

- Recette provençale à ma façon ... farci de thym et de romarin sauvages ...

La Brunette tire une bouteille de vin de sa besace et remplit les godets qu'elle fixe dans le sable à leur portée, libère Al d'une assiette et picore la chair du poisson de la pointe de sa dague.

- Bon appétit ....

Regard pétillant, le masque tombe peu à peu ....



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Alfiio
Alfiio rit en l'entendant le traiter de citadin.

La vie de citadin a ses avantages aussi ...
Mais j'avoue que c'est bien moin calme qu'ici.
Si moi je suis un citadin alors toi t'es une sauvageonne !


Il sourit. Alfiio prit son assiete de poisson et la remercia du regard.
Il porta un morceau a sa bouche et sourit.


C'est bon ! J'ai jamais fait de poisson a la provencale ...
Toi qui te disais mauvaise cuisiniere ...


Alfiio prit un gorgee de vin.


Je sais que tu t'adaptes partout mais une femme seule ...
Tout peut t'arriver, des brigands, un sanglier qui te prend par surprise.
Mais t'as l'air d'aller bien !

Alfiio caressa sa barbe fine en souriant.
Orpheus



Cerveau libéré de ses chaînes, laissant de côté sa tristesse et le désarroi qui n'avaient pas manqués de l'étreindre ces derniers jours, elle s’évadait enfin prenant plaisir à partager ce repas avec Al.

Amusée, Orpheus sourit de l'entendre affirmer qu'elle était une sauvageonne,
- Tu affirmes une évidence ! Tu me connais assez ... et je ne te contredirai pas .... ça me convient très bien.

Pose son assiette vidée de son contenu appréciant ses compliments sur sa "cuisine", le remercie d'un regard et prend son godet dont elle en boit une longue gorgée avant de le reposer sur le sable et de l'écouter poursuivre,

Je sais que tu t'adaptes partout mais une femme seule ...
Tout peut t'arriver, des brigands, un sanglier qui te prend par surprise.
Mais t'as l'air d'aller bien !


Le regarde se caresser la barbe naissante, l'observe un instant, pensive, avant de lui répondre,
- Crois-tu que je sois plus en danger dans ma nature que je connais bien qu'au milieu de cette faune humaine qui est bien plus sauvage qu'il n'y paraît ? Les hommes sont sans pitié .. ils se dévorent entre eux ... pire qu'une meute de loup devant un festin ....
Le sanglier n'a aucune raison de m'attaquer .. sauf si il est apeuré ou qu'il me sent menaçante .... mais l'humain .. je ne compte plus le nombre de fois où il a attaqué sans raison, juste par plaisir de vérifier son pouvoir sur les autres ...


La Rebelle lui sourit,
- Les brigands .. tu sais ce que j'en pense .... et puis ... je sais me défendre ....

Orpheus laisse sa phrase en suspens quelques secondes avant de terminer,
.... J'admets qu'un jour ne ressemblera pas aux autres .... mais que ce soit ici ou en ville .... je cours les mêmes dangers que toi.
Ma façon de vivre me convient ... comme surement te convient la tienne ....



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Alfiio
Alfiio sourit.

T'as raison ... comme la plupart du temps ...


Il sentit lui meme l'amertume qui pointait dans sa voix mais la refoula.

Sa te generais si samedi soir je passe une nuit ici?
Jorunn sera chez les nonnes alors je risque d'etre un peu seul en taverne ...
Comme sa nous pourrons continuer a discuter.

Alfiio s'allongea dans l'herbe et ferma les yeux, attendant sa reponse.
Orpheus



Orpheus qui l'observait vit passer comme une ombre sur son visage et craignit un instant de l'avoir froissé quand elle fut surprise par sa demande,

Sa te generais si samedi soir je passe une nuit ici?
Jorunn sera chez les nonnes alors je risque d'etre un peu seul en taverne ...
Comme sa nous pourrons continuer a discuter.


La Belle le regarde étonnée,
- Tu ... voudrais passer la nuit ici ?

Son visage s'éclaire à cette pensée imaginant lui faire découvrir ce qu'elle aimait dans cette façon de vivre.

- Ça n'va pas être trop dur pour toi ? .... dormir sur le sol ... ça va t'changer de tes auberges bien douillettes .... mais ici aussi il y a des petites bêtes ... tu verras tu n'seras pas trop dépaysé !

Orpheus éclate de rire, puis redevient sérieuse les yeux pétillants,
- On ira chasser !! Je t'apprendrais à poser des collets ...

Le regarde soudain inquiète,
- Tu sais chasser ?



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Alfiio
Enfait sa va aller je ne vais pas t'importuner plus longtemps ...

Alfiio sourit poliment et se leve


Merci pour ton repas.

Retourne dans la foret en direction de Marseille
Orpheus



Enfait sa va aller je ne vais pas t'importuner plus longtemps ...

Orpheus est saisie sur place d'étonnement,
- Mais .. Al .... qu'est-ce que j'ai dit ?

Orpheus cherche une réponse dans son regard ; le voit se lever en la remerciant comme le ferait un étranger et partir sans se retourner.

Consternation !
- ALLLL !!! M'ENFinnn ....

La Brune reste seule, sans réaction devant le feu à fixer l'arête du poisson rattachée à la tête et la regarde bêtement,
- H'reusement qu'j'étais assise ..

Prend le squelette vertébré et le lance avec virulence dans le feu en grognant,
- Me r'garde pas comme ça toi !

La Rebelle ramasse rageusement les assiettes et les godets, sans omettre de boire leur contenu l'un après l'autre prestement,
- Autant me souler, ça m'évitera de penser !

Joint le geste à la parole et vide la bouteille de vin cul sec.

La Buveuse se lève brusquement, la tête lui tourne un peu d'avoir bu trop vite et se dirige vers la plage en titubant. Arrivée au bord de l'eau, elle met du sable dans les assiettes et les frotte énergiquement ; les rince dans les vagues ainsi que les godets en ronchonnant et revient d'un pas chancelant s'assoire près du feu.

Orpheus range sa vaisselle, regarde la bouteille vide qui git sur le sable.
- M'hips'sens plus vide que toi moi hips ! hips ! ....
Soupire tristement.

Un long frisson la saisie subitement malgré la chaleur environnante ; la Sauvageonne attrape sa cape, la pose sur ses épaules en la serrant très fort contre elle, s'allonge sur le sable près du feu recroquevillée sur elle-même et s'assoupit sur ses pensées tristes, emportée par l'alcool.

Le feu décroit lentement ...
Le jour tombe peu à peu ....

Gémissante, maugréant des mots incompréhensibles, Orpheus grelotte dans son sommeil et ne se rend plus compte de rien ....



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